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Un risque systémique pour l'Europe tout entière
i
2 octobre 2008 11:54
Les sombres prédictions de plusieurs économistes illustres qui s'opposaient à la création de la monnaie unique sont-elles en train de se vérifier ? Milton Friedman, Maurice Allais et quelques autres estimaient que le lancement de l'euro était voué à l'échec parce que l'Europe ne s'était pas dotée d'une structure politique adéquate, en un mot qu'on avait mis la charrue monétaire avant les bœufs institutionnels.

Depuis 1999, les faits leur donnaient tort, l'euro était devenu une grande monnaie internationale, rivalisant avec le dollar, gérée efficacement depuis Francfort, par une Banque centrale européenne (BCE) sûre d'elle-même et dominatrice. Mais la crise des subprimes semble aujourd'hui donner du crédit à leurs thèses.

Les Européens sont incapables de s'entendre pour sauver leur système bancaire en péril. Alors que nombre de banques européennes se retrouvent au bord du gouffre, prises au piège de leurs investissements hasardeux dans les crédits immobiliers américains, Allemands et Français s'affrontent avec une incroyable dureté sur un plan de sauvetage.

Berlin rejette catégoriquement l'idée lancée par Paris et Amsterdam, avec le soutien de l'OCDE, d'un plan Paulson à l'européenne qui consisterait à faire reprendre par les Etats les actifs toxiques détenus par les banques.

Il justifie son hostilité par le principe de subsidiarité, selon lequel les problèmes doivent être réglés au niveau national : le contribuable allemand peut être sollicité pour renflouer les banques allemandes mais n'a pas à payer pour les bêtises commises par des françaises ou des italiennes.

Les Français jugent, au contraire, que le problème doit être réglé de façon globale et transnationale, puisque c'est le bilan même de la BCE, organisme supranational, qui est aujourd'hui fragilisé.

L'urgence qu'il y a à sauver le système bancaire européen rend la bataille franco-allemande tragique. La divulgation du montant astronomique (300milliards d'euros) envisagé démontre à quel point les banques européennes – dont tous nos dirigeants nous avaient prétendu qu'elles étaient épargnées par la crise – sont malades.

C'est la pire des situations : on connaît désormais l'ampleur du mal, mais les Diafoirus Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ne sont pas d'accord sur la thérapeutique. Au même moment, les Américains sont sur le point d'adopter, enfin, le plan Paulson, la Réserve fédérale et le Trésor américain sont unis pour tenter déteindre l'incendie. Le risque systémique ne concerne plus seulement le système bancaire du Vieux Continent. C'est la construction européenne tout entière qui est menacée.
Pierre-Antoine Delhommais
i
2 octobre 2008 11:56
Les banques françaises se portent bien.
La crise s'est arrêtée aux frontières...
La garde, Woerth et autres ministres n'ont cessé de raconter des anneries....
Même Zébulon (Alias Narkozy ou le nain) a raconté pas mal de sottises à Toulon...;

Et en catimini, ils négocient un fonds de 300 milliards d'Euros.

Tout va bien citoyens....dormez....regardez la Star Ac...!
c
2 octobre 2008 12:31
Icare l'Annonceur de mauvaises nouvelles ! lol
L
2 octobre 2008 13:42
tout va bien, tout va bien ..... (air connu d'un sketch sur la dépression)
c
2 octobre 2008 13:42
Citation
La Boetie a écrit:
tout va bien, tout va bien ..... (air connu d'un sketch sur la dépression)

Ouais enfin bon... lol ça craint quand même
i
2 octobre 2008 14:19
Mais non, tout va bien....narko secondé par lagarde, Woerth et tous les super financier de France tiennent la barre....

Je vais bien tout va bien....
i
2 octobre 2008 15:21
Attention démeti:

Pagaille autour d'un éventuel plan de relance européen


La création d'un fond de soutien pour relancer le système bancaire continue de créer des divisions au sein des partenaires européens. Alors que cette idée était imputée à la France, ce que le ministère de l'économie et Nicolas Sarkozy ont catégoriquement démenti, les Pays-Bas ont confirmé qu'ils étaient à l'origine de cette demande de création d'un fonds de garantie national pour assainir le secteur bancaire. Le ministère des finances néerlandais n'a toutefois pas précisé le montant de ce fonds.

Nicolas Sarkozy, qui a démenti "le montant et le principe" de cette initiative, a invité les chefs d'Etat et de gouvernement des quatre membres européens du G8 (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie), ainsi que les présidents de la Commission européenne, José Manuel Barroso, de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, et de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, samedi à l'Elysée pour une réunion d'urgence. A cette occasion, l'application d'un plan de relance devrait être décidée. auparavant, le chef d'Etat français doit recevoir, jeudi, le premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende.

A l'heure actuelle, la possibilité évoquée par les néerlandais n'a suscité que des réactions négatives. Selon un porte-parole du gouvernement néerlandais, l'idée serait de coordonner des fonds de garantie nationaux et non de créer un fonds européen. Ces plans nationaux pourraient atteindre 3 % des PIB. Berlin l'a très clairement rejeté, Bercy a martelé qu'"il n'y a pas de propositions françaises, pas de plan français, pas de fonds français". Seule la ministre de l'économie française, Christine Lagarde, a laissé paraître un certain soutien au plan. Dans un entretien paru jeudi dans le quotidien allemand Handelsblatt, elle se déclare en faveur d'un fonds de secours européen pour prévenir toute faillite bancaire, sans toutefois évoquer de montant.

PAS LE TEMPS AU DÉBAT, SELON GUAINO


En France, alors que l'opposition réclame un débat au Parlement sur la conduite à adopter pendant la crise économique, le conseiller spécial de l'Elysée, Henri Guaino, a affirmé jeudi que le temps n'était pas au débat et que, dans les circonstances actuelles, "le pouvoir exécutif est en charge de prendre ses responsabilités". "C'est le temps des explications, mais ce n'est pas le temps du débat sur chaque décision, qui sont des décisions prises à chaud. Il n'y a pas de débat sur 'faut-il le faire ou pas' ? C'est une prise de responsabilité politique", a résumé Henri Guaino sur Canal +. Il a multiplié les exemples d'autres pays touchés par la crise, où "il n'y a pas eu débat sur tous les sauvetages qui ont eu lieu jusqu'à présent", notamment ceux des multiples banques américaines.

Les propos du conseiller spécial de Nicolas Sarkozy viennent quelque peu démentir ceux du secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, qui avait annoncé un débat devant les parlementaires mercredi, ce qui n'a pas encore été confirmé par Matignon.

En réponse à la sortie de M. Guaino, le chef de la majorité au Parlement, Jean-François Copé, a indiqué qu'il ne "partageait pas l'analyse" sur les priorités économiques de la France. "Je pense qu'on doit être capables de prendre les bonnes mesures, tout en évitant la dérive des déficits. Je pense qu'au contraire, il faut qu'on soit capable de tenir les deux et donc de faire des économies là où on peut les faire", a maintenu M. Copé sur France Info. Tout en rendant hommage au travail de Nicolas Sarkozy – "un président de la République qui, avec beaucoup de sang-froid, prend les unes après les autres les mesures qui conviennent" –, Jean-François Copé a estimé que "les débats, c'est très bien".



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/10/08 15:22 par icare99.
c
2 octobre 2008 17:40
Citation
icare99 a écrit:
Mais non, tout va bien....narko secondé par lagarde, Woerth et tous les super financier de France tiennent la barre....

Je vais bien tout va bien....


Merci tu me rassures à un point... tu n'imagines pas ! sad smiley
L
3 octobre 2008 06:20
Citation
chamaliya a écrit:
Citation
icare99 a écrit:
Mais non, tout va bien....narko secondé par lagarde, Woerth et tous les super financier de France tiennent la barre....

Je vais bien tout va bien....


Merci tu me rassures à un point... tu n'imagines pas ! sad smiley

Flash info : le rire restera gratuit, pas de taxe là-dessus a l'horizon .... au court terme, c'est une valeur stable
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3 octobre 2008 13:40
Citation
La Boetie a écrit:
Citation
chamaliya a écrit:
Citation
icare99 a écrit:
Mais non, tout va bien....narko secondé par lagarde, Woerth et tous les super financier de France tiennent la barre....

Je vais bien tout va bien....


Merci tu me rassures à un point... tu n'imagines pas ! sad smiley

Flash info : le rire restera gratuit, pas de taxe là-dessus a l'horizon .... au court terme, c'est une valeur stable

La crise c'est comme le rire, c'est contagieux
c
3 octobre 2008 13:44
Contagieux comme un virus avec une guérison incertaine



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/10/08 13:44 par chamaliya.
 
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