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rien, c'est déjà quelque chose
ok
14 décembre 2011 11:03
au sujet de personnes qui disent que je suis rien, mais par le seul fait qu'ils nomment le rien, lui donne une existence.

Je trouve ce procédé absurde, car ce qui est évident, se tait, un rappel du rien, ne fait que formuler, sa substantialité, surtout si elle est liée à une forme de jugement, que je lie à la terminologie - annuler- plus équivoque, car elle renvoit à la notion de considérer comme. et non, un état de fait objectif.


qu'en pensez vous?
ok
28 décembre 2011 11:33
up. encore une fois
X
28 décembre 2011 11:52
"Je ne suis rien" est une figure, donc ça n'est pas très gênant parce que la personne qui prononce cette phrase entend simplement se comparer à ce qu'il y a de plus insignifiant ou à ce qui est beaucoup plus "signifiant" que lui (un esclave qui se compare à un roi, par exemple). Une goutte d'eau, dans un océan, ce n'est rien, mais c'est quand même quelque chose. A l'échelle de la création, je ne suis probablement rien mais à l'échelle de ma famille, je suis quelque chose.

Rien n'existe pas, ce mot permet simplement de désigner quelque chose qui n'a pas de nom ou qu'il serait inutile d'exprimer, car trop superflu.
Exemple, pour Noël, j'ai eu un cadeau.Quand j'ai ouvert la boite, il n'y avait rien (c'est tous les ans la même chose). Mais il n'y avait pas rien, puisqu'il y avait très certainement de l'air, lui même constitué de molécules...Mais le rien désigne ici mon espoir (celui d'y trouver mon cadeau) et comme chacun le sait, souvent, l'espoir ne repose sur rien.

Ce rien est plus gênant utilisé à mauvais escient et la langue française en donne quelques exemples. Imaginez...Je suis dans une brocante...Je m'intéresse à un livre...Je demande combien il coûte...Et la vendeuse me répond, le temps de réfléchir au juste prix quelle va fixer..."Oh...Ce livre...Trois fois rien". Je prends donc le livre et m'en vais, satisfait d'avoir eu un livre sans bourse délier. Après m'être fait menotter, humilier et placé en garde à vue, je me rends à l'évidence : en français, trois fois rien, c'est quand même quelque chose!

On pourrait discuter longtemps sur rien car parler de rien, c'est encore ce que nous faisons de mieux. Et l'expression "parler pour ne rien dire" est une merveille, un non sens-absolu.
ok
28 décembre 2011 12:03
Ui.
pour comprendre le rien, il faudrait l'ignorer, mais en le nommant au lieu de le conjurer- forme d'iconoclasme typique et fanatique, on ne fait que le grossir- et lui donner son importance. c'est un peu la dessus que je voulais insister !
N
28 décembre 2011 12:25
Salam,

On taxe certaines personnes de "moins que rien" c'est que donc rien vaut déja quelque chose...
28 décembre 2011 21:35
moi c'est le " rien " au sens metaphysique qui me pose probleme

comment imaginer le rien , l'absence totale de matiere et d'espace

le cosmos dans lequel nous baignons a t' il une limite , si oui qu'y a t'il apres cette limite , rien ?

ça n'aurait aucun sens , donc l'univers serait infini

la presence meme de l'univers m'interpelle chaque jour , un raisonnement humain apprehende t'il de

la bonne maniere ce genre de question


j'espere ne pas vous gacher la nuit avec ça



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/12/11 21:36 par mohammed06.
ok
30 décembre 2011 10:40
Citation
Nassima2011 a écrit:
Salam,

On taxe certaines personnes de "moins que rien" c'est que donc rien vaut déja quelque chose...

c'est d'un point de vu psychologique que ça me pose problème. C'est comme si l'on prenait un cadavre, et qu'on lui criait sans arrêt à l'oreille.

T'ES MORT ! T'ES MORT !

ça n'a aucun sens. ou plutôt c'est absurde. de deux choses l'une, soit le cadavre en est bien un, auquel cas, il se trouve inerte. il est donc inutile de lui préciser son état mortifère, il ne pourrait en prendre conscience, excepté cas métaphysique ou de croyance de la survie de l'âme aprés la mort, donc la mort n'en est pas une, et le mort n'est pas mort, il n'a fait que changer d'état...

second cas, le cadavre n'en est pas un. On lui prévient de sa déchéance. dans ce cas, le terme approprié, ce n'est pas t'es mort, mais plutôt, tu vas mourir. fais gaffe.
ou bien, il peut exister d'autres raison, comme faire croire à quelqu'un qu'il est foutu, pour précipiter son état. Ou comme je l'ai dis plus haut, une forme iconoclaste- exorciste.
dire qu'une personne est morte d'un point de vu psychologique, permet de l'exorciser, comme un mauvais sort. mais le problème de ce genre de cérémonie, c'est que d'un, c'est innefficace, car n'agissant pas sur les effets de causalités, ou peut être dans une forme périphérique.
deuxième problème, c'est que cette croyance, renforce l'influence de ce qu'on rejette, par effet inverse. ça a un effet CONTRAIRE.
je me force à ne pas penser, donc je pense que je ne dois pas penser. - rétroaction positive.
30 décembre 2011 13:53
t'aurais pas un doliprane ?
ok
31 décembre 2011 11:11
Oui, il y a aussi l'aspect absolu- du chiffre 0. jeme suis interrogé sur ce mystérieux signe, qui placé devant un chiffre, permettait de le grossir à l'infini, alors, que tout seul, il n'est rien, ou plutôt tout.


LING - Zéro -

Rien est trop négatif pour être considéré comme un nombre de départ.

La numération chinoise commence à UN







source: [villemin.gerard.free.fr]


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