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Le samâ', l'éducation de l'écoute
f
29 octobre 2012 21:22
Assalam alaikoum

Je mets en partage ce texte sur le samâ', l'éducation de l'écoute et l'écoute d'éducation.



Le samâ’, « l’audition spirituelle », poursuit le même but que le dhikr (« souvenir-invocation de Dieu »). L’écoute du chant ou de la musique, en fait, a pour effet de réactualiser chez l’être humain le Pacte originel, de faire résonner en lui la parole primordiale « Ne suis-Je pas votre Seigneur ? » (Coran) Pour l’être spirituel, la musique qu’il entend ici-bas est comme un écho du Verbe divin et de la musique céleste. Selon certaines traditions, les anges parvinrent à enfermer l’âme d’Adam dans un corps après l’avoir charmée par la musique. La démarche de l’"initié" va donc consister à remonter l’axe de la Manifestation en libérant son âme avec la musique. Par son origine cosmique, celle-ci est un moyen privilégié d’éveil spirituel.

Pour l’être "réalisé", tous les sons, naturels ou artificiels, évoquent Dieu car, en réalité, ils L’invoquent : « Le glorifient les sept cieux et la terre et ce qu’ils contiennent. Il n’est aucune chose qui ne Le glorifie par Sa louange, mais vous ne comprenez pas leur glorification. » (Coran) C’est ainsi que Rûmî entra un jour en extase au seul rythme du cliquetis des outils qui travaillaient l’or, dans le bazar de Konya. Le soufi perçoit les sons terrestres comme autant de réminiscences du monde spirituel, ce qui peut faire naître chez lui une grande nostalgie, comme en témoigne ce premier vers du Mathnawi du même Rûmî :

Ecoute la flûte de roseau (le ney), écoute sa plainte
Des séparations, elle dit la complainte.

A la différence du dhikr, le samâ’ repose sur une ambiguïté profonde. Toute musique, en effet, n’est pas bonne à entendre, on s’en rend compte chaque jour d’avantage. Au lieu d’élever l’âme, certaines peuvent la dévoyer, la perdre dans le « divertissement », la distraction mondaine… En fait, c’est l’ « écoute » (samâ’ au sens propre) qui est spirituelle et non la musique ou le poème qui lui servent de support, car ceux-ci n’ont pas obligatoirement un caractère sacré. L’être "réalisé", on l’a vu, est apte à transmettre tout son, même le plus profane en apparence, en musique spirituelle car, dans son « éveil » ce n’est pas le monde qui change mais la perception qu’il en a. Inversement, la musique la plus subtile n’aura aucun effet sur l’être frustre.

Dans la tradition soufie, la plupart des maîtres réservaient la pratique du samâ’ à une élite. Le samâ’, en effet, agit comme un révélateur. Reflétant l’état intime de l’auditeur, il accentue à la fois la grossièreté du profane et la subtilité du mystique. Ainsi était-il interdit au novice, qui écoutait encore avec son âme charnelle, permis à ceux qui, délivrés des passions, s’arrêtaient cependant à l’aspect esthétique, et recommandé aux initiés, les seuls ouverts à l’alchimie spirituelle du verbe et du son (il y a donc trois cas concernant le samâ’ selon l’état de l’auditeur : interdiction, permission, recommandation). Les soufis reprenaient ici trois grandes catégories du droit musulman. Ils ont d’ailleurs adopté un principe essentiel de l’islam pour juger de la licéité du samâ’ : seule l’intention (niyya) de l’auditeur constitue un critère pertinent. Ainsi pour Ghazâlî, le samâ’ n’est ni bon ni mauvais en soi : sont déterminants la disposition intérieure et le niveau d’écoute de l’auditeur.

Les poèmes chantés, en effet, emploient souvent la terminologie de la poésie courtoise, et les assistants sont censés la transporter sur un plan spirituel. Il faut souligner à ce propos que les maîtres du versant "sobre" ou "lucide" du soufisme (Ibn ‘Arabi, les premiers maîtres shâdhilis, les Naqshbandis…) se refusaient à écouter la parole humaine, fût-elle celle du samâ’ : ils préféraient le silence de l’Absolu, éloquent pour eux. Mais de non moins grands saints, au tempérament "ivre", tels Rûzbehân Baqlî et Rûmî, ont fait du samâ’ leur véhicule spirituel. Le soufi Shiblî a résumé toute l’ambiguïté du samâ’ dans cette parole : « Le samâ’ est en apparence une source de trouble, mais il recèle un grand enseignement spirituel (السماع ظاهره فتنة، و باطنه عبرة) ».

Ces précautions n’ont pas empêché les séances collectives de samâ’ d’être largement pratiquées durant la période "médiévale". Celles-ci sont attestées à Bagdad dès le IXe siècle. De grands oulama tel que le théologien Bâqillâni et le juriste Ibn ‘Abd al-Salâm participaient à ces séances et se laissaient aller à la « danse » (raqs). A en croire les sources, les grandes séances rassemblaient tout ce que des métropoles islamiques telles que Bagdad ou Damas comptaient comme savants et muftis. Les participants se réunissaient dans une mosquée, une zâwiya ou dans une demeure privée. Les chanteurs ou récitants déclamaient leurs poèmes en faisant souvent usage d’instruments de musique. Lorsque l’émotion débordait et envahissait le cœur, le corps lui aussi se mettait en mouvement, mais de manière moins ritualisé que dans le dhikr : on battait des pieds et des mains, on poussait des cris et l’on se mettait à jeter son turban, à lancer son manteau vers le récitant ou à le déchirer. On pouvait s’évanouir d’extase et parfois, dit-on, en mourir.

La pratique du samâ’ s’est ritualisée à partir du XIVe siècle, notamment dans les ordres qui l’ont adopté comme méthode spirituelle. L’exemple le plus célèbre reste celui des Mevlevis, les « Derviches tourneurs » où musique et danse concourent à former une véritable liturgie. Mais rapidement les séances de samâ’ ont été absorbées par celles du dhikr ; ce dernier terme a effacé le premier, sans doute parce qu’il bénéficie d’appuis coraniques plus évidents. Quelques confréries, comme la tariqa ‘alâwiyya (le Cheikh al-‘Alawi a supprimé les instruments de musique qui étaient utilisées dans la tariqa al-Darqâwiya), continuent à pratiquer le rituel spirituel du samâ’ ; celui-ci désigne alors les incantations a cappella effectuées sur des poèmes mystiques, lesquelles accompagnent la séance de dhikr.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/10/12 21:33 par faqir.
1 novembre 2012 14:18
Salam aleykoum

En lisant ton texte j'ai pensé à Nuruddin AbdRahman Isfarayini. Si tu connais je peux savoir ce que tu en penses?
f
26 novembre 2012 16:49
le dhikr est permi en islam, et avec un accent chantant aussi
le messager dit taghannaw avec le coran, alors avec le dhikr c'est la meme chose



Modifié 4 fois. Dernière modification le 27/11/12 13:58 par reine du désert.
B
26 novembre 2012 20:01
Assalamou 'aleykoum,
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux :

« Et, parmi les hommes, il est [quelqu'un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin de Dieu et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant. » [ Sourate 31 - Verset 6 ]

Le Prophète a dit que Allâh , vers la fin des temps, transformera ces gens qui ont autorisé , l’adultère, la soie, le vin et les instruments de musique, en singes et en porcs.Ce hadith se trouve dans le sahih al-Boukhari (n°1888 du sommaire en français).

« Il y aura des gens de ma communauté qui déclareront licite l’adultère, le port de la soie pour les hommes, la consommation du vin et les instruments de musique »

Dans une autre version, il est dit: "Des gens de ma communauté consommeront du vin en lui donnant une autre appellation. Des instruments de musique seront joués devant eux, et des chanteuses (seront également présentes). Allah les ensevelira dans le sol et transformera certains d'entre eux en singes et en porcs." (Ibné Mâjah)

Anas (radhia allâhou anhou) rapporte du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam): "Celui qui s'assoit pour écouter une chanteuse aura du plomb fondu coulé dans les oreilles le Jour Final." (Abou Ishâq An naïsâboûri r.a.)

Ibné Mas'oud (radhia allâhou anhou) raconte que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) entendit un homme chanter la nuit. Il dit: "Pas de prière pour lui ! Pas de prière pour lui ! Pas de prière pour lui ! (C'est à dire que ses prières ne sont pas acceptées.) " (Abou Ishâq)

Ali (radhia allâhou anhou) cite ceci du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam): "J'ai été envoyé pour briser les instruments de musique." (Ibné Ghaylân)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/11/12 20:03 par BabaD.
f
14 décembre 2012 20:36
Assalam alaikoum


Le Tahrîm, qui signifie rendre quelque chose d'illicite, n'est pas l'interdiction, ayant un caractère de permanence, de même que le Tahlîl (rendre licite), seul Dieu, et rien d'autre que Lui, peut le faire.

Par exemple, Dieu nous a rendu licite le rapport sexuel par le mariage - sauf pour nos mères, nos sœurs, nos tantes, qu'Il nous l'a rendu illicite - alors qu'Il nous l'a rendu illicite en dehors de lui.

En ce qui concerne la musique, il n'y a rien dans le Coran la rendant explicitement illicite, tel le vin, l'adultère, par exemple, et si la musique, avec l'importance qu'elle peut avoir dans la vie des gens, avait le statut d'illicite, ce serait explicité dans le Coran.

Pour le hadîth de Bukhârî, si on l'associe à celui de Ibn Mâjah, venant dans le même contexte, on pourrait comprendre que c'est en rapport avec une situation, connue de nos jours, de la musique associée au vin, aux femmes, en bref à une atmosphère non saine, de pêché, sachant que la méthodologie de l'imâm al-Bukhârî dans son sahîh consiste à citer le hadtîth dans un bâb, ou plusieurs bâb, consacré pour un sujet, et ce dit hadîth, en lequel c'est mentionné les instruments de musique, n'a pas été cité dans un bâb qui serait consacré par exemple pour le « tahrîm des instruments de musique ».

Ainsi interdire la musique, pour une raison ou une autre, est une chose, et la rendre illicite, faire le tahrîm définitif, en est une autre, et à mon sens c'est oser sur Dieu et Son prophète que de faire une telle chose. C'est pourquoi dans le texte que j'ai présenté, on trouve des maîtres soufis interdisant la musique pour leurs disciples, par peur de son mauvais effet sur eux et sur leur cheminement spirituel, sans pour autant faire de tahrîm, alors qu'ils peuvent la permettre, et même la recommander, pour d'autres cas, sans pour autant faire de tahlîl, ce qui signifie que la question reste de caractère relatif, en rapport avec la situation rencontrée.
B
14 décembre 2012 23:27
Wa 'aleykoum salam,

Abdoullah Ibné Oumar (radhia allâhou anhou) rapporte que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit: "En vérité, Allah a interdit le vin, les jeux de hasard, le tambour et le "Ghoubayrâ" (instrument à six cordes, luth ou autre instrument de musique.)" (Ahmad et Abou Dâoûd).

Abou Houraïra (radhia allâhou anhou) rapporte que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit: "Lorsque (…) les voix s'élèveront dans les mosquées, le dirigeant d'un peuple sera le plus grand pécheur parmi eux, les gens de confiance seront les plus vils, on respectera un homme par crainte de ses méfaits (et non pas pour ses qualités), les chanteuses et les instruments de musique apparaîtront, le vin sera bu et (lorsque) la dernière partie de cette communauté maudira la première partie (c'est à dire les premiers musulmans, comme les Compagnons (radhia allâhou anhoum) et les Tâbéïnes r.a.) : alors attendez-vous à ce moment à ce qu'un vent rougeâtre, des tremblements de terre, des ensevelissements, des défigurations, des lapidations voient le jour, ainsi que signes qui se suivront successivement, à l'instar des grains d'un chapelet qui s'est brisé tombent, les uns après les autres." (Tirmidhi)

Abou Oumamah (radhia allâhou anhou) rapporte du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam): "Allah m'a envoyé comme miséricorde et guidée pour les mondes. Et Il m'a ordonné de faire disparaître les "mazâmîr", les "barâbit" et les "ma'âzif" (différents instruments de musique), ainsi que les idoles qui étaient adorées durant l'Ignorance ("Al Djâhiyliyah"winking smiley ." (Ahmad)

Ibné Mas'oud (radhia allâhou anhou) rapporte: "La musique fait pousser l'hypocrisie ("Nifâq"winking smiley dans le cœur." (Abou Dâoûd et Bayhaqui). Des propos semblables sont rapportés de Abou Houraïra (radhia allâhou anhou).

Abou Houraïra (radhia allâhou anhou) rapporte que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit: "Ecouter (individuellement) les instruments de musique est un péché. Se rassembler pour le faire est un péché plus grave ("Fisq"winking smiley. Y prendre du plaisir est du "Koufr" (Les savants ont traduit ici le terme "Koufr" par manque de reconnaissance envers les bienfaits de Dieu)." (Abou Ishâq)

Que ceux à qui la parole du prophète Muhammad (saw) suffit sachent que la musique est interdite et seul l'usage du douf pour annoncer les marriages a été permis de sa bouche.

Que ceux qui recherchent la permission exceptionelle et individualisée des maitres soufis en ce qu'Allah (swt) a ordonné à son noble messager d'interdire ignorent mon message et ne me répondent pas : je n'aime pas les discussions inutiles.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 15/12/12 00:35 par BabaD.
15 décembre 2012 10:11
salam alikoum

akhy Faqir tu dis qu il est permis d utiliser la musique pour certaines choses??

j' espere avoir bien compris...donc je m en assure
A
15 décembre 2012 14:20
Citation
zayneb21 a écrit:
salam alikoum

akhy Faqir tu dis qu il est permis d utiliser la musique pour certaines choses??

j' espere avoir bien compris...donc je m en assure


Bismillahi rrahmani rrahim,

Derrière la musique il y a tout un tas de choses à prendre en compte dont le plus important est l'intention du Chanteurs ou du musicien.

De nos jours les chanteurs et musiciens n'écrivent plus directement leur musique ni leur parole bref ont se retrouve avec des marionnettes et l'intention demeurre invérifiable !

Je pense que c'est en cela que le Prophète sallahou aliyi wa salam avait mis en garde sa communauté.

Pour ma part je pense que la musique et les chanteurs tout cela n'est que sorcellerie !


Beaucoup justifie la licité de la musique en citant Sayidina Dawud aoudoubillah mine cheytan errajim !!!!!
Sayidina Dawud Psalmodié le Zabur !!!! en aucun cas c'était un chanteur ou un musicien !!!!!

La musqique est néfaste elle conduit à la perversion, à la débauche sexuelle et mentale et détourne les gens du Rappel d'Allah !

Souvent il m'arrive d'avoir un verset du coran ou le Adhan qui se récite tout seul dans ma tête (je suppose que je ne doit pas être le seul), je me disait justement qu'avec la musique etc.... je n'aurai pas ce genre de bienfait ou dans tout les cas je n'y ferai pas attention ! c'est pourquoi la musique est pervers de même que la TV et plus généralement tout les médias contemporain !

Voila mon avis sur ce sujet !

Allah wa'lam



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/12/12 14:24 par Abdelhakimdu33.
f
15 décembre 2012 14:25
Citation
zayneb21 a écrit:
salam alikoum

akhy Faqir tu dis qu il est permis d utiliser la musique pour certaines choses??

j' espere avoir bien compris...donc je m en assure


Assalam alaikoum

Oukhty, comme j'en avais allusion, dans le Coran il n'y a rien d'explicite qui rend la musique illicite, pour les hadiths pris pour justifier le fait que la musique soit illicite, en leur grande partie, ils ne sont fiables, et l'Imâm Ibn Hazm, a dit à ce propos qu'il n'y a pas quelque chose sur lequel on peut s'appuyer, et même pour les deux hadiths de Bûkhâri et Ibn Mâjah, ils ne sont pas explicites dans ce sens, en plus à l'époque du Prophète, sur lui le salut et la paix, on sait qu'on a eu recours au tambourin, au moins dans les fêtes de mariage.

De tout ceci, il est possible de voir à la question, et il y a des savants qui adoptent cette vision, se rapportant non à la musique elle-même (ce qui est vrai pour l'art en général), mais à la manière et le sens dans lequel est utilisée la musique (et l'art en général), entre la permission si la musique (et l'art en général) est utilisée dans un bon sens (constructif), et l'interdiction si elle utilisée dans un mauvais sens (destructif).
15 décembre 2012 14:31
Citation
Abdelhakimdu33 a écrit:
Citation
zayneb21 a écrit:
salam alikoum

akhy Faqir tu dis qu il est permis d utiliser la musique pour certaines choses??

j' espere avoir bien compris...donc je m en assure


Bismillahi rrahmani rrahim,

Derrière la musique il y a tout un tas de choses à prendre en compte dont le plus important est l'intention du Chanteurs ou du musicien.

De nos jours les chanteurs et musiciens n'écrivent plus directement leur musique ni leur parole bref ont se retrouve avec des marionnettes et l'intention demeurre invérifiable !

les sheytanes eux meme donnent a ces personnes les paroles a ce genre de musique

Je pense que c'est en cela que le Prophète sallahou aliyi wa salam avait mis en garde sa communauté.

Pour ma part je pense que la musique et les chanteurs tout cela n'est que sorcellerie !


Beaucoup justifie la licité de la musique en citant Sayidina Dawud aoudoubillah mine cheytan errajim !!!!!
Sayidina Dawud Psalmodié le Zabur !!!! en aucun cas c'était un chanteur ou un musicien !!!!!

La musqique est néfaste elle conduit à la perversion, à la débauche sexuelle et mentale et détourne les gens du Rappel d'Allah ! thumbs up

Souvent il m'arrive d'avoir un verset du coran ou le Adhan qui se récite tout seul dans ma tête (je suppose que je ne doit pas être le seul), je me disait justement qu'avec la musique etc.... je n'aurai pas ce genre de bienfait ou dans tout les cas je n'y ferai pas attention ! c'est pourquoi la musique est pervers de même que la TV et plus généralement tout les médias contemporain !

tout a fait d accord avec cela...
donc la musique reste qqch d illicite.... nous sommes d acord avec ce sujet


Voila mon avis sur ce sujet !

Allah wa'lam
15 décembre 2012 14:43
Citation
faqir a écrit:
Citation
zayneb21 a écrit:
salam alikoum

akhy Faqir tu dis qu il est permis d utiliser la musique pour certaines choses??

j' espere avoir bien compris...donc je m en assure


Assalam alaikoum

Oukhty, comme j'en avais allusion, dans le Coran il n'y a rien d'explicite qui rend la musique illicite, pour les hadiths pris pour justifier le fait que la musique soit illicite, en leur grande partie, ils ne sont fiables, et l'Imâm Ibn Hazm, a dit à ce propos qu'il n'y a pas quelque chose sur lequel on peut s'appuyer, et même pour les deux hadiths de Bûkhâri et Ibn Mâjah, ils ne sont pas explicites dans ce sens, en plus à l'époque du Prophète, sur lui le salut et la paix, on sait qu'on a eu recours au tambourin, au moins dans les fêtes de mariage.

