Citation
Begayeur a écrit:
Pour répondre à ton interrogation je dirais que moi je pense que chacun a un libre arbitre mais la plupart l'utilisent pour choisir de ne pas l'utiliser ( je sais pas si t'as compris mdr ) et le délèguent à leurs instincts leurs subconscients
Citation
Begayeur a écrit:
Pour répondre à ton interrogation je dirais que moi je pense que chacun a un libre arbitre mais la plupart l'utilisent pour choisir de ne pas l'utiliser ( je sais pas si t'as compris mdr ) et le délèguent à leurs instincts leurs subconscients
Citation
Antigone* a écrit:
Tu as tout lu ?
Ta réponse m'étonne, vu que toi même tu dis que nous n'avons pas tous les mêmes chances...
Citation
Antigone* a écrit:
Salam, bonjour à tous,
il y a une question que je me pose souvent, par rapport à notre responsabilité quant à nos choix, plus souvent nos non-choix, nos actes, nos croyances, etc.. tout ça par rapport à notre histoire personnelle et finalement notre force intérieure et capacité à la résilience...
Je m'explique: nous savons je pense, aujourd'hui, que notre enfance, ce que nous avons reçu ou non de sécurité affective, physique et psychique influe sur l'adulte que nous serons, sur notre capacité à gérer les difficultés de la vie, à prendre des décisions (plus ou moins justes), des initiatives, à faire preuve de patience, etc... et bien sûr, ça va toujours avec la foi d'une certaine manière... enfin pour moi c'est intrinsèquement lié, parce qu'il ne s'agit pas seulement de croire en l'existence d'un seul Dieu (croie = accorder du crédit à ), mais bien d'avoir une totale confiance en Dien (foi - se fier- se confier, c'est le même lien dans al-imane), de s'abandonner, de lâcher prise, et d'accepter son "destin". Donc, cela demande quand même certaines aptitudes psychiques on va dire... dans le sens où plus nos "blessures d'enfance" sont profonde, plus on a tendance à être dans le déni ce qui est en contradiction avec le lâcher prise et la foi... et parfois jusqu'au stade de la croyance, à cause du sentiment d'injustice.
En plus des prédispositions liées au milieu familial et culturel, nous avons des prédispositions génétiques. On sait aujourd'hui qu'il y a un lien entre le patrimoine génétique et la joie de vivre ou à contrario l'état dépressif, de même pour les psychopathe, mdr... et puis il y a toutes les "neuro-atypies" qui entrent en jeu, comme l'autisme asperger, la douance, le tda, etc; qui influencent beaucoup les pensées...
Souvent, nous avons tendance à juger les personnes qui montrent l'une ou l'autre faiblesse, qui se laissent aller, qui sont incapable de prendre des initiatives, de se contrôler, etc... bref, vous pouvez intégrer tout ce que vous voulez dans la liste, mdr; mais là où je veux en venir, c'est que nous ne savons pas ce qui a mené ces personnes à "être faible"... si nous avions les mêmes conditions exactes, serions-nous différent, ferions-nous d'autres choix, serions-nous plus fort ou plus résilient? Et donc, quelle est notre responsabilité dans tout ça? Je ne dis pas que nous n'en avons, je pense que nous l'avons d'une certaine manière, mais je trouve aussi qu'il est trop facile de critiquer quant on a reçu soi-même tout le nécessaire pour faire preuve de force intérieure... Et quelle est notre responsabilité devant Dieu aussi; parce que le regard des autres, nous pouvons nous en défaire, pas celui d'Allah.
Je vais vous donner l'exemple qui m'a poussé à cette réflexion: mon père...
Mon père n'a pas été gâté par la vie, je vais pas vous mentir. Il est né avec un double handicap, malvoyant et malentendant, surdoué, je n'ai aucun doute là-dessus, hypersensible, avec des parents que je n'ai jamais connu, mais qui étaient limite psychopathes de ce qu'on m'en a dit, à la fin de la première guerre mondiale (1944), avec tout ce que ça implique.
Je ne sais pas trop comment il était dans sa jeunesse ni son enfance, je n'ai pas connu mes grand-parents, très peu mes grand-tantes et ma tante, manifestement ne m'a tout dit. Mais bon, en résumé, il n'était pas tout à fait normal.
Mon père se cachait derrière ses handicaps physiques pour attirer l'attention sur lui, c'était aussi une manière je crois de se complaire dans une situation qu'il disait vouloir changer, mais qui devait l'arranger parce que c'est la seule manière qu'il ait trouvé pour qu'on se préoccupe de lui. Il était atteint d'un trouble de personnalité narcissique (pas pervers mais quand même manipulateur), il s'auto-valorisait par tout ce qu'il pouvait (genre il disait qu'il avait 50 ans de navigation, sauf que sur les 50 ans, le bateau était resté à quai pendant 30 ans), et transférait sur les autres (surtout sur ma mère) tout ce qu'il se reprochait à lui-même mais reniait évidemment. Bref, tout ça pour dire qu'il souffrait d'un très grand manque affectif, qu'il ne se sentait pas digne d'être aimé, etc... tout ça, je l'ai compris plus tard évidemment...
Alors avec du recul, on pourrait se dire qu'il a gâché sa vie, parce qu'il n'a pour ainsi dire jamais travaillé, gâcher la vie de ma mère et de ses enfants, qu'il a passer sa vie à se plaindre de son handicap, remettant tout là-dessus (et sur les "mauvais soins" qu'on lui apportait), alors qu'il aurait pur tout simplement l'accepter, vivre avec, comme l'ont fait tels aveugles qui travaillent et vont au travail en train, ou comme untel qui ceci ou cela...
(à suivre...)
Citation
Antigone* a écrit:
Mais avec le recul, j'ai bien compris qu'en fait, il n'aurait pas pu, parce qu'il n'avait pas cette capacité de résilience, parce qu'on parlait beaucoup moins de psychologie et la psychologie n'en était qu'à ses balbutiement. De plus, les personnes souffrant de trouble de la personnalité consultent rarement parce qu'elle sont un déni vraiment très solide...
Du coup, quelle est sa responsabilité, pour le cours de sa vie, pour les répercussion que ça eu sur nous, pour la "guerre" qu'il a menée contre Dieu (parce qu'il voulait absolument prouver que Dieu n'existe pas), etc...
Voilà, désolée, c'était un peu long, ça fait un moment que cette question me trotte dans la tête, je ne sais pas s'il y a vraiment une réponse... mais bon, voilà..
Merci de m'avoir lue.
Merci pour vos réponses..
Prenez grand soin de vous et de vos proches
Citation
Antigone* a écrit:
Mais avec le recul, j'ai bien compris qu'en fait, il n'aurait pas pu, parce qu'il n'avait pas cette capacité de résilience, parce qu'on parlait beaucoup moins de psychologie et la psychologie n'en était qu'à ses balbutiement. De plus, les personnes souffrant de trouble de la personnalité consultent rarement parce qu'elle sont un déni vraiment très solide...
Du coup, quelle est sa responsabilité, pour le cours de sa vie, pour les répercussion que ça eu sur nous, pour la "guerre" qu'il a menée contre Dieu (parce qu'il voulait absolument prouver que Dieu n'existe pas), etc...
Voilà, désolée, c'était un peu long, ça fait un moment que cette question me trotte dans la tête, je ne sais pas s'il y a vraiment une réponse... mais bon, voilà..
Merci de m'avoir lue.
Merci pour vos réponses..
Prenez grand soin de vous et de vos proches
Citation
Plandesite a écrit:
Merci Antigone de nous écrire tes réflexions que je rejoins totalement
Cest intéressant...quelle est sa responsabilité? Allah sait mieux. C'est pr ça qu'on ne peut pas juger et que chacun doit faire son maximum vers ce qu'il croit être juste...
Citation
Plandesite a écrit:
Merci Antigone de nous écrire tes réflexions que je rejoins totalement
Cest intéressant...quelle est sa responsabilité? Allah sait mieux. C'est pr ça qu'on ne peut pas juger et que chacun doit faire son maximum vers ce qu'il croit être juste...
Citation
O&L a écrit:
Salam
Donc si un pedophile kidnappe ton petit garçon et le viole et le tue.
Tu apprends qu'il a une enfance difficile il a été violé battu etc tu vas donc te dire que ce n'est pas de sa responsabilité ?
Une famille est un chaînon donc personne est responsable de ses actes parce que certaines choses sont intergenerationnelles ?
Faut être cohérente et etre juste avec tout le monde si vous partez du principe que la personne n'est pas responsable de ses actes à cause de sa construction.
Vous faites abstraction de la " conscience ". Ce sont des actes avec une conscience et non une réalité altérée ou une absence de raison.
Quand quelqu'un tue ment manipule ou fait du mal il est en pleine conscience que ce n'est pas bien.
Un tueur sait que c'est mal de tuer.
Un violeur d'enfant sait que c'est mal de faire ça.
On peut être peiné pour l'enfance de quelqu'un mais ne pas le déresponsabiliser de ses actes adultes.
Tant que la conscience la raison la réalité n'est pas altérée par la folie nous sommes responsables de nos actes décision choix de vie et ce que nous faisons aux autres.
Ya pas pire que déresponsabiliser les autres pour ne pas les aider à avancer et se réformer et se complaire.
Citation
O&L a écrit:
Salam
Donc si un pedophile kidnappe ton petit garçon et le viole et le tue.
Tu apprends qu'il a une enfance difficile il a été violé battu etc tu vas donc te dire que ce n'est pas de sa responsabilité ?
Une famille est un chaînon donc personne est responsable de ses actes parce que certaines choses sont intergenerationnelles ?
Faut être cohérente et etre juste avec tout le monde si vous partez du principe que la personne n'est pas responsable de ses actes à cause de sa construction.
Vous faites abstraction de la " conscience ". Ce sont des actes avec une conscience et non une réalité altérée ou une absence de raison.
Quand quelqu'un tue ment manipule ou fait du mal il est en pleine conscience que ce n'est pas bien.
Un tueur sait que c'est mal de tuer.
Un violeur d'enfant sait que c'est mal de faire ça.
On peut être peiné pour l'enfance de quelqu'un mais ne pas le déresponsabiliser de ses actes adultes.
Tant que la conscience la raison la réalité n'est pas altérée par la folie nous sommes responsables de nos actes décision choix de vie et ce que nous faisons aux autres.
Ya pas pire que déresponsabiliser les autres pour ne pas les aider à avancer et se réformer et se complaire.
Citation
Antigone* a écrit:
Ce sont des questions qu'il est légitime de se poser dans l'absolu. Nier l'impact de l'environnement est aussi absurde que de nier la responsabilité en fait. Je ne pense pas que ramener ça à des cas extrêmes soit pertinent, parce que ce sont justement des cas extrêmes...
Mais tu vois, entre celui qui sait se maîtriser et qui frappe quand même, et celui qui n'a pas appris à se maîtriser ou souffre d'un trouble le tdah, qui rend plus impulsif, la responsabilité n'est pas la même. Les deux sont responsables, mais pas au même niveau, parce que l'un l'aura fait par manque de maîtrise et l'autre avec l'intention de blesser.
En fait, à la base, ma question se porte surtout sur la marge de manœuvre que nous avons réellement sur nos vie... ce n'est pas parce que je me pose la question que je considère que nous n'en avons pas... c'est juste une réflexion, mais ce genre de réflexion doit se faire à froid, pas en commençant à imaginer des situations où forcément nous serons touché émotionnellement.
Citation
O&L a écrit:
la responsabilité n'est pas la même. Les deux sont responsables, mais pas au même niveau,
Oui elle n'est pas la même mais il est qu'elle en a une de responsabilité.
Après bien sur qu'il faut décortiquer car chaque situation est différente .
. Je ne pense pas que ramener ça à des cas extrêmes soit pertinent, parce que ce sont justement des cas extrêmes.
Bien sûr que si Antigone.
A partir du moment où tu cherches à trouver des excuses aux autres parce qu'ils ont manqué d'amour de sécurité d'équilibre tu lappliques à tout le monde même au cas extrêmes.
Pourquoi comprendre une personne parce qu'elle a vécu X choses et ne pas le faire pour des enfants qui sont devenus psychopathes sociopathes tueurs en série parce que eux aussi ont été maltraité, négligé violé battu etc.
Ils ont tout autant le droit à votre empathie adulte car ça influencait l'adulte qu'il est devenu.
Sauf que tout les enfants maltraités violés négligés ne finissent pas par faire du mal aux autres.
Tout le monde est responsable adultes de ses choix décisions de ses comportements vis à vis des autres ou de laisser les autres nous maltraiter.
Le déni est de ne pas vouloir voir la vérité en face quand on a été averti parce que il est plus facile de se complaire que se réformer et se voir tel que nous sommes.
Il n'y a que la folie qui déresponsabilisent l'être humain.
Rien d'autres.
Nous avons tous la capacité de conscientiser mais ça faut le vouloir.
Si tu excuses l'un excuse l'autre même si il tue à cause de sa construction.
J ai fait des erreurs dans ma vie. J'ai appris à l'assumer et prendre ma part de responsabilité.
Tout le monde est capable de le faire c'est juste que ça nous retire notre statut de victime.
Ce n'est pas parce qu'on est victime enfant qu'on doit devenir bourreau adulte ou user de son statut de victime.
Je m'éloigne un peu mais ta logique doit donc être appliqué sur les pires crapules puisque la plus part on était des enfants malheureux.
Nous avons le choix de travailler sur notre nafs de se réformer de combattre nos défaillances etc.
Citation
Antigone* a écrit:
Salam, bonjour à tous,
il y a une question que je me pose souvent, par rapport à notre responsabilité quant à nos choix, plus souvent nos non-choix, nos actes, nos croyances, etc.. tout ça par rapport à notre histoire personnelle et finalement notre force intérieure et capacité à la résilience...
Je m'explique: nous savons je pense, aujourd'hui, que notre enfance, ce que nous avons reçu ou non de sécurité affective, physique et psychique influe sur l'adulte que nous serons, sur notre capacité à gérer les difficultés de la vie, à prendre des décisions (plus ou moins justes), des initiatives, à faire preuve de patience, etc... et bien sûr, ça va toujours avec la foi d'une certaine manière... enfin pour moi c'est intrinsèquement lié, parce qu'il ne s'agit pas seulement de croire en l'existence d'un seul Dieu (croie = accorder du crédit à ), mais bien d'avoir une totale confiance en Dien (foi - se fier- se confier, c'est le même lien dans al-imane), de s'abandonner, de lâcher prise, et d'accepter son "destin". Donc, cela demande quand même certaines aptitudes psychiques on va dire... dans le sens où plus nos "blessures d'enfance" sont profonde, plus on a tendance à être dans le déni ce qui est en contradiction avec le lâcher prise et la foi... et parfois jusqu'au stade de la croyance, à cause du sentiment d'injustice.
En plus des prédispositions liées au milieu familial et culturel, nous avons des prédispositions génétiques. On sait aujourd'hui qu'il y a un lien entre le patrimoine génétique et la joie de vivre ou à contrario l'état dépressif, de même pour les psychopathe, mdr... et puis il y a toutes les "neuro-atypies" qui entrent en jeu, comme l'autisme asperger, la douance, le tda, etc; qui influencent beaucoup les pensées...
Souvent, nous avons tendance à juger les personnes qui montrent l'une ou l'autre faiblesse, qui se laissent aller, qui sont incapable de prendre des initiatives, de se contrôler, etc... bref, vous pouvez intégrer tout ce que vous voulez dans la liste, mdr; mais là où je veux en venir, c'est que nous ne savons pas ce qui a mené ces personnes à "être faible"... si nous avions les mêmes conditions exactes, serions-nous différent, ferions-nous d'autres choix, serions-nous plus fort ou plus résilient? Et donc, quelle est notre responsabilité dans tout ça? Je ne dis pas que nous n'en avons, je pense que nous l'avons d'une certaine manière, mais je trouve aussi qu'il est trop facile de critiquer quant on a reçu soi-même tout le nécessaire pour faire preuve de force intérieure... Et quelle est notre responsabilité devant Dieu aussi; parce que le regard des autres, nous pouvons nous en défaire, pas celui d'Allah.
Je vais vous donner l'exemple qui m'a poussé à cette réflexion: mon père...
Mon père n'a pas été gâté par la vie, je vais pas vous mentir. Il est né avec un double handicap, malvoyant et malentendant, surdoué, je n'ai aucun doute là-dessus, hypersensible, avec des parents que je n'ai jamais connu, mais qui étaient limite psychopathes de ce qu'on m'en a dit, à la fin de la première guerre mondiale (1944), avec tout ce que ça implique.
Je ne sais pas trop comment il était dans sa jeunesse ni son enfance, je n'ai pas connu mes grand-parents, très peu mes grand-tantes et ma tante, manifestement ne m'a tout dit. Mais bon, en résumé, il n'était pas tout à fait normal.
Mon père se cachait derrière ses handicaps physiques pour attirer l'attention sur lui, c'était aussi une manière je crois de se complaire dans une situation qu'il disait vouloir changer, mais qui devait l'arranger parce que c'est la seule manière qu'il ait trouvé pour qu'on se préoccupe de lui. Il était atteint d'un trouble de personnalité narcissique (pas pervers mais quand même manipulateur), il s'auto-valorisait par tout ce qu'il pouvait (genre il disait qu'il avait 50 ans de navigation, sauf que sur les 50 ans, le bateau était resté à quai pendant 30 ans), et transférait sur les autres (surtout sur ma mère) tout ce qu'il se reprochait à lui-même mais reniait évidemment. Bref, tout ça pour dire qu'il souffrait d'un très grand manque affectif, qu'il ne se sentait pas digne d'être aimé, etc... tout ça, je l'ai compris plus tard évidemment...
Alors avec du recul, on pourrait se dire qu'il a gâché sa vie, parce qu'il n'a pour ainsi dire jamais travaillé, gâcher la vie de ma mère et de ses enfants, qu'il a passer sa vie à se plaindre de son handicap, remettant tout là-dessus (et sur les "mauvais soins" qu'on lui apportait), alors qu'il aurait pur tout simplement l'accepter, vivre avec, comme l'ont fait tels aveugles qui travaillent et vont au travail en train, ou comme untel qui ceci ou cela...
(à suivre...)