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Sahara Occidental: Violations des droits humains
k
22 février 2007 08:51
Sahara Occidental: Violations des droits humains dans les territoires occupés, Mohamed Abdelaziz demande l'intervention de Ban Ki-moon





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La Tribune (Algiers)

5 Février 2007
Publié sur le web le 5 Février 2007

Mekioussa Chekir


Dans une lettre adressée, hier, au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le président de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz, a demandé l'intervention de ce dernier en vue de mettre fin aux «violations flagrantes des droits humains commises par les autorités coloniales marocaines au Sahara occidental».

Dans le texte, informe l'agence de presse sahraouie (SPS), l'auteur de la lettre demande également la «libération immédiate» de 38 prisonniers politiques, ces derniers ayant entamé une grève de la faim depuis le 30 janvier dernier. Ce faisant, le président sahraoui, par ailleurs secrétaire général du Front Polisario, a saisi cette occasion pour rappeler au secrétaire général de l'ONU «l'agression sauvage perpétrée par des geôliers de la Carcel Negra (prison noire d'El Ayoun) contre les prisonniers politiques sahraouis», le 19 janvier dernier. Il a, par ailleurs, appelé à «la levée de l'état de siège médiatique et militaire imposé au territoire», et à permettre au peuple sahraoui de jouir de son droit inaliénable à l'autodétermination. Et de remettre sur le tapis la question de la mise en place d'un mécanisme pouvant garantir la protection des droits humains au Sahara occidental.


Rappelant le rapport de la Commission des droits de l'Homme de l'ONU élaboré après sa visite au Sahara occidental en mai 2006, qui a qualifié la situation des droits humains dans les territoires occupés de «très critiques», M. Abdelaziz a appelé à la mise en oeuvre des recommandations auxquelles est parvenue ladite commission. Tout en demandant en outre qu'on permette au peuple sahraoui de «s'exprimer en toute liberté sur l'avenir de son pays», Mohamed Abdelaziz rappellera cette conclusion contenue dans le rapport de la commission onusienne des droits de l'Homme : «Le peuple sahraoui n'est pas uniquement privé de son droit à l'autodétermination, mais il est également privé de tous ses droits les plus élémentaires, notamment ceux en relation au droit à l'autodétermination.»

Il y a lieu de préciser, enfin, que la situation des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental fera, entre autres questions liées à ce dossier, l'objet d'une conférence de presse que devrait animer, ce matin même au siège de l'ambassade sahraouie à Alger, le ministre sahraoui des Affaires étrangères, M. Mohamed Salek Ould Essalek.
n
22 février 2007 08:59
Bof, la propagande algérisariènne.
Tout ce que montre cet "article" c'est que la question est nationale pour l'Algérie et ses organes de propagande. Essayez d'élever le niveau svp.
z
22 février 2007 15:33
Propagande quand tu nous tiens, bizarrement, le polz et Alger s'activent apres 2 cafouillages denoncés par la presse marocaine. Des agitations pour les faire passer au second plan de l'actualité. Alger se diot:

1- de libere le pilote detenu chez elle juste parce qu'il denonce les violations des droits de l'homme a Tindouf:
[www.aujourdhui.ma]

2- Nous expliquer si la propagande dont ils se font l'echo cette fois est la meme que celle qui a ete denoncée par un de leurs plus fideles allies espagnols:
[www.saharamarocain.net]

En attendant Avril... smiling smiley
22 février 2007 17:56
Kandar ici Houston, je ne te suis plus...
"Avec un H majuscule"
O
22 février 2007 18:55
Article du journal algerien "la Tribune".Sans commentaire.
z
22 février 2007 21:08
Boussaoula : les sahraouis en colère contre l’Algérie

La condamnation de Messaoud Boussaoula par l'Algérie fait des remous parmi les Sahraouis. Pour Daifallah Yahdih, l'Algérie fait de la sous-traitance pour les séparatistes pour éviter la colère des tribus.


La condamnation de Messaoud Ould Fuedal Boussaoula par un tribunal algérien à quatre ans de prison ferme et une lourde amende fait des remous au sein des tribus sahraouies et notamment celles qui ne sont plus en odeur de sainteté chez le Polisario. «C'est une campagne initiée depuis longtemps contre les tribus du littoral et dont les Izerguyine», affirme Daifallah Yahdih, grand connaisseur des arcanes du pouvoir chez les séparatistes. «Ils persécutent et terrorisent les membres de ces tribus dans le cadre d'une ségrégation mise en place par la direction du Polisario contre toutes les voix discordantes», ajoute celui qu'on surnomme le «philosophe de la révolution».Ce dernier explique que, pour ne pas trop attiser le feu des protestations dans les camps, les mercenaires ont été obligés cette fois de faire appel à la sécurité et à la justice algériennes pour se charger de la sale besogne. «En tant que Sahraouis, nous ne faisons pas de différence entre le terrorisme des séparatistes et celui de l'Algérie. Ils sont les facettes de la même horrible pièce», affirme M. Yahdih, cousin germain de Messaoud Ould Fuedal Boussaoula.
Selon la famille Boussaoula, Messaoud a été arrêté sur instigation du Polisario à son retour de Nouadhibou.
Les séparatistes, déjà sous le choc du ralliement, au Maroc, de ses deux frères, avaient eu vent des contacts établis entre les trois pour que Messaoud rejoigne la mère-patrie. C'est dans ce sens que Daifallah Yahdih se dit étonné de l'accusation qui a valu quatre ans de prison à son cousin. «Si une telle accusation devait mener quelqu'un en prison, cela devait être, en premier lieu, les chefs du Polisario qui se livrent à la contrebande comme principale activité et notamment en revendant, au vu et au su des autorités algériennes, les aides destinées aux populations des camps», précise M. Yahdih.
Ce dernier, au nom de l'Association des tribus sahraouies pour la défense des droits historiques, a déclaré que son ONG s'apprêtait à saisir l'ONU du cas de Messaoud Ould Fuedal Boussaoula, mais pour demander à ce que le Polisario ne soit plus habilité à parler au nom des Sahraouis.
Messaoud Ould Fuedal Boussaoula avait fait des études à Tanger avant de rallier, début des années 1980, le Polisario. Lauréat d'une école de formation de pilotes à Séville, il rejoindra les rangs des séparatistes avant de déchanter pour se convertir au commerce. Messaoud Boussaoula, vivant au camp d'Aousserd, a fait l'objet d’harcèlements depuis que ses deux frères, dont un fondateur du Polisario, ont décidé de rallier le Maroc il y a quelques mois. Les Boussaoula, de la tribu Izerguyine, sont basés au Sahara, mais aussi en Espagne.
 
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