Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
sagesses
n
20 janvier 2006 00:33
salamou3alikoum


trés long mais trés important a connaitre bonne lecturewinking smiley


Ces sagesses sont attribuées à notre prophète bien-aimé, à ses compagnons ou à des sages. Elles ont été compilées par le savant Ibn Hajâr Al-‘Asqâlânî dans son livre « Le livre des prédispositions au Jour Dernier. »

Le prophète a dit : « Il n’est pas de petits péchés dans la persistance ni de grands péchés dans la repentance. »
On dit : « La passion transforme les rois en esclaves et la patience, les esclaves en rois. Ne connais-tu donc pas l’histoire de Joseph et Zulaykhâ ? »
On dit : « celui que ses dévotions ont rendu un familier auprès d’Allah, devient un étranger parmi les gens. »
On dit : « Dénigrer un bienfait est ignoble, se lier d’amitié avec un imbécile est de très mauvais augure. »

‘Umar a dit : « Se faire aimer des gens est la moitié de la raison. Poser les bonnes questions est la moitié de la science. Bien gérer [ses ressources] est la moitié de la subsistance. »
‘Ali a dit : « Parmi les bienfaits de ce monde, l’Islam te suffira comme présent. Parmi ses préoccupations, les dévotions te suffiront comme occupations. Parmi ses sujets de méditation, la mort sera pour toi un objet de réflexion bien suffisant. »

L’Archange Jibrîl à dit : « O Muhammad ! Vis tant que tu voudras, tu mourras quand même. Aime qui tu voudras, tu le quitteras quand même. Agis comme tu voudras, tu en seras rétribué quand même. »

Ibrahîm An-Nakha’î a dit : « parmi les générations révolues, ceux qui se sont perdus l’ont été à cause de trois choses : un excès de paroles, un excès de nourriture et un excès de sommeil. »

‘Ali a dit : « Sois pour Alla le meilleur des hommes, pour ton âme, le pire des hommes et pour les gens, un homme parmi les hommes. »

‘Ali a dit : « Donne a qui tu voudras, tu deviendras son émir ? demande à qui tu voudras, tu deviendras son esclave. Ignore qui tu voudras, tu deviendras son égal. »

Uthman a dit : « Quatre choses sont explicitement facultatives et implicitement obligatoires : Fréquenter les gens pieux est facultatif ; les imiter est obligatoire/ Réciter le Coran est facultatif ; l’appliquer est obligatoire. Visiter les tombes est facultatif ; se préparer à y entrer est obligatoire. Rendre visite aux malades est facultatif ; recueillir leur testament est obligatoire. »

On demanda à Ibn ‘Abbâs : « Quel est le meilleur des jours ? Quel est le meilleur des mois ? Quelle est la meilleure des œuvres ? »
Il répondit : « Le meilleur des jours est le vendredi, le meilleur des mois est le Ramadân et la meilleure des œuvres est l’accomplissement des cinq prières canoniques aux heures prescrites. »
Trois jours plus tard, on rapporta à ‘Ali les questions posées à Ibn ‘Abbâs et les réponses du compagnons. Il dit alors : « Si de l’Orient à l’Occident, ces questions avaient été posées aux savants, aux sages et aux juristes, aucun d’eux n’aurait apporté de réponse aussi judicieuse que celle d’Ibn ‘Abbâs ! Cependant, je dis : la meilleur des œuvres est celle qu’Allah accepte de toi, le meilleur des mois est celui durant lequel tu t’es sincèrement repenti et le meilleur des jours est celui ou tu quitteras ce monde pour te rendre en croyant auprès d’Allah. »

Le prophète a dit : « La prière est le pilier de la religion, se taire vaut mieux encore. L’aumône atténue la colère du seigneur, se taire vaut mieux encore. Le jeûne est un rempart contre l’enfer, se taire vaut mieux encore. Le Jihâd est le faîte de la religion, se taire vaut mieux encore. »

Ibn Mas’ûd a dit : « quatre choses assombrissent le cœur : un ventre rassasié dans l’indifférence, fréquenter des gens débauchés, oublier ses péchés passés et avoir des ambitions démesurées. Quatre choses illuminent le cœur : un ventre affamé par précaution, fréquenter des gens vertueux, penser à ses péchés passés et avoir des ambitions modestes. »

‘Umar a dit : « Je jure par Allah ! Jamais je n’ai été éprouvé sans qu’Allah n’introduise en cette épreuve quatre bienfaits : l’épreuve ne fut jamais la conséquence d’un péché, elle fut toujours d’une importance inférieure à ce qu’elle aurait dû être, elle ne me conduisait jamais à dénigrer la bonté d’Allah et j’ai toujours espéré, malgré tout, en être récompensé. »

Hâtim Al-Assam a dit : « Il est quatre choses dont la véritable valeur n’est connue que de quatre types de personnes : la jeunesse, sa véritable valeur n’est connue que des vieux. La sérénité, sa véritable valeur n’est connue que des éprouvés. La santé, sa véritable valeur n’est connue que des malades. La vie, sa véritable valeur n’est connue que des morts. »

‘Alî a dit : « N’eut été cinq choses, tout les gens deviendraient vertueux : se satisfaire e peu de science, être avide des biens de ce monde, être avare de ce que l’on a en excédent, vanter ses réalisations et se satisfaire de ses seules opinions. »

Ibn ‘Abbâs rapporte que le prophète demanda un jour à Iblis (Satan) - maudit soit-il - : « Quels sont ceux de ma communauté que tu aimes le plus ? »
Il répondit : « Il y en a dix : L’Imam injuste, l’orgueilleux, le riche qui ne se préoccupe ni de la provenance de l’argent qu’il gagne ni de sa destination, le savant qui cautionne les décisions injustes de l’émir, le commerçant malhonnête, le spéculateur, l’usurier, le fornicateur, l’avare qui ne s’embarrasse d’aucun scrupule pour amasser de l argent et celui qui boit de l’alcool et qui s’adonne régulièrement à sa consommation. »
Puis le prophète lui demanda : « Quels sont ceux de ma communauté que tu détestes le plus ? »
Iblis répondit : « Il y en a vingt : toi, ô Muhammad ! Je te déteste ! Viennent ensuite le savant qui met sa science en pratique, celui qui connaît le Coran par cœur et qui le met en pratique, le muezzin qui appelle aux cinq prières, celui qui aime les pauvres, les indigents et les orphelins, celui dont le cœur est charitable, celui qui reste humble face à la vérité, le jeune homme ayant grandit dans l’adoration d’Allah, celui qui ne consomme que c qui est licite, deux jeunes gens qui se lient d’amitié en Allah, celui qui est assidu à la prière en commun, celui qui prie la nuit alors que les gens dorment, celui qui se domine face à e qui est illicite, celui qui est de bon conseil [ou qui œuvre pour la fraternité] sans arrières pensées, celui qui est constamment ablutionné, le généreux, le bien éduqué, le confiant en ce qu’il incombe à Allah de lui procurer, le charitable envers les veuves discrètes et celui qui est prêt pour la mort. »

Le prophète a dit : « La prière est le pilier de la religion. Elle renferme dix attributs : elle embellit le visage, illumine les cœurs, apaise le corps, elle est une amie dans la tombe, elle fait descendre la miséricorde, elle est la clef du ciel, un poids dans la balance, la satisfaction du Seigneur, le prix du Paradis, un rempart contre l’enfer. Celui qui l’accomplit bâtit sa religion, celui qui n’accomplit pas détruit sa religion. »

Le prophète a dit « Dix catégories d’homme de ma communauté n’entreront pas au paradis, sauf s’ils se repentent : le sbire, le macabre, le rapporteur, l’entremetteur, le permissif, l’adepte du ‘artaba, l’adepte du kûba, l’intransigeant, l’imposteur et l’indécent envers ses parents. »
On demanda : « ô messager d’Allah ! Qu’est-ce que le sbire ? » Il répondit : « c’est celui qui côtoie les émirs. » On demanda : « ô messager d’Allah ! Qu’est-ce que le macabre ? » Il répondit : « c’est celui qui profane les tombes. » On demanda : « ô messager d’Allah ! Qu’est-ce que le rapporteur ? » Il répondit : « C’est celui qui est médisant. » On demanda : «Qu’est-ce que l’entremetteur ? » Il répondit : « C’est celui qui réunit de jeunes filles dans sa maison pour y commettre des actes répréhensibles. » On demanda : « Qu’est-ce que le permissif ? » Il répondit : « C’est celui que [le libertinage] de sa famille ne rend pas jaloux. » On demanda : «Qu’est-ce que l’adepte du ‘artaba ? » Il répondit : « C’est celui qui joue da la timbale. » On demanda : «Qu’est-ce que l’adepte du kûba ? » Il répondit : « c’est celui qui joue du tambourin. » On demanda : «Qu’est-ce que l’intransigeant ? » Il répondit : « c’est celui qui ne pardonne aucune faute et n’accepte aucune excuse. » On lui demanda : « qu’est-ce que l’imposteur ? » Il répondit : « c’est le bâtard qui s’assoit au coin de la rue et qui médit les gens. » Quant à celui qui est indécent envers ses parents, sa définition est connue. »

On dit : « Un jour, un roi réunit cinq personne choisies parmi les savants et les sages. Il ordonna à chacun d’eux de formuler une sagesse. Chacun d’eux composa en fait deux sagesses.
Le premier déclama : « Redouter le Créateur est un gage de sécurité ; se croire à l’abri de Sa vindicte est un acte d’impiété. Ne pas redouter une créature est un gage de liberté, le redouter conduit à la servilité. »
Le second déclama : « Espérer en Allah est une richesse que la pauvreté n’entame pas. Désespéré d’Allah est une pauvreté à laquelle la richesse ne remédie pas. »
Le troisième déclama : « Une bourse mal remplie, lorsqu’on a un cœur riche ne nuit pas. Une bourse bien remplie, lorsqu’on a un cœur pauvre, ne sert pas. »
Le quatrième déclama : « La richesse du cœur et la générosité ne font qu’accroître la fortune. La pauvreté du cœur et la fortune ne font qu’accroître la pauvreté. »
Le cinquième déclama : « Prendre un peu de ce qui est bien, vaut mieux que de renoncer à beaucoup de ce qui est mal. Mais renoncer à tout ce qui est mal, vaut mieux que de prendre un peu de ce qui est bien. »

Al Hassân Al-Basrî raconte : « Un jour, alors que je déambulais avec un jeune dévot dans les rues et marchés de Bassora, nous arrivâmes soudains près d’une assemblée. Des hommes, des femmes et des enfants se tenaient près d’un médecin trônant sur un siège. Ils tenaient dans leurs mains un récipient d’eau et se renseignaient sur les [vertus médicinales] des remèdes disposés devant eux.
Le dévot s’avança et demanda : « ô médecin ! Aurais-tu un remède qui lave les péchés et soigne les maladies [spirituelles] des coeurs ? » Il répondit : « Retiens de moi ces dix choses : prend de la racine de l’arbre de la pauvreté et de celle de l’arbre de la modestie, ajoute du lait de la repentance et dispose le tout dans le mortier à piler de l’agrément, puis réduit le tout en petits morceaux avec le pilon de la sobriété, place ensuite l’ensemble dans le chaudron de la crainte et verse dessus de l’eau de l’humilité, fait bouillir la mixture avec le feu de l’amour et verse ensuite le [liquide] dans la coupe de la gratitude, refroidit le tout avec l’éventail de l’espoir puis bois-le avec la cuillère de la louange[…]. Si tu fais ainsi, cela te soulagera de tous les maux et de toutes les épreuves, dans ce monde comme dans l’autre ! »

Un sage a dit : « Dix traits de caractère chez dix catégories de personnes sont détestées d’Allah :
-L’avarice chez les riches.
-L’orgueil chez les pauvres.
-L’avidité chez les savants.
-Le manque de pudeur chez les femmes.
-L’amour de ce bas monde chez les vieux.
-La paresse chez les jeunes.
-L’injustice chez les gouvernants.
-La lâcheté chez les guerriers.
-La suffisance chez les ascètes.
-L’ostentation chez les dévots.
Le prophète a dit : « Que ce soit au ciel ou sur terre, aucun homme fidèle ne saurait être un croyant tant qu’il ne sera pas d’abord un unificateur. Il ne saurait être un unificateur tant qu’il ne sera pas d’abord un musulman. Il ne saurait être
Un musulman tant qu’il ne sera pas d’abord un homme dont les gens n’ont à redouter ni le préjudice de la langue ni le dommage de la main. Il ne saurait être un musulman tant qu’il ne sera pas d’abord un savant. Il ne saurait être un savant, tant qu’il ne se sera pas d’abord un homme qui met sa science en pratique. Il ne saurait être un homme qui met sa science en pratique, tant qu’il ne sera pas d’abord un ascète. Il ne saurait être un ascète, tant qu’il ne sera pas d’abord un homme scrupuleux. Il ne saurait être un homme scrupuleux, tant qu’il ne sera pas d’abord un homme humble. Il ne saurait être un homme humble, tant qu’il ne sera pas d’abord un homme qui connaît son âme. Il ne saurait être un homme qui connaît son âme, tant qu’il ne sera pas d’abord un homme dont les propos sont raisonnés. »

Le prophète a dit : « Parmi les membres de cette communauté, dix sont pour Allah le Très Grand, des mécréants, alors qu’eux-mêmes sont convaincus d’être des croyants : celui qui a tué sans droit, l’envoûteur, le permissif que le libertinage de sa famille ne rend pas jaloux, celui qui refuse de s’acquitter de l’impôt rituel, celui qui boit de l’alcool, celui qui doit s’acquitter du pèlerinage mais qui refuse de s’y rendre, celui qui œuvre à répandre la sédition, celui qui vend des armes à l’ennemi, celui qui sodomise une femme, celui qui copule avec une parente interdite […] ; s’il est convaincu que toutes ces choses sont licites, alors il a apostasié ! »

Le prophète a dit : Jibrîl n cessa de me rappeler avec insistance les doits des voisins à tel point que je finis par penser qu’il allait en faire des héritiers. Il ne cessa d’insister sur les droits des femmes à tel point que je pensais qu’il allait décréter l’interdiction du divorce. Il ne cessa d’insister sur le droit des esclaves à tel point que je finis par penser qu’il allait fixer un temps pour leur libération. Il ne cessa d’insister sur l’utilisation du siwâk , à tel point que je finis par penser qu’il allait le déclarer obligatoire. Il ne cessa d’insister sur la prière en commun, à tel point que je finis par penser qu’Allah n’acceptera que les prières faites en commun. Il ne cessa d’insister sur les dévotions nocturnes, à tel point que je finis par penser qu’il était interdît de dormir la nuit. Il ne cessa d’insister sur l’évocation d’Allah, à tel point que je finis par penser qu’aucun propos [non accompagné d’une formule de louange] ne serait bénéfique. »

On demanda à ‘Ali : « Qu’est-ce qui est plus lourd que le ciel, plus vaste que la terre, plus prodigue que la mer, plus dur que la pierre, plus brûlant que le feu, plus glacial que le froid et plus amère que le poison ? »
Il répondit : « Médire des créatures est [un péché] plus lourd que le ciel, la Vérité est plus vaste que la terre, le cœur d’un [croyant] modeste est plus prodigue que la mer, celui d’un hypocrite est plus dur que la pierre, [la cruauté d’] un sultan injuste est plus cuisante que le feu, solliciter un tyran est plus pétrifiant que le froid et l’endurance [ou la médisance] est plus amère que le poison. »
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook