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La saurate AT-Tîn (le Figuier)
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21 décembre 2007 13:41
wa salam aleykoum wa ramatoulah wa barakatouh




I. «“Par le figuier et l’olivier ! Et par le Mont Sinîn ! Et par cette cité sûre !” (TSC[1] “At-Tîn” (Le Figuier) 1, 2, 3.)


Ces versets bénis viennent au début de la sourate “At-Tîn” (Le Figuier) qui est Mecquoise. C’en est une des plus courtes du Coran puisque le nombre de ses versets est de huit seulement après la “Basmalah”[2].



L’axe de la sourate tourne autour de deux sujets principaux : Premièrement, l’honneur octroyé par Allah à l’Homme en le créant sous la meilleure forme et avec une nature en harmonie avec la réalité de la fraternité humaine. Une fraternité qui remonte à Adam (que le salut d’Allah lui soit accordé) lui-même créé de terre comme nous en a informé le Prophète (BP sur lui). Cette nature est également en conformité avec la foi en Allah comme Seigneur, en l’Islam comme religion et dans la prophétie et le message divin comme méthodes d’information de la part d’Allah Le Créateur, le Libérateur, le Formateur (que Son nom soit loué et exalté). Et, en conséquence, la croyance en tous Ses Prophètes, Ses Messagers et la religion apportée par eux et qui renferme les réponses probantes à toutes les questions qui préoccupent l’Homme quel que soit son niveau culturel ou social. Les questions concernant la doctrine, le culte, la morale et la relation avec autrui, qui constituent le fondement de la religion et au sujet desquelles l’Homme ne peut instaurer des règles justes, soit parce qu’elles se rapportent à l’inconnu absolu comme la doctrine, soit parce qu’elles se rapportent au comportement, comme la morale et la relation avec autrui ou tout simplement aux ordres formels d’Allah au sujet du culte. En outre, l’Homme a toujours été incapable de concevoir ou de jauger des règles qui régissent son comportement à partir de sa perception personnelle des choses, ce qui fait de la religion une nécessité pour la continuité de sa vie sur la Terre.



De plus, pour que cette religion en soit une vraie et qu’elle parvienne à éduquer l’Homme d’une manière correcte et à régler le cycle de la vie d’une façon équitable, il fallait qu’elle soit un communiqué divin pur non altéré par la moindre conception humaine. De ce fait, la différence entre la vraie religion et la fausse se précise et la valeur de la foi parfaite dans la vie de l’Homme se révèle. L’Homme cette créature honorée à propos duquel Allah dit –ce qui peut être traduit comme : “Certes, nous avons honoré les fils d’Adam. Nous les avons transportés sur terre et sur mer, leur avons attribué de bonnes choses comme nourriture, et Nous les avons nettement préférés à plusieurs de Nos créatures.”] (TSC, Al-Isrâ’” (Le Voyage Nocturne) : 70.)



Allah (que Son nom soit loué et exalté) a fait de cet Homme honoré une créature à la volonté libre afin de le récompenser pour tout bien accompli et le punir pour toute faute commise. Il l’a parfaitement apprêté à cette fin avec une âme, un esprit, des sentiments, un cerveau et des sens. Cette libre volonté est une des formes d’honneur dont Il l’a pourvu et un moyen d’évaluer ses actions. Plus cet homme se conforme à ce système qu’Allah (que Son nom soit sanctifié et exalté) lui a établi et mieux il le suit, plus il s’élèvera à un niveau de perfection humaine que les autres créatures ne peuvent atteindre. Ce “Hadîth Qudussi” en est la meilleure preuve : “Mon serviteur continue à se rapprocher de Moi par des œuvres surérogatoires jusqu’à ce que Je l’aime et que Je devienne son ouïe avec laquelle il entend, sa vue avec laquelle il voit, sa langue avec laquelle il parle, son cœur avec lequel il conçoit. S’il m’invoque je lui réponds, je lui accorde ce qu’il me demande, s’il m’appelle à l’aide je le soutiens et ce qu’il peut faire de mieux comme acte cultuel est de donner un bon conseil en ne recherchant rien d’autre que Mon agrément.” Rapporté par “At-Tabarâny” dans “Al-Kabîr” (Le Grand) chez “Abi Imâma”.


Une autre preuve nous apparaît durant le trajet de “Al-Isrâ’ wal Mi‘râdje” (Le Voyage nocturne et L’Ascension au ciel) lorsque “Djibrîl” (Gabriel) (que le salut d’Allah lui soit accordé) arriva à une station qu’il ne pouvait pas transgresser et que le Prophète put le faire. “Djibrîl” lui avait dit : “Avance, toi. Car si je le fais moi, je brûlerai tandis que toi tu traverseras.” Un rang que personne d’autre que le Prophète (BP sur lui) n’a jamais pu atteindre ni par le passé ni dans le future.
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21 décembre 2007 13:42
2éme partie:


Cet honneur, octroyé par Allah (que Son nom soit exalté) à l’Homme quand il s’élève au moyen de ses aptitudes humaines sur l’échelle des valeurs instaurées par Lui, peut être complètement renversé si l'Homme rechute avec son instinct et déchoit volontairement de ce niveau honorifique. Il tombe au plus bas dans ce monde où il peine et, dans celui de l’au-delà, il est jeté au degré le plus bas de l’Enfer. Allah dit –ce qui peut être traduit comme : “Nous avons certes créé l’homme dans la forme la plus parfaite. Ensuite, Nous l’avons ramené au niveau le plus bas, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres : ceux-là auront une récompense jamais interrompue.] (TSC, At-Tîn” (Le Figuier) : 4, 5, 6.)



Ce verset inspire une autre preuve avec sa mention de la création de l’Homme par Allah dans cette forme parfaite, cette stature adéquate, cette position droite avec en plus le cerveau, les sens, les sensations, les sentiments, la volonté et la capacité d’acquérir les connaissances. Il lui a donné également d’autres attributs, des talents et des aptitudes qui l’aident à accomplir ses devoirs de vicaire sur terre et qui se développent en lui, atteignent leur maximum pendant sa jeunesse puis commencent à se flétrir progressivement avec la vieillesse, jusqu'à ce qu'il atteigne l’âge sénile, où la faiblesse remplace la force et l’incapacité vient après la capacité. Et si l'Homme fait partie des incroyants, des polythéistes ou des désobéissants égarés, Allah (que Son nom soit exalté) l’abandonne à sa faiblesse et à son incapacité humaine. Mais si, par contre, il fait partie des croyants pieux, Allah (que Son nom soit exalté) honore sa vieillesse, compense son manque et lui donne son dû en entier même s’il n’arrive pas à accomplir ses actes cultuels comme il faut. Ces paroles d’“Ibn ‘Abbâs” (que l’agrément d’Allah leur soit accordé) nous ont été rapportées d’après le Messager d’Allah (BP sur lui) : “Si le croyant en vieillissant n’arrive plus à accomplir (ce qu’il faisait comme acte cultuel et bonnes actions) il continue à avoir les mêmes récompenses qu’avant.”



“Al-Boukhârî” nous rapporte également ces paroles du Messager d’après “Abu Mussa al-Ach‘âry” (que l’agrément d’Allah lui soit accordé ) : “Si le serviteur tombe malade ou part en voyage, la même récompense, comme pour ce qu’il accomplissait quand il était en bonne santé et chez lui, lui est comptée."



Selon que “Nous l’avons ramené au niveau le plus bas ”, dans le verset, signifie l’arrivée à l’âge sénile et par suite à la faiblesse et à l’impuissance, quand la miséricorde d’Allah couvre la personne pieuse et laisse l’incroyant à son destin ou, qu’il fasse allusion aux affres de la vie future desquels Allah sauve les croyants, sans mortification ni condescendance de Sa part, et jette les incroyants, les polythéistes, les hypocrites égarés et les pécheurs invétérés au plus bas de l’Enfer, le verset peut signifier tout cela et même plus. Allah le sait le mieux.



L’autre sujet traité par la sourate 'Le Figuier', est la religion révélée par Allah après un long arrêt à la suite des messagers précédents dont le nombre avait dépassé les trois cent et quinze et qui avaient été choisis parmi 120 000 prophètes. Tous avaient été chargés de la mission de l’Islam et d’inviter les gens à l’unicité d’Allah Le Créateur sans Lui reconnaître d’associé, d’égal, de contestataire, de compagne ou d’enfant. Les détails des lois qu’ils apportaient changeaient d’une période de temps à l’autre mais leur invitation avait toujours dit –ce qui peut être traduit comme: “ Ô mon peuple, dit-il, adorez Allah. Pour vous, pas d’autre divinité que Lui” (TSC, “Al-A‘râf” : 59, 65, 73, et “Hûd” : 50, 61, 84.)

Notre Seigneur (que Son nom soit sanctifié et exalté) a complété Son message à Ses serviteurs et l’a terminé par l’envoi du dernier des prophètes, maître de tous les hommes des premiers aux derniers, notre maître Mohammad ibn ‘Abdillâh” (qu’Allah lui accorde Sa grâce et Sa paix ainsi qu’à sa famille, ses compagnons et tous ceux qui l’auront suivi jusqu’au jour du jugement). Comme il devait être le dernier Message, notre Seigneur a annoncé sa venue dans les précédents messages et s’est engagé à le préserver (que Sa puissance soit sublimée) dans la même langue arabe dans laquelle il a été révélé. Il a été ainsi gardé avec toutes ses lettres et tous ses mots pour plus de quatorze siècles et il le sera jusqu’à l’Eternité.
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21 décembre 2007 13:43
3éme partie



Cette préservation est un miracle qui n’a pas été octroyé aux autres Livres divins. Ils ont été abandonnés à leurs communautés qui les ont entièrement perdus ou en ont falsifié certaines parties de telle sorte qu'ils ont perdu leur caractère divin et qu’ils ne peuvent plus guider les Hommes. Il n’y a pas une preuve plus flagrante à cela que la mer de sang où baigne aujourd’hui la terre de Palestine au nom de Mussa (Moïse), Ya‘qub (Jacob) et Ibrahîm (Abraham) (que le salut d’Allah leur soit accordé) alors qu'ils en sont innocents. Egalement ce qui inonde l’Iraq et l’Afghanistan au nom de ‘Îssa (Jésus) qui n’a rien à faire avec tous ces crimes qui transgressent les moindres droits de l’Homme. Egalement tout ce qui s’abat sur beaucoup des habitants de la Terre au nom de la religion qui est utilisée comme prétexte mensonger.



Aussi le discours s’adresse à la fin de la sourate “At-Tîne” à tous les incroyants et les polythéistes sur un ton d’interrogation plein de réprobation, de reproche sévère et d’admonition. Allah leur dit –ce qui peut être traduit comme : “Après cela, qu’est-ce qui te fait traiter la rétribution de mensonge? Allah n’est-Il pas le plus sage des Juges ?” (TSC, At-Tîn (Le Figuier) : 7, 8.)

Ce qui signifie: Qu’est-ce qui t’oblige, ô toi, l’incroyant ou le polythéiste à ne pas croire en Allah (que Son nom soit exalté) ou à Lui donner des associés après avoir observé les exemples de Sa Puissance innovatrice dans la création qui prouve catégoriquement Son pouvoir à ressusciter les morts, à récompenser et à châtier dans la vie de l’au-delà. C’est une des vérités professées par tous les messages divins et également confirmée par le dernier d’entre eux qui est préservé par Allah. Il a créé toute chose à la perfection et décrété toute question avec justice et équité entre Ses créatures. Tout incroyant, polythéiste ou tyran qui renie cette vérité est un menteur. L’interrogation de la fin est du genre affirmatif qui vient après une négation. Aussi, le Messager d’Allah (BP sur lui) nous conseille-t-il de dire, après avoir récité la sourate et être parvenu à “ Allah n’est-Il pas le plus sage des Juges ?” : “Oui, Je l’atteste.” “Malik” nous a rapporté ces paroles de “Al-Barâ’ ibn Âzib” qui a dit : “Le Messager d’Allah récitait la sourate “At-Tîne” pendant sa prière et je n’ai jamais entendu de voix plus belle.”



La sourate “At-Tîne ” est la seule du Coran à avoir pour titre le nom d’un fruit ou même d’une plante. La figue n’y a été mentionnée qu’une seule fois et c'est également la seule fois dans tout le Coran, tandis que l’olive et son huile l’ont été dans six autres versets. Ainsi en tout, la figue y figure une fois et l’olive et son huile sept.

La sourate commence par un serment d’Allah qui en est dispensé mais qui le fait pour attirer notre attention sur l’importance alimentaire de ces deux fruits bénis et de leur terre d’origine toute aussi bénie.

“Ibn ‘Abbâs” (que le salut d’Allah leur soit accordé) a dit : C’est votre figue que vous mangez et votre olive que vous pressez.” Mais à cause de la juxtaposition de ce premier serment avec cet autre serment divin : “Par le figuier et l’olivier ! Et par le Mont Sinîn ! Et par cette cité sûre !” (TSC, At-Tîn (Le Figuier) : 1, 2, 3,), certains exégètes ont pensé que la figue et l’olive désignaient ici leur endroit d’origine sur la Terre. Le mont Sinaï, terme qui signifie “belle”, est la montagne sur laquelle Mussa (Moïse) a été interpellé. Elle se trouve sur la côte de la Presqu’île du Sinaï et elle est connue aujourd’hui sous le nom de la montagne “Mussa” ou la montagne de “la conversation confidentielle”. La cité sûre désigne la Mecque honorée avec son sanctuaire sûre et la Ka'Ba sublime, première maison de culte établie pour l’Homme. En outre, la relation de ces deux endroits avec les révélations divines ne peut être contestée que par un apostat.

La coordination entre ces deux serments a poussé certains exégètes à penser que, dans le verset, les deux fruits faisaient allusion à leur endroit d’origine, “Beit al-Maqdis” (Jérusalem) et le mont “Zîta” dans le voisinage de la Mosquée sacrée. Nous prions Allah de la libérer de l’impureté des Juifs, de libérer toute la Palestine de leur invasion détestable et de libérer toute la terre musulmane, occupée injustement, des envahisseurs incroyants et polythéistes.
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21 décembre 2007 13:44
4éme partie



Les endroits les plus connus pour la plantation de la meilleure figue et la meilleure olive se trouvent en Syrie, en Palestine et au Sud-est de la Turquie. Le mont “Tîna”, qui sera la terre de la Résurrection, se trouve en Syrie, près de Damas et le mont “Jûdy” où le bateau de “Nuh” (Noé) fut accosté est en Turquie.

D’un autre côté, à chacun de ces trois endroits, le Mont Sinaï”, “Beit al-Maqdis” et la Mecque, Allah a envoyé un de Ses prophètes et un de Ses messagers les plus illustres. Il envoya, à “Beit al-Maqdis”, Son serviteur et messager “‘Îssa” (Jésus) fils de Marie (que le salut d'Allah leur soit accordé), au “Mont Sinaï”, Son serviteur “Mussa” (Moïse) fils de “Îmrân” et à la Mecque, qui a été visitée par la plupart de Ses prophètes et de Ses Messagers et où un grand nombre d’entre eux fut enterré, le dernier des prophètes “Mohammad” (BP sur lui).



Si la mention des deux fruits comestibles est claire, cela n’exclut pas qu’ils désignent leur endroit d’origine pour que le contexte soit lié par les deux serments par deux endroits des plus honorés sur terre et plus spécifiquement la Mecque.



Après le serment par la figue, l’olive, le mont Sinaï et la cité sûre, la réponse vient avec l’objet du serment et ces paroles d’Allah (que Son nom soit honoré et glorifié) –ce qui peut être traduit comme :

“Nous avons certes créé l’homme dans la forme la plus parfaite. Ensuite, Nous l’avons ramené au niveau le plus bas, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes oeuvres : ceux-là auront une récompense jamais interrompue.] (TSC, At-Tîn (Le Figuier) : 4, 5, 6.)



Ensuite la sourate se termine par une interrogation désapprobatrice, qui blâme et condamne tout incroyant, tout polythéiste, tout injuste égaré loin de la vérité par ces paroles –ce qui peut être traduit comme : “Après cela, qu’est-ce qui te fait traiter la rétribution de mensonge? Allah n’est-Il pas le plus sage des Juges ?”] (TSC, At-Tîn (Le Figuier) : 7, 8.)

Là, nous ne pouvons que répondre : “ Oui certainement, je l’atteste.”

Comme nous l’a appris le dernier des messagers (BP sur lui).
k
21 décembre 2007 13:47
bref en trotre, j'ai voulu vous faire par de cette explicatuion sur la saurate at-tin
bref, je préfére vous donner le site, si vous souhaiter imprimer et lire plus tranquillement

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Description de la saurate at-Tîn
 
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