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LES SAOUDIENS FINANCENT ADL WAL IHSSANE
M
2 juillet 2005 13:35


MAROC-HEBDO
Une organisation à double visage.
Religieux au début, le mouvement Al Adl Wal Ihssane s'est progressivement restructuré pour donner naissance à une branche politique qui lorgne vers le pouvoir () Comptant des milliers de sympathisants à travers tout le Royaume, Al Adl Wal Ihssane recrute à ciel ouvert. Au début, c'est l'orientation religieuse et le discours spirituel. Vient ensuite l'aide financière. Puis c'est l'endoctrinement politique . Parallèlement à cela, un autre niveau de recrutement cible, cette fois-ci, l'élite. Les finances du mouvement viennent officiellement de la contribution obligatoire de tout adhérent, selon ses moyens () On parle même d'aide financière conséquente de certains hommes d'affaires marocains et de milieux saoudiens, par le biais, notamment, de Rabitat Al alam Al Islami (ligue du monde islamique). [24/06/2005]
e
2 juillet 2005 13:45
excuse moi, mais c'est de la peinturlure a 0.01 dh !!!
k
2 juillet 2005 13:53
Le pouvoir commence à véhiculer des mensonges pour salir ses adversaires politiques.
M
2 juillet 2005 13:54
EONPELEL: As-tu des informations fiables que l'AWI n'est pas une orgaisation finanacée par les Saoudiens???? Lancer des slogans nuls ne va rien changer!!!
T
2 juillet 2005 14:15
Cela ne m'étonne pas que ça soit financé par les saoudiens.
Cela m'a toujours dépassé de comprendre l'aliénation de populations à des sectes ou associations religieuses, spirituelles et autres. Aux USA on a vu la secte David, en Suisse la secte du temple du soleil. Il y a toujours un guru derrière.
[color=green]_-/\[/color][b]Trojan Horse[/b][color=green]/\-_[/color]
k
2 juillet 2005 14:28
Hassan II a toujours reçu l’aide financière des Saoudiens, Le Mossad Israélien l’a tenu informé des activités de ses opposants, tandis que la C.I.A américaine a formé les tortionnaires marocains.
b
2 juillet 2005 14:42
...

Dans la pratique


S’il est clair pour nous que l’autocratie doit être dénoncée comme ne correspondant pas à nos sources spirituelles et à nos repères historiques originels ; il est très clair aussi qu’il n’est pas question d’opter pour la violence contre le régime en place. Le Pouvoir est certes essentiel pour un véritable changement mais il n’est pas question de viser le pouvoir pour le pouvoir. Pour cela nous avons construit l’action politique sur 3 « NON »


- Non à la violence


- Non à la clandestinité


- Non au financement extérieur.


a) Non à la violence


Basée sur la non- violence notre action ne peut être que volontariste car nous pensons que le choix initial de l’Islam est l’Education et que l’homme est la base de toute chose et de toute société. Changer l’homme pour changer la société. Le pouvoir suivra d’une façon ou d’une autre. L’Education est donc pour nous un chantier-clef afin de renouer avec nos sources et à élever la visée de l’homme vers des horizons spirituels qui l’anoblissent et qui le préparent à sa félicité éternelle que seul le divin nous permet de percevoir ; mais aussi afin de libérer les consciences des carcans historiques.


b) Non à la clandestinité


Nous refusons l’action clandestine subversive et avons choisi la légalité en présentant un dossier en bonne et due forme aux autorités en tant qu’association légale. Le pouvoir se met dans l’illégalité en enfreignant ses propres lois et en nous déclarant semi-clandestins.


Le Pouvoir veut nous emprisonner dans le jeu partisan afin de nous décrédibiliser. Notre chantier éducationnel est installé depuis une trentaine d’années. Nous misons sur le long terme mais cela ne veut pas dire que nous sommes des quiétistes. Si le Maroc avance c’est bien parce que nous le bousculons chaque fois qu’il est possible pour que le Pouvoir lâche du lest. C’est nous qui avons instauré la culture de la manifestation civilisée lors de la série de procès que le Pouvoir n’a cessé de nous intenter depuis trois décennies. Nous avons fait avancer la liberté d’expression après que la gauche ait été enrayée de la vie politique ou récupérée pour ses faiblesses intrinsèques et fatales. Nous payons cette avancée de notre liberté et de notre paix personnelle.


c) Non au financement extérieur


Le non au financement extérieur nous garantit la liberté de pensée et nous protège des dérives que le 11 septembre a révélé. N’ayant de compte à rendre à personne, nous sommes un mouvement pauvre mais libre de notre pensée.

....

Nadia yassine
Jeudi 15 juin 2005



source :[www.oumma.com]





b
2 juillet 2005 14:43
Murakuch a écrit:
-------------------------------------------------------
> EONPELEL: As-tu des informations fiables que l'AWI
> n'est pas une orgaisation finanacée par les
> Saoudiens???? Lancer des slogans nuls ne va rien
> changer!!!



C'est plutot à toi de nous fournir des info fiables que l'AWI est financé par les Saoudiens.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/07/05 15:15 par bichara.
m
2 juillet 2005 18:30
Salaam,

Je ne sais pas quand les stupides vont comprendre que ce n'est pas avec le mensonge que l'on puisse faire face au ras de marree de Al-Adl Wal Ihassan.

J'ai honte de la presse de mon payssad smiley.
D
2 juillet 2005 18:40
Salam,





Je ne comprend pas pourquoi un grand nombre de marocain lui trouve des qualité a cette nadia yassine, qui semblerai meme critiquer les loi islamique et qui selon elle doivent etre changé, et de telles parole pour moi, c'est de l'innovation ce qui est haram, mais c'est en plus caracteristique des sectes
b
2 juillet 2005 19:01
Donatello a écrit:
-------------------------------------------------------
> Salam,
>
>
>
>
>
> Je ne comprend pas pourquoi un grand nombre de
> marocain lui trouve des qualité a cette nadia
> yassine, qui semblerai meme critiquer les loi
> islamique et qui selon elle doivent etre changé,
> et de telles parole pour moi, c'est de
> l'innovation ce qui est haram, mais c'est en plus
> caracteristique des sectes


Salam,

Et ton nom n'est pas une innovation(bid'a)? (je plaisante)
M
3 juillet 2005 14:59
Pour Bichara: AWI est une organisation maffieuse !!! et son but de renverser le regime qui l'a crée avant 30 ans.

D’où vient l’argent des Islamistes ?
Les filières de financement au Maroc et à l’étranger. L’importance des fonds. Qui les gère? Qui en bénéficie ?

Tempête dans l’univers des islamistes. Depuis les attentats tragiques du 11 septembre qui ont visé New York et Washington, l’Occident mène, sur tous les fronts, une guerre sans merci au terrorisme. L’action n’est pas seulement militaire avec les bombardements intensifs contre l’Afghanistan. Les efforts des États européens et étrangers sont également concentrés sur le gel des avoirs des organisations intégristes figurant sur la liste publiée par Washington. Tout compte bancaire dégageant un parfum islamiste est pris pour cible dans une stratégie mondiale visant à étouffer financièrement les groupes extrémistes. Maintenant, tout le monde se rend compte de la puissance des activistes islamistes.
Où en est le Maroc par rapport à cette offensive de grande ampleur et sans précédent? Comment ont réagi les responsables marocains pour être en phase avec les préoccupations du “monde civilisé”?
À l’instar des autres pays arabes où l’islamisme politique est très fort, le Maroc a été invité à redoubler de vigilance et à coopérer dans la lutte contre le terrorisme. La tâche s’annonce difficile étant donné la difficulté de recenser tous les mouvements et tous les groupuscules concernés. Nous sommes en face d’une véritable nébuleuse qui sait brouiller les pistes et agir dans la discrétion totale. En tout cas, les banques marocaines ont reçu des consignes strictes pour signaler tout transfert d’argent inhabituel et suspect émanant de l’étranger et destiné à une personnalité islamiste.

En effet, ce n’est un secret pour personne que les mouvements islamistes marocains reçoivent des subsides de l’étranger. Autrement, comment arriveraient-ils à survivre, à financer leurs activités et à motiver leurs troupes ?
Donations
La principale association, à savoir Al Adl Wal Ihssane de Cheikh Yassine, qui est interdite, ne dispose pas de compte en son nom. Par contre Cheikh Yassine possède un compte personnel apparemment maigre. Où est caché le trésor de guerre islamiste ? Comme les fonds transitent en général par des prête-noms ou des entreprises légales, Al Adl Wal Ihssane a certainement recours à des circuits de financement détournés pour tromper justement la vigilance des pouvoirs publics.
Une chose est sûre: Al Adl Wal Ihssane récolte beaucoup d’argent liquide. Et le propre du liquide, c’est de ne pas laisser de traces, avec en prime la difficulté de le quantifier. Et puis, la technique du cloisonnement n’aide pas à connaître les sommes engrangées, encore moins leur source. Un sujet tabou qui n’est jamais évoqué dans les réunions islamistes.

Les sources de financement “internes", elles, sont variées. Ce sont les cotisations des membres et surtout les donations des sympathisants marocains de l’étranger. Chacun, selon ses moyens, donne sa quote-part: le commerçant, l’avocat, l’enseignant, le pharmacien, le médecin et même le chômeur… Sans oublier les campagnes de collecte régulièrement organisées en faveur de la lutte des Palestiniens, des Bosniaques, des Tchétchènes, des enfants irakiens et désormais des Afghans. Un appel à la générosité des Marocains riches ou moins riches, sensibles au sort injuste fait à ces populations musulmanes et arabes par les “ennemis de l’islam”.
Al Adl Wal Ihssane tirait également beaucoup d’argent liquide des campings balnéaires organisés dans les différentes plages du Maroc à l’intention de leurs adhérents. On comprend dès lors, outre l'illégalité de ces campings, pourquoi les autorités marocaines ont interdit ces colonies de vacances allant jusqu’à leur déclarer la guerre avec une détermination à toute épreuve. Cette source a désormais tari. Ce qui représente un manque à gagner important pour Al Adl Wal Ihssane. Afin de compenser cette perte, l’organisation a tenté dès l’été de cette année de se rabattre sur le scoutisme. Sans résultat.
Animation
Pour se constituer un trésor de guerre substantiel et durable, Al Adl Wal Ihssane a investi le champ social par le biais de plusieurs associations caritatives dont le nombre est estimé à quelque 200, implantées dans tout le territoire du pays. Des associations qui suscitent évidemment les dons des sympathisants. Quelques noms ? Al Majd à Casablanca, Sanabilo El Kheïr à Salé, Assalam à Tétouan, Arrachad à Settat, Attaouassoul à Nador, Annidae Attakafi à Meknès, Al Majd à Safi, Al Fath à El Jadida, Rahma à Tanger… La liste n’est pas exhaustive.

Ces associations ont toutes des objectifs déclarés d’animation sociale, d’ordre culturel et artistique… Mais derrière ces préoccupations plutôt floues se cache en fait une véritable action multiforme sur le terrain visant à travailler la société de l’intérieur. Toutes les occasions sont bonnes pour se porter au secours des plus démunis: achat des fournitures scolaires à l’orphelin, prise en charge de la circoncision d’un enfant abandonné, achat du mouton d’Al Aïd Al Adha à la veuve, paiement des frais d’un enterrement…
Un travail de proximité, quotidien et permanent. Bien entendu, ces gestes, aussi louables soient-ils, sont loin d’être gratuits. Non dénuée d’arrières pensées, l'action caritative à la manière islamiste sert d’abord à faire des obligés parmi les laissés pour compte ou les pauvres qui tôt ou tard rejoindront la citadelle islamiste, leur bienfaitrice.
Recrutement
Un signe de reconnaissance venant de petites gens qui ont le sentiment d’avoir été abandonnées par les pouvoirs publics.
D’ailleurs, le mémorandum incendiaire, adressé à S.M le Roi dès son intronisation, par Abdesslam Yassine est une réaction hargneuse d’un homme qui n’a pas du tout apprécié que le Souverain fasse de la lutte contre la pauvreté et l’analphabétisme l’axe principal de son action. Cheikh Yassine, mécontent de se voir ainsi couper l’herbe sous les pieds, considérait peut-être que le social était la chasse gardée de son organisation.

Mais quelle est la stratégie à long terme de Al Adl Wal Ihssane? Le mouvement, imprégné de l’approche soufiste, prône l’éducation des citoyens selon les préceptes de l’islam pour les amener à se débarrasser des maux qui pervertissent l’individu. Ancien adepte de la Zaouia Boutchichiya, fondée par Hamza Boutchichi à Oujda avant de créer son propre mouvement, Abdesslam Yassine poursuit en vérité un objectif politique.
Son association, qui a évolué au fil du temps, s’appuie sur le recrutement du plus grand nombre possible de militants auprès des masses populaires qu’il s’agit d’encadrer, d’embrigader et d’entraîner aux arts martiaux. Il s’agit aussi d’apprendre aux recrues, en plus de l’obéissance au chef et de n’avoir d'autre crainte que celle de Dieu, les techniques d’endurance et d’abstinence (nourriture minimale). Un mode de vie qui rappelle les pratiques bouddhistes.
Dans la logique de la Jemaâ de Yassine, ces troupes ainsi formées seront les futurs soldats de Dieu (Jounoud Allah) qui, le moment venu, réaliseraient ce que Al Adl Wal Ihssane appelle la Qaouma, c'est-à-dire le soulèvement populaire. Une révolte générale et violente, qui permettrait l’instauration d’une république islamique, voire le rétablissement du système du Califat (Khilafa).
Opportunisme
Contrairement à la jeune garde représentée par Fathallah Arsalane, Abdelouahed Moutawakal et autres Abdallah Chibani, leur chef spirituel, lui, est contre la participation de son organisation aux élections. Pour lui, intégrer le jeu politique actuel serait une manière de cautionner un système qu’il juge pourri et injuste.
C’est tout le contraire de la stratégie adoptée par le PJD (Parti de la Justice et du Développement) qui, en acceptant de prendre part au jeu démocratique, a fait sienne la politique des petits pas mâtinée d’un certain opportunisme. Après un soutien timide au gouvernement Youssoufi, le parti de Abdelkrim Al Khatib est passé à un soutien critique pour basculer carrément dans l’opposition.
Le PJD a changé son fusil d’épaule en deux temps dès qu’il a formé son propre groupe parlementaire et dès qu’il a senti un essoufflement de l’expérience d’alternance. Lors du conseil national du parti tenu, les 13 et 14 octobre 2001, le patron du PJD a même appelé à une motion de censure pour faire tomber le gouvernement. Pas moins.
Si Adl Wal Ihssane, qui prône un islamisme activiste, et le PJD, qui se réclame d’un islamisme convertionniste, ont chacun une démarche différente, l’objectif final de l’une et de l’autre organisations est le même, prendre un jour le pouvoir, tout le pouvoir.
Dans cette optique, le PJD s’appuie, lui aussi sur une trentaine d’associations caritatives pour rallier le plus grand nombre à sa cause. À la différence du cas de Al Adl Wal Ihssane, dont les associations lui sont inféodées, le PJD, lui, est phagocyté par son réseau associatif qui contrôle pratiquement la quasi-totalité des fédérations du parti.
Ces associations sont regroupées au sein du Mur (le Mouvement de la réunification et de la réforme) dont le président est Ahmed Raïssouni. Fruit d’une fusion en 1996 entre le MRR (Mouvement de la Réforme et du Renouveau) et Rabitat Al Moustakbal Al Islami, le Mur est présent dans plusieurs villes du Royaume: Rabat, Casablanca, Kénitra, Mohammedia, Marrakech, Safi, Sidi-Kacem, Tétouan, Tanger, Al Hoceïma, Larache, Fès, Meknès, Settat, Tata, El Hajeb, Khénifra, Missour. Les caisses du PJD sont alimentées par le reversement par ses députés de 7000 Dh par mois, quant aux salariés et aux fonctionnaires, ils versent 2,5 % de leur traitement mensuel au parti. En fait, Al Adl Wal Ihssane et le PJD représentent les deux faces d’une même médaille.
Salafisme
Par ailleurs, certaines associations caritatives, indépendantes par rapport à Al Adl Wal Ihssane et le PJD, reçoivent des aides financières de l’étranger, notamment de l’Arabie Saoudite à travers Arrabita Taklidia (traditionnelle) et les Mouhssinine (les bienfaiteurs) qui veulent propager sans violence un peu partout à travers le monde, la doctrine wahhabite fondée sur le retour aux sources islamiques. Parmi les partisans de cette philosophie au Maroc, Mohamed Maghraoui qui dirige l’association Adaâwa Ila Al Qoran Wa Sunna. Installé à Marrakech, ce natif de Tafilalet, 53 ans, a étudié la théologie aussi bien au Maroc qu’en Arabie Saoudite. Son association aurait reçu depuis sa création au début des années 90 des aides substantielles estimées à plus de 10 millions de Dh. M. Maghraoui fait souvent le voyage de Riad pour rencontrer ses bailleurs de fonds.
Une autre association non moins importante s’appelle Addaâwa Wa Tabligh.
Co-dirigée par un ex-infirmier, Ahmed Rafaki, alias Abou Houdeïfa et par son fils Mohamed Abdelwahab alias Abou Hafs, cette association est implantée dans la mosquée Annour à Casablanca considérée comme le sanctuaire des islamistes wahhabites.
Cependant, cette association se réclame de Arrabita Al Jihadia, qui prône l’action violente contre les mécréants et les régimes jugés impies. D’ailleurs, Ahmed Rafaki est un ancien combattant de l’Afghanistan où il a participé en 1989 à la guerre entre les factions rivales après le départ de l’occupant soviétique.
Dispositif
La famille Fazazi est également liée à l’Arabie Saoudite. Le père, Mohamed, vivant à Fès, est un fervent défenseur de la Salafia traditionnelle avec un retour aux sources puritaines de l’Islam, tandis que son fils installé à Tanger milite, par le biais de son association Ahl Sunna Wal Jamaâ pour la version violente de cette doctrine.
La Salafia Jihadia, dont le nouveau symbole n’est autre qu’Oussama Ben Laden, a ceci de particulier que ses adeptes peuvent mener, en leur âme et conscience, des actes violents et isolés sans s’en référer à leur hiérarchie. C’est le sens du message télévisé de M. Ben Laden diffusé par Al Jazeera lors des premiers bombardements de l’Afghanistan. Faisant allusion aux attaques contre les Etats-Unis, il a évoqué “un groupe de Musulmans d’avant-garde, fer de lance de l’Islam pour détruire l’Amérique”.
Cela dit, quelle est la position du Maroc dans l’internationale islamiste ? En fait, le pays n’a pas une place importante dans ce dispositif tentaculaire qui dispose du reste d’une branche nord-africaine inféodée à l’organisation d’Oussama Ben Laden.
Comptant des Marocains, des Tunisiens et des Libyens, cette branche est néanmoins encadrée et dirigée par des islamistes algériens des GIA. En fait, le Maroc, du moins pour l’instant, est considéré comme un pays-relais, notamment pour l’Europe qui constitue un vivier propice au recrutement des volontaires du Jihad. D’ailleurs, Djamel Beghal, un ressortissant franco-algérien, accusé d’avoir planifié des attentats contre l'ambassade américaine à Paris, était récemment de passage au Maroc où il a rencontré des islamistes marocains.
Il suffit de se présenter au Maroc avec un passeport marocain (d’ailleurs très prisé) comportant la photo d’un autre individu que celle de son vrai titulaire pour que l’intéressé passe les frontières sans problèmes.
Le Maroc, qui a opté pour une politique d’ouverture et de liberté, ne peut pas tout contrôler et surtout soumettre les voyageurs étrangers à des fouilles sévères et parfois longues aux postes-frontières. Avec ce qui s’est passé aux Etats-Unis, le Maroc est appelé en tout cas à se montrer plus vigilant. Sécurité oblige.
Lutte contre le financement du terrorisme Islamiste
La charité sous contrôle
La traque des financements des organisations caritatives islamistes est ouverte tant aux Etats-Unis qu’au niveau des pays arabes. Même si les listes communiquées par le département d’Etat américain sont sujettes à caution, on en sait beaucoup plus aujourd’hui sur les circuits de financement du terrorisme.

“L’argent est le nerf du terrorisme”, pour cause de terrorisme, aussi bien marocain que saoudien, le financement des organisations islamistes est à l’ordre du jour tant aux Etats-Unis qu’au niveau des pays arabes.
Le document distribué en marge de la réunion du G8 par les services du prince saoudien Abdellah , dévoile une stratégie de lutte contre le financement du terrorisme inédite, et au Maroc la question est d’actualité. Juste après le 11 septembre, les Américains avaient pris soin de geler les fonds de quatre associations caritatives: Maktab Khadamat Al-Kifah (liée à Al-Qaida), Al-Rashid Trust (noyautée par les services secrets pakistanais), Wafa et Maamoun Darkazanli Import-Export Company, deux associations caritatives de moindre importance.
Rapport
L'organisation caritative islamique Al-Rashid Trust figure sur la liste des 27 entités -groupes combattants, individus et organisations- suspectées de terrorisme, et dont les Etats-Unis ont exigé le gel des avoirs le 24 septembre 2001. Il s’agit d’une ONG islamique basée dans le Punjab et dont les activités se sont étendues à l'Afghanistan. Elle y a ouvert de nombreuses boulangeries et a construit aussi une dizaine de mosquées entre Kandahar et Kaboul et entre Kaboul et la ville-frontière pakistanaise de Torkham.
Le Maktab Khadamat Al-Kifah (Bureau au service de La lutte) cache en fait un réseau de recrutement de volontaires musulmans pour l'Afghanistan. Il avait été créé par le Palestinien Abdallah Azzam, sous l'égide de Ben Laden. L’organisation humanitaire Wafa est une ONG saoudienne qui distribue notamment des repas aux démunis et qui a construit un hôpital à Kaboul. Cette organisation a été assez active en Bosnie lors de la guerre de 1992-1995.
Quant à la société d'import-export Mamoun Darkazanli, elle s’occuperait «d'importation et d'exportation de biens en tous genres».
Le rapport «Environnement économique d'Oussama Ben Laden», rendu public par le département d’État américain en juin 2001, s’attache également à décortiquer les relations Al Qaïda - Arabie Saoudite - Etats-Unis. Au menu, les entreprises et les banques ayant un lien direct avec Ben Laden; les hommes d'affaires proches de celui-ci ; les associations caritatives chargées de recruter des militants et de faire circuler l'argent liquide. Les Américains avaient pris soin dans leur rapport, de ne pas épingler des banques d'Arabie Saoudite et des Emirats, comme la banque Al-Shamal, fondée en 1990 au Soudan, dans laquelle Ben Laden avait ouvert un compte qui s’élevait à plus de 50 millions de dollars.
Ou encore la Wadi Al-Haqiqi, une société créée par le terroriste milliardaire pour investir au Soudan, au Kenya et au Yémen, dans l'électricité, l'édition et l'agroalimentaire. La raison en est que cette société, entre autres, est associée à un fonds d'investissement américain appartenant à de nombreux membres de l'entourage de l'ancien président George Bush père, comme l'ancien secrétaire d'Etat James Baker. Rappelons également qu’un des frères d’Oussama Ben Laden est installé à Genève et dirige un complexe dénommé Saoudi Invest Company (Sico). Un groupe qui contrôle une centaine de sociétés offshore dans la plupart des paradis fiscaux en relation directe avec la maison-mère, qui est installée, elle, à Djeddah. Au cœur du financement islamiste, les banques islamiques créées au début des années 70, ont développé des sociétés de placement de fonds en Egypte, dans les Émirats, le Koweït ou le Qatar. Au menu, la da’wa qui se propose d’asseoir l’hégémonie wahhabite sur les pays musulmans sunnites.
Capital
Des organismes financiers, comme Al Baraka, ou encore Dar al-Mal-al-Islami qui investissent massivement, la plupart du temps dans le capital des entreprises, comme elles financent de grands programmes immobiliers, des programmes de développement agricole, rural et de santé, financent également certaines organisations non gouvernementales (ONG) et des individus sous le prétexte de programmes caritatifs.
A côté de ces organismes financiers, on trouve également des instances de coopération multilatérales comme la puissante Rabita , l’Islamic Relief, la Ligue islamique mondiale et l’Organisation de la conférence islamique, ainsi que d’autres organismes, dont les aides sont conditionnées par la diffusion des thèses wahhabites dans les pays tiers.
Au Maroc, la difficulté d’installer cette doctrine a conduit l’Arabie Saoudite à se rabattre sur des individus comme Mohamed Maghraoui, qui dirigeait à Marrakech jusqu’à une date récente l’association Adaâwa Ila Al Qoran Wa Sunna. Il avait auparavent étudié la chariaâ en Arabie Saoudite. Son association aurait reçu, depuis sa création au début des années 90, des aides substantielles estimées à plus de 10 millions de Dhs.
Quant aux associations caritatives d’Al Adl Wal Ihssane, il paraît difficile de trouver le moindre lien avec un financement étranger tant les circuits sont bien verrouillés. Pourtant les quelque 200 associations comme Al Majd à Casablanca, Sanabilo El Kheïr à Salé, Assalam à Tétouan, Arrachad à Settat, Attaouassoul à Nador, Annidae Attakafi à Meknès, Al Majd à Safi, Al Fath à El Jadida, Rahma à Tanger, reçoivent bien des subsides conséquents.
Le cas du PJD est moins problématique, puisque la trentaine d’associations caritatives du parti sont financées (du moins officiellement) sur le reversement par ses députés de 7000 Dh par mois et des 2,5% du traitement mensuel des autres militants.
Courtiers
Malgré tout cela, valeur actuelle, les experts s’accordent à reconnaître que le financement du terrorisme s’appuie sur des circuits très variés, dont la plupart sont parfaitement intégrés dans l’économie légale.
Un financement qui n’hésite pas, pour faire face à la répression, à recourir aux mêmes instruments utilisés par la criminalité organisée. La grande finance permet aujourd’hui aux terroristes de virer instantanément des millions de dollars par voie électronique. L'argent est ainsi blanchi par l'intermédiaire de bureaux de change, de courtiers ou agents de change, de négociants d'or, de sociétés d'assurance et de sociétés d'import-export. Les établissements bancaires privés, les banques extraterritoriales, les sociétés écrans, les zones de libre-échange, la transmission par fil et le financement du commerce offrent également des opportunités de choix.
C’est pour cette raison que les experts s’accordent à reconnaître que le Maroc a intérêt à s’armer au plus vite d’un arsenal juridique moderne sur le blanchiment des capitaux pour traquer les organismes accusés de financer le terrorisme. Une lutte qui impose une stratégie qui reposerait essentiellement sur la reconstitution de l’historique des mouvements de capitaux et la traçabilité des opérations et des donneurs d’ordre.


s
3 juillet 2005 20:04
Murakuch a dit:

C’est pour cette raison que les experts s’accordent à reconnaître que le Maroc a intérêt à s’armer au plus vite d’un arsenal juridique moderne sur le blanchiment des capitaux pour traquer les organismes accusés de financer le terrorisme

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en effet le Maroc doit se munir d'une législation moderne mais pas seulement pour traqué l'argent des terroriste mais aussi ceux qui ont transféré des milliards de dirhams d'argent des contribuables marocains vers des banques extérieurs sans être inquiété, mais j'ai un grand espoir que le nouveau loi sortie dernièrement soit appliqué réellement cette foie.
e
3 juillet 2005 22:27


Ben oui faut bien le lui dire a haute voix , a celui la !
mais ne t'attend a rien!!
Car je pense qu'en guise de reponse il va te copier coller ce qu'a dit flan ou 3allane ou fertellane !!!
c'est tous ce qu'il a dans le ventre !!!
e
3 juillet 2005 22:37
t'a raison d'avoir honte, mais il faut comprendre que cette presse est logiquement liée au mekhzen, elle est pratiquement son autre face, ormis bien sur, queleques journalistes honnetes qui, d'ailleur, paient leur honneteté a grands débit. le jour ou le mehkzen tombras, cette salopries s'evaporeras a tout jamais, in cha ALLAH.

PS: 2006, c'est quand ???? grinning smiley
e
3 juillet 2005 22:53
Si tu espère que les vieux renards qui ont piller la caisse vont appliquer quoi que se soit ? alors , mon vieu ton espèrence ce prolongera jusqu'au jour du jugement dernier!!!

ce qu'on doit esperer, c'est que notre pays soit debarasser de cette racaille a tous jamais !

ça fait maintenant + de 50 ans qu'ils sont la, ils ont piller, voler, assujettis le peuple a leur lois de gangs !!
RRRien a faire, il faut balayer, racler, plus encor, il faut enlever tout le zellige le jetter dans un depotoir, puis tout refaire, ça ou rien! smiling smiley
e
3 juillet 2005 23:26
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Rien que du copier coller !!!

rien que des ragots, des médisances, du commérage, du racontar !!!

rien que des oui-dire!!



si le mehkzene que tu deffens ( si mal d'ailleur, puisque en affichant son

impuissace policière appellé domestiquement "vigilance des pouvoirs publics" tu

ne fait que l'insulter !!) avec son arsenale, son argent, ( qui est l'argent

publique en verité ), ses lois, ses prisons, ses spy, n'a rien pu fait sur ce

point, c'est qu'il n'y a rien a faire !! c'est clean, propre, aucune tache ...

ce n'est pas une fouill-me.de ( je nomme selui qui a ecrit l'article mediocre

que tu nous a copier coller!!) de la presse pro-mehkzenienne qui va trouver quoi

que se soit!!

et ce n'est pas en parlant 350 lignes la minute qu'on arrive a convaincre,

parle moin et essais de dire quelque chose, parce que franchement c'est tres

ennuyeux, des copier coller a trois kilometres!!!!!

des liens pas plus!!!






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b
3 juillet 2005 23:57
Salam,


>(le Mouvement de la réunification et de la réforme) dont le président est Ahmed Raïssouni.


Le nouveau président est l'ingénieur Mohammed el Hamdaoui depuis au moins deux ans; ou peut être que cette "recherche"a été publié avant.


>Une autre association non moins importante s’appelle Addaâwa Wa Tabligh.
Co-dirigée par un ex-infirmier, Ahmed Rafaki, alias Abou Houdeïfa et par son fils Mohamed Abdelwahab alias Abou Hafs, cette association est implantée dans la mosquée Annour à Casablanca considérée comme le sanctuaire des islamistes wahhabites.
Cependant, cette association se réclame de Arrabita Al Jihadia, qui prône l’action violente contre les mécréants et les régimes jugés impies. D’ailleurs, Ahmed Rafaki est un ancien combattant de l’Afghanistan où il a participé en 1989 à la guerre entre les factions rivales après le départ de l’occupant >soviétique.

Quel scoop, ainsi Addaâwa Wa Tabligh se réclame de Arrabita Al Jihadia qui prône...
et le DST qui n'en savait rien et les laissait entrer et sortir du Maroc sans inquiétude.
Le consulat marocain en France a été jusqu'à les encourager à voter massivement pour les élus de la fedération nationale des musulmans de France(FNMF) pro-Maroc dans les dernières élections 2005du CFCM; il n'était pas au courant de leur vrai visage...


>A côté de ces organismes financiers, on trouve également des instances de coopération multilatérales comme la puissante Rabita , l’Islamic Relief, la Ligue islamique mondiale et l’Organisation de la conférence islamique, ainsi que d’autres organismes, dont les aides sont conditionnées par la diffusion des thèses wahhabites dans les pays tiers.

Un autre scoop de notre chercheur inconnu : Islamic Relief diffuse des thèses wahhabites...
Mais pourquoi la DEC( comité britanique des secours aux catastrophes) l'a convié pour devenir l'un de ses membres? pourquoi le prince Charlz leur a fait ce témoignage l'année passée:"Islamic Relief est une grande organisation qui fait un superbe boulot)
[www.islamic-relief.com]
[www.islamic-relief.com]







Modifié 2 fois. Dernière modification le 04/07/05 00:01 par bichara.
b
4 juillet 2005 00:22
Salam,


Ce comique a mélangé deux articles pour en faire un.

premier : D’où vient l’argent des Islamistes ? Par Abdellah Chankou
[www.maroc-hebdo.press.ma]

deuxième : Lutte contre le financement du terrorisme Islamiste
La charité sous contrôle. Par Abdellatif El Azizi
[www.maroc-hebdo.press.ma]


A votre avis pourquoi?

M
4 juillet 2005 08:03
Ah oui ça blesse les terroristes islamistes...Mesquins petits mercenaires islamistes et euniques des saoudiens: . vos jours sont comptés: vos bailleurs de fonds jettent comme des déchets encombrants dans la poubelle.

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