Le Président sénégalais Abdoulaye Wade veut instituer une conséquente baisse de son salaire et de celui de ses ministres. De la sorte, il donne au reste des pays africains, dont le Maroc, un exemple à suivre.
LA révision à la baisse des hauts salaires des responsables et hauts commis de l’Etat, des directeurs généraux des offices et autres établissements publics, voici un thème dont foisonne la littérature de l’Istiqlal. Parti qui pilote l’actuelle majorité gouvernementale. Pourtant, ce point si fâcheux du reste pour tous les responsables les mieux rémunérés au Maroc, n’a pas trouvé place dans le programme gouvernemental. « Et c’est bien dommage ! », regrettent tous ceux qui avaient apprécié la verve que mettait Abbas El Fassi à dénoncer les « salaires faramineux qui grèvent le Budget de l’Etat », avant qu’il ne soit nommé Premier ministre.
Le contre-exemple nous vient du Sénégal. Le Président de ce pays, Abdoulaye Wade, veut faire adopter une loi qui stipule une baisse de 30% de son propre salaire. Le même texte institue également la diminution de 25% du salaire du premier ministre et celui des autres ministres de 15%. Il autorise aussi un prélèvement du même ordre de la rémunération, le traitement, les primes et indemnité ou salaires des présidents du Sénat, de l’Assemblée nationale, des députés, des sénateurs, des présidents de région et des maires.
Les fonds récoltés à travers cette opération de nivellement par le haut devront servir de « contribution nationale pour atténuer les effets négatifs de la hausse des prix internationaux des produits pétroliers sur la vie des ménages, surtout les plus démunis ». Les prélèvements seront retenus et versés, chaque mois, dans un compte de dépôt de fonds particulier ouvert dans les livres du Trésor.
Bien entendu, la loi de Wade est applaudie par le peuple sénégalais. Ce sont seulement certains « salariés » concernés par la baisse, qui n’ont pas sauté de joie en lisant les 13 articles composant cette loi exceptionnelle.
Au grand dam des mécontents, ces articles ont été bien accueillis par la majorité votante au sein de L’Assemblée nationale. Ils n’ont plus maintenant qu’à passer le cap du Sénat pour entrer en application. Au Maroc, une loi comme celle proposée par le Président Wade ne sera pas adoptée de sitôt. Mais, le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, vient de donner un bel exemple. Il a refusé de toucher son salaire de ministre, préférant laisser le Trésor public en profiter. Ah si tous les ministres et « hauts salariés » faisaient comme lui !
Citation le citoyen a écrit: ..à mon humble avis..cet exemple entrainera une baisse du SMIG au Maroc et encore une hausse du prix du pain et de la sardine..
Citation le citoyen a écrit: ..à mon humble avis..cet exemple entrainera une baisse du SMIG au Maroc et encore une hausse du prix du pain et de la sardine..
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..parce que pour le gouvernement la meilleure défense c'est d'attaquer..histoire d'ôter pareilles idées de la tête du citoyen marocain...c'est que le gouvernement croit toujours que plus le peuple est écrasé plus il est "raisonnable"...HA,HA,HA,HA...
Certains pays africain continue a verser dans la demagogie populiste et sterile. Il ne faut pas baisser les salaires des ministres et des hauts dirigents, il faut en elir les plus competents, les plus dynamiques, les plus visionnaires, les plus travailleurs et augmenter leurs salaires.
l afrique a besoin de ses competences, les moins payer c est les perdre.
Les ministres senegalais qui vont voir leurs salaires diminuer, que vont ils faire a votre avis
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