Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Que savez-vous de Bou Znika ?
r
22 avril 2015 00:21
Salam

Que savez-vous de Bou Znika ? Qu'elle est l'origine de leur population ? Est-ces Hilaliens ?
S'exprime-il en parler hilalien ? A quoi ressemble-il ? Quel est la confédération dominante ?

Merci
[center] عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : لا يفرك مؤمن مؤمنة إن كره منها خلقا رضي منها آخر [color=#FF0000](رواه مسلم في صحيحه رقم ١٤٦٩)[/color][/center]
22 avril 2015 10:24
Citation
ra7ou naili a écrit:
Salam

Que savez-vous de Bou Znika ? Qu'elle est l'origine de leur population ? Est-ces Hilaliens ?
S'exprime-il en parler hilalien ? A quoi ressemble-il ? Quel est la confédération dominante ?

Merci


"l'homme de la ruelle". ptdr

A l'origine juste la ferme d'un colon français autour de laquelle se sont agglomérées quelques maisons. Un pur hilalien de métropole. ptdr
b
22 avril 2015 11:33
Salut,
Le concept de "tribu" a depuis longtemps été dépassé ...
La région de Bouznika en est l'exemple type : on y faisait référence à la "tribu" des "a3rabs" ...

En fait, à l'occasion des sécheresses, comme du développement du commerce le long de l'axe routier Rabat-Casablanca, du déplacement des populations, cette région est devenue cosmopolite. Des populations originaires des régions Erhamna, Souss, du désert, du Mzab, de la Chaouia, comme des montagnes s'y sont implantées et ont tissé des liens par mariages ...
C'est le cas de tous les couloirs géographiques naturels, en plaine, qui ont vu la sédentarisation de populations venues d'horizons divers.

Pendant quelques décennies, le développement urbain à Bouznika a été "contrôlé", pour maintenir une césure entre les régions de Casa et de Rabat et éviter le développement d'une agglomération "couloir" le long de l'axe routier.

L'évolution des prix des terrains autour de Casa, de Mohamédia, de Rabat comme des moyens de transports (bus) et de l'accessibilité ont largement accéléré, depuis prés de dix ans, le brassage des populations.

Les "hilaliens" comme tous les marocains se sont fondus dans la masse, seuls les écrits et les "dalils al kheirats" gardent des traces de leur mémoire ...
r
22 avril 2015 12:12
Citation
blagueur a écrit:
Salut,
Le concept de "tribu" a depuis longtemps été dépassé ...
La région de Bouznika en est l'exemple type : on y faisait référence à la "tribu" des "a3rabs" ...

En fait, à l'occasion des sécheresses, comme du développement du commerce le long de l'axe routier Rabat-Casablanca, du déplacement des populations, cette région est devenue cosmopolite. Des populations originaires des régions Erhamna, Souss, du désert, du Mzab, de la Chaouia, comme des montagnes s'y sont implantées et ont tissé des liens par mariages ...
C'est le cas de tous les couloirs géographiques naturels, en plaine, qui ont vu la sédentarisation de populations venues d'horizons divers.

Pendant quelques décennies, le développement urbain à Bouznika a été "contrôlé", pour maintenir une césure entre les régions de Casa et de Rabat et éviter le développement d'une agglomération "couloir" le long de l'axe routier.

L'évolution des prix des terrains autour de Casa, de Mohamédia, de Rabat comme des moyens de transports (bus) et de l'accessibilité ont largement accéléré, depuis prés de dix ans, le brassage des populations.

Les "hilaliens" comme tous les marocains se sont fondus dans la masse, seuls les écrits et les "dalils al kheirats" gardent des traces de leur mémoire ...
Merci de vos informations. Et les "a3rabs" c'est le nom d'une tribus où uniquement quelque chose pour désigné des populations ?
[center] عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : لا يفرك مؤمن مؤمنة إن كره منها خلقا رضي منها آخر [color=#FF0000](رواه مسلم في صحيحه رقم ١٤٦٩)[/color][/center]
22 avril 2015 20:40
Citation
alphavirginis a écrit:
"l'homme de la ruelle". ptdr

A l'origine juste la ferme d'un colon français autour de laquelle se sont agglomérées quelques maisons. Un pur hilalien de métropole. ptdr

Ça n'a rien à voir mais c'est ce qui c'est passé à l'époque gallo-romaine : autour de la
riche villa romaine se sont agglutiné des habitations, et la villa est devenu ville. De là l’étymologie.
22 avril 2015 20:41
Citation
ra7ou naili a écrit:
Salam

Que savez-vous de Bou Znika ? Qu'elle est l'origine de leur population ? Est-ces Hilaliens ?
S'exprime-il en parler hilalien ? A quoi ressemble-il ? Quel est la confédération dominante ?

Merci
Bonjour,
Je connais tres bien Bouznika et son histoire mais je ne comprends pas ce que tu veux en venir.

Ta question :quel rapport a Bouznika avec les hillaliens la reponse est aucune relation!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
les habitants de Bouznika sont issus des tribus des Bni Yakhlefs qui sont des Fedalas et des zaidas qui sont selon l'histoire des tribus berberes qui se sont arabisees d'ailleurs dans les environs de casa il y'a une region qui a pour nom ZENATA on peut facilement deviner l'origine.D'autres composantes de Bouznika sont les rdadnas Bni Malek de Mllila qui sont des medkouris (j'appartiens a la tribu des Mdakras qui sont des hilaliens arabes la seule tribu arabe de toutes les tribus de la chaouia du Maroc qui sont d'origines berberes.Bouznika a toujours fait partie moralement de Benslimane anciennement Bolhaut qui avec Elgara aanciennement Boucheron qui sont les fiefs des Mdakras tribu arabe de Bani Hillal.
voici la liste des tribus de la chaouia et de casablanca


La Chaouia est traditionnellement composée de 14 tribus:
Achach, tribu d'origine principalement arabe sulaym8.
Beni Meskine, tribu faisant à l'origine partie des Tadla et parente des Beni Amir et des Beni Moussa, rattachée aux Chaouia au XIXe siècle.
Mdakra, tribu constituée de fractions d'origine partiellement arabe hilalo-maqilienne (fractions Ahlaf et Sabbah) et partiellement berbère houara (fraction Mellila), ayant absorbé un groupement originel de Berghouatas masmoudiens9.
Mediouna, tribu d'origine berbère zénète10.
Mzab, tribu d'origine principalement berbère zénète8.
Mzamza, tribu d'origine berbère masmoudienne, comprenant un important affluent d'origine arabe jochem11.
Oulad Ali, tribu d'origine arabe maqilienne, parente de la fraction Ahlaf des Mdakra9.
Oulad Bouziri, tribu d'origine berbère sanhaja11.
Oulad Hriz, tribu d'origine principalement arabe, comprenant quelques fractions d'origine berbère12.
Oulad Saïd, tribu d'origine arabe zoghba qui s'est établie dans la région pendant l'ère mérinide13.
Oulad Sidi Bendaoud, tribu d'origine principalement berbère sanhaja ; à l'origine fraction des Oulad Bouziri dont elle s'est séparée pour s'ériger en tribu11.
Oulad Ziane, tribu d'origine arabe zoghba, scindée entre deux territoires séparés par les Mediouna et les Oulad Hriz14.
Zenata, tribu d'origine berbère zénète15.
Ziaïda, tribu d'origine berbère sanhaja, ayant néanmoins intégré au long de son histoire des éléments arabes et berbères de souches diverses et ayant absorbé, entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, la tribu des Beni Oura16.
======================================

et comme tu vois meme si on nous traite nous les casablancais des "3aroubias) ce n'est pas une evidence car il y'a une seule tribu qui est origine arabe (banou hilal et bani maquil)
c'est la tribu des mdakras (selon l'arbre genealogique je suis arabe descendant de banu Hillal mais ca me fait aucune vibration ni un pincement de coeur peut etre l'indifference et meme la desolation )

Voici un resume sur Bouznika
Bouznika se trouve dans la région de Chaouia-Ouardigha. Elle est située entre Casablanca et Rabat (55km de Casablanca et 35 km de Rabat via l’autoroute). L’histoire de cette ville nous révèle qu’elle doit son existence à la casbah située au Nord- Ouest de l’agglomération fondée par Moulay Abderrahmane en 1858 parce qu’elle représente un carrefour d’échange et un point de passage important. En 1912, la construction de la route principale et la voie ferrée reliant Fès au port de Casablanca ont entraîné la croissance de la ville et ont marqué sa structure urbaine principale. Ainsi, des commerçants venus de Tafilalelt se sont installés le long de la route principale et ont crée Hay Tafilalelt comme quartier résidentiel. Au même moment on voit apparaître Hay N’Bichette. En 1952, Bouznika s’est dotée de son premier plan d’urbanisme qui comportait l’ensemble des équipements de petite ville, d’où la naissance d’une ville linéaire.
Sur le plan administratif, le centre de Bouznika dépendait de la province de Kénitra jusqu’à 1971, puis de la préfecture de Rabat- Salé jusqu’à 1977, date à laquelle elle a été rattachée à la province de Benslimane. Le centre de Bouznika, chef lieu de la commune, est le siège d’un cercle qui coiffe les communes rurales de Beni Yakhlef, d’Elmansouria, Sidi Moussa Ben Ali, Sidi Moussa Elmahjoub, Cherrat, Bir Ennasr et Sidi Bettach. Il est aussi le siège d’un Pachalik qui supervise la commune de Bouznika érigée en municipalité lors du découpage communal de 1992, lequel découpage a donné la naissance à la commune Cherrat qui faisait partie de la commune de Bouznika. Par ailleurs, la plage de Bouznika est considérée comme étant l’une des plus belles plages du Royaume. En effet chaque année cette plage paraît dans le classement des meilleures plages les plus propres du Royaume. Son sable fin doré et son étendue (5 km) ont fait sa réputation.
La plage de Bouznika fait aussi le bonheur des pêcheurs. Ils peuvent découvrir une flottille de petites barques... du poisson tout frais sorti directement de la mer, comme la sole, le merlan, le saint-pierre, la lotte, la langouste, le homard, le crabe, les crevettes et plein de bonnes choses pêchées de cette mer généreuse. Ils n’auront que l’embarras du choix au bon gré de la marrée... Bouznika c’est une petite ville où vous trouverez tout ce dont vous aurez besoin mais elle est surtout connue pour ses grillades... Attablez -vous à l’une des rôtisseries pour déguster de tendres brochettes ou un méchoui, le tout accompagné d’un thé à la menthe ! Venez alors découvrir son golf (9 trous), ses petits restaurants, son village ou encore ses pêcheurs... La casbah se trouve au bout de la baie, sur le rocher, abritant quelques restaurants où il fait bon de dîner. Aussi n’oubliez pas de découvrir le Haras Royal de Bouznika , situé dans un ancien caravansérail vieux de deux siècles. Il est le plus récent et le plus moderne des cinq haras royaux du Maroc. Ce haras met 6 à 7 étalons à disposition des éleveurs pendant la saison de monte, principalement de race pur-sang arabe et anglo-arabe. Un étalon a d’ailleurs été récemment importé de France pour répondre à la demande des éleveurs de chevaux de course.



Modifié 3 fois. Dernière modification le 23/04/15 02:17 par derbsultan.
22 avril 2015 21:03
Très belle plage.
r
23 avril 2015 00:10
Je vous remercie infiniment.
[center] عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : لا يفرك مؤمن مؤمنة إن كره منها خلقا رضي منها آخر [color=#FF0000](رواه مسلم في صحيحه رقم ١٤٦٩)[/color][/center]
r
23 avril 2015 00:58
Citation
derbsultan a écrit:
Bonjour,
Je connais tres bien Bouznika et son histoire mais je ne comprends pas ce que tu veux en venir.
Mes ancestres ont regne (je dis bien regne) 3 caids en ligne directe depuis 160 ans.
D'ailleurs un des mes ancestres qui combattait les colons francais a connu la meme tragedie que son peit fils depute socialiste decede affreusement par noyade c'est a dire mort dans le meme endroit le pont des chemins de fer de Bouznika .
Ta question :quel rapport a Bouznika avec les hillaliens la reponse est aucune relation!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
les habitants de Bouznika sont issus des tribus des Bni Yakhlefs qui sont des Fedalas et des zaidas qui sont selon l'histoire des tribus berberes qui se sont arabisees d'ailleurs dans les environs de casa il y'a une region qui a pour nom ZENATA on peut facilement deviner l'origine.D'autres composantes de Bouznika sont les rdadnas Bni Malek de Mllila qui sont des medkouris (j'appartiens a la tribu des Mdakras qui sont des hilaliens arabes la seule tribu arabe de toutes les tribus de la chaouia du Maroc qui sont d'origines berberes.Bouznika a toujours fait partie moralement de Benslimane anciennement Bolhaut qui avec Elgara aanciennement Boucheron qui sont les fiefs des Mdakras tribu arabe de Bani Hillal.
et comme tu vois meme si on nous traite nous les casablancais des "3aroubias) ce n'est pas une evidence car il y'a une seule tribu qui est origine arabe (banou hilal et bani maquil)
c'est la tribu des mdakras (selon l'arbre genealogique je suis arabe descendant de banu Hillal mais ca me fait aucune vibration ni un pincement de coeur peut etre l'indifference et meme la desolation )
J'ai fait des recherches et les Mdakra descendent des Hilaliens et des Maqil et il me semble qu'à Casablanca on retrouve les Foukra, Ouled Massoud, Ouled Ziane ou Soualem, non ? ptdr
[center] عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : لا يفرك مؤمن مؤمنة إن كره منها خلقا رضي منها آخر [color=#FF0000](رواه مسلم في صحيحه رقم ١٤٦٩)[/color][/center]
r
23 avril 2015 02:21
Citation
derbsultan a écrit:
Bonjour,
Je connais tres bien Bouznika et son histoire mais je ne comprends pas ce que tu veux en venir.

Ta question :quel rapport a Bouznika avec les hillaliens la reponse est aucune relation!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
les habitants de Bouznika sont issus des tribus des Bni Yakhlefs qui sont des Fedalas et des zaidas qui sont selon l'histoire des tribus berberes qui se sont arabisees d'ailleurs dans les environs de casa il y'a une region qui a pour nom ZENATA on peut facilement deviner l'origine.D'autres composantes de Bouznika sont les rdadnas Bni Malek de Mllila qui sont des medkouris (j'appartiens a la tribu des Mdakras qui sont des hilaliens arabes la seule tribu arabe de toutes les tribus de la chaouia du Maroc qui sont d'origines berberes.Bouznika a toujours fait partie moralement de Benslimane anciennement Bolhaut qui avec Elgara aanciennement Boucheron qui sont les fiefs des Mdakras tribu arabe de Bani Hillal.
voici la liste des tribus de la chaouia et de casablanca


La Chaouia est traditionnellement composée de 14 tribus:
Achach, tribu d'origine principalement arabe sulaym8.
Beni Meskine, tribu faisant à l'origine partie des Tadla et parente des Beni Amir et des Beni Moussa, rattachée aux Chaouia au XIXe siècle.
Mdakra, tribu constituée de fractions d'origine partiellement arabe hilalo-maqilienne (fractions Ahlaf et Sabbah) et partiellement berbère houara (fraction Mellila), ayant absorbé un groupement originel de Berghouatas masmoudiens9.
Mediouna, tribu d'origine berbère zénète10.
Mzab, tribu d'origine principalement berbère zénète8.
Mzamza, tribu d'origine berbère masmoudienne, comprenant un important affluent d'origine arabe jochem11.
Oulad Ali, tribu d'origine arabe maqilienne, parente de la fraction Ahlaf des Mdakra9.
Oulad Bouziri, tribu d'origine berbère sanhaja11.
Oulad Hriz, tribu d'origine principalement arabe, comprenant quelques fractions d'origine berbère12.
Oulad Saïd, tribu d'origine arabe zoghba qui s'est établie dans la région pendant l'ère mérinide13.
Oulad Sidi Bendaoud, tribu d'origine principalement berbère sanhaja ; à l'origine fraction des Oulad Bouziri dont elle s'est séparée pour s'ériger en tribu11.
Oulad Ziane, tribu d'origine arabe zoghba, scindée entre deux territoires séparés par les Mediouna et les Oulad Hriz14.
Zenata, tribu d'origine berbère zénète15.
Ziaïda, tribu d'origine berbère sanhaja, ayant néanmoins intégré au long de son histoire des éléments arabes et berbères de souches diverses et ayant absorbé, entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, la tribu des Beni Oura16.
======================================

et comme tu vois meme si on nous traite nous les casablancais des "3aroubias) ce n'est pas une evidence car il y'a une seule tribu qui est origine arabe (banou hilal et bani maquil)
c'est la tribu des mdakras (selon l'arbre genealogique je suis arabe descendant de banu Hillal mais ca me fait aucune vibration ni un pincement de coeur peut etre l'indifference et meme la desolation )

Voici un resume sur Bouznika
Bouznika se trouve dans la région de Chaouia-Ouardigha. Elle est située entre Casablanca et Rabat (55km de Casablanca et 35 km de Rabat via l’autoroute). L’histoire de cette ville nous révèle qu’elle doit son existence à la casbah située au Nord- Ouest de l’agglomération fondée par Moulay Abderrahmane en 1858 parce qu’elle représente un carrefour d’échange et un point de passage important. En 1912, la construction de la route principale et la voie ferrée reliant Fès au port de Casablanca ont entraîné la croissance de la ville et ont marqué sa structure urbaine principale. Ainsi, des commerçants venus de Tafilalelt se sont installés le long de la route principale et ont crée Hay Tafilalelt comme quartier résidentiel. Au même moment on voit apparaître Hay N’Bichette. En 1952, Bouznika s’est dotée de son premier plan d’urbanisme qui comportait l’ensemble des équipements de petite ville, d’où la naissance d’une ville linéaire.
Sur le plan administratif, le centre de Bouznika dépendait de la province de Kénitra jusqu’à 1971, puis de la préfecture de Rabat- Salé jusqu’à 1977, date à laquelle elle a été rattachée à la province de Benslimane. Le centre de Bouznika, chef lieu de la commune, est le siège d’un cercle qui coiffe les communes rurales de Beni Yakhlef, d’Elmansouria, Sidi Moussa Ben Ali, Sidi Moussa Elmahjoub, Cherrat, Bir Ennasr et Sidi Bettach. Il est aussi le siège d’un Pachalik qui supervise la commune de Bouznika érigée en municipalité lors du découpage communal de 1992, lequel découpage a donné la naissance à la commune Cherrat qui faisait partie de la commune de Bouznika. Par ailleurs, la plage de Bouznika est considérée comme étant l’une des plus belles plages du Royaume. En effet chaque année cette plage paraît dans le classement des meilleures plages les plus propres du Royaume. Son sable fin doré et son étendue (5 km) ont fait sa réputation.
La plage de Bouznika fait aussi le bonheur des pêcheurs. Ils peuvent découvrir une flottille de petites barques... du poisson tout frais sorti directement de la mer, comme la sole, le merlan, le saint-pierre, la lotte, la langouste, le homard, le crabe, les crevettes et plein de bonnes choses pêchées de cette mer généreuse. Ils n’auront que l’embarras du choix au bon gré de la marrée... Bouznika c’est une petite ville où vous trouverez tout ce dont vous aurez besoin mais elle est surtout connue pour ses grillades... Attablez -vous à l’une des rôtisseries pour déguster de tendres brochettes ou un méchoui, le tout accompagné d’un thé à la menthe ! Venez alors découvrir son golf (9 trous), ses petits restaurants, son village ou encore ses pêcheurs... La casbah se trouve au bout de la baie, sur le rocher, abritant quelques restaurants où il fait bon de dîner. Aussi n’oubliez pas de découvrir le Haras Royal de Bouznika , situé dans un ancien caravansérail vieux de deux siècles. Il est le plus récent et le plus moderne des cinq haras royaux du Maroc. Ce haras met 6 à 7 étalons à disposition des éleveurs pendant la saison de monte, principalement de race pur-sang arabe et anglo-arabe. Un étalon a d’ailleurs été récemment importé de France pour répondre à la demande des éleveurs de chevaux de course.
Avez-vous quelque nom de famille que portent les Rdadna Ouled Malek ?
[center] عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : لا يفرك مؤمن مؤمنة إن كره منها خلقا رضي منها آخر [color=#FF0000](رواه مسلم في صحيحه رقم ١٤٦٩)[/color][/center]
23 avril 2015 15:43
Citation
ra7ou naili a écrit:
J'ai fait des recherches et les Mdakra descendent des Hilaliens et des Maqil et il me semble qu'à Casablanca on retrouve les Foukra, Ouled Massoud, Ouled Ziane ou Soualem, non ? ptdr
onjour,
Les Oulad ziane sont des mdakras (je suis de cette tribu).les mdakras appartiennent a ce qu'on appele la chaouia du nord (casablanca .Mohammedia, benslimane)ils sont disperses apres le decoupage administratif sur 4 ou 5 provinces et prefectures:settat. benslimane,Casablanca.mediouna et berrechid et meme un peu de mohammedia.
A casablanca il y' a des arrondissements comme on dit en france qu'on appele des DERBS
les foukkaras ils ont leur derb mais sincerement je ne sais pas si cette appelation est pejorative pour designer "les pauvres" normalement les marocains en general ne sont pas pejoratifs.Ils utilisent pas le mot "Foukkara" mais le mot "mestour el hal" donc il se peut que les Foukkaras designent un nom d'une "fakhd" une sous tribu .qui peut designer plutot un savant ou un sage,
Lorsque on etudie de pres l'anthropologie des marocains ils different dans beaucoup des habitudes et us des autres arabes .les marocains ont remplace le mot feu "Ennar" avec le mot "3affia" qui veut dire securite et le plus remarquable le port de Haik Blanc a la place du haik noir porte par toutes les femmes arabes .
Les "Soualem" a mon avis il y'un patelin qui s'appele "Had Soualem"dans le sahel de la chaouia a 35 km de casablanca donc c'est possible qu'ils sont venus installer a casablanca.
La politique de desenclavement de casablanca menee il y'a une quinzaine d'annees consistet a creer des villes nouvelles autour de casa:
Zenata had soualem dar bouazza tit mellil Bouskoura daoura ain harouda et mansouria et lakhyayta (ou sont deloges les habitants des carrieres centrales).
en ce qui concerne des sujets sur la tribu des mdakras je te renvois vers un site
[elgaraweb.e-monsite.com]


