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Russie : Chirac, décoré, salue la "voie de la démocratie"
s
14 juin 2008 00:06
NOUVELOBS.COM | 12.06.2008 |


"Passé le temps des idéologies, la Russie est engagée sur la voie de la démocratie, des réformes et de la reconstruction", a déclaré l'ancien président français, qui est devenu le premier étranger à recevoir le Prix d'Etat, la plus haute distinction russe.


L'ancien président français Jacques Chirac a célébré jeudi 12 juin, la "voie de la démocratie" empruntée par la Russie, en recevant au Kremlin le Prix d'Etat, la distinction russe la plus élevée, des mains du président Dmitri Medvedev, sous le regard du Premier ministre Vladimir Poutine.
"Passé le temps des idéologies, la Russie est engagée sur la voie de la démocratie, des réformes et de la reconstruction", a-t-il déclaré devant un impressionnant parterre de personnalités russes, du père de la Perestroïka Mikhaïl Gorbatchev au controversé président de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov.
Accompagné par l'homme d'affaires français François Pinault, Jacques Chirac a plaidé pour un rapprochement entre la Russie et l'Union européenne, dont les relations se sont fortement dégradées ces dernières années, assurant que "sans la Russie, l'Europe serait un continent mutilé".

Russophone affirmé

Le président Medvedev a insisté lui aussi sur l'attachement de la Russie "aux valeurs de la démocratie", devenu le leitmotiv de tous ses discours depuis son investiture début mai. Il a également salué "le grand intérêt" de Jacques Chirac pour la culture russe, citant en exemple sa traduction d'"Eugène Onéguine" d'Alexandre Pouchkine. Russophone affiché, Jacques Chirac a cependant eu recours à une interprète pour parler avec Dmitri Medvedev après la cérémonie, expliquant à une journaliste qui s'en étonnait ne pas vouloir "faire étalage" de sa maîtrise du russe.
En 2006, sa remise de la plus haute distinction française, la Grand Croix de la Légion d'honneur, à Vladimir Poutine, alors président, avait suscité une polémique en France, en raison des reculs démocratiques en Russie et de la guerre de Tchétchénie.
Jacques Chirac s'est félicité d'être "le premier étranger" à recevoir le Prix d'Etat, décerné en 2007 à l'ex-dissident Alexandre Soljenitsyne et doté d'une enveloppe d'un million de roubles (27.000 euros).
c
14 juin 2008 16:46
Je crois qu'il a un peu trop forcé sur la vodka le papy Jacko ou alors il est prêt à raconter n'importe quoi pour un reflet à la boutonnière ou une breloque russe sur sa cheminée.
L
14 juin 2008 17:17
wouai, du délire complet ! Même les fachos russes doivent se tordre de rire

les opposants se trouvent dans les même conditions que sous Bregnev (surveillance, soucis policiers, enfermements arbitraires, violence, éliminations physique, internements psychiatriques ... à part cela tout va bien madame la marquise
 
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