Autonome, responsable et rationnelle... C’est ainsi qu’on peut décrire Sanaa El Aji. La journaliste et romancière dévoile quelques facettes de sa personnalité.
Sanaa El Aji : Je n’ai jamais rêvé être, un jour, journaliste. A la base, j’ai une formation en marketing et communication. Et comme j’avais un penchant pour l’écriture, je recevais, de temps à autre, des propositions pour publier des chroniques dans la presse. Il s’agissait plus d’une fonction temporaire que d’un engagement journalistique profond. L’expérience Nichane a été pour moi un déclic. J’ai commencé par la chronique de Batoul puis j’ai enchaîné avec le dossier sur les blagues . Suite au procès qui a été déclenché autour de cette matière, j’ai refusé de quitter le journalisme. C’était, en quelque sorte, ma manière de militer. C’est ainsi que j’ai intégré le domaine de la presse.
Votre premier exercice était assez chaud. Comment avez-vous réagi face à la condamnation ? lire la suite