Voici une réponse qui je l'espère va te satisfaire :
La position de l’Islam sur le don de sang :
S’il y a nécessité, il est permis au médecin et à toute personne de donner de son sang. Ceci s’appuit sur ce qui suit : la parole d’Allah : « Et quiconque lui fait don de la vie, c' est comme s' il faisait don de la vie à tous les hommes... » (Coran, 5 : 32).
Ce verset montre l’importance de faire revivre l’âme qu’on interdit de sacrifier. Il est certain que les médecins et les personnes qui donnent leur sang concourent au sauvetage de ce malade menacé de mort, s’il reste sans transfusion.
La parole d’Allah : « Certes, Il vous interdit la chair d' une bête morte, le sang, la viande de porc et ce sur quoi on a invoqué un autre qu' Allah. Il n' y a pas de péché sur celui qui est contraint sans toutefois abuser ni transgresser, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » (Coran, 2 : 173).
Le verset éloigne le péché à celui qui est contraint à recourire à des interdits, comme le malade qui est contraint à être sauvé par la transfusion sanguine. Il n’y a pas de mal à donner son sang. Selon les règles de la Charia, le don de sang est autorisé de donner du sang, en regard de l’une de ces règles qui stipule que les contraintes lèvent les interdits. Le mal doit être supprimé devant la difficulté, et être suivi de facilité. Le malade est contraint, s’il a des difficultés qui peuvent causer sa mort, à y avoir recours . Aussi est il autorisé de transfuser du sang à un malade.
L’érudit Cheikh Muhammad Ibn Ibrahim al-Cheikh (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a répondu à une question relative à ce sujet. Voici sa réponse : « La réponse à cette question nécessite qu’on parle de trois choses : d’abord le receveur du sang, ensuite le donneur et enfin la personne habilitée à décider la nécessité du transfert.
Quant au receveur, c’est une personne blessée ou malade dont la vie ne pourrait être sauvée que grâce au transfert de sang. Ce cas est régi par la règle qu’impliquent les propos du Très Haut :
« Ô les croyants ! Mangez des (nourritures) licites que Nous vous avons attribuées. Et remerciez Allah, si c'est Lui que vous adorez. » (Coran, 2 : 172)
et « Ils t'interrogent sur ce qui leur est permis. Dis : "Vous sont permises les bonnes nourritures, ainsi que ce que capturent les carnassiers que vous avez dressés, en leur apprenant ce qu'Allah vous a appris. Mangez donc de ce qu'elles capturent pour vous et prononcez dessus le nom d'Allah. Et craignez Allah. Car Allah est, certes, prompt dans les comptes. » (Coran, 5 : 4)
et « Évitez le péché apparent ou caché, (car) ceux qui acquièrent le péché seront rétribués selon ce qu'ils auront commis. » (Coran, 6 : 120).
Ces versets sont pertinents parce qu’ils nous apprennent la légalité de la transfusion sanguine quand la guérison d’un blessé ou un malade et le sauvetage de sa vie dépend du transfert vers lui du sang d’une autre personne puisqu’il n’existe aucun médicament ou nourriture pouvant remplacer le sang. En réalité, la pratique s’assimile davantage à l’alimentation qu’à la médication. Or, en cas de nécessité, il est permis de s’alimenter avec une nourriture interdite en principe comme la consommation d’un cadavre.
Quant au donneur de sang, il doit être dans une condition physique telle que le transfert de sang ne lui cause pas un préjudice grave, compte tenu de la généralité des propos du Prophète (pbsl ) :
« Ni préjudice à causer ni dommage à subir ».
Quant à celui qui doit juger de l’opportunité du transfert du sang, il doit être un médecin musulman. À défaut, rien ne parait s’opposer à l’adoption de l’avis d’un médecin juif, chrétien ou autre, pourvu qu’il soit compétent et sûr. Cet avis repose sur un fait révélé par le hadith authentique selon lequel le Prophète (pbsl ) avait loué les services d’un guide expérimenté issu des Bani ad-Dil et adepte des croyances des infidèles guide fin connaisseur des routes. (rapporté par Boukhari, 2104)
Avis de Cheikh Muhammad Ibn Ibrahim :
A ce sujet, il existe un autre avis émis par le conseil des grands ulémas. En voici le teneur : « Premièrement, le don de sang est permis pour venir en aide à un musulman en cas de nécessité, à condition que le donneur n’en subisse aucun préjudice.
Deuxièmement, il est permis de créer une banque islamique du sang afin de recevoir le sang apporté par les donneurs et de le conserver pour le mettre à la disposition des musulmans qui en ont besoin, à condition que la banque ne perçoive aucune contrepartie financière de la part des malades ou leurs parents pour récompenser le sans reçu, et que le don de sang ne se transforme pas en une opération commerciale, en raison de la nécessité de préserver l’intérêt général des musulmans ».
(Source : Kitab al-idhtirar ila al-atima al-muharrama d’at-Tariqi, p. 169)
La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.
je suis allée lire les messages, merci pour l'info !
je suis allée pour la 1er fois donner mon sang aujourd'hui et je me sens assez fier et je pense que je le ferai à chaque fois que l'occasion se présentera !
Tu y as été c bien, c dommage que si peu de gens le font ...
Oui mais je crois qu'il y a un quota annuel ... de je ne sais plus combien d'ailleurs 3 ou 4 fois pour les femmes et un tout ptit peu plus pour les hommes.
En tout cas j'espère que ca c'est bien passé pour toi
Tu te rend compte ?? en donnant un peu de ton sang, tu peux surement sauver une personne ... c si peu comme geste mais c'est si fabuleux pour celui qui le reçoit !
Je parle en général je précise car le fossé entre la bonne intention et le proces d'intention est très étroit.
L'islam ne se résume pas à halal ou haram bien au contraire l'islam c'est tout une philosophie c'est comme le mariage on résume l'union de deux êtres à quels sont les droits et les devoirs de l'époux envers ons épouse et inversement.
Je cite la parole d'un très grand savant sheykh Shaoukani (rahima ou allah) qui disait celui qui prend l'islam au pied de la lettre nuie à la grandeur de l'islam.
Bien sur il faut se renseigner il n'y a aucun mal mais pour l'exemple ci dessous donné son sang à des non-musulmans soubnallah vous sauvez des vies voyons plus loin.
Cela me fait pensé à une histoire (elle n'est pas vrai mais elle résume bien notre situation) un jeune homme fait du camping au bord d'une rivière, le matin il se lève pour le fjar il fait ses ablutions et au moment ou il va faire la takbirat il entend des cries venant de la rivière une femme emporté par le courant, le musulman est face à un dilemme soit il prie et accompli une adoration soit il se jette à l'eau pour sauvé la femme de la noyade. Dans le mille il préfère prier.
Un imam raconte aussi qu'une fois une personne venait de se convertir tout content il pose une question à l'imam dite moi comment je dois mangé ?? en cela il demande si il y a une sounnah bien précise et l'imam de répondre mange comme tu avais l'habitude de mangé. Avant il était inteligent et apres c'être converti il a perdu toute raison.
Et je terminerais par un proverbe chinois qui dit lorsque le sage pointe son doigt vers la lune l'ignorant regarde le doigt et passe à coté de toute la splendeur célèste.