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le retour au bled des "golden boys MAROCAINS"
a
24 mars 2009 22:11
SALAM ALAYKOUM:

La roue a tourné pour nos « golden boys » à l’étranger. La crise économique et les licenciements dans la finance internationale, notamment en France et en Angleterre, ne leur laissent guère le choix. Ils commencent à revenir sur terre. « Ils se montrent moins exigeants pour rentrer au pays », constate Philipe Montand, directeur général de Rekrute.com.

Les métiers de la finance ne sont pas les seuls à être dans la tourmente. D’autres profils commencent à exprimer leur volonté de rentrer au bercail. La crise, sans être la seule motivation, y est également pour quelque chose. « La multiplication des foires et forums de l’emploi à l’étranger a par ailleurs permis de dissiper la confusion autour du marché du travail marocain », explique le directeur général de Rekrute.com.

La photographie des offres d’emploi au premier trimestre fait ressortir quelque surprise. Jadis recherchés comme des trésors, les commerciaux comme les responsables de la communication voient leur demande baisser. Pour les premiers, l’explication peut tenir aussi à la rareté de commerciaux expérimentés sur le marché et à leur fidélité à leur employeur. La règle veut qu’en temps d’incertitude, on commence à dégraisser les fonctions support. Par contre, les chargés de recouvrement trouvent leur compte dans les offres d’emploi. Ce qui confirme que les entreprises ont maille à partir avec les délais de paiement. Une enquête de l’Economiste avait relevé qu’il fallait six mois en moyenne pour se faire payer.

Autre fait marquant : les multinationales, suivant les consignes de leurs maisons mères, ont gelé les recrutements en attendant la relance. Ce frein devrait libérer les bons profils qui pourraient revoir à la baisse leur exigence et intégrer des entreprises nationales. C’est peut-être le moment pour les entreprises de faire de « bonnes » affaires.

En 2008, Rekrute.com a enregistré une augmentation du trafic à plus de 60% (près de 6 millions de visites ). Le trafic à l’export (consultations à partir de pays étrangers) constitue 16% du total des visites (7% en France et Etats-Unis et 1% à partir de l’Angleterre et du Canada). Plus de 110.000 candidats se sont inscrits durant l’année 2008, soit 92% de croissance par rapport à 2007. L’année dernière, le portail a diffusé 3850 offres d’emploi, soit une hausse de 85% par rapport à l’année précédente.

C’est l’industrie qui a été le secteur le plus demandeur et s’est accaparé 20% des offres diffusées (dont 8% pour l’automobile), suivie par la distribution et l’agroalimentaire, (14%). L’informatique et les télécoms représentent respectivement 9 et 7% des recrutements. Enfin, le secteur financier enregistre une progression de 9% par rapport à 2007.

Par fonction, les métiers de la vente arrivent en tête avec 22% des annonces diffusées, suivis de près par les financiers et les informaticiens qui représentent respectivement 12 et 11% des recherches. Les postes RH ne constituaient que 7%, suivis par les profils d’assistanat de direction et services généraux ainsi que les postes de marketing. Les postes de direction générale représentent, quant à eux, 4% des profils recherchés.

S’agissant des niveaux d’expérience recherchés, 36% des offres diffusées correspondaient à des profils disposant de 3 à 5 ans d’expérience, tandis que 24% ciblaient des candidats ayant plus de 5 ans d’expérience. On peut déduire donc que l’externalisation des recrutements se fait principalement pour des profils expérimentés à cause de la complexité d’atteindre ces candidats qui sont actifs pour la plupart.

L’externalisation touche également les profils qualifiés. Aussi, 42% des annonces diffusées depuis février 2006 ciblent les profils disposant d’un bac+5 et plus et 43% concernent les bac+3/4. Enfin, les profils techniques bac+1/2, qui sont très recherchés mais relativement rares sur le marché, ont concerné 10% des annonces diffusées sur le portail.

Source : L’Economiste - Jalal Baazi
t
27 mars 2009 11:52
Avec une experience internationale solide dans le domaine du finance, je crois qu´ ils vont touver facilement un Job au Maroc.
r
29 mars 2009 21:41
un autre exemple 200 000 polonais ont retourné en Pologne ces derniers temps ils ont tous trouvé un travail


Le rêve de retour des Polonais de Londres
Article publié le 20 Novembre 2008
Par Virginie Malingre
Source : LE MONDE
Taille de l'article : 1113 mots

Extrait :

N ous avons toujours su que nous rentrerions », expliquent Rafal et Justyna Boczon. Ce couple de Polonais - il a 33 ans, elle en a 29 - avait un projet précis en s'installant à Londres en 2005 : gagner et économiser de l'argent. Pour mieux revenir dans son pays. A en croire un sondage réalisé par l'université du Surrey en 2006, ils ne sont pas les seuls à avoir planifié leur vie britannique en ces termes : seuls 15 % du million de Polonais qui sont arrivés au Royaume-Uni depuis le 1er mai 2004 - date à laquelle Varsovie a rejoint l'Union européenne - avaient l'intention d'y faire leur vie ; 30 % étaient indécis, et les autres voulaient rentrer tôt ou tard.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/03/09 21:44 par rennes.
r
29 mars 2009 21:47
La crise économique oblige le "plombier polonais" à rentrer chez lui
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21/02/2009

Nacho TEMIÑO

Un demi-million de Polonais ont déjà quitté la Grande-Bretagne pour retourner dans leur pays. Les prévisions indiquent que le chiffre augmentera au cours des prochains mois, essentiellement à cause de la crise économique. Les principales villes de Pologne rivalisent pour attirer ces immigrants et leur épargne.

La crise financière n'est pas l'unique raison qui les pousse à faire leurs valises et de nombreux Polonais décident de rentrer chez eux simplement parce qu'ils ont le mal du pays. Cela bien que Varsovie soit à moins de trois heures d'avion de Londres et que les commerces où l'on trouve des produits polonais en Grande-Bretagne se soient multipliés dernièrement.

«Ma famille, l'ambiance, notre vie ici me manquaient», explique Renata Majkowska, fraîchement rentrée à Varsovie après avoir travaillé deux ans en Angleterre.

Après l'entrée de la Pologne dans l'Union Européenne, la Grande-Bretagne et Irlande sont devenues les destinations préférées des Polonais, avec plus d'un million d'émigrants depuis 2004. Un véritable raz de marée qui fait qu'aujourd'hui les pubs traditionnels irlandais servent plus de bière polonaise que de Guiness, et qu'on trouve des saucisses polonaises dans toutes les charcuteries. Mais les jours de cette émigration, qui a changé le visage des Iles Britanniques, sont peut-être comptés. Renata Majkowska estime, qu'au-delà de l'aspect sentimental, la crise financière se fait de plus en plus sentir et menace l'emploi de 400 000 Polonais. Une raison supplémentaire pour rentrer avant que le bateau coule.

«La question est de savoir si ces travailleurs préfèrent passer un mauvais moment là-bas, ou s'ils jugent qu'ils seront davantage en sécurité en Pologne» explique Krystyna Iglickiej qui parie sur une hausse du nombre de retours au pays.

Ces départs de Grande Bretagne peuvent aussi s'expliquer par la baisse de la Livre Sterling, qui s'échangeait seize zlotys il y a cinq ans, contre quatre aujourd'hui. De fait, envoyer de l'argent à sa famille restée au pays devient de moins en moins rentable.

Un drame pour certains

Le retour est un drame pour certains mais une affaire pour d'autres. Les promoteurs polonais, par exemple, se frottent les mains car ils voient dans l'arrivée de leurs compatriotes l'occasion d'impulser la vente de logements, après la stagnation du marché ces derniers mois. Les principales villes de Pologne se sont aussi positionnées dans la capture de ces émigrants et de leur épargne, puissant coup de pouce à l'économie nationale. Les douze principales grandes villes du pays ont même mis en place un plan commun pour faciliter leur retour.

Plan de retour

Cette initiative des municipalités s'est jointe à celle du gouvernement, qui a présenté l'an dernier son Plan de Retour, composé d'une série de mesures fiscales et professionnelles, et de l'ouverture d'agences d'informations à Dublin et à Londres.

A moins d'être à son tour affectée par la crise internationale, la Pologne offre des perspectives de croissance pour 2009 de l'ordre de 3 %, avec de bonnes offres d'emploi à la clé pour ceux qui décideraient de plier bagage et de rentrer chez eux. Mais malgré l'accueil chaleureux proposé par l'administration polonaise, tout le monde n'est pas prêt à partir pour une raison simple : le salaire en Pologne est d'environ quatre euros de l'heure, un quart de ce que l'on peut espérer gagner en Irlande, par exemple.

De plus, les avantages sociaux sont plus séduisants en Grande Bretagne où un émigrant de l'Est peut espérer, après douze mois de travail, bénéficier d'un panel d'aides complet. De quoi inciter une partie du demi-million de Polonais qui résident toujours là-bas, surtout les familles, à rester.

Les entreprises aussi

Les émigrants ne sont pas les seuls à vouloir rentrer chez eux. Les entreprises installées dans les Iles Britanniques trouvent les nouveaux états de l'Union Européenne de plus en plus à leur goût. C'est le cas de Dell, deuxième producteur mondial d'ordinateurs, qui a récemment annoncé la délocalisation en Pologne d'une partie de son usine irlandaise de Limerick.

La mesure entraînera une réduction de personnel de 1900 employés sur les 3 000 que compte l'usine. L'entreprise apporte actuellement à l'Irlande 5 % de son produit intérieur brut...
Sarean Zer, la nouvelle dans autres sites:
w
29 mars 2009 22:07
la ou je vis a l angleterre ,les polonais sont partout et leur nombre augmente chaque jour !
29 mars 2009 22:15
Citation
whatsup a écrit:
la ou je vis a l angleterre ,les polonais sont partout et leur nombre augmente chaque jour !

y a pas qu'en angleterre chère amis.
P
31 mars 2009 12:54
Question stupide : Comment est la crise au Maroc.
La haine est certainement le plus durable des plaisirs : on se presse d'aimer, on se déteste à loisir. [George Gordon, Lord Byron]
k
1 avril 2009 13:21
Pharoah

elle vacile entre le vert et le rouge, mais elle tire surtout vers le rouge, comme le drapeau d'ailleurs.

---
eh, les metiers de la finance, si c'est pour faire de l'argent une marchandise en soi, ils peuvent desemballer leur valises et rester la ou ils sont.
P
1 avril 2009 15:22
Je me posais cette question parce que je connais un marocain qui travaille chez Natixis mais qui ne compte pas rentrer au bled. Il dit que la crise est partout alors autant rester sur place.
La haine est certainement le plus durable des plaisirs : on se presse d'aimer, on se déteste à loisir. [George Gordon, Lord Byron]
t
1 avril 2009 17:07
La pluis cette année etait au rendez-vous, donc crise ou pas crise au Maroc en s´ en fousmiling smiley)
P
1 avril 2009 20:34
Explique moi.



Citation
telev a écrit:
La pluis cette année etait au rendez-vous, donc crise ou pas crise au Maroc en s´ en fousmiling smiley)
La haine est certainement le plus durable des plaisirs : on se presse d'aimer, on se déteste à loisir. [George Gordon, Lord Byron]
t
2 avril 2009 09:31
Citation
Pharoah a écrit:
Explique moi.



Citation
telev a écrit:
La pluis cette année etait au rendez-vous, donc crise ou pas crise au Maroc en s´ en fousmiling smiley)

l´ economie marocaine est basée sur l´agriculture, le tourisme et l´ industrie et c´ est grace à l´ agriculture que le Maroc "incha Alah" va faire un taux de croissement de 5,8%.
 
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