Salam aleykoum J'avais fait une promesse de ne pas revenir sur un pêcher à condition d'avoir quelque chose j'étais très paniqué et triste quand j'ai fait cette promesse que je n'y es pas pensé deux fois. J'ai eu ce que je voulais mais j'arrive pas à ne pas revenir sur ce pêcher. Je l'ai transgressé qu'une fois mais j'aimerai savoir si je pouvais rompre cette promesse? Merci
La promesse est déjà rompue. Tu dois nourrir 10 pauvres, ou les vêtir, ou jeûner 3 jours pour n'avoir pas tenu ta promesse.
Wassalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.
Sourate 5 - Verset 89
Allah ne vous sanctionne pas pour la frivolité dans vos serments, mais Il vous sanctionne pour les serments que vous avez l'intention d'exécuter. L'expiation en sera de nourrir dix pauvres, de ce dont vous nourrissez normalement vos familles, ou de les habiller, ou de libérer un esclave. Quiconque n'en trouve pas les moyens devra jeûner trois jours. Voilà l'expiation pour vos serments, lorsque vous avez juré. Et tenez à vos serments. Ainsi Allah vous explique Ses versets, afin que vous soyez reconnaissants !
Tu as formulé une promesse/engagement faite à Allah d'abandonner un péché conditionnée à la réalisation d'un fait. Il s'est réalisé mais tu n'as pas tenu ta promesse.
Cette promesse constitue, ici, plus d'un voeu pieux/al-nadhr que d'un serment/halif.
En effet, ce dernier est le fait de jurer par Allah de faire ou de s'abstenir de faire telle ou telle chose etc... Le vœu pieux consiste à s’imposer un acte qui n'est pas obligatoire (conditionné ou non).
L'expiation est la même que pour le serment (cf S5V89), car le Prophète a dit : « L’expiation du vœu est semblable à celle du serment. » (Mouslim)
Toutefois, dans ton cas, ton voeu pieux consiste ici, plus précisément je te cite "à ne plus revenir sur un péché" si tel fait se réalise.
Or la formulation d'un vœu consistant à délaisser un interdit est sujet de divergence entre les savants. Certains disent qu'il n'y a pas d'expiation car ce voeu n'a pas lieu d'être dans le sens où, de fait, délaisser un interdit est déjà en soi une obligation divine à respecter. ( À mon sens, ce raisonnement prend encore plus de force quand tu conditionnes l'abandon d'un interdit à la réalisation d'un fait ). Les autres, considèrent qu'un tel vœu existe, et que donc il est obligatoire de l'expier si on ne le respecte pas. (désolé je n'ai plus la source de cette divergence, je suis preneur si quelqu'un l'a). Allahou ahlem