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« Repenser la stratégie américaine », un entretien avec Robert Malley,...
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18 décembre 2004 00:28
Pour l’analyste Robert Malley, ancien conseiller du Président Clinton pour le Moyen-Orient, les Américains se trouveront dans une dangereuse impasse s’ils ne reportent pas les élections en Irak. Car il faut avant tout que le Parlement qu’elles désigneront soit légitime.

La campagne électorale pour les législatives du 30 janvier devrait commencer la semaine prochaine. Le gouvernement irakien, les dignitaires chiites et les États-Unis tiennent à ce que ces élections aient lieu à la date prévue, mais des partis sunnites demandent un report à cause de l’insécurité dans les régions où ils sont majoritaires, voire appellent au boycott. Quelle est la bonne décision à prendre ?

Robert Malley : C’est un véritable dilemme. Si les élections se tiennent le 30 janvier, une partie importante de la population irakienne ne se sentira pas impliquée dans ce processus, ni représentée par les institutions qui en découleront. Et comme l’assemblée devra faire office non seulement de Parlement mais aussi d’assemblée constituante, la Constitution qu’elle rédigera risque de ne pas être considérée comme légitime par une fraction importante de la population irakienne. Notamment par les sunnites. Le danger est donc réel. Maintenant, je mesure tout à fait les risques d’un report. Il encouragerait ceux qui ont tenté de déstabiliser les élections, et risquerait de nous aliéner une partie importante de la population, comme les chiites conduits par le grand ayatollah Sistani, qui tiennent à ce que les élections aient lieu. Enfin, un report de quelque mois risquerait de ne rien changer. Il se pourrait que la violence ne diminue pas vraiment et que les conditions politiques ne s’améliorent pas significativement. C’est en somme un jeu perdant-perdant. Quoi qu’on fasse, les élections risquent fort de ne pas être le tournant politique que les États-Unis et le gouvernement irakien attendent.

Quelle solution voyez-vous à cette impasse ?

J’en vois deux. Si l’on considère que l’essentiel, aujourd’hui, est de faire en sorte que ces élections soient un tournant, il faut qu’elles soient perçues comme légitimes par la majorité des les composantes ethniques et religieuses de l’Irak. Il faut ensuite, et c’est un vaste programme, que l’assemblée élue ait une indépendance réelle par rapport aux États-Unis. Pour cela, il faudrait mettre à profit la période nous séparant des élections pour essayer d’avoir un nouveau contrat politique avec les composantes qui se sentent exclues. Le sommet de Charm-el-Cheikh était une occasion, mais on n’y a pas invité, comme certains l’avaient souhaité, d’autres composantes irakiennes. Le Premier ministre Iyad Allaoui a rencontré la semaine dernière en Jordanie certains sunnites, mais il aurait fallu faire cela plus tôt, plus intensément, et de façon plus franche pour qu’on soit plus avancé à deux mois des élections. La première solution est d’obtenir ce nouveau contrat politique en soixante jours, ce qui sera très difficile. La seconde est de reporter les élections. Cela mécontenterait beaucoup d’Irakiens mais, en « compensation », on maintiendrait les élections provinciales, et on opérerait une décentralisation donnant aux gouvernorats ainsi élus de vrais moyens. Ces élections se dérouleraient de façon graduelle, région par région, à mesure que les conditions de sécurité et politiques le permettraient. Les Irakiens qui peuvent voter sentiraient ainsi qu’ils prennent en main leur destin et, au bout de quelques mois, on pourrait organiser les élections nationales, après avoir travaillé dur pour répondre aux exigences de ceux des partis sunnites ou laïques qui ne sont pas contre le principe d’un processus de transition politique. Car on ne pourra jamais intégrer ceux qui sont proches des insurgés et considèrent que toute élection serait une défaite.

L’assemblée aura-t-elle les moyens d’être indépendante de Washington ? Si elle ne l’est pas, il n’y aura pas de sentiment national irakien homogène, mais des divisions entre ceux qui ont soutenu l’entreprise américaine et ceux qui l’ont combattue. Pour que cette assemblée soit indépendante, il va falloir que les Américains opèrent un repli, au moins politique. Ils vont devoir repenser leur stratégie parce que leurs victoires supposées, à Fallouja ou ailleurs, sont selon moi de courte durée et illusoires. Tant que les Irakiens ne se sentiront pas représentés par un gouvernement légitime, aucun objectif ne pourra se réaliser. Les Américains vont donc devoir réviser, peut-être à la baisse, certaines de leurs ambitions, comme celle d’avoir des bases militaires à long terme en Irak ou de peser sur les orientations politiques de ce pays. Mais il va falloir aussi que les Irakiens transcendent leurs divisions identitaires, soient prêts à s’émanciper de la tutelle américaine et incorporent cette frange de la population qui a un sentiment nationaliste avec laquelle il va falloir composer, car elle est aujourd’hui plus importante qu’hier. On parle toujours des sunnites arabes, mais il y a aussi beaucoup de chiites et quelques Kurdes qui ne se sentent pas du tout impliqués dans le processus politique, qu’ils estiment imposé de l’extérieur.

La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
h
18 décembre 2004 00:50
salam,
Loubna, tu as le lien s'il te plaît?
Robert Malley est le seul homme politique américain important qui a, à mon sens, une certaine lucidité sur les événements du proche-orient. Je me rappelle d'une autocritique (tardive certes) de lui de la politique menée par le gouvernement Clinton durant le processus de paix entre palestiniens et israéliens et comment c'était une erreur de laisser tous les problèmes épineux (droit de retour, jérusalem...) pour la fin.
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18 décembre 2004 09:58
Salam hux02,

www.politis.fr,
Je ne connais pas Robert Malley, mais j’aimerai bien le lire, alors si tu des articles ou des références n'hésites pas.
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
s
18 décembre 2004 10:13

Quel horrible manège

17 décembre 2004

par Mehr Licht.



Faut-il avoir du front tout le tour de la tête, pour réclamer l’aide de l’ONU, quand on a foutu la merde partout ? Eh bien ! C’est ce que réclame à grands cris Washington et les pantins irakiens nommés par la coalition.

« Dans le temps limite qui reste d’ici aux élections, il est crucial que les Nations Unies accroissent leur présence et intensifient leurs activités en Irak. » a affirmé l’ambassadeur de l’Irak à l’ONU, Samir Sumaydaï, devant le conseil de sécurité.




L’ambassadeur américain, John Danforth, a lui aussi souhaité l’accroissance de la présence de l’ONU en Irak. « Bien que la situation en matière de sécurité en Irak demeure difficile, l’augmentation du personnel de l’ONU et de son soutien est essentielle pour le processus de transition politique de l’Irak. » a-t-il affirmé.

Ce n’est pas possible...eh bien OUI ! C’est possible. L’administration Bush, qui depuis le tout début incitait toutes les nations onusiennes à s’inscrire avec elle dans une guerre contre Saddam Hussein, qui était soi-disant une menace pour le monde entier, because ses armes de destructions massives, qui souhaitait que l’Irak devienne tout comme en Amérique une démocratie... ou tout citoyen pourra voté pour le pion de bush, cette administration bushienne qui a fait fi de toutes les recommandations de l’ONU, vient maintenant lâchement demander le secours des nations qui ont déjà répondu non une fois à leurs incitations. Vont-elles maintenant plier devant ce fanfaron de Bush ? Comme le disait si bien Robert Fisk, « cette guerre est une supercherie ». Évidemment puisqu’elle n’est basée que sur des mensonges avant même son existence, et maintenant qu’elle perdure, on nous propose d’avaler d’autres tromperies. La plus grande partie de l’Irak a totalement échappé au contrôle du gouvernement fantoche des USA. De Bagdad à Falloujah, Moussoul, Ramadi, Samarra, Latifuyah et Baâgouba... toutes ces villes sont hors de l’autorité gouvernementale.

En même temps que des milliers de civils irakiens se font tuer, que des centaines d’américains rentrent chez eux les pieds devant, on peut entendre ce maniaque de Bush à la télévision, dire à ses électeurs que la situation en Irak s’améliore, que les Irakiens soutiennent la coalition, que la terreur est en passe d’être gagnée, que les américains sont plus en sûreté maintenant qu’avant cette guerre... mensonges, mensonges tout le temps... (Nixon a du démissionner pour moins que ça)... alors que de plus en plus d’irakiens rejoignent les rangs des rebelles et qu’en plus, d’autres arabes venant de tous les coins de leurs pays respectifs rallient à leur tour leurs confrères irakiens pour combattre l’agresseur.

Tout va bien clame l’administration Bush à ses partisans républicains...mais qui en même temps supplie l’ONU de venir l’aider. Bush et sa clique savent très bien, que tous les jours en Irak, une société de construction se retire du pays. Ils savent que des puits de pétrole s’enflamment, ils savent que des pipelines sont détruits, ils savent qu’ils ont perdu tout contrôle... oui ils savent tout cela, et malgré tout ils osent encore mentir... tout en réclamant l’aide de l’ONU.

Maintenant que les 3 B, Bush, Blair et tous les blaireaux qui les ont suivit n’arrivent plus à s’en sortir, même s’ils n’avouent pas encore face au monde leur défaite, ils sucent tout de même l’ONU comme le ferait une tique sur la peau d’un gnou. Peut-on trouver plus ridicule, grotesque, que celui qui jurait les grands dieux devant toute l’assistance qu’il était le meilleur et qu’il n’avait besoin de l’aide de personne et de se retrouver à ce point dans le pétrin ? Saddam Hussein est en prison et parait-il sera jugé au début de l’année 2005, et alors ? Pendant ce temps-là, celui qui est vraiment l’ennemi de la coalition, Abou Moussab al-Zarquaoui, fait sauter tout ce qui lui tombe sous la main. Comme un fantôme, ce rebelle jordanien se déplace d’un endroit à l’autre au nez et à la barbe de la puissante armée américaine. Il n’y a pas de quoi vous péter les bretelles Monsieur le président, comme vous le faites si souvent à la télévision américaine, alors que tout ce que vous touchez tourne au vinaigre. La seule chose que vous n’avez pas bousillée, c’est votre réélection à la Maison Blanche, et ce n’est pas de votre faute. Si les 50 millions d’évangélistes, conservateurs et intégristes n’avaient pas eu la stupidité de voter pour un extrémiste dangereux comme vous, même votre élection aurait été un fiasco.

Dans (Mon combat), Hitler disait, « Si vous désirez la sympathie des masses, vous devez leur dire les choses les plus stupides et les plus crues. » Nous devons toutefois admettre avec tristesse Monsieur George Walker Bush, que vous avez réussi cela.

Un au revoir de Falloujah et bien le bonjour de Zarquaoui à Mossoul Monsieur le Président. Quant à l’ONU, espérons qu’elle vous dise M....

siryne
h
18 décembre 2004 13:50
salam Loubna,
j'avais lu certains articles de lui dans le Monde. Robert Malley était le conseiller de Clinton pour le proche-orient et l'un des organisateurs du sommet de Camp David en 2000. J'ai trouvé cet articel de lui sur le net.

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Quelques légendes sur l'échec de Camp David, par Robert Malley

IL y a tout juste un an, le président Bill Clinton, le premier ministre d'Israël de l'époque, Ehoud Barak, et le président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, se retrouvaient à Camp David pour ce que beaucoup considèrent, avec le recul, comme un tournant dans les relations israélo-palestiniennes. De la droite à la gauche, des faucons aux colombes, s'élève un chœur inhabituel d'opinions unanimes, ici comme en Israël : Camp David fut, dit-on, une épreuve dont M. Barak est sorti gagnant et M. Arafat perdant. Alors qu'on leur offrait près de 99 % de leur rêve, estime-t-on, les Palestiniens ont dit "non" et exigé davantage. Pis, ils n'ont fait aucune concession, adoptant une attitude sans compromis, révélatrice de leur refus de vivre en paix avec un Etat juif à leurs côtés.

Je faisais partie de l'équipe américaine de Camp David et, moi aussi, j'ai été déçu, presque au désespoir, par la passivité des Palestiniens, leur incapacité à saisir ce moment. Mais il est inutile - et extrêmement préjudiciable - d'ajouter aux erreurs réelles toute une série de légendes. Voici les mythes les plus dangereux que l'on répand volontiers aujourd'hui sur le sommet de Camp David.

- Mythe no 1 : Camp David a été un test significatif des intentions réelles d'Arafat.

Or M. Arafat nous a déclaré à de multiples occasions ne pas vouloir se rendre à Camp David. Il estimait que les négociateurs israéliens et palestiniens n'avaient pas suffisamment réduit le fossé qui séparait leurs positions. Une fois sur place, il a bien fait comprendre, par ses commentaires, qu'il se sentait à la fois éloigné du monde arabe et en position d'isolement, en raison des relations étroites qu'entretenaient Israéliens et Américains. De plus, le sommet a eu lieu au moment le plus bas de ses rapports avec M. Barak - avec lequel il était censé conclure un accord historique. C'est qu'un certain nombre d'engagements des Israéliens n'avaient toujours pas été tenus, parmi lesquels leur retrait, constamment reporté, de certaines parties de la Cisjordanie et le transfert aux Palestiniens du contrôle des villages jouxtant Jérusalem. Yasser Arafat a cru qu'Ehoud Barak ne cherchait qu'à se soustraire à ses obligations.

Il fallait aussi une bonne dose d'optimisme - de la part de M. Barak comme des Etats-Unis - pour imaginer que le conflit, vieux de cent ans, entre Juifs et Palestiniens vivant dans la région, qui a fait des centaines de milliers de victimes, pouvait être résolu en quinze jours sans qu'aucune des questions essentielles - concernant le territoire, les réfugiés ou le sort de Jérusalem - ait d'abord été discutée par les dirigeants des deux camps.

- Mythe no 2 : l'offre israélienne répondait à la plupart, voire à toutes les aspirations légitimes des Palestiniens.

Certes, les propositions faites à la table des négociations allaient plus loin que tout ce qu'aucun dirigeant israélien avait jamais débattu jusqu'alors - que ce soit avec les Palestiniens ou avec Washington. Mais, du point de vue des Palestiniens, ce n'était pas là l'offre rêvée que l'on a dite. Pour accueillir ses colons, Israël devait annexer 9 % de la Cisjordanie ; en échange, le nouvel Etat palestinien exercerait sa souveraineté sur des terres israéliennes à proprement parler dont la superficie serait égale au neuvième du territoire annexé. Un Etat palestinien couvrant 91 % de la Cisjordanie et de Gaza, c'était plus que ce que la plupart des Américains et des Israéliens estimaient possible jusqu'alors. Mais comment Yasser Arafat allait-il expliquer à son peuple le rapport défavorable de 9 à 1 dans l'échange des terres ?

A Jérusalem, la Palestine aurait eu la souveraineté sur de nombreux quartiers arabes de la partie est de la cité et sur les quartiers musulmans et chrétiens de la Vieille Ville. Elle aurait joui de la tutelle sur le Haram el-Charif, le Noble Sanctuaire, troisième lieu saint de l'islam, tandis qu'Israël aurait exercé, pour sa part, une souveraineté totale sur le site auquel les Juifs donnent le nom de mont du Temple. C'était, ici aussi, beaucoup plus qu'il n'était imaginable quelques semaines à peine auparavant - une proposition très difficile à accepter pour le peuple israélien. Mais comment M. Arafat pouvait-il justifier devant son peuple qu'Israël conserve la souveraineté sur certains quartiers arabes de Jérusalem-Est, sans parler du Haram el-Charif ? Quant à l'avenir des réfugiés - le cœur du problème, pour beaucoup de Palestiniens -, les conceptions présentées faisaient vaguement état d'une "solution satisfaisante", ce qui laissait craindre à Yasser Arafat de devoir donner son accord en dernière minute à une proposition inacceptable.

- Mythe no 3 : les Palestiniens n'ont fait aucune concession de leur côté.

Beaucoup se sont ralliés à l'idée que le rejet par les Palestiniens des propositions de Camp David révélait un refus profond du droit à l'existence d'Israël. Mais considérons les faits : les Palestiniens ont plaidé pour la création d'un Etat de Palestine sur la base des frontières du 4 juin 1967, à côté d'Israël. Ils ont accepté le projet d'une annexion israélienne de terres en Cisjordanie pour certaines des colonies de peuplement israéliennes. Ils ont accepté le principe de la souveraineté israélienne sur les quartiers juifs de Jérusalem-Est - quartiers qui ne faisaient pas partie d'Israël avant la guerre des Six Jours en 1967. Et, tout en insistant sur la reconnaissance du droit au retour des réfugiés, ils ont accepté que celui-ci soit appliqué de façon à ménager les intérêts démographiques et la sécurité d'Israël en limitant leur nombre. Aucun des pays arabes qui ont négocié avec Israël - que ce soit l'Egypte d'Anouar El Sadate ou la Jordanie du roi Hussein, sans parler de la Syrie de Hafez El Assad - n'a jamais été près ne serait-ce que d'envisager de tels compromis.

Si l'on veut conclure la paix, on ne peut tolérer que ces mythes propagés sur la négociation de Camp David passent, chaque jour un peu plus, pour la réalité de ce qui s'est passé à ce sommet. Les faits n'indiquent, cependant, aucun manque de prévoyance, aucune absence de vision de l'avenir de la part d'Ehoud Barak, qui a par ailleurs fait preuve d'un courage politique hors du commun. Les concessions d'Israël ne doivent pas se mesurer au chemin parcouru depuis son propre point de départ, mais aux progrès réalisés en direction d'une solution juste.

Les Palestiniens n'