Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
un reve à méditer...
a
15 septembre 2007 10:23
assalam alaykoum:

je suis dans cet endroit entre éveil et rêves , je me retrouvais dans une pièce. Elle n'avait pas de caractéritiques distinctives, sauf un mur couvert de petits registres pour fiches. Elles ressemblaient à ceux des bibliothèques ,contenannt les ouvrages par auteur ou sujet par ordre alphabétique. Mais, ces registres, qui s'étalaient du plancher au plafond et indéfiniment à droite et à gauche, avaient de très différents en-têtes.

En m'approchant du mur des registres, le premier que je remarquai portait la mention "Personnes Que J'ai Aimé". Je l'ouvris et commençai à parcourir les fiches. Je le refermai très vite, choqué de m'apercevoir que je reconnaissais les noms écrits sur chacune des fiches.

Et sans qu'on me le dise, je sus alors exactement où j'étais. Cette pièce sans vie avec ses petits registres n'était qu'un système brut de catalogues pour ma vie. Ici était écrites les actions de chaque moment, grand et petit, jusqu'à un détail que ma mémoire ne pouvait se rappeler. Un sentiment d'émerveillement et de curiosité, doublé d'horreur, m'envahit alors que je commençai à ouvrir les registres au hasard et explorer leur contenu. Certains me rappelèrent la joie des doux souvenirs; d'autres un sentiment de honte et de regret tellement intense que je tournai la tête pour voir si quelqu'un regardait par dessus mon épaule.

Un registre intitulé "Amis" était placé à coté d'un autre intitulé "Amis Que J'ai Trahi" Les titres se succédaient des plus mondains au plus franchement bizarres. "Livre Que J'ai Lu", "Mensonges Que J'ai Dit", "Réconfort Que J'ai Donné", "Blagues Auxquelles J'ai Ri". Certaines était presque comiques par leur exactitude : "Choses Que J'ai Crié A Mes Freres". D'autres dont je nai pas pu rire : "Choses Que J'ai Faites Sous La Colère", "Paroles Marmottées Contre Mes Parents." J'étais sans cesse surpris par
leurs contenus. Souvent, il y avait beaucoup plus de fiches que je ne m'attendais. Quelque fois, moins que je ne l'espérais.

J'étais écrasé par le volume absolu de la vie que j'avais vécu. Etait-il possible que j'ai eu le temps dans mes 30 ans d'écrire chacune de ces milliers ou mêmes millions de fiches? Mais chaque fiche confirmai
cette vérité. Chacune était écrite de ma main. Chacune portait ma signature.

Quand je tirai le registre marqué "Chansons Que J'ai Ecouté", je me rendis compte que les registres grandissait en taille pour contenir leurs fiches. Les fiches était serrées, et cependant, après deux
ou trois mètres, je ne trouvai pas la fin du registre. Je le fermai, honteux, pas tant de la qualité de la musique, mais plus par l'immense quantité de temps que ce registre représentait.

Quand je vins au registre marqué "Pensées Lubriques", je sentis un frisson courir dans mon corps. Je n'ouvris le registre que d'un centimètre, ne voulant pas connaitre sa véritable taille, et j'en sortis une fiche. Je frissonnai au contenu détaillé. Je ressentis un malaise à la pensée qu'un tel moment a été enregistré.

Une rage presque animale m'envahit. Une pensée dominait mon esprit :
"Personne ne doit jamais voir ces fiches ! Personne ne doit savoir ce qu'il y a dans cette pièce! Je dois les détruire!". Dans une folle frénésie, j'arrachai le registre. Sa taille importait peu maintenant. Je devais
le vider et brûler les fiches. Mais, alors que j'attrapais le registre par un bout et commencais à le cogner contre le sol, je ne pouvais pas déloger une seule fiche. Je devenais désespéré et tirai une carte, pour découvrir qu'elle était aussi résitante que l'acier quand j'essayais de la déchirer. Défait et complétement impuissant, je replaçai le registre à son emplacement.Appuyant mon front contre le mur, je lachai un long soupir.
Et je le vis.

Le titre annonçait "Gens Auxquels J'ai Parlé De Dieu". La poignée était plus lumineuse que les autres autour, plus neuf, moins utilisé. Je tirai la poignée et une petite boîte, pas plus grande que quelques
centimètres me tomba dans les mains. Je pus compter les cartes sur les doigts d'une main.

Et alors les larmes coulèrent. Je commençais à pleurer. Des sanglots si profonds que la douleur me prenait à l'estomac et me secouait. Je tombais à genoux et pleurait. Je pleurais de honte, de la honte écrasante de tout cela. Les rangées de registres tourbillonnaient à travers les larmes qui emplissaient mes yeux. Personne ne doit pas jamais, jamais, connaître cette pièce.

Je dois la verrouiller et cacher la clé.
a
15 septembre 2007 10:23
assalam alaykoum:

Ces registres sont exactement ce qu'on va emporter avec nous en mourrant.
La personne a peut-être rêvé mais en réalité, nous allons devoir répondre
de chaque fiche de nos propres petites pièces. Il n'y aura pas de verrou à
ce moment, ni de clé à cacher.

.....................................................
Traduit de l'anglais - Vesion originale sur Zahra's
a
16 septembre 2007 02:02
Salam Alaikom:

ca me rappel un passage du Coran Sourat Alkahf:

18.48. Et ils seront présentés en rangs devant ton Seigneur. “Vous voilà venus à Nous comme Nous vous avons créés la première fois. Pourtant vous prétendiez que Nous ne remplirions pas Nos promesses”.
18.49. Et on déposera le livre (de chacun). Alors tu verras les criminels, effrayés à cause de ce qu'il y a dedans, dire : “Malheur à nous, qu'a donc ce livre à n'omettre de mentionner ni pêché véniel ni pêché capital ? ” Et ils trouveront devant eux tout ce qu'ils ont oeuvré. Et ton Seigneur ne fait du tort à personne.
[center][b][color=#CC0000]Veux-tu la récompense d’un jeûne d’une année entière ? [/color][/b][/center]: [b][color=#0000CC] Le Prophète (que la bénédiction et le salut d’Allah soient sur lui) a dit : « Jeûner trois jours, chaque mois équivaut à jeûner une année entière. » (rapporté par Bûkhâry et Moslim).[/color][/b]
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook