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Santé: symptômes de sevrage..Traitelment naturel?
30 juin 2016 15:15
Bonjour tout le monde,

Tout le monde sait que des symptômes de sevrage peuvent apparaître, lors de l'arrêt ou de la réduction d'une consommation prolongée d'alcool.
"sensation de malaise général, fatigue, mal de tête, bouche sèche, nausées, anxiété aiguë, vertiges, hypersensibilité aux stimulations et parfois aussi angoisses, mélancolie, culpabilité et remords («je ne boirai plus jamais»)."

Je souhaite savoir (pour un proche qui déteste les médecins!) un traitement naturel pour vaincre ce problème, que ce soit un régime spécifique ou plante...ou autre, je sait pas.


Merci de me répondre et bonne journée.
30 juin 2016 15:26
Personne n'a déjà été guéris naturellement ?!
C
30 juin 2016 15:43
Bonjour

mon père a arrêté de fumer du jour au lendemain. Je tombais toujours malade à cause de la cigarette, ma mère qui râlait tout le temps à cause de ça, ça a été fini.

Mais en contre-partie, il n'allait plus dans les endroits fumeurs, donc évitait les lieux publics (y'avait pas encore la loi Evin à l'époque), ne ramenait plus de copains fumeurs à la maison ... bref, ça a été une horreur pour lui. Il a non seulement arrêté la cigarette, mais il a aussi changé de vie. C'était fini les soirées bistrot avec les copains ou les pauses déjeuner au boulot avec eux ... Il s'est complètement isolé de tout ça pendant au moins 2 ans. Jusqu'à refuser d'assister à des mariages ou autres fêtes dans la famille et tout ...

Et la mauvaise humeur derrière ...

Mais il n'a compensé avec rien. Juste la volonté. Il a eu un déclic, c'était fini.

J'étais petite, mais je sais que ma mère en a souffert, mais comme c'était pour mon bien (et le sien), elle a accepté de supporter. Après tout, c'est elle qui le demandait.

Y'a pas de traitement naturel pour arrêter. Faut juste de la volonté. Et s'y tenir. Faut changer sa façon de vivre. Certains se mettent au sport (une sortie à chaque envie de fumer ou une série d'haltères). D'autres vont mâcher du chewing gum pour avoir quelque chose dans la bouche. D'autres compenseront à tord avec de la vraie nourriture (combien d'anciens fumeurs ont grossi ...). Faut trouver des palliatifs soi même. Trouver une compensation qui te fait plaisir.
30 juin 2016 15:59
Merci énormément pour votre réponse Cathy91,

Vous dites: "Faut juste de la volonté. Et s'y tenir. Faut changer sa façon de vivre....."
Il a la volonté (mon proche)! la preuve il a essayé une fois de s'abstenir soudainement en se servant des cigarettes électroniques (car il fume aussi ..sad smiley ), mais le problème qui s'est posé c'est qu'il a ressentit des truc bizarres! la plus terrible et étrange sensation était "vouloir suicider" au fond de lui et qu'il me l'a avoué !! imaginez !!!
p
30 juin 2016 16:13
Tu peux tester les plantes comme le millepertuis.
C
30 juin 2016 16:16
Oui, je comprends. Que ce soit la bouffe, la drogue, l'alcool ou la cigarette, ça provoque toujours ces troubles.

On ne pense qu'à ça que quand on est en manque.

Un alcoolo qui arrête ne peut même pas voir une bouteille de vin en peinture, il en devient agressif, puis dépressif ...

Certains vont jusqu'à boire du vinaigre ou des eaux de toilettes tellement ils sont en manque, je ne sais pas si tu peux imaginer. C'est pareil pour la cigarette.

Personnellement, j'ai plutôt des soucis pour m'arrêter de manger. Je suis une bonne mangeuse, mais un peu compulsive aussi sur les bords. Par moments, je me dis, allez, c'est bon, je me lance, j'arrête de manger n'importe quoi. Mais le corps réclame du sucre, du gras, des bonnes choses. La moindre odeur de bouffe nous fait tourner en rond dans la maison, pour le peu que quelqu'un mange à côté, on n'entend que sa mâchoire fonctionner, on a même des envies de meurtres pour qu'il arrête de nous narguer ...

D'ailleurs, certains réagissent comme ça pendant le ramadan. Ils deviennent très agressifs.

Mais d'autres tombent en dépression. Ils ont le sentiment de n'être que des moins que rien car ils ont beaucoup de mal à tenir et se disent qu'ils sont nuls de ne pas arriver à tenir ... La dépression est un réflexe de défense du corps face à l'appel de la dépendance. Pendant qu'on se replie sur soi, on ne va pas vers la tentation. C'est une espère d'armure qu'on revêt pour ne pas aller jusqu'à la tentation.

Jésus disait "si ta main (vol) ou ton oeil (sexe) est pour toi un objet de chute, alors coupe-le et jette-le au feu. Il vaut mieux avoir une main ou un oeil en enfer plutôt que de condamner tout le corps". Tu vois, on fait abstraction d'une partie de soi exprès pour se débarrasser de nos mauvais penchants.

L'envie de suicide, c'est la même chose. C'est l'envie de s'enlever la partie malade (et dans le cas d'une dépendance à la cigarette, ça vient de la tête. Si tu enlèves la tête, tu meurs) pour sortir de l'enfer. La difficulté réside à passer par l'enfer de la dépression mais sans s'y arrêter (donc sans mourir).

Là, il a déjà dû passer par des périodes de colère avant, non ? Et maintenant, il est dans une période de dépression. L'étape suivante, c'est de voir la lumière au bout du tunnel pour sortir de cet enfer. Là, il sera guéri.
30 juin 2016 19:01
C'est beau ce que vous dites et surtout, c'est de la pure réalité!

J'ai lu pas mal d'articles sur le sujet "Alcoolique":
- Pas de reproche:
J'ai trouvé ca logique car comme on a dit en Psy "Le reproche renforce l'autre dans son comportement"
- Faut pas lui donner d'argument dans une discussion: car je crois, il se sentais après fautif et ainsi il se penche de plus en plus vers sa consommation d'Alcool...! Oups
......
...........Etc.

Mais comment pouvoir l'aider naturellement ? (coté comportement avec lui par exemple).
Doit-t-on le laisser dans son trou ? seul ? ne lui parler pas en ce sujet ?!

Merci à vous tous.
C
30 juin 2016 19:23
L'envie, la nécessité d'arrêter, c'est pas l'autre qui doit la donner. On doit trouver soi-même l'envie d'arrêter. Seule la volonté de la personne peut permettre d'arrêter les bêtises.

Le conjoint, lui, doit être présent, sans intervenir. Faire à manger, s'occuper des enfants, faire le ménage, et être tendre avec l'être malade. Et c'est là toute la difficulté. Car une personne dépendante devient ingérable bien souvent et elle rend tout le monde malheureux. Difficile dans ces conditions de faire bonne figure.

Alors l'autre est mal, au bord du gouffre, il faut le laisser y aller dans ce gouffre. N'intervenir que pour éviter le pire. Il ne pourra en sortir que lorsqu'il en aura envie.

Tu sais, je ne sais pas si tu te rappelles quand tu crisais étant enfant. Tu hurlais et pleurais toutes les larmes de ton corps après s'être fait gronder ou autre. Et on se retrouvait dans notre chambre à ronger notre colère, à continuer à sortir cette rage pleine de larmes, jusqu'à ce qu'à un moment donné, on ne se rappelle plus pourquoi on pleure. On gémit encore, mais sans grande conviction. Et on se met bien souvent à regarder le plafond, sans vraiment le regarder. On a les yeux dans le vague. Comme si on pouvait passer à travers ce plafond et qu'on arrivait à s'envoler dans le ciel derrière. Et là, on s'apaise, progressivement, les tensions retombent et parfois même on s'endort. Ou tout au moins, notre esprit se met à penser dans le vague, on rêve tout éveillé. Et puis un bruit dans la maison nous sort de cette transe et on repart jouer comme si de rien n'était, ayant oublié, ayant enterré pour de bon la dispute d'avant.

Les enfants parviennent à faire le deuil de leurs émotions très rapidement. On crise et l'heure d'après on re-rigole comme si de rien n'était. Entre temps, on a sorti toute notre colère et on a tout évacué dans notre crise.

En étant adulte, c'est plus difficile. On est mal, mais on a du mal à sortir de ce tunnel. On s'enfonce et on s'enfonce et ça dure des jours et des jours. Mais c'est nécessaire. On a besoin de souffrir, comme quand on pleurait de colère, on souffre, mais on doit ressentir cette souffrance, jusqu'au bout, pour pouvoir tourner la page. Et faut pas interrompre ce moment. Faut laisser les choses se faire. Mais toujours en surveillant que la personne ne passe pas à l'acte, bien sûr. Un jour, il se réveille de cette transe en se demandant ce qui lui est arrivé. Il se rend compte qu'il y a une vie autour, un entourage qui l'attend et il reprend sa vie là où il l'a laissé avant ... la colère en moins.

La dépression est un processus de guérison naturel qui permet d'évacuer tout le mauvais qu'on a en nous. Souvent on prend des médocs, mais ça cache le mal et ça ne le guérit pas. On entretient finalement cette dépression tout au long de sa vie. Alors qu'il faut la vivre pendant un temps et la laisser partir ...

C'est comme un deuil.

et plus on emmagasine de mauvais, et plus ça dure longtemps.

De plus, les personnes qui sont dépendantes sont des personnes déjà en souffrance avant. On prend la cigarette pour se mettre dans cet état de transe. Comme un bébé qui se calme une fois la tétine dans la bouche, le regard se perdant dans le vague. Il est bien, il est ailleurs. En transe. On enlève cette possibilité de transe pour évacuer les tensions en enlevant la dépendance, forcément que ça chamboule tout. L'individu n'a plus la possibilité de s'évader, il s'enfonce donc. Mais il faut s'enfoncer dans ce tunnel pour en voir sa sortie.

Laisse-le plonger, mais dis-lui que tu es là, que tu feras preuve de patience jusqu'à ce qu'il aille mieux, qu'il prenne le temps de se ressourcer, qu'il ne s'inquiète pas. Prends lui la main parfois, embrasse le parfois, il n'y prêtera pas forcément attention, il s'en fichera même, replié sur lui-même, ce sera juste pour te rassurer toi. Et puis un jour il répondra à tes gestes. ça ne sera que passager, mais ce sera un signe qu'il se rapproche du bout du tunnel.

De la patience, c'est tout.
30 juin 2016 19:51
Merci, merci énormément pour ton soutien Cathy91
30 juin 2016 23:18
Re,

J'ai entendu parlé que les bananes sont bonnes pour vaincre l'anxiété, est ce vrai ?
Et aussi, une tisane de menthe.

Et une autre question :
Faut-t-il pratiquer le sport aussi pour aider à surmonter l'épreuve de SEVRAGE ?
Si oui? combien de fois par semaine? et pendant combien de temps?
Car il bosse tous les jours sauf le week-end, et le pauvre il rentre qu'à 19h Heu

Encore merci pour vos conseils d'or.

Bonne soirée.
5 juillet 2016 17:01
Bonjour tout le monde,

J'entends toujours dire qu'on ne peut pas aider une personne alcoolique à s’en sortir malgré elle. Tant qu’elle n’aura pas rencontré le besoin d’arrêter...!

Je souhaite lire vos témoignages svp...
Comment l’aider ? moody smiley

Il n’y a pas de recette miracle Heu un comportement spécial pour lui ?!


Merci à vous tous .
Bonne journée.
10 juillet 2016 10:55
Salaam. smiling smiley Ici au Canada, on a ce qui s'appelle les "Alcooliques Anonymes" qui est à la base une organisation Chrétienne. Quand les gens y vont, ils échangent sur leurs divers problèmes et se donnent des objectifs et ils reçoivent de la valorisation pour le fait d'arrêter de boire. Ils parlent aussi beaucoup de Dieu et des bienfaits de remettre sa confiance en Dieu.
Tout d’abord, il faut savoir qu'un vrai alcoolique, très intoxiquée à l'alcool, peut avoir des conséquences graves sur sa santé si cette personne arrête l'alcool de façon trop brusque. Il faut arrêter l'alcool progressivement pour ne pas avoir de grands effets de sevrage. C'est d'ailleurs pourquoi, selon moi, les versets au sujet de l'alcool sont descendus progressivement. Je ne me rappelle pas très bien, mais je crois qu'en premier (en ordre chronologique) il était dit de ne pas approcher la prière en état d'intoxication, puis progressivement jusqu’à l'interdiction. Je crois que rappeler les conséquences de l'alcool peut aider une personne saine à arrêter. Mais, si la personne est en état de dépendance, la situation est plus complexe.
On parle alors de cycle de l'assuétude :
1. Besoin non comblé (manque ou problèmes dans la vie de la personne) >
2. État de détresse (mauvaise sensation ou mauvais sentiment, tristesse, blessure) >
3. Recherche de solution (pour apaiser la souffrance, pour ne plus sentir la souffrance)>
4. Solution facile et rapide (drogue, alcool, compulsions en général, car ce sont des sédatifs, quand une personne bois elle oublie ses problèmes pour une journée) >
5. Apaisement temporaire (quelques heures)
6. Insatisfaction, Frustration, culpabilité (car le problème initial n'a pas été réglé par une véritable solution)
7. Puis ça recommence : (1. Besoin non comblé)

Le but est de sortir de ce cycle en trouvant de véritables solutions.

Ensuite, pour bien comprendre, il faut se référer à ce qu'on appelle dans le domaine de la toxicomanie les « stades de changement. » :

Pré-contemplation: Inconscient du problème, ne le réalise pas, ne le comprend pas, ... C'est la phase la plus difficile. Pour la traverser le client doit s'observer (on lui pose des questions pour l’amener à se voir tel qu'il est, on le pousse à s'observer sans être trop confrontant, car il n'est pas nécessairement collaborant - il ne comprend pas pourquoi il collaborerait, puisqu'il ne croit pas qu'il a un problème).
Contemplation: Conscient du problème et du comportement préférable (sait qu'il doit trouver une solution réelle et cesser de consommer de l'alcool). Réalise et comprend le problème partiellement ou en totalité. Possible sensation d'impuissance face au problème. On doit lui poser des questions pour l'aider à avoir envie de changer (lui faire dire ou voir les pour et les contres). Il doit arriver à la conclusion qu'il y a beaucoup plus de négatif quand il consomme.
Préparation: Recherche des solutions potentielles et des outils à sa disposition pour arrêter. Essaie parfois d'avoir le bon comportement. On doit le valoriser dans ses démarches et on doit l'aider à trouver des solutions intelligentes et satisfaisantes.
Action: Pratique les saines habitudes de vie. On doit l'accompagner, passer beaucoup de temps avec lui et le valoriser dans ses tentatives.
Maintient: Travaille activement pour garder ses bonnes habitudes de vie. On doit encore rester présent.
Rechute: Très souvent, il faut tout recommencer, ou recommencer à partir de différents stades. On doit être présent encore plus, lui montrer qu'il y a de l'espoir.

Tout au long du processus, il faut être très compréhensif et essayer de motiver la personne, la valoriser. Ne pas trop blâmer ni dévaloriser, car ça peut faire partis du problème.

Il y a plusieurs solutions naturelles potentielles pour la phase de préparation:
-Arrêter progressivement
-Se fixer des objectifs
-Améliorer son hygiène de vie
-Changer d'amis et de cercles sociaux
-Thérapies de groupe
-Compter le nombres de jours depuis notre dernière rechute
-Remplacer l'habitude par une autre, en se récompensant par quelque chose d'agréable pour ne pas avoir bu.
-Chercher pourquoi on est malheureux ou qu'est-ce qui nous manque dans la vie pour être heureux
-Trouver de réelles solutions aux problèmes qu'on a dans la vie
-Travailler sur soi
-Combler ses vrais besoins
-Avoir des amis stables
-Avoir un bon travail
-Être en santé
-Voir la famille (il faut éviter la solitude).
-Voir un psychologue
-Étudier l'islam
-S'accepter comme on est

Toutes ces réponses sont des vides que la personne peut ressentir dans sa vie. En ressentant ce vide, la personne veut le combler et elle le comble en le remplissant d'alcool, car c'est un sédatif efficace, mais qu'est-ce qui arrive quand on est blessé et qu'on prend un sédatif au lieu de prendre un antibiotique ? La blessure grandi. J'espère avoir aidé.

Allah sait mieux. Salaam !
10 juillet 2016 11:55
Un GRAND merci à vous Frère_Farouk,

Que Dieu vous bénie.

Salam.
L
10 juillet 2016 18:29
Les addictions sont des comportements difficiles à soigner... que ce soit la nourriture,l'alcool,la cigarette,la drogue...
Il faut savoir que ce comportement est mis en place par le cerveaux qui recherche un anesthésiant imaginaire à une douleur (émotionnel)que le patient à du mal à cerner,comprendre et accepté...
Ces émotions s sont tellement forte et invivable pour la personne se dirigera vers certains produits pour oublier ,évacuer et ne plus ressentir ces choses.
Je pense qu'il faut être bien Entouré pour y arriver... et que même si un Jours on retombe dedans ,ne pas dramatiser.se dire " bon j'ai céder une fois ,mais je me ressaisi..."

Comme tout comportement compulsifs, il faut apporter des changements pour y arriver sur le long termes...
Exemple: j'arrête là cigarette.je compense par le sport .
Bon courage
10 juillet 2016 19:58
Merci pour votre réponse Lionne-de-LAtlas-1,

Oui, vous avez toute à fait raison sur:
"Comme tout comportement compulsifs, il faut apporter des changements pour y arriver sur le long termes...
Exemple: j'arrête là cigarette.je compense par le sport
. "

Mais il me sort 1000 et une excuses!
Puisque il bosse souvent sauf les weeks, et en sortant vers 19 h00, du genre (je suis épuisé je me repose ....devant son PC et là rebelote!

Je regarde de loin sans me mêler de quoi que ce soit de peur de sa réaction!
Citation
Lionne-de-LAtlas-1 a écrit:
Les addictions sont des comportements difficiles à soigner... que ce soit la nourriture,l'alcool,la cigarette,la drogue...
Il faut savoir que ce comportement est mis en place par le cerveaux qui recherche un anesthésiant imaginaire à une douleur (émotionnel)que le patient à du mal à cerner,comprendre et accepté...
Ces émotions s sont tellement forte et invivable pour la personne se dirigera vers certains produits pour oublier ,évacuer et ne plus ressentir ces choses.
Je pense qu'il faut être bien Entouré pour y arriver... et que même si un Jours on retombe dedans ,ne pas dramatiser.se dire " bon j'ai céder une fois ,mais je me ressaisi..."

Comme tout comportement compulsifs, il faut apporter des changements pour y arriver sur le long termes...
Exemple: j'arrête là cigarette.je compense par le sport .
Bon courage
 
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