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Safi : LA VILLE QUI A LA PECHE !
i
8 septembre 2004 13:50
bien sûr ilham, je connais trés bien le quartier mais il y a plusieurs mosquées smiling smiley
de anas tu as une vue sur toute la ville et sur la mer au delà
t
8 septembre 2004 13:55
oui exactement
je connais pas très bien la ville.
il y a une grande rue parrallele à celle qui descend vers l'hopital avec pas mal de petits hannoutes.
ça te dis qqchose ?
i
8 septembre 2004 14:06


il y a deux grands hopitaux le vieil hopital et
bien sûr
sbitar jdid (le nouvel hopital)
la plus grande route est celle qui descend de la gare routiére vers le vieil hopital et safi étant un ensemble de colline c'est une pente sensiblement aigue, il y a des cafés, des magasins

ensuite il ya la route vers sbitar jdid, qui est une route qui peut mener à anas à jrifat ou à 3zib dar3i, il ya aussi des café des magasin smiling smiley

et il ya le grand croisement où s'arrêtent les bus et là il ya quelques cafés et quelques magasins smiling smiley
t
8 septembre 2004 14:13
et je crois que si tu prolonges la route qui va de la gare routiere à sbitar jdid tu arrives sur une immense mosquée en construction en plein milieu de hay anas
i
8 septembre 2004 14:17
oui je crois oir de quoi il s'agit, c'est un joli quartier résidentiel avec de maisons avec jardins, je crois qu'il y a une bibliothéque municipale à côté et une association féminine (je sais ça parce que j'ai un oncle journaliste qui habite làbas)
t
8 septembre 2004 14:37
oula tu en sais déjà plus que moi !!
Mais je crois que c'est ce quartier
k
10 septembre 2004 17:36
SALAM ALEYKOUM

Je suis nouvelles et moi aussi mes parents sont de safi.
c
12 septembre 2004 02:21
Marhba bik o alf marhba chére soeur khadija75
Je suis un vrais safiot,d´origine 3abdi á côté du
Tlet sidi boughedra:bni Dghough shorfa.né á casa
vivre á stockholm-Suéde.Se qui m´interesse pour le
moment s´il ya quelqu´un-e qui conné l´histoire
de 3abda et d´ou vien les shorfa dé le comencement.
bref je suis trés curieu de savoir mes racines..
merci infinement
Une Vie tres simple . Marocain-suedois vivre a stockholm
k
12 septembre 2004 12:24
merci beaucoup couscous M
a
3 octobre 2004 11:34
Je vous dis pas la sardine ! et le poisson . J'ai mangé que ça à SAFI.
i
25 octobre 2004 12:56
el haj abid


Dans une famille de Safi, le 25 Mai 1891 a vu avec envie la naissance d'un enfant dont les parents, dépossédés dans des conditions qu' il convient de taire, avaient probablement dû accueillir avec une joie mélée d'appréhension et de tristesse. En effet, les " heureux " élus du destin, jadis couple prospère et insouciant, vivaient dans le dénuement le plus complet et la naissance d'un enfant, au lieu de constituer un bonheur sans mélange, ne pouvait dans la situation présente, que raviver les ressentiments étouffés et rendre les privations endurées encore plus insupportables.

Dans ce milieu, où l'enfant était privé du " minimum vital " mais gavé de tendresse et d'attentions extrèmes. Le destin dont l'apparente cruauté n'est réservée qu'aux hommes promis aux plus brillantes carrières allait frapper de nouveau en emportant à un court intervalle le père et la mère. Laissé à la garde d'une vieille grand-mère, Mohammed ABID, dans ce nouveau creuset allait interminablement fondre sous l'action d'une souffrance quotidiennement attisée par le tiraillement de la faim, la vigueur de sentiments fortifiés par un généreux allaitement de tendresse et le spectacle de cette vieille grand-mère dont la faiblesse lui rappelle la sienne propre.

Précocement mûri par tant de privations et de souffrances, aguerri par l'hostilité du sort et armé d'une volonté généreusement servie par une intelligence au-dessus de la moyenne, notre garçon, à l'âge de 13ans, quitte la classe coranique et d'un pas décidé va à la conquête de la fortune. Tel un jeune animal abandonné par ses parents pour être parvenu trouve son chemin sur la trace de ses ancètres et opte pour le métier de "Rais" pêcheur, activité exercée dans la famille de père en fils depuis des générations.

D'abord pêcheur à la ligne, il s'arrange en vue de satisfaire une ambition aiguisée par une enfance misérable, pour réaliser des économies sur des revenus irréguliers et péniblement gagnés. Une fois en possession d'une somme assez importante pour lui permettre d'envisager une activité plus rémunératrice, notre jeune héros, avec un esprit digne des plus célèbres matadors de la fortune, investit son pécule dans la confection d'un filet de pêche de ses propres mains et se met à pecher de 5 à 10 tonnes de sardine par jour dont une partie est distribuée gratuitement aux familles nécessiteuses de la ville.

Mais, décidé à se venger du passé avec la même brutalité des coups reçus, le prospère pêcheur ne se contente pas du résultat obtenu et veut encore perfectionner sa méthode de pêche. Dans ce but, il se met à questionner les marins de bateaux en transit à SAFI et apprend ainsi qu'un filet approprié à la pêche de la sardine était utilisé aux Etats-Unis. Sans perdre de temps, il commande le filet indiqué et se met longtemps à l'essayer pour en déterminer l'utilisation la plus judicieuse. Après des tatonnements entrecoupés d'espoir et de pessimisme et des voyages d'études en France, en Espagne et au Portugal, il l'adapte, sur une barque à huit rames nouvellement acquise, à la pêche d'été et réserve celui de sa fabrication aux autres périodes de l'année.

A quelque-temps de là, et après avoir acquis la parfaite maîtrise du nouveau filet, le "Rais" qui vend la sardine de 3 à 5 sous le seau et se trouve chaque jour avec un excédent de pêche à écouler, commence à penser sérieusement à la " conquête " de nouveaux débouchés. C'est sur Marrakech, ville populeuse et seulement distante de 150 kms, qu'il jette son dévolu. Puis, c'est 1'époque héroique des camions à bandages et la construction de la route Mohammédia-SAFI qui servent ses desseins et lui permettent de conquérir à leur tour Casablanca et Mohammédia où la sardine est vendue à 100 francs les 10 tonnes.

L'année 1918 voit l'installation à Mohammédia, sous le nom de Vergara, du premier embryon de ce qui va devenir par la suite la florissante industrielle de la conserve de sardine, ressource génératrice de travail et de devises.

Après la première Guerre Mondiale et avec la construction de nouvelles usines à Casablanca et Mohammédia la tonne de sardine atteint 50 francs à Safi, prix qui sera maintenu longtemps pour les conserveries sur place mais passera, dès 1923, à 80 francs pour les acheteurs des deux autres villes.

A son tour, SAFI est choisi en 1923 pour abriter les usines des Portugais Caskeron et Maya, établissements qui seront achetés par les Conserveries de Bordeaux.

En 1931, Mohammed ABID qui a gagné la première manche de la ba-taille et dont l'esprit d'entreprise reste insatiable malgré l'aisance assurée, construit Sa première usine en co-propriété avec Escadafal. Cette association, à laquelle il n'a pas été écrit de durer, est remp1acée en 1933 par celle de ABID-Commandant Gaign.

Mais l'inlassable explorateur des terres vierges, loin d'être satisfait par une réussite aussi spectaculaire soit-elle, enfourche à nouveau son cheval de bataille et va planter sa bannière à Agadir où en l937, il intrèduit, par l'installation de Dar Essoultane , l'industrie de la conserve de sardine. En six mois de travail, cette opération lui permet de réaliser, comme bénéfice net, la coquette somme de 600.000 francs à une époque où la tonne de sardine, devenue très chère, est vendue à 150 francs.

Mohammed ABID, dont le sens de l'observation a été très développé par une méditation apprise de bonne heure, a été frappé par la corruptibilité du filet de coton au contact de l'eau de mer. Cet inconvénient, qui occasionnait des pertes d'argent estimées ces dernières années à prés d'un million de francs par filet et par an devait à tout prix être vaincu. Après bien des réflexions et des recherches, le Ford de la sardine arrête son choix sur le nylon et passe commande en France d'un filet qui lui coûte 8 millions de francs en1953 mais qui permet des économies d'entretien et d'utilisation très appréciables.

La vie de notre hote ne se limite pas à ce qui précède Car avec le flair de l'homme d'affaires avisé et l'intelligence de ceux qui ont longtemps dégusté l'amère saveur de la misère, El Haj Mohammed ABID, de très bonne heure a prospecté le marché de la langouste en tant que ressôurce susceptible d'être exploitée sur une grande echelle. Mais cette pêche, malgré des prises quotidiennes de 400 à 500 pièces et une vente à 2 francs en 1922 et à 10 francs le kilo en 1926, a été abandonnée parce que moins riche que la sardine en possibilités.

Tout récemment encore et alors que la question des chalutiers était à l'ordre du jour sur la scène nationale, " Ville de SAFI', avec une jauge de 250 Tonneaux et une puissance de 500 C.V., portait haut grâce à Mohammed ABID, les couleurs marocaines jusqu'aux côtes spoliées de la Mauritanie. Mais ce bâtiment de pêche, pour des raisons douloureuses, a été livré à la ferraille au détriment de l'économie du pays.

Mais la plus grande bataille dont cet ancien orphelin doit s'énorgueillir le plus, reste sans conteste celle qu'il a gagnée sur lui-même. Délaissant l'école très-tôt, l'intrépide chasseur de la fortune n'a pas négligé sa culture au profit exclusif de son travail. C'est ainsi que Mohammed ABID parle couramment le français, l'espagnol et le portugais et lit Sa correspondance dans ces langages, sans parler de l'arabe où il s'est beaucoup perfectionné.
a
26 octobre 2004 11:31
Bonjour impulsion .
J' ai connu Abid comme je connaissais bien ses enfants. Je trouve que ton papier fait de Abid un hero de l' économie . La réussite d'Abid pour résumer a été du à son entourage .Abid ramassait la laine à Mrissa sghira : les femmes lavaient la laine et Abid récupérait la laine perdue.Voilà l'origine de sa fortune .
Pour construire le port de Safi la compagnie schneder avait besoin de remblai.Après prospection elle a trouvé une terre arride juste à côté de Jerifat : CARIANE SCHNIDER . la Cie a trouvé le propriétaire c'est ABID . Les responsables ont proposé une grande somme pour acheter ce terrain arride JAMLA .
La chance de hadj Abid : il s' est renseigné auprès d'un juif: Le père de Pierre GAIGN qui dirrigeait la SARDEX . Voilà le conseil de GAING : Ne pas vendre le terrain à la Cie, mais vendre la pierre au tonne . Eh oui, un port nécessite beaucoup de tonnage, et du jour au lendemain Abid se rendait sur place avec GAIGN pour contrôler.Quand on posait la question à Abid où vas tu abid ? il répondait Voir CHI JRIFAT d' où le nom du quartier qui s'appelait CHKAKRA et en 1926 s' est étabi mon grand père Merstari avec son Jnane.
Abid s'est entouré par des juifs jusqu'à sa mort . Il n' a jamais été à l'école et il parlait très peu les langues étrangères . Il était mon client quand je travaillais dans une banque à Safi même. Ce que je raconte est une vérité .Je te souhaite une très bonne journée.
i
27 octobre 2004 14:21
Merci Abou salma
le papier je l'ai récupéré d'un site sur Safi
Les informations que tu as réctifiés me plaisent car elles donnent l'origine du nom de jrifat..et sont certainement plus exacts
Bien cordialement
a
10 novembre 2004 16:16
Bonne fête impulsion .
Bonne fête à tous les safiots dans le monde et surtout à tous les yabiladiens .
i
11 novembre 2004 17:18
Merci mon cher
Bonne fête à tous
Safiots à l'etranger: chaque sardine honnète vous souhaite une excellente fête et se rappelle à votre bon souvenir smiling smiley
c
13 novembre 2004 03:00
Salam!

Bonne fête á tous,wa kollo 3amin wa antom bi kjayr.
b
be
28 novembre 2004 09:59
Bonjour
Je viens de lire les différents écrits, je ne connais pas abou salma. J'ai lu deux ou trois sujets je trouve super vos propos...
Bonne journée à tous les abdis..je suis d'une région vosine Doukkala..
Nous partageons les mêmes valeurs.
a
28 novembre 2004 15:13
Merci be .

Alors, je te dédie la plus belle chanson de Aïta (marsaoui) commune à la région d' ABDA (M'jarhin al Kabda) et doukala : AL HASBA WALLAFA chanson de défit contre le caïd ISSA BEN OMAR (qui a chassé mes arrières grands parents de doukala vers abda )

Bon dimache be .
b
be
28 novembre 2004 18:39
Bonjour abou salma

Merci pour cette chanson
J'ai vu dans l'une de tes interventions un certain laaraj et laghlimi. Je les ai ai vus à plusieurs reprises et naturellement ils ont chanté cette chanson superbe. J'ai appris que ce laaraj est l'un des petits enfants de ce caid Issa ben omar il l'aurait eu avec une noire serveuse de son palais ou il ne reste aujurd'hui que des ruines. mon arrière grand père était aussi un des caids des 1000 (soldats) comme on disait dans le temps et il a travaillé pour lui...Voila le monde est petit.

Bon dimanche aussi


i
13 décembre 2004 16:14
salut les safiots.. on sommeille dites donc!
juste un petit coucou à vous tous
amicalement votre
Emission spécial MRE
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