Date: Fri, 7 Jan 2005 21:01:02 -0500 From: "U.S. Dept of State Subject: La r=?ISO-8859-1?Q?=E9union?= de Dajakarta sur l'aide aux survivants du tsunami
La réunion de Dajakarta sur l'aide aux survivants du tsunami
(Les promesses de dons dépassent 4 milliards de dollars) (980) Par Charlene Porter Rédactrice du « Washington File »
Washington - Le besoin impératif de mobiliser une aide sans précédent face à la plus grande catastrophe naturelle de cette génération a rassemblé, le 6 janvier à Djakarta (Indonésie), des représentants de 26 pays et d'organisations tant onusiennes que non gouvernementales déterminés à faire le maximum pour coordonner les opérations de secours dans les régions touchées.
Le séisme du 26 décembre 2004 et le tsunami qui a suivi ont fait plus de 150.000 victimes et plus de 500.000 blessés. Malheureusement, les maladies et les infections qui pourraient se déclarer si une aide n'était pas apportée dans les meilleurs délais pourraient doubler le bilan de la catastrophe.
Emettant l'espoir que « le tsunami ne soit pas suivi d'une deuxième vague mortelle, qui pourrait être prévenue, ou même d'une troisième vague, celle du désespoir des personnes qui n'auraient pas les moyens de reconstruire leurs habitations », le secrétaire général de l'ONU, M. Kofi Annan, a fait remarquer : « Bien que nous ayons été impuissants à stopper le tsunami, ensemble nous avons le pouvoir de stopper les autres vagues. »
Le secrétaire d'Etat, M. Colin Powell, s'est déclaré satisfait des progrès faits durant la réunion de Djakarta en vue de coordonner les vastes opérations humanitaires.
« Je pense que nous avons été en mesure de rallier les membres de la communauté internationale afin de coordonner de façon plus efficace tous nos efforts et aussi pour préparer la conférence des donateurs qui se tiendra à Genève le 11 janvier sous les auspices de l'ONU », a-t-il dit.
L'ampleur de la catastrophe a suscité un déferlement de promesses d'assistance de la part de pays tant pauvres que riches dont le total s'élève maintenant à plus de 4 milliards de dollars. Si certains médias doutent que la totalité des fonds promis soit fournie, M. Powell affirme pour sa part que les Etats-Unis respecteront leur promesse de donner 350 millions de dollars.
« Je ne puis parler qu'au nom des Etats-Unis (...) et si nous disons que nous fournirons davantage si besoin est, nous le ferons », a dit M. Powell aux journalistes.
Dans une allocution prononcée à la conclusion de la réunion, M. Powell a donné des détails sur l'aide offerte par les organisations caritatives américaines, mentionnant notamment la livraison de milliers de tonnes de riz et de nombreux dispositifs de purification de l'eau pour assurer les besoins en eau potable de dizaines de milliers de gens. Les divers corps de l'armée américaine font aussi parvenir à la région d'importantes ressources. A l'heure actuelle 19 bâtiments de la Marine et une centaine d'aéronefs sont employés pour la livraison, entre autres, de plus de 450 tonnes de matériel, vivres et médicaments.
M. Annan a annoncé un appel de fonds d'un milliard de dollars pour répondre aux besoins humanitaires d'environ cinq millions de personnes pour une période de six mois.
« Nous aurons besoin de 229 millions de dollars pour la nourriture et les besoins de l'agriculture, 122 millions pour les soins médicaux, 61 millions pour l'eau et les services sanitaires, 222 millions pour les logements temporaires et autres besoins immédiats et 110 millions pour la reconstruction de l'habitat », a précisé M. Annan, ajoutant que cet appel initial ne comprenait pas les 59 millions de dollars demandés par les partenaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Le coût de la reconstruction dans les pays touchés dépassera de loin celui des besoins immédiats. L'Indonésie, pays le plus touché par la catastrophe, prévoit que la reconstruction coûtera entre 1,5 et 2 milliards de dollars. Pour le Sri Lanka, ce coût devrait s'élever à 1,5 milliard de dollars et pour les Maldives, 1,3 milliard de dollars sur plusieurs années.
Pour sa part, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estime qu'il faudra 26 millions de dollars pour venir en aide aux agriculteurs et pêcheurs qui ont tout perdu à cause du tsunami.
« Les pêcheurs ont perdu leur bâteaux ainsi que leur matériel de pêche ; les industries liées à la pêche et les installations se vouant à l'aquaculture ont été endommagées ou détruites complètement ; le bétail a été tué et les cultures ont été arrachées ou inondées par l'eau de mer », a précisé Mme Fernanda Guerrieri, responsable du service chargé des opérations d'urgence de la FAO.
L'allégement de la dette des pays touchés est un autre moyen de leur venir en aide. Plusieurs pays ont déjà proposé de leur en faire grâce ou d'adopter un moratoire sur leur remboursement.
Lorsqu'ils se réuniront en février, les ministres des finances des pays du G7 (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Grande-Bretagne et Etats-Unis) étudieront les possibilités d'alléger la dette de ces pays.
Lors de la conférence de Djakarta, les participants sont tombés d'accord pour établir un centre régional d'alerte précoce aux tsunamis pour l'océan Indien et la région de l'Asie du Sud-Est, sans donner de précisions quant au financement d'un tel dispositif ou à un calendrier pour sa mise en place.
Les Etats-Unis et d'autres pays bordant l'océan Pacifique ont mis sur pied un tel système pour prévoir d'éventuels raz-de-marée dans la région sujette aux séismes baptisée « l'anneau de feu ». Lors d'une réunion avec de hauts responsables thaïlandais, M. Powell a promis que des scientifiques et des techniciens américains aideraient les pays de l'océan Indien à la réalisation d'un projet semblable.
La tâche sera longue et difficile pour les pays touchés par le cataclysme et ceux qui leur viennent en aide, mais, ainsi que l'a souligné le secrétaire général des Nations unies, la catastrophe a rallié la communauté internationale.
« La réponse ne fut pas fondée sur nos différences, mais sur ce qui nous unit. Ce fut une occasion de panser de vieilles blessures et d'oublier de vieux conflits », a-t-il fait remarquer. ARTICLE RETRANSMIS PAR :acharif moulay abdellah bouskraoui
Tu saute maintenant pour Jakarta,interesse toi dans le domaine de tes investigation parceque la catastrophe du Tsunami est difficike pour toi :-) d'ailleur tu n'a rien a proposer
Merci de votre reponse ,mais je m interesse presque à tout c est mon domaine et même de loin et oui je suis un être humain ,j ai du sang dans les veines et je suis là où il y a le bien de l humanité ... amicalement et merci bien de votre confiance en nous .