De tout ceci, il est possible de voir à la question, et il y a des savants qui adoptent cette vision, se rapportant non à la musique elle-même (ce qui est vrai pour l'art en général), mais à la manière et le sens dans lequel est utilisée la musique (et l'art en général), entre la permission si la musique (et l'art en général) est utilisée dans un bon sens (constructif), et l'interdiction si elle utilisée dans un mauvais sens (destructif).

wa alikoum salam

" il y aura a la fin des temps engloutissement , pluie de pierre et transmutation" on demanda : " quand cela sera t il?" et il sallalahu allayhi wa salem repondit: " quand les instrument de musique apparaitront ainsi que les jeunes chanteuses"

ibn Majah rapporte dans son Sunan une partie du debut t2p1350 avec les corrections de muhamed fu ad abd al baqi
Al Haythami dit : rapporté par Al Tabarani , il contient abd allah ibn al zanad qui est un rapporteur presentant une certaine faiblesse et le reste des transmetterus de l une des 2 voies sont ceux du Sahih
voir Majma al zawad id t8p10
AL ALBANI dit authentique
voir sahih,al jami al saghir t3p216 n:3559

" il y aura au sein de ma communauté des gens qui rendront licites la fornication la soie le vin les instrumentss de musique et des gens s installeront pres d une hute montagne ou passe uun berger avec son troupeau ......."

boukhary t10p51 avec al Fath (dommage que e ne sais pas l arabe car c est une compilation qui ferait deja partie de ma bibliotheque)

le hadith est donc AUTHENTIQUE SANS LE MONIDRE DOUTE
f
15 décembre 2012 14:55
Citation
zayneb21 a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Citation
zayneb21 a écrit:
salam alikoum

akhy Faqir tu dis qu il est permis d utiliser la musique pour certaines choses??

j' espere avoir bien compris...donc je m en assure


Assalam alaikoum

Oukhty, comme j'en avais allusion, dans le Coran il n'y a rien d'explicite qui rend la musique illicite, pour les hadiths pris pour justifier le fait que la musique soit illicite, en leur grande partie, ils ne sont fiables, et l'Imâm Ibn Hazm, a dit à ce propos qu'il n'y a pas quelque chose sur lequel on peut s'appuyer, et même pour les deux hadiths de Bûkhâri et Ibn Mâjah, ils ne sont pas explicites dans ce sens, en plus à l'époque du Prophète, sur lui le salut et la paix, on sait qu'on a eu recours au tambourin, au moins dans les fêtes de mariage.

De tout ceci, il est possible de voir à la question, et il y a des savants qui adoptent cette vision, se rapportant non à la musique elle-même (ce qui est vrai pour l'art en général), mais à la manière et le sens dans lequel est utilisée la musique (et l'art en général), entre la permission si la musique (et l'art en général) est utilisée dans un bon sens (constructif), et l'interdiction si elle utilisée dans un mauvais sens (destructif).

wa alikoum salam

" il y aura a la fin des temps engloutissement , pluie de pierre et transmutation" on demanda : " quand cela sera t il?" et il sallalahu allayhi wa salem repondit: " quand les instrument de musique apparaitront ainsi que les jeunes chanteuses"

ibn Majah rapporte dans son Sunan une partie du debut t2p1350 avec les corrections de muhamed fu ad abd al baqi
Al Haythami dit : rapporté par Al Tabarani , il contient abd allah ibn al zanad qui est un rapporteur presentant une certaine faiblesse et le reste des transmetterus de l une des 2 voies sont ceux du Sahih
voir Majma al zawad id t8p10
AL ALBANI dit authentique
voir sahih,al jami al saghir t3p216 n:3559

" il y aura au sein de ma communauté des gens qui rendront licites la fornication la soie le vin les instrumentss de musique et des gens s installeront pres d une hute montagne ou passe uun berger avec son troupeau ......."

boukhary t10p51 avec al Fath (dommage que e ne sais pas l arabe car c est une compilation qui ferait deja partie de ma bibliotheque)

le hadith est donc AUTHENTIQUE SANS LE MONIDRE DOUTE


Assalam alaikoum

Ma soeur, les instruments existaient depuis un temps, et même à l'époque du Prophète, on a eu recours au tambourin, mais il se peut que le sens de ces hadiths concerne une situation qui est apparue après, dans les sociétés islamiques, des réunions où l'on fait de la musique et l'on boit du vin, et des filles (jawâris) qui chantaient et dansaient. Wallâh a'lam.
15 décembre 2012 15:08
ALLAHOU ALHEM...
r
1 janvier 2013 20:45
f
1 janvier 2013 22:25
Assalam alaikoum

Ce poème chanté c'est de cheikh Mohammad al-Bouzaydi, de la ville de Mustaghânem, en Algérie, qui est le maître de cheikh al-Alâwi, fondateur de la tariqa alâwiyya.
r
1 janvier 2013 22:43
j'append, merci beaucoup, le poeme ne comporte que des mots clefs, machaallah
f
2 janvier 2013 11:52
Assalam alaikoum

Ce poème parle du sens et des fondements de la tarîqa, de la méthodologie et de la voie soufie : le noble caractère (al-adab), la charî'a, la haqîqa, le cheikh, le guide spirituel, le garant de la chaîne de transmission, spirituelle, dont la source est le Prophète, sur lui le salut et la paix.
l
2 janvier 2013 15:02
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Ce poème parle du sens et des fondements de la tarîqa, de la méthodologie et de la voie soufie : le noble caractère (al-adab), la charî'a, la haqîqa, le cheikh, le guide spirituel, le garant de la chaîne de transmission, spirituelle, dont la source est le Prophète, sur lui le salut et la paix.


Quand tu parles de Soufisme, précise s'il te plait :

Est ce l'éducation du Coeur ou est ce la doctrine sectaire de la secte égaré qui porte ce nom ?

Sois véridique s'il te plait !

Allah wa'lam
f
2 janvier 2013 16:27
Assalam alaikoum

En islam, il n'y a pas de sectes, mais des écoles de pensée, et le soufisme, (en arabe le tassawuf), en est une, et comme le fiqh a pour objet ce qui relève de la charî'a, l'objet du tassawuf c'est ce qui relève du spirituel, de la haqîqa, sachant qu'il n'y a pas de dissociation entre la charî'a et la haqîqa, la haqîqa n'est que le vécu de la charî'a.

Par contre, il y a le sectarisme, c'est le fait de s'enfermer dans une pensée ou une doctrine, pour refuser tout ce qui n'y coïncide pas. Ce sectarisme est un état d'esprit, est une attitude, est une pratique, pouvant prendre différentes formes et différents aspects, au nom de la charî'a, de la haqîqa, de la sunna, du salaf.

On peut dire que le sectarisme est une attitude liée à la nature humaine, principalement à l’égoïsme caractérisant cette nature, et le soufisme précisément consiste à lutter, à ne pas se laisser dominer par ce penchant négatif, en la nature humaine, qui nous enchaîne et nous limite dans notre champ d'action.
l
2 janvier 2013 19:26
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

En islam, il n'y a pas de sectes, mais des écoles de pensée, et le soufisme, (en arabe le tassawuf), en est une, et comme le fiqh a pour objet ce qui relève de la charî'a, l'objet du tassawuf c'est ce qui relève du spirituel, de la haqîqa, sachant qu'il n'y a pas de dissociation entre la charî'a et la haqîqa, la haqîqa n'est que le vécu de la charî'a.

Par contre, il y a le sectarisme, c'est le fait de s'enfermer dans une pensée ou une doctrine, pour refuser tout ce qui n'y coïncide pas. Ce sectarisme est un état d'esprit, est une attitude, est une pratique, pouvant prendre différentes formes et différents aspects, au nom de la charî'a, de la haqîqa, de la sunna, du salaf.

On peut dire que le sectarisme est une attitude liée à la nature humaine, principalement à l’égoïsme caractérisant cette nature, et le soufisme précisément consiste à lutter, à ne pas se laisser dominer par ce penchant négatif, en la nature humaine, qui nous enchaîne et nous limite dans notre champ d'action.


Si il y'a des sectes mon frères en Islam, ignore tu le Hadith des 73 sectes ?!
Sinon pour ma part oui au souffisme qui est l'enseignement de l'épanouissement du Coeur (organe spirituel) et qui est une partie intégrante de l'Islam et NON au secte dite souffite avec leur permissivité dans ce qui est Haram ou Makrouh et pour certaines la pratique d'un Chikh évident !

Allah wa'lam
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