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Savola- Lesieur, Des négociations en haut de la pyramide
c
7 avril 2007 03:47
Les informations qui filtrent au sujet d’un éventuel rapprochement entre le saoudien Savola et Lesieur-Cristal se précisent de plus en plus. Selon nos sources, les contacts entre Zouhair Oudghiri, vice-président du groupe saoudien et Bouhemou, président de la SNI, n’ont jamais été rompus. Au menu des échanges figure l’option d’achat de Lesieur-Cristal par Savola.

Selon des informations recoupées, les deux groupes bloquent sur la part du capital à céder. Les Saoudiens seraient pour un partenariat avec !‘ONA, alors que le holding royal penche pour une cession à 100%. L’opportunité de la vente de la filiale des huiles de table semble mal comprise par le Marché. Sauf peut-être si l’ONA a un pressant besoin de cash. D’ailleurs, des sources proches du holding avancent qu’il est tout à fait plausible que le groupe gèré par Saâd Bendidi soit en passe de jouer le tout pour le tout pour les télécoms. Preuve en est la demande d’un crédit pour un projet de 6 milliards de dirhams pour le compte de Wana.
Un crédit pour lequel un consortium bancaire devrait se constituer. Sauf que des sources financières avancent que les banques de la place auraient exigé un support financier de l’actionnaire de Wana. Il s’agirait, selon certaines indiscrétions, d’l milliard de dirhams à mobiliser par l’ONA.

Source : Challenge Hebdo
c
7 avril 2007 04:06
Vivendi Universal cherche repreneur pour ses participations dans Maroc Telecom
L’ONA sur les rangs


Le retrait de Vivendi Universal du capital de Maroc Telecom est désormais une certitude. Des pourparlers secrets sont en cours entre le gouvernement marocain et la direction du groupe, afin de trouver la configuration la plus adéquate.


Le groupe français des télécommunications, Vivendi Universal (VU ), a vécu une semaine mouvementée. Un débrayage de 48 heures a été observé mercredi 5 et jeudi 6 février 2003 par une intersyndicale, représentant les plus importantes confédérations représentées à VU, devant le siège du groupe à Paris. Le mot d’ordre des grévistes : “Halte aux licenciements tous azimuts". En effet et même après le limogeage de Jean Marie Messier et son remplacement par Jean-René Fourtou à la tête du groupe, Vivendi Universal n’arrive toujours pas à sortir du tunnel. L’état de sa santé financière est inquiétant à plus d’un titre. La crise aiguë qu’il traverse remet sur table l’éventuelle cession des participations que le groupe détient dans plusieurs pays africains.
Au Maroc, le retrait de Vivendi Universal du capital de Maroc Telecom est désormais une certitude. Jean-René Fourtou, P-dg du groupe, l’a d’ailleurs confirmé à plusieurs reprises. Le retrait du groupe des filiales non majoritaires ( allusion à Maroc Telecom ) n’est pas écarté dans le nouveau programme d’action de Vivendi Universal.

Participations

Après la Hongrie, où VU a vendu tout récemment les participations qu’il détenait chez l’opérateur Telecom Hongrie à AOF, c’est au tour aujourd’hui de Maroc Telecom où le groupe français dispose de 35 % du capital. En effet, la cession de la part de Vivendi est plus envisagée que par le passé.


Des pourparlers secrets sont en cours entre le gouvernement marocain et les dirigeants du groupe français afin de trouver le schéma le plus adéquat pour réussir l’opération. Selon des informations recoupées, plusieurs scénarios sont déjà pré-établis par les deux parties. Premièrement, Vivendi Universal serait entrain de chercher un acquéreur qui pourrait acheter ses participations, de l’ordre de 35 %, dans le capital de Maroc Telecom avec une option de rachat des 16 % restants. Deuxième cas de figure, Vivendi achèterait les 16% du capital d’IAM et les additionner aux 35% déjà acquis, pour vendre le tout à un opérateur étranger.
Ce dernier deviendrait de ce fait l’actionnaire majoritaire dans l’entreprise, ce qui ne correspond pas au montage initial agencé lors de l’ouverture du capital de Maroc Telecom en 2001.
Dans les deux cas, l’Etat serait lésé puisqu’il dépendra toujours de l’actionnaire préférentiel. Il ne pourra en aucun cas accepter d’être minoritaire (seulement 49 %) alors qu’il génère toujours des bénéfices importants grâce à cette entreprise florissante. “Les bons résultats de Maroc Telecom en 2001 et 2002 ( plus de 5 millions d’abonnés ) et les excellents résultats prévus en 2003 et 2004 permettent d'affirmer que les 35% du capital de Maroc Telecom détenus par Vivendi Universal sont les meilleurs réalisations du groupe dans toutes ses filiales", avait rassuré Fathallah Oualalou, ministre de l’Economie et des Finances lors d’une conférence de presse. L’argentier du pays avait également annoncé que même si Vivendi Universal se retire du Maroc, l’avenir de Maroc Telecom ne sera en aucun cas compromis. “Le gouvernement marocain veille à ce que l’opération de cession soit profitable pour l’entreprise et pour le pays. Il n’est nullement question de vendre à perte et aux dépens de nos intérêts", a fait remarquer lors d’une déclaration au Parlement. Autre information qui alimente le débat.

Reprise

L’éventuelle reprise des participations de Vivendi par le groupe ONA. Contacté par MHI, Jamal Mikou, responsable des relations publiques à l’ONA, a fait un démenti catégorique: “ce n’est qu’une rumeur et rien de concret n’a été décidé à notre niveau. Nous avions eu écho de cette information par le biais de la presse, mais ce ne sont que des bruits de couloirs", a-t-il préciser.
Cependant, les milieux de la bourse donnent une autre lecture des événements. S’il y a une puissance financière qui peut réellement concurrencer l’offre internationale, c’est bel et bien le holding ONA. Car valeur, d’aujourd’hui, la conjoncture internationale des télécommunications ne permet aucune opération d’achat ou de vente dans le secteur. Les actions de la plupart des grands opérateurs étrangers des télécoms sont en baisse continue. De même, selon des informations publiées par un journal Français, l'ONA reste le seul repreneur pressenti. “L’ONA serait en train de boucler un tour de table en vue du rachat de la participation du groupe français qui, d’après des sociétés de Bourse, risque de perdre dans l'aventure plus de 800 millions de dollars", écrivait le journal dans sa dernière livraison. L'ONA est à la recherche également des investisseurs du Golfe dans la perspective de la reprise des 16 % du capital de l'entreprise que l'État a mis sur le marché de vente depuis plus d'un an. Les 16 % n’ont été ni placés en bourse nationale ou internationale, ni vendus aux opérateurs étrangers. Le Statu quo total.
Cependant, si cette hypothèse de la reprise des parts de VU par l’ONA se confirme, l’Etat sauvera la mise pour se conformer au scénario de la libéralisation prévu dans le cadre de la libéralisation des télécoms. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que l’ONA traite des affaires avec Vivendi Universal. En 2001, les deux groupes se sont associés pour remporter l’appel d’offre pour la gestion déléguée de l'eau, l'électricité et l'assainissement de la ville de Tétouan. L’ONA dispose de moyens nécessaires pour proposer une offre financière intéressante pour s’introduire et redynamiser davantage le secteur des télécoms au Maroc.

Vivendi Universal: une sortie aménagée

Le groupe français Vivendi Universal a été retenu le 20 décembre 2001 suite à l’appel d’offres lancé par l’Etat marocain pour l’ouverture du capital de Maroc Telecom. Vivendi Universal a été le seul candidat à se présenter pour l’acquisition des 35 % du capital de Maroc Telecom et a misé 15% de plus que le prix plancher fixé, soit 20 milliards de DH. Son offre : 23,3 milliards de dirhams. C'était le plus gros investissement de l'histoire du secteur public et privé dans le pays. Cette manne avait, pour rappel, sauvé le budget de l’année 2001.
L’équilibre du Budget 2001 reposait étroitement sur l’apport du produit de la cession d’une partie du capital de l’opérateur public de télécommunications. Vivendi Universal a renforcé sa présence au Maroc grâce à sa filiale environnement. Il a remporté en 2001 l’appel d’offres avec le groupe ONA pour la gestion déléguée de l’eau, l’électricité et l’assainissement liquide au Nord du pays. Deux ans plus tard, le groupe français prépare sa sortie malgré lui. Ses ambitions et ses objectifs ont été freinés par les aléas de la conjoncture internationale des télécoms.
YC

[www.maroc-hebdo.press.ma]
c
7 avril 2007 04:12
wana, maroc telecom et demain meditel Clap
ONA ON veut ON AURA....rien ne nous aretera
m
7 avril 2007 17:12
Ce genre de concentrations ne me rassure pas sad smiley
 
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