Pour les



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/04/15 16:13 par derbsultan.
r
23 avril 2015 15:44
Citation
derbsultan a écrit:
onjour,
Les Oulad ziane sont des mdakras (je suis de cette tribu).les mdakras appartiennent a ce qu'on appele la chaouia du nord (casablanca .Mohammedia, benslimane)ils sont disperses apres le decoupage administratif sur 4 ou 5 provinces et prefectures:settat. benslimane,Casablanca.mediouna et berrechid et meme un peu de mohammedia.
A casablanca il y' a des arrondissements comme on dit en france qu'on appele des DERBS
les foukkaras ils ont leur derb mais sincerement je ne sais pas si cette appelation est pejorative pour designer "les pauvres" normalement les marocains en general ne sont pas pejoratifs.Ils utilisent pas le mot "Foukkara" mais le mot "mestour el hal" donc il se peut que les Foukkaras designent un nom d'une "fakhd" une sous tribu .qui peut designer plutot un savant ou un sage,
Lorsque on etudie de pres l'anthropologie des marocains ils different dans beaucoup des habitudes et us des autres arabes .les marocains ont remplace le mot feu "Ennar" avec le mot "3affia" qui veut dire securite et le plus remarquable le port de Haik Blanc a la place du haik noir porte par toutes les femmes arabes .
Les "Soualem" a mon avis il y'un patelin qui s'appele "Had Soualem"dans le sahel de la chaouia a 35 km de casablanca donc c'est possible qu'ils sont venus installes a casablanca.
La politique de desenclavement de casablanca menee il y'a une quinzaine d'annees consistent a creer des villes nouvelles autour de casa:
Zenata had soualem dar bouazza tit mellil Bouskoura daoura ain harouda et mansouria et lakhyayta (ou sont deloges les habitants des carrieres centrales).
en ce qui concerne des sujets sur la tribu des mdakras je te renvois vers un site
[elgaraweb.e-monsite.com]


Pour les
Merci, avez-vous des noms de familles propre à cette tribu ? des patronymes connus ?
[center] عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : لا يفرك مؤمن مؤمنة إن كره منها خلقا رضي منها آخر [color=#FF0000](رواه مسلم في صحيحه رقم ١٤٦٩)[/color][/center]
23 avril 2015 23:11
Citation
ra7ou naili a écrit:
J'ai fait des recherches et les Mdakra descendent des Hilaliens et des Maqil et il me semble qu'à Casablanca on retrouve les Foukra, Ouled Massoud, Ouled Ziane ou Soualem, non ? ptdr
Bonjour,
J'ai mal compris ta question sur les "fokras"que j'ai cru tu voulais dire "fokkaras" dont Casablanca a un Derb qui porte le nom de Derb fokkara.
Voici la reponse sur les fokras qui sont alignees sur un saint ou un marabout.
Le pouvoir caidal à Ouled Hriz appartenait de père en fils à la famille Ber Rechid des Fokra Ouled Allal. Cette famille est apparentée à la fois aux chorfas Abdelwahed et aux Ouled Hriz. Vers le VI éme siècle de l’hégire, un de leurs ancêtres allié aux Hafsides de Tunisie gouvernait Gabés sous le nom de Rechid El Kamel. Leur petit centre de pouvoir est apparu à Ouled Hriz depuis le règne de Moulay Abderrahmane en tant que Caïdat héréditaire. En fait, les Sultans My Abderrahmane et My Hassan maintenaient les Caïds malgré leurs abus et même quand les plaintes contre eux étaient nombreuses. Les Ber Rechid avaient renforcé les liens de confiance avec le Makhzen à travers les alliances matrimoniales. Le premier Caid de la famille Ber Rechid s’appelait Rechid ben Ottomane. Il commandait en plus des Ouled Hriz, les Mdakra, Ouled Ali, Mzab, Ouled Ziane et Ziyayda. Après sa mort, son fils Mohamed ben Rechid hérita la charge pendant 20 ans. Il eut pour successeur Rechid ben Mohamed qui resta trois ans au pouvoir. A partir de cette époque, les Ouled Ziane, Mzab et Ziyada devenaient des Caïdats à part avec leurs propres caïds. Les Ber Rechid conservèrent le pouvoir sur les Ouled Hriz et Mdakra. Après la mort de Rechid ben Mohamed vint son frère aîné Abdesslam ben Mohamed Ber Rechid qui commanda 35 ans. Abdesslam Ber Rechid fut le dernier Caid qui commanda les Mdakra devenus plus remuants avec le temps. La forêt située sur le territoire Mdakra devint un asile et un lieu de rencontre de tous les révoltés qui fuyaient l’autorité caidale. Ber Rechid était secondé par le Khalifa Haj Hamou et les Mdakra recevaient ce dernier à coup de pierre chaque fois de passage dans le pays. L ‘abus du Caïd était au point que tout homme dont la richesse apparente excitait les convoitises se voyait emprisonné au moindre écart. La liberté se rachetait à un prix onéreux à payer au Caid. Pour fuir ses exactions, certaines personnes venaient se réfugier à la forêt et d’autres se mettaient sous la protection des étrangers. Un document daté de 1882 nous apprend que le gouverneur de Casablanca Mohamed Bargach, sur l’ intervention du Consul d’Angleterre, conseilla le Caid Abdesslam Ber Rechid de ne point approcher la fortune du nommé Bouchaib ben Mohamed ben Hssine, sinon les anglais feraient de lui un protégé et réclameraient la restitution des fonds confisqués. En 1886, le gouverneur Larbi Bricha fit savoir au sultan que les Ouled Hriz entraient dans les protections pour fuir les représailles du caid Ber Rechid. En 1888, le gouverneur Torrés écrivait au Sultan que Ber Rechid maltraité ses administrés. Pour etre objectif, il faut reconnaitre que le Makhzen exigeait des Caid le maintien de la paix, la collecte du maximum d'impot et l'envoi des troupes et soldats pour la participation à la Harka.Ce sont bien les Ber Rechid qui avaient fait sortir les ouled Hriz de la situation "siba" pour en faire un pays "nayba", dit bled El Makhzen. Après la disparition du Caid Abdesslam les rebelles avaient terrassé la Kasba symbolisant la tyrannie Caidale. En fait, apres la demolition partielle de la kasbah qui avait precede l arrivee des troupes francaises en 1908, il n existait plus d agglomeration a Ouled Hariz. Les Autorites Francaises avaient alors decide de creer un nouveau centre a proximite de ce qui fut la kasbah. Les proprietaires des terrains a lotir, appartenant a la famille Ber Rechid, avaient cede aux lotisseurs europeens les parcelles necessaires et avaient fait donation des terrains indispensables a l edification des squares, souk, voies publiques, services publics, ecoles, terrains de sport, etc. En 1917, un arrete viziriel avait erige le centre de Berrechid en municipalite. Mais lexperience demontra tres vite qu il n y avait point d interet a constituer en municipalite un centre rural tres dissemine : Berrechid fut tout simplement rayee de la liste des municipalites a compter du 1/1/1918. A partir de 1930, les premiers lotissements d habitat economique virent le jour a l ouest de la route Casa- Marrakech et au nord de l hopital psychiatrique : Derb Arlo et la kissariat. L appellation Arlo est la eviation du nom du lotisseur Georges Arnaud. A cette epoque, le souk hebdomadaire tenait lieu au nord du batiment de la kissariat et la boucherie s ouvrait pres du douar Mkhaznia, juste la ou se trouve un bain public en ruine (hammam Brik a coee de Dar Bouriala). A partir des annees cinquante, de nouveaux lotissements virent le jour : Derb Tahiri, Derb jdid par le commandant Denat, Quartier Picaflor par Mme Titi, Derb Lihoudi dont le terrain appartenait a l italienne Mme Cassuto et enfin Souk Lekdim de Joseph Martinez et Hugel Lucien. Ces derniers s etaient vus octroyes le terrain domanial de l ancien souk apres avoir livre a la municipalite le terrain qui abrita passe fait don du terrain pour qu.il soit affecte a un usage public, s opposa a la transaction mais il n ait pu obtenir gain de cause en raison du caractere juridique de l echange. En 1922, Berrechid crea son propre club de foot ball : C.A.B. En 1926, la population du centre rural de Berrechid ne depassait guere 712 habitants, dont 343 europeens, 171 citoyens juifs et pas plus de 98 citoyens musulmans. POPULATION JUIVE: Aux cotes de la population musulmane vivait la minorite juive qui s activait dans les secteurs des : cereales, artisanat, vente de tissus etroduits alimentaires. Les juifs qui se distinguaient dans le commerce des cereales s appelaient: El Herrarakhlouf, Waknine Makhlouf, Waknine Abraham et Saadoun Benzaref, qui est le proprietaires de ces espacesrandioses du lotissement Oum Rabi. Les couturieres etaient : Saada, Alilicha, Aouicha, Souilika, Tamou et Touaymou. Beaucoup d.habitations se trouvant au quartiere la kissariat avaient ete construites par des juifs. Certaines d entre elles situees a rue Pierre Loti, ue Pasteur, rue Marseille et rue Canisares appartenaient a Braihmat (Waknine). Ces rues seront rebaptiseesu lendemain de l independance : Rue Ali Ibn Abi Talib, rue Generale Kettani, rue Allal ben Abdallah, et rue Medine. A la rue Victor Hugo, mon pere louait une boutique qui appartenait aux freres Jacob et Isaac. Ces derniersous offraient du Rkak et leurs epouses envoyerent a ma mere les aiguilles a tricoter. L ecole Israelite disposait d une coursazonnee tres etendue et sa devanture s ouvrait sur " Rue des Ecoles" occupee actuellement par.ecole Aicha Timouria. Dans les rues bouillonnantes de la kissariat, le gosse Messaoud, jetait des cailloux sur les passants, iI residait pres de la boulangerie" le croissant d or"de Haj Mahfoud. Il etait le fils d Aouicha l.epouse du chauffeur ould Nessim. Messaoud avait un frere qui s appelait Isaac et son ami mousslim s appelait Rouimi (le petit europeen)..amitie qui liait le juif et le mousslim vient du fait que Mi Rkia la grande mere de Rouimi travaillait chez Nessim a Casablanca. Le commercant Yacob, cite par M.Aziz, est l.epoux de Nouna Bentessim. L.oncle de Nouna s appelait Haym. On raconte que Nessim, qui ne voulait pas quitter Berrechid comme les autres juifs, etait alle voir le Pacha Moulay Tahar pour lui faire part de ses craintes. Et le Pacha lui avait repondu en protecteur : Reste ould Nessim, celui qui te designe par le doigt je lui coupe le bras .Les juifs il y en avait partout a Berrechid. Leur boucher Yssef avait un apprenti mousslim qui s appelait Maati Ould Bouaza. Au quartier de la gare, rue Clemenceau, la juive Dina adoptait un enfant mousslim qu.on appelait Omar ould Dina. Un juif celebre qui s appelait Hmami avait un apprenti mousslim qui s appelait Assou, de la famille Begar et Bouzekri. Il y avait exactement soixante foyers juifs a Berrechid comme temoigne le nombre de skhinas qu'on apportait chaque vendredi au four d El Gazoini. Mr. Tahir Jillali
Lees meer via [ouled-hriz.e-monsite.com]




les familles "medkouri" sont connues au maroc surtout a Rabat et a casablanca lorsque on sait que le leader marocain Benbarka bien que ne a Rabat est un medkouri des Rdadnas bni malek.Si tu deniches un peu dans cet article benzekri et les benkaddour ben maati qui sont les richissimes de la chaouia



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/04/15 23:13 par derbsultan.
r
24 avril 2015 11:32
Je me suis renseigné est les Mdakra seraient issu des Ouled Cebbah, issu des Ouled Khdar, issu des Riah donc des Hilaliens et des Ahlaf, issu des Ouled Djellal issu de Mohammed Ben Maqil issu des Banou Maqil en plus des Berbères Houaras et Mellila.

Source :
Mission Scientifique du Maroc (coll.), Villes et Tribus du Maroc: Casablanca et les Chaouïa, Ed. E. Leroux (Paris), 1915, Tome II, pp. 117-156

Et en ce qui concerne les Ouled Ziane, ils ne partagerait pas la même généalogie que les Mdakra puisque manifestement ils seraient issu de Ziane ben Askar ben Khelifa ben Nedr ben Orwa ben Zoghba ben Abi Rbia ben Nahek des Ouled Khelifa, issu des Zoghba, issu des Hilaliens.

Source :
Ibn Khaldoun, livre des exemples, considérations sur l’histoire des Arabes, des Persans et des Berbères

Casablanca se compose des Ouled Ziane, des Oulad Massoud, des Oulad Abbou, des Soualem et des Foukra (éléments).
[center] عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : لا يفرك مؤمن مؤمنة إن كره منها خلقا رضي منها آخر [color=#FF0000](رواه مسلم في صحيحه رقم ١٤٦٩)[/color][/center]
25 avril 2015 22:07
Citation
alphavirginis a écrit:
"l'homme de la ruelle". ptdr

A l'origine juste la ferme d'un colon français autour de laquelle se sont agglomérées quelques maisons. Un pur hilalien de métropole. ptdr
Bonjour.
C'est un patelin je suis d'accord mais resumer Bouznika sur un seul colon est un peu injuste
Bouznika attire de plus en plus des industries qui ont une valeur ajoutee comme les cimenteries. les constructions d'automobiles et aeronautiques et agroalimentaires et son potentiel touristique est en plein developpement Avec l'ouverture de l'aeroport de benslimane et son port de plaisance Bouznika est entrain de devenir un pole industriel et touristique et agricole .On parle meme de l'ouverture d'une universite Internationale de renommee mondiale.
La Kasba de Bouznika est un monument historique qui a joue un role important avec une autre kasba celle de Mohammedia anciennement FEDALA/merci
25 avril 2015 22:27
Citation
ra7ou naili a écrit:
Salam

Que savez-vous de Bou Znika ? Qu'elle est l'origine de leur population ? Est-ces Hilaliens ?
S'exprime-il en parler hilalien ? A quoi ressemble-il ? Quel est la confédération dominante ?

Merci
Bonjour,
Je vois que tu as des connaissances sur la region et surtout les Mdakras.
Etant moi meme un economiste et non un historien ou anthropologue j'aimerais bien savoir
plus sur les Mdakras et leurs fakhdas RDADNAS BNI MALEK et en second lieu les
Mlilas. J'espere que des forumistes medkouris originaires dea RDADNAS BNI MALEK
peut nous eclairer sur leur region.
Je connais des Medkouris (Rdaddnas Bni Malek) de casablanca qui portent le nom de choubbana ce nom je l'ai trouve aussi sur les ancestres des mdakras.
merci
r
26 avril 2015 06:31
Je crois que le véritable nom est Rdadna Ouled Malek, dans le caidat de Ahlaf, dans le cercle de Ben Slimane.

La tribu des Mdhakra était à l'origine, formée d'un élé-

ment berbère représenté par la fraction des Mellila et d'un
élément arabe représenté par celles des Ahlâf et des Oulâd
Çabbâh.

Les Mellila appartiendraient, dans l'histoire ancienne, à la
branche des Houâra — par descendance de Meld, frère de
Houar et fils d'Aurigh ; ce dernier aurait laissé deux autres
fils, qui, à leur tour, auraient fondé des familles; mais les
descendants des quatre fils d'Aurigh seraient tous connus
sous le nom de Houâra, parce que Houâr plus célèbre que
ses autres frères, était aussi leur aîné.

Lors de la conquête musulmane, toutes les tribus portant
le nom de Houâra se trouvaient établies en Tripolitaine,
soit à demeure fixe, soit à l'état nomade. De là elles pas-
sèrent en Tunisie ; à la suite des luttes incessantes de
l'histoire berbère, elles furent peu à peu refoulées vers
l'Ouest et finirent par se disperser. «Plusieurs endroits du
Maghreb portent le nom de Houâra, déclare Ibn Khal-
doun, parce qu'ils sont habités par des fractions de cette
tribu. Elles y font paître des troupeaux de moutons; mais,
étant accablées d'impôts elles ne montrent plus cette fierté
et cette indépendance qui les distinguaient autrefois, quand
leurs nombreux guerriers s'illustraient par des victoires.
Dispersées maintenant et affaiblies, elles sont tombées dans
l'avilissement et subissent ainsi les décrets du Tout-Puis-
sant (i). »

Quant aux Ahlâf, ils formaient une fraction de la tribu

(i) Histoire des Berbères, t. I, p. 281, trad. De Slane.



MDHAKRA ET OULAD 'ALI 123

maqilienne du même nom établie au N.-E. du Maroc. Ce
peuple était formé de deux branches, les Amarna et les
Mounbat, par descendances de Amran et de Mounba,
frères germains, dont le père, Mançour, descendait de
Mohammed, fils de Ma'qil. L'époque de l'arrivée des Ahlâf
dans la Tamesna reste incertaine.

Aux Ahlâf se rattachaient les Slimàn ben Nedji ben Omara
qui, à l'époque d'Ibn Khaldoûn, parcouraient le désertavec
leurs troupeaux, interceptaient les caravanes et attaquaient
les bourgades du Sahara. En existe-t-il encore chez les
Ahlâf Châouïa? C'est là aussi un point douteux (i).

Les auteurs arabes ne sont pas d'accord sur la prove-
nance des Oulâd Çabbâh. Suivant l'auteur de Ylstiqçâ,
cette tribu appartiendrait aux Riyâh, qui sont Hilaliens; elle
ferait partie des Oulâd Akhdhar, issus de 'Amar, petit-fils
de Riyâh (2). D'après Ibn Khaldoûn, il faudrait les classer
dans la famille des Arabes Maqil, auxquels se rattacheraient
les Akhdhar. Nous préférons nous ranger à cette dernière
opinion. Les Mdhakra et les Oulâd "Ali semblent se com-
poser en grande majorité d'Arabes Ma'qil ; il paraît ration-
nel de ne pas distraire de cette famille une fraction qu'on
devrait, en ce cas, regarder comme égarée dans une tribu
étrangère. Les Oulad Çabbâh seraient venus des bords
de la Moulouïa.

De leur côté, les Oulâd 'Ali, ont sans doute également une
origine maqilienne. Parents des Ahlâf, ils appartiennent
vraisemblablement aux Oulâd Djelâl, issus de Mohammed
ben Ma'qil, par Djelâl, frère de Mançour ben Mohammed
ben Ma'qil (3).



(1) Histoire des Berbères, pp. 121 et 12b, t. I.

(2) Cf. Istîqça, t. I, p. 173.

(3) Cf. Histoire des Berbères, t. I, p. 119.

Parmi les descendants de Mançour, il faut citer entre autres, d'après Ibn
Khaldoûn, 'Amrân et Mounba, aïeux des 'Amarna et des Mounba qui com-
posent la branche des Ahlâf.

On peut ajouter, toujours d'après cet auteur, que Djelâl avait quatre



124 CASABLANCA ET LES CHAOUÏA

Il semble d'autre part ressortir que les Berbères Houâra
et les Arabes Ma'qil ancêtres des Mdhakra et des Oulâd 'Ali
ne soient pas les plus reculés des tribus actuelles : ils n'ont
fait que se superposer à un groupement de Maçmouda Ber-
ghouata, tribu de l'ancienne Tamesna, regardée comme
autochtone, et dont le nom a disparu au milieu du dou-
zième siècle, à la suite des persécutions idrisite, almoravide
et almohade. Cette disparition coïncide avec l'apparition
des Arabes au Maroc.

Les Oulâd Çalâh, fraction des Mellila, de la tribu des
Mdhakra, peuvent être considérés comme les descendants
des Berghouata ; on a lu plus haut comment certaines par-
ticularités de leur histoire avaient permis de les identifier
avec eux. Ils passent pour descendre du « Juif» Çalâh ben
Ya'qoûb ben Ishaq ben Tarifa El-Merghouiti El-Maggousi.

On ne saurait dire par quelles étapes ont passé ces divers
groupements avant d'arriver au groupement actuel. D'après
les indigènes, la tribu des Mdhakra ne comprenait que
quelques tentes il y a deux siècles environ ; un bœuf suffi-
sait à la cercla (bombance) de la tribu. Cette petite agglo-
mération, isolée dans la forêt, s'est accrue depuis de plu-
sieurs éléments étrangers : on y retrouve surtout des
Doukkala, des Sma'la, des Ourdigha, des Ahi Tadla, des
Oulâd Harîz et autres, venus dans là forêt pour se soustraire
aux exigences ou aux représailles de leurs Qâïds. Ces nou-
veaux venus ont fini par s'établir avec les Mdhakra et par
fusionner avec eux.

Voici, en résumé les origines que s'attribuent les indi-
gènes actuels des Mdhakra et des Oulâd 'Ali :



frères : Mançoùr dont il vient d'être parlé, Sàlem, 'Othmàn et Mokhdar.
Celui-ci laissa comme fils Hasad et Chebana, aïeux des Douï Hasan et des
Chebànat du Sous. Quant aux familles issues de Djelâl, de Sâlem et de
'Othmàn, elles porteraient le nom de Roqaitat et vivraient en nomades à côté
•des Doui Hasan.



MDHAKRA ET OULAD ALI



125



t Frères des Oulâd Yoûsef, dans les Oulâd Harîz, et,
Oulâd 'Ali comme tels, apparentés avec les Dranna de la même

( tribu ;' ils seraient venus du Tadla.

Athamna el-Mzara : venus également des Oulâd Harîz.
Zebîrât, Oulâd 'Atiya et Oulâd Fâïda : venus du
Oulâd Çabbâh { Tadla.

Oulâd Qorra, Oulâd Zidân, Maatga et Maïz : origi-
naires des Ourdigha.

Zegarna -.venus du Tadla.
Oulâd Djaïch : id.
Oulâd Zîd : venus des Doukkâla.
Ahlàf { Blidyîn : venus des Rouâched (Zaer) des Zenataet des

Oulâd Ziyân.
Meharga: venus des Oulâd Ziyân et de la tribu des

'Arab.

Oulad Çalah : descendant du « Juif» Çalah ben Yaqoub
Mellila ) ben Ishâq ben Tarifa El-Merghouiti El-Maggousi.
Tarch : venus des Sma'la.
Ouzzika et Khobiziin: originaires des Béni Meskin.



Les Mdhakra - et Oulàd 'Ali faisaient anciennement partie
du groupe des Oulâd Bou 'Atiya.

Ils occupaient, il y a 1 10 ans environ, le Mqarto, le Ziou
et une partie de la tribu actuelle des Mzâb. Au cours d'une
guerre de partis entre les Oulâd Bou Rezq el les Oulâd
Bou 'Atiya, les Mdhakra rirent appel au groupe des
Mzâb. Cette alliance momentanée tourna au détriment
des Mdhakra. Les Mzâb, dont la partie E. du territoire
était tombée aux mains des Ahl Tadla, firent défection en
pleine lutte et se jetèrent sur les Mdhakra. Refoulés, ces
derniers s'avancèrent à l'ouest du Mqarto, chassant à leur
tour devant eux les Ziyaïda et les Oulâd Ziyân, du groupe-
ment des Chehaouna.

Depuis cette époque les Mdhakra déclarent n'avoir jamais
conclu d'alliance de tribu à tribu.

Sous le règne de Moulay Slimân, en ieye popping smiley5, les Mdhakra

Histoire.

I2Ô CASABLANCA ET LES CHAOUÏA

Source : [archive.org]
[center] عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : لا يفرك مؤمن مؤمنة إن كره منها خلقا رضي منها آخر [color=#FF0000](رواه مسلم في صحيحه رقم ١٤٦٩)[/color][/center]
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook