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My Road to Islam - Partie 4
12 janvier 2020 18:31
Marie : “Selem aleykoum, et bienvenue aux non-musulmans présents aujourd'hui.

Je suis actuellement une femme veuve et maman de 4 enfants, toutes des filles. J'ai bientôt 42 ans et je tenais à partager mon histoire qui je pense pourrait permettre à certaines femmes de comprendre des choses en Islam.

Je suis revenue à la lumière de notre Dieu il y a une dizaine d'années. Je travaillais dans le milieu informatique, j'étais entourée d'hommes et de femmes ainsi que de personnes de diverses cultures. J'étais une personne très ouverte, et mon responsable était d'ailleurs un algérien de confession musulmane. Ma vie se déroulait bien, je n'avais pas encore d'enfant mais je rêvais déjà à ce temps-là d'en avoir. J'étais tout de même fiancée mais mon mari n'en voulait pas, il trouvait que l'on n'était pas encore près à assumer le statut de parents malgré notre âge avancé. Je faisais donc preuve de patience car je l'aimais énormément et ne pouvais pas m'en séparer.

A mon boulot, j'étais une personne très appréciée et aimée, surtout par mon responsable. Il aimait venir tous les jours discuter dans mon bureau, me demander comment j'allais, ce que j'aimais dans la vie ; des discussion toutes banales. Il lui arrivait de me déposer quelques fleurs lorsque je m'absentais de mon bureau, et mettre une boîte de chocolats devant mon ordinateur.
Il était très aimable, souriant et très gentil avec moi.

Il me disait qu'il était célibataire, il avait 38 ans.

Il m'invitait plusieurs fois pour que j'aille dîner avec lui au restaurant, ou que l'on fasse une petite balade, un cinéma, et autres loisirs de ce genre. Je déclinais à chaque fois car je ne voulais pas manquer de fidélité à mon mari, malgré que je n'étais que “fiancée”.

En tout cas, on conservait toujours une bonne entente entre nous, une relation comme deux bons amis de travail, malgré son grade hiérarchique professionnel supérieur au mien. Mais un jour, nos relations changèrent, après un premier tragique récit que je vécus. C'était le premier d'une série, et je vais vous les raconter.

C'était un début de soirée, je rentrais un peu plus tôt à mon domicile car la baisse d'activité au travail m'avait permise de le faire. Je trouvais une première chose étrange : une voiture. Il n'y a toujours eu que la voiture de mon mari et la mienne qui étaient stationnées devant la maison. Mais là, ce jour-ci en cette fin d'après-midi, il y en avait une autre.

Je m'approchais de la maison, et soudain une deuxième chose étrange fit son apparition : mon mari parlait. J'avais du mal à entendre ce qu'il disait, mais c'était un dialogue, un discours qu'il adressait à quelqu'un. Je me souvenais de bouts de phrase du genre “Elle sera bientôt là” et “Je me fais du soucis”.

Je commençais à avoir un mauvais pressentiment.

Je n'osais pas rentrer à l'intérieur, je me cachais près d'un mur de notre jardin et attendait une petite heure, à laquelle je devais normalement arrivée à la maison. Et voilà qu'une troisième chose étrange et surpenante se déroula : après 45 minutes d'attente environ, une femme sortit de mon domicile, et mon mari la contempla partir en lui faisant signe de la main. Elle semblait sourire, lui aussi.

Mais pour moi, c'était l'effondrement...

Comment, cela ne pouvait pas être possible, je me suis mise à penser ce que n'importe quelle autre femme aurait pensé : “Il me trompe!” J'étais pétrifiée, je me demandais ce que je devais faire, rentrer ou pas à la maison. Mais encore, si je rentrais, aurais-je le courage de l'affronter dans les yeux ? Puis quoi faire, s'il vient à moi pour m'accueillir et me dire que je lui ai manqué, qui suis-je pour lui réellement, est-ce que je compte à ses yeux !?

En triant les questions dans ma tête, je n'eus qu'une réponse : je devais le questionner afin que toutes les choses deviennent claires entre nous.

Je me suis mise à marcher lentement vers notre porte, et à ma surprise il remarqua ma présence et vint m'ouvrir avant que je sonne. Il me salua et ma première réaction fut de lui infliger une gifle...

Je lui criais :
“COMMENT AS-TU OSE !?

TU M'AS MENTI PENDANT TOUT CE TEMPS EN ME DISANT QUE TU M'AIMAIS ET MOI J'Y CROYAIS, COMMENT PEUX-TU ETRE AUSSI CRUEL !? ”

Il me répondit “Comment !? De quoi parles-tu!? ”

Je lui disais “J'ai tout vu, la femme qui s'en est allé de notre domicile il y a 20 minutes, son sourire et le tien, VOTRE DISCUSSION ! NE JOUES PAS AVEC MOI, NE JOUES PAS AU MENTEUR !!”

Et combien j'aurais aimée entendre une autre version de sa part que celle-ci :

“Je suis désolé... Marie comprends-moi, je suis un homme et je fais des fautes. Je t'aime et tu le sais, considères cela comme un dérapage de ma part.”

Très sérieusement, il pensait que j'allais m'en tirer avec cette excuse rapide et complètement bidon. Je n'osais pas le regarder davantage, j'étais comme prise de folie et de haine. Je tentais de retenir mes larmes, je grimpais à notre chambre et commençait rapidement à emballer mes bagages.
12 janvier 2020 18:33
Il tentait de me retenir en s'excusant à tout va, il me retenait le bras et je m'en écartais, je ne voulais plus qu'il me touche. Je faisais aussi vite que possible pour quitter cette maison où j'avais tout construit, mais aussi là où tout commença à se détruire pour moi. J'eus presque terminée d'emballer et je fus sur le point de partir quand il ferma la porte d'entrée à clé.

“Tu ne peux pas me faire ça, ECOUTES-MOI BON SANG !”

Je tentais de le bousculer, afin qu'il me laisse passer. Il ne voulut toujours pas bouger, et continua de parler.

“MARIE ARRETES ARRETES ARRETESS !! CA SUFFIT !”

Il me repoussa violemment au sol et il devenait presque rouge, j'étais effrayée. Je commençais à vouloir prendre le téléphone et appeler la police car j'avais très peur. Il vint et coupa le téléphone, en me bousculant une nouvelle fois.

“TU ME FORCES A FAIRE DES CHOSES QUE JE NE VEUX PAS MARIE !”

Il avait l'apparence d'un démon à mes yeux, et je commençais à trembler de partout. Je lui demandais en criant :

“QU'EST-CE QUE TU VAS FAIRE HEIN !? JE NE T'AIME PLUS TU N'ES PLUS DE MA VIE DESORMAIS, LAISSES-MOI PARTIR !”

Il s'écarta quelques peu de moi, et je me m'étais à me relever. Je courus jusqu'à la porte et soudain il fit son apparition devant moi, un couteau à la main.

“NE BOUGES PLUS !”

Je lâcha mes bagages, et il déposa son couteau puis me roua de coups de pieds et de poings.

Ce n'était que le début d'un long cauchemar...”

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1
1&2
12 janvier 2020 18:41
?????? je suis a fond dedans la
Pourquoi un homme use de sa force alor qu'il sait d'avance qu'il maitrise une femme c faible sa pour sa qu'on les appelle tap......
12 janvier 2020 18:44
Marie : “Il se déchaîna comme un monstre, je pensais presque qu'il n'était plus humain. Le temps devenait long malgré mes incessants cris et mes mouvements à répétitions pour tenter de me défendre, du moins, réduire la douleur des coups qu'il m'infligeait. Il s'écoula quelques minutes je pense, et je fus terriblement amochée au visage et presque ensanglantée partout sur le corps. Il s'arrêta et partit de la maison, en laissant la porte ouverte. J'imaginais à cet instant qu'il en avait terminé et que c'était un défoulement pour lui afin de me dire “au revoir”.

Et je ne m'étais pas trompée, c'était réellement ainsi.

Je pris le temps de me laver, de me changer, et je sortis enfin de cette maison, en laissant la porte grande ouverte, lui n'avait pas l'air d'être dans les parages. Je pris position sur un banc dans un parc, et je m'allongeais là à attendre le temps passé et espérer pouvoir oublier. Le ciel devenait de plus en plus sombre, et je me décidais à dormir à l'hôtel pour cette nuit.

Le lendemain, je me rendis au travail, en espérant que mes blessures apparentes de la veille infligées par mon “ex-mari” ne se fassent pas questionner par mes collègues. Mais c'était sans compter sur mon responsable, qui comme à son habitude, prenait de mes nouvelles et engageait une conversation avec moi :

“Que s'est-il passé !? “ me disait-il.

J'essayais de lui mentir au départ, mais à force de persuasion je lui avoua tout.

“Je vais aller LUI PARLER !”

Il devenait fou de rage, et me fit savoir qu'il me vengerait. Je ne comprenais pas à ce temps-là pourquoi à chaque fois il s'inquiétait pour moi, à croire que sa vie ne se résumait qu'à ma propre personne. Je réussis à le convaincre de ne pas y aller, mais sa gentillesse et sa douceur m'ont tellement séduites que je n'ai pu lui refuser l'offre qu'il m'avait faite, lorsqu'il me dit :

“J'ai une chambre de disponible à la maison, tu ne pourras pas dormir à l'hôtel éternellement. Fais-moi confiance.”

Il m'accompagna à son domicile après la journée de travail, et on eut un repas convivial. Il me montra ma chambre et tout se déroula, c'était vraiment quelqu'un d'honnête et de respectueux à mes yeux.

Les premiers jours étaient difficiles à vivre, se réveiller en même temps, se voir en tenue de pyjama, prendre son petit déjeuner en compagnie de son responsable, c'était vraiment des choses qui sortaient de l'ordinaire, mais je m'y habituais.

Tout se déroula ainsi pendant quelques mois, et je n'eus plus aucune nouvelle de mon ex-mari.

Alors qu'un jour je fus en discussion téléphonique avec une de mes clientes, mon responsable entra dans mon bureau et me demanda ma main. J'avais du mal sur le coup, je ne savais pas trop quoi penser ni répondre. Je m'étais remise de la séparation, mais accepter un autre homme, et qui plus est de confession “musulmane”, cela me bouleversait. Il me sortit de belles paroles, de beaux poèmes, que je serais la plus heureuse à ses côtés. Et je ne sais pas si c'était sous l'effet de la folie, mais mon coeur avait fini par lui dire

“Oui”

On se maria à la mairie, et il n'y avait pas de fête religieuse, du moins il ne souhaitait pas en faire. C'était une sensation étrange de devenir la femme de son responsable, mais je ne m'en plaignais pas non plus. Tout se déroula à merveille.

Huit années passèrent, et à mon plus grand bonheur, j'étais mère de 4 petites et magnifiques filles issues de ma relation avec lui. Il les chérissait, en prenait soin, tout comme il prenait soin de ma personne. La seule chose embêtante était qu'il devait chaque été s'en aller dans son pays, l'Algérie, afin d'y retrouver sa famille. Je ne voulais pas l'accompagner car je n'aimais réellement pas l'environnement qui s'y trouvait sur place. Je regardais à cette époque les télévisions et l'image qu'il donnait de ce pays ne m'enchantait guère. Il ne voulait pas non plus que j'y vienne car ses parents risqueraient de mal le prendre, il ne leur avait rien annoncé à propos de son mariage.

C'est alors qu'une autre tragédie se déroula...

C'était à peu près la mi-août, une quinzaine de jours avant son retour ici. Je recevais un coup de fil d'un numéro que j'avais du mal à identifier sur le poste téléphonique, et j'avais quand même décroché. C'était la voix d'une femme, mais une femme qui n'avait pas l'air de parler ma langue...

“Assalam menho? ”

Je ne comprenais rien de ce qu'elle disait, je lui répétais sans cesse les phrases suivantes :

“Allo ? ” “Allo ? ” “Qui est-ce ? “

Je pensais qu'elle s'était trompée de numéro de téléphone, c'est alors qu'elle cita le prénom et nom de mon responsable. Puis, elle raccrocha.

Je devenais pâle, et curieuse, quelque chose ne tournait pas rond. Je m'étais mise à rechercher sur internet ce que signifiait les numéros de téléphone commençant par 213, et je découvris avec stupeur que c'était un coup de fil provenant d'Algérie...

J'étais curieuse, je commençais à me poser des tas de questions, une panique s'installait en ma personne.
12 janvier 2020 18:48
Marie se tût quelques instants

“Le soir même, je pris le téléphone et l'appela, c'était la première fois que je le faisais, car il m'avait dit que je n'avais pas besoin de le faire, que c'est lui qui m'appellerait tous les jours. Il fut assez étonné mais j'alla directement au but en lui demandant quelles étaient ses photos dans son armoire. Je ressentais un peu de colère dans sa voix, du fait que je l'ai ouverte sans son autorisation et que je le juge coupable ou fautif pour quelque chose. Je lui expliquais le coup de fil en détails, et il ne voulait pas me répondre en jurant qu'il ne savait pas qui cela pouvait bien être. Par contre, pour les photos, il ne voulut pas me mentir.

“Je t'en parlerais à mon retour, désolé.”

Et il raccrocha. Je fus comme effondrée, encore, encore une fois un homme me trompa!!

Comment cela pouvait-il être possible, comment avait-il pu me mentir ? En plus, nous avons eu 4 enfants ensemble et depuis huit ans je n'ai jamais eu le moindre soupçon à son égard. Et voilà que sur un simple coup de fil, ma vie se détruit à nouveau !? J'étais désespérée, mes journées jusqu'à son retour n'était que dépressions et sommeil, je ne retrouvais le sourire que grâce à mes enfants, qui vraiment, sont les sources de joie d'une mère à cet âge.

Ainsi à son retour, il entra normalement à la maison, comme si de rien n'était. Il embrassa nos enfants, puis me salua comme à son habitude. Il se doutait bien que j'allais lui poser la question à nouveau, et il m'invita calmement à ce que j'aille m'asseoir à ses côtés, pour entendre ses explications.

“Ce visage que tu vois sur toutes les photos, sont ceux de ma femme. Du moins, celle que j'ai épousé en premier. Durant mon enfance, j'habitais et j'allais à l'école en Algérie. Mes parents avaient de très bonnes relations avec les voisins, et cette fille, était ma voisine. Alors que tous les deux nous n'étions que deux simples enfants, mes parents s'arrangèrent avec les siens afin que tous les deux à l'avenir on soit un couple. J'étais donc déjà, à l'âge de 8 ans, marié à cette fille.

Je ne supportais pas l'idée de ce mariage arrangé quand j'eus atteint ma maturité, et je pris mes bagages et fuya ma famille pour venir ici aux Etats-Unis, à l'âge de 21 ans. Mais, je n'avais pas divorcé de ma femme, à vrai dire, c'était quelqu'un pour qui j'avais de la considération, et elle aussi en avait beaucoup pour moi...”

Au fur et à mesure qu'il raconta son récit, un nuage sombre apparaissait devant moi comme si je venais à nouveau de tomber dans un lieu ténébreux, sans le vouloir...

Il continua, tandis que moi je commençais à pleurer, et je ressentais aussi la tristesse dans sa voix :

“Chaque été je prends deux mois pour lui rendre visite, et être à ses côtés. Mes parents ne me parlent plus trop, mais les siens m'accueillent toujours honorablement. Je ne t'ai pas menti en te disant que je ne savais pas qui t'avait appelé l'autre jour. Je t'aime et je ne t'ai pas menti en te faisant ma demande, j'ai peut-être commis une faute en ne t'avouant pas cela mais comprends-moi, il m'aurait été impossible de trouver une femme avec qui je pourrais vivre les dix autres mois de l'année si je lui dévoilais mon passé et cette relation ambigûe que je vis avec elle...”

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12 janvier 2020 18:50
La suite demain in sha Allah, ça me prend 10 minutes pour refaire la mise en forme de Word à Yabiladi pour ça j’peux pas mettre tout d’un coup malheureusement.
Citation
Enaya a écrit:
?????? je suis a fond dedans la
Pourquoi un homme use de sa force alor qu'il sait d'avance qu'il maitrise une femme c faible sa pour sa qu'on les appelle tap......
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1&2
12 janvier 2020 18:54
Je serais au taquet grinning smiley
Je sens que je vais versé une petite larme car avec ton introduction "mère veuve" ?
Citation
Nehhuh a écrit:
La suite demain in sha Allah, ça me prend 10 minutes pour refaire la mise en forme de Word à Yabiladi pour ça j’peux pas mettre tout d’un coup malheureusement.
 
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