Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Les GUS reprennent du service
c
23 novembre 2006 03:24
Les GUS reprennent du service
Devant la dégradation de la sécurité, il fallait des renforts
Publié le : 22.11.2006 | 17h06

La politique sécuritaire est de nos jours l'un des volets significatifs de toute gestion publique.
Au Maroc, elle est constamment à l'ordre du jour, parce que les libertés, publiques et privées, déploient en concomitance leur pendant logique et leur effet pervers : l'abus, le délit voire la criminalité.

Le débat de mardi à la Chambre des conseillers a donné au ministre de l'Intérieur, l'opportunité d'exposer sa stratégie.
Si le voile n'a pas été complètement levé, quelques lignes de force nous renseignent sur sa conception sécuritaire.

L'annonce du redéploiement des GUS (Groupements urbains de la sûreté), retirés il y a un mois de notre paysage urbain, ne manque pas de surprendre.

Ce retour est justifié officiellement par la volonté du renforcement de «l'appareil sécuritaire».

La proclamation, si vertueuse, ne saurait masquer la réalité cruelle des chiffres, notamment la hausse de 2 % de la criminalité en moins d'un an. Ceci étant, affirmer que la criminalité au Maroc n'a pas atteint le chiffre ravageur des grandes métropoles à travers le monde, c'est s'exposer à une «politique de l'autruche».

La sécurité est depuis toujours, l'urbanisation aidant, un besoin vital de l'homme. L'Etat en est le dépositaire et la police son bras séculier.


La réponse idoine et appropriée aux peurs des populations, est de mettre en œuvre une politique de prévention et de répression des crimes. La place et la mission des GUS, décriées, c'est d'abord d'assurer la «proximité» et une protection où la pédagogie tient lieu de moyen.

La modernisation du concept de sécurité, annoncée par le ministre de l'Intérieur, est d'autant plus liée à son renforcement en hommes et en formation qu'elle doit aussi s'inspirer d'une vision humaniste qui va de pair avec le pragmatisme et l'efficacité.


Hassan Alaoui | LE MATIN
c
23 novembre 2006 04:01
Fès : l’insécurité menace l’industrie

Fès : l’insécurité menace l’industrieDans une lettre adressée au procureur du Roi et au président du Conseil municipal de Fès, les employés des sociétés du principal quartier industriel de Fès dénoncent "la recrudescence des agressions en tout genre".


«Insécurité dans le quartier Sidi Ibrahim à Fès». C'est en substance le message d’une lettre adressée au procureur du Roi, au président du Conseil municipal de Fès, au gouverneur de la préfecture de Fès et au chef d'arrondissement de Aouinate El Hajjaj. Les plaignants ne sont autres que les employés des sociétés domiciliées dans ce quartier industriel de la capitale spirituelle du Royaume. Soit près de 220 personnes, hommes et femmes. Les signataires de la pétition envoyée aux autorités locales, se plaignent «d'une recrudescence inquiétante des agressions en tout genre». «Agressions à l'arme blanche, vols à l'arraché de jour comme de nuit, sont devenus notre lot quotidien», regrette Bouchra Hani, représentante des plaignants. «Nous avons voulu à travers cette doléance attirer l'attention des autorités locales sur une situation qui empire de jour en jour. A cause de cette situation, certaines personnes ont été contraintes d’abandonner leurs emplois de peur d'être la prochaine victime», poursuit-elle.
Plusieurs témoignages font état de vols, d'autres de menaces à l’arme blanche. «Chaque jour, près d'une quinzaine d'employées viennent se plaindre à nous. Les agresseurs choisissent bien leur moment. Ils attaquent les passants soit très tôt le matin lorsque les ruelles sont presque vides, soit le soir quant il fait noir. Face à ce regain d'agressions, les gens n'ont eu d'autres choix que de dénoncer cet état de choses», raconte Naïma Maîchaâ, responsable du service personnel d'une société et l'une des signataires de la pétition. Contacté par ALM, Mohamed Rherrabi, wali de la région de Fès-Boulmane, précise qu’il ne s'agit pas d'insécurité. «Il est vrai que la délinquance existe à Fès comme dans n'importe quelle ville marocaine. Chaque plainte déposée est traitée immédiatement. En substance, ce qui s'est passé est qu'une bande de délinquants a commis des agressions dans le quartier avant le mois de ramadan. La police les a appréhendés et ils sont actuellement déférés devant la justice. Par conséquent, on ne peut pas parler de criminalité organisée», a-t-il indiqué en rassurant la population sur ce sujet.
Le préfet de police de la ville de Fès, Mohamed Arous, confirme également que quelques agressions ont eu lieu effectivement dans ledit quartier. D’après lui, des plaintes relatives aux vols à l'arraché ont été déposées auprès de la police avant le mois de ramadan. «Après des investigations minutieuses, nous avons réussi à mettre la main sur une bande de cinq délinquants mineurs qui avaient à leur tête Tarik Faouaz. Ce dernier a semé la terreur dans le quartier Sidi Ibrahim, qui se trouve à côté du quartier populaire de Aouinate El Hajjaj. A son actif figurent près de 41 agressions» affirme M. Arous avant d'ajouter «qu'après l'arrestation des auteurs de ces infractions, la situation est revenue à la normale». Depuis lors, les groupes des Compagnies mobiles d'intervention (CMI) effectuent des rondes quotidiennes dans ce quartier pour assurer la sécurité de la population.

aujourdhui
m
23 novembre 2006 10:26
TRES BONNE IDEE ,FAUT DU RENFORT POUR ARRIVER A GERER LE DESORDRE QUE FONT CERTAINS CYTOYENS .
l
23 novembre 2006 11:25
L'idée des GUS n'était pas mauvaises, il fallait juste 'polir' l'idée et la développer..rappeler des retraités connus pour leur probité pour encadrer les brigages des jeunes agents sur le terrain..un ancien dans chaque voiture que l'on indemniserait de quelques dirhams/mois..un service psychologique, des logements pour chaque agent avec crédit sans intérêt et sans sans avcance..etc. bref, réfléchir un peu à l'intérêt des marocains et des marocaines sans réglements de comptes entre ancien chef de lapolice et nouveau chef..repartir à zéro à chaque fois qu'un responsable est remplacé signifie que mêmes les grandes décisions sont prises à la légère et c'est mal vu à l'international en plus..
K
23 novembre 2006 11:58
Les GUS sont les pires unités en matière de sécurité! Ils abusent et exercent une répression abonominale, c'est pour ça qu'ils ont été retirés et aussi en raison des couts super élevés. J'éspère que cette fois ils seront surveillés à leur tour et bien encadré parcequ'ils font bien marcher la roue de la corruption ces policiers. En ce qui concerne Fès, ça était toujours le cas, c'est impressionant les agressions et les vols à l'arme blanche dans cette ville, cette politique qui consiste à resoudre ces problèmes en optant pour des solutions radicales et non permanentes ne sera jamais efficace, on ne voit ces compagnes de nettoyage que lorsque le taux de criminalité s'élève et les gens n'en peuvent plus, il faut une police de proximité compétente et à l'écoute des populations, ces derniers savent mieux que quiconque d'ou vienne la chimère. Bref j'éspère que cette fois-ci ces GUS sauront etre des pros.
23 novembre 2006 22:36
Actuellement une '' réorganisation '' monstre est en cours à la DGSN , le nouveau patron est en train d'élaborer une nouvelle restructuration des services extérieurs , SANS DEMANDER L'AVIS DES HOMMES DU TERRAIN ! Peut-être que ces GUS reviendront sous une autre casquette !
24 novembre 2006 12:06
desinformation
a
24 novembre 2006 20:34
Leministère de l'interieur a démenti l'information parue dans le matin du sahara.
Ci après le démenti apparu à la page deux du même journal:
Suite à l'article publié dans nos éditions du jeudi 23 novembre sur la modernisation du dispositif sécuritaire, nous avons reçu une mise au point du ministère de l'Intérieur, que nous publions ci-dessous.

«Monsieur le Directeur général,
J'ai lu avec stupeur la série d'articles – pas moins de trois – assortis de gros titres, publiés dans votre édition du 23/11/2006, relatant les propos de M. Chakib Benmoussa, ministre de l'Intérieur, devant la Chambre des conseillers, articles qui versent à bride abattue dans le faux et l'interprétation erronée pour succomber fatalement dans le déraisonnable.

Ces propos, dûment consignés, clairement énoncés et fidèlement rapportés par d'autres organes de presse, ont été tantôt amputés de leurs nuances et de leurs précisions, tantôt carrément dénaturés dans leur quintessence par les auteurs desdits articles dans un dérapage rédactionnel qui s'apparente à une négation du professionnalisme.

Ainsi, il n'a jamais été question dans son intervention devant les conseillers, d'une quelconque reprise de service des Groupements urbains de sécurité, un corps officiellement dissout par une décision mûrement réfléchie et officiellement annoncée en son temps. Votre journal en avait d'ailleurs fait état dans ses éditions antérieures.

Il s'agit plutôt, comme indiqué précédemment, d'un redéploiement des membres de ce corps au sein d'autres services de la Sûreté nationale nommément cités dans le communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale du 16 octobre 2006. C'est tout le contraire, vous en conviendrez, qui ressort de l'un de vos titres libellé en gros caractères. S'agissant d'une question aussi sensible que celle de la sécurité des citoyens et de leurs biens, la bourde, photo à l'appui, porte elle-même toute sa lourdeur, tout le poids de sa grossièreté.

Je passe bien entendu sur les petits commentaires qui émaillent ces trois articles – le commentaire est libre – bien que dans leur essence, ils tendent à alimenter le sentiment d'insécurité, pour m'attacher uniquement à la relation des propos de Monsieur le minitre de l'Intérieur.

Je ne retrouve guère dans vos articles la stabilité sécuritaire dans notre pays sur laquelle le ministre avait pourtant insisté, l'attribuant aux efforts conjugués des forces de police dans la prévention et le traitement du crime sous toutes ses formes.

Par contre, l'augmentation de 2 % du taux de la criminalité durant les neuf premiers mois de l'année en cours a été mise en relief et architecturée en bonne place, amputée par maladresse ou à dessein de cette précision, à savoir que cette hausse ne menace aucunement la sécurité des citoyens en ce sens qu'elle concerne, dans la majorité des cas, des délits mineurs, lesquels font partie du vécu quotidien de toutes les nations de par le monde.

Je m'empresse de dire sur ce point précis, que le ministère de l'Intérieur n'a aucune gêne à rendre publiques ces statistiques, à en informer l'opinion publique et particulièrement quand il s'agit, comme c'est le cas, d'une question intéressant directement le citoyen.

Sur un autre plan, ces articles sonnent, en termes à peine voilés, comme un reproche au ministère de l'Intérieur soucieux de parfaire sa stratégie en matière sécuritaire. Or, toute administration qui se montre réfractaire au devoir de réadaptation, au sens de la mise à niveau et à la nécessité de ressourcement est une administration qui se condamne à l'immobilisme, par essence préjudiciable. Tel n'est pas le cas du ministère de l'Intérieur.

Comme vous, Monsieur le Directeur général, j'estime que le devoir des médias est d'accompagner les bonnes actions menées pour la bonne cause, tous domaines confondus.
Jusqu'à présent, votre journal a si bien joué ce rôle hautement salutaire.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur général l'expression de ma parfaite considération».

Le Gouverneur chargé de la Communication.
Abderrahmane Achour



|
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook