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Des MRE heureux d'être retournés au Maroc.
z
18 décembre 2006 03:06
AUJOURD'HUI LE MAROC
Des MRE heureux d'être retournés au Maroc. Résultats d'une enquête sur les MRE présentés hier à Casablanca par le Haut commissariat au Plan.
Réalisée entre octobre 2003 et janvier 2004 dans les régions du Grand Casablanca et du Souss-Massa-Draâ, cette enquête a pour objectif d'étudier les différents aspects du phénomène de la migration de retour. La majorité des migrats de retour au Maroc se concentre dans l'Hexagone avec 73%. Sur le plan de la réinsertion, 66,1% affirment vivre mieux depuis le retour au Maroc contre 18% qui soutiennent le contraire. Néanmoins, ce retour n'est pas toujours conçu comme un projet définitif puisque 18,4% ont exprimé leur intention de migrer de nouveau.
s
18 décembre 2006 14:16
je note au passage qu'il s'agit ici d'une étude réalisée en 2003/2004, nous sommes à la veille de 2007
je souligne aussi au passage que ce journal est miteux...
r
18 décembre 2006 09:40
Résidents marocains à l'étranger:
40% ne sont pas satisfaits de leur retour définitif au Maroc


Le Haut-commissariat au Plan s'est penché sur l'analyse du phénomène du retour des résidents marocains à l'étranger en lançant une enquête au niveau des régions du Grand Casablanca et de Souss-Massa-Daraa entre octobre 2003 et janvier 2004.
L'enquête porte sur un échantillon de 1467 RME qui sont retournés au Maroc et ses résultats ont été présentés le 14 décembre 2006 lors d'un séminaire organisé à Casablanca.


Il s'agit principalement de la première génération d'émigrants des années 60 composée majoritairement d'hommes et dont 73% d'entre eux ont plus de 60 ans.
La durée de séjour moyenne est de 20 ans et 89% des personnes interrogées vivaient en Europe, dont 73 % en France, et 7% dans les pays arabes.


Selon l'enquête, 70% des migrants de retour vivaient seuls à l'étranger sans leur conjoint resté au Maroc et parmi les 30% des migrants mariés, 21 % sont rentrés au Maroc avec leur conjoint.


Leur niveau d'instruction est très faible et la majorité des ces migrants sont analphabètes: 61 % n'ont aucun niveau scolaire et 12,4 % possèdent des connaissances rudimentaires acquises à l'école coranique et à peine 3,3 % d'ente eux ont un niveau d'instruction de l'enseignement supérieur.


En ce qui concerne leur degré d'insertion dans les pays de résidence, l'enquête souligne que 54% parlent la langue du pays d'accueil, 27% n'en possèdent que des connaissances élémentaires et 20% seulement savent lire et écrire.


Au niveau de leur apport économique, l'enquête montre que les investissements réalisés sont modestes et se répartissent à hauteur de 27% dans le secteur tertiaire, 15% concernent le secondaire et 12% le secteur primaire.


L'enquête révèle que le retour des RME est bénéfique au développement économique de leur région d'origine puisque 53% parmi eux ont participé au financement des équipements collectifs (mosquées, eau potable, électrification rurale….)


Au niveau de leur insertion au Maroc, l'enquête indique que 66% des migrants de retour affirment que leur insertion au Maroc est globalement positive. Par contre 18% des personnes interrogées ne sont pas satisfaites de leur retour au pays et 20% ont exprimé leur intention de quitter à nouveau le Maroc. On aurait souhaité savoir le pourquoi de ce mécontentement.


Enquête biaisée et non représentative
Il est dommage de constater que cette enquête n'apporte aucun élément nouveau et ne fait que confirmer certaines caractéristiques des migrants. C'est une enquête biaisée et certains aspects qu'elle traite sont complètement obsolètes.


Il y a d'abord la taille de l'échantillon qui n'est pas représentative : 1467 RME interrogés est un nombre insuffisant pour dégager des tendances pertinentes à ce sujet. Le Maroc compte près de 4 millions de résidents à l'étranger et des milliers parmi eux se lancent chaque année dans l'aventure du retour au pays. Ce phénomène mérite une enquête à l'echelle nationale.


L'enquête est limitée aux régions du Grand Casablanca et de Souss-Massa-Daraa , or la région la plus touchée par le phénomène migratoire reste bien entendu la région du Rif. C'est au sein de cette région qu'on peut recenser le plus grand nombre de départs et de retours. Il aurait fallu effectuer une telle enquête à Tanger, Tétouan, Al Hoceima et Nador pour avoir une couverture régionale plus exhaustive et une mesure significative de l'impact réel du retour des RME au niveau du développement économique et social dans leur localité d'origine.


La composition de l'échantillon pose également le problème de représentativité au niveau du public ciblé par l'enquête. En effet, l'échantillon est biaisé à la base puisqu'il est composé principalement de personnes très âgées. Les RME appartenant à la tranche d'âge 30-55 ans et qui sont retournés définitivement au Maroc n'ont pas été pris en considérartion.


L'échantillon est composé majoritairement d'analphabètes, ayant laissé leur conjoint au Maroc, bien que ce dernier trait caractérisait bien l'immigration des années 60 mais il a complètement disparu avec la généralisation de la politique du regroupement familial dans les pays européens.


Les tranches d'âge des personnes qui composent l'échantillon ainsi que leur niveau de qualifications ne sont pas représentatifs non plus : il y a des acteurs de la migration qui disposent d'un bon niveau d'instruction et qui ont acquis des compétences solides dans des domaines très diversifiés. Et nombreux parmi eux ont fait le choix de retourner au Maroc pour démarrer une nouvelle vie professionnelle.


Quand au pays d'accueil des migrants de retour, c'est une erreur de croire que la France constitue la première destination des Marocains. C'est un autre biais de l'échantillon puisque si l'enquête avait eu lieu au Nord du Maroc, on aurait abouti à d'autres résultats : la majorité des immigrés marocains, issus de cette région, préfèrent l'Allemagne, la Belgique, la Hollande, et l'Espagne… à la France. !


Compte tenu de ce qui précède, la composition de l'échantillon souffre de nombreuses lacunes qui biaisent les résultats de l'enquête, aussi bien au niveau quantitatif qu'au niveau qualitatif et ne permet pas de tirer des renseignements significatifs pour encourager les candidats RME au retour. Bien au contraire, la non représentativité de l'échantillon aboutit à un résultat qui décourage les RME de tenter l'aventure du retour au pays, puisque plus de 40% des personnes interrogées ne sont pas satisfaits de leurs conditions de vie et dont une proportion non négligeable songent même à repartir vers le pays d'accueil.


Il n'est donc pas possible de dresser ni le profil démographique et socio-économique des migrants de retour ni d'identifier les conditions de leur réinsertion professionnelle et sociale au Maroc ni d'apprécier l'impact de leur séjour à l'étranger. C'est bien dommage de la part du Haut commissariat au Plan qui nous a habitué à des analyses, des études et des enquêtes de qualité.
maroc2007.net


Bonne analyse
s
18 décembre 2006 14:19
Combien de marocains résidents au Maroc sont satisfaits de vivre au Maroc??
a
18 décembre 2006 14:33
Citation
sofiane68 a écrit:
Combien de marocains résidents au Maroc sont satisfaits de vivre au Maroc??

Tres bonne question thumbs up
Ça mérite une enquête aussismiling smiley
m
18 décembre 2006 16:02
L'enquête révèle que le retour des RME est bénéfique au développement économique de leur région d'origine puisque 53% parmi eux ont participé au financement des équipements collectifs (mosquées, eau potable, électrification rurale….)


Equipements collectifs: Mosquées
pour produire quoi ?
Depuis quand les mosqués sont bénéfiques au développement économique ?



Modifié 2 fois. Dernière modification le 19/12/06 12:36 par Krim.
b
19 décembre 2006 15:43
mais c'est comme d'habitude ici on aime bien zouak, c'est juste pour dire que zaama ils ont fait quelque chose
H
19 décembre 2006 16:07
Citation
sofiane68 a écrit:
je note au passage qu'il s'agit ici d'une étude réalisée en 2003/2004, nous sommes à la veille de 2007
je souligne aussi au passage que ce journal est miteux...



Je partage ton avis , cette pseudo-étude ressemble a de la propagande , méfiance .
m
20 décembre 2006 23:47
à peu pres 3% de la population, en gros ceux qui se pavannent dans des villas entourés de bonnes et de chauffeurs.
Et encore, j'en connais aussi parmis ces priviligiés qui veulent aussi émmigrer!!

Citation
sofiane68 a écrit:
Combien de marocains résidents au Maroc sont satisfaits de vivre au Maroc??
 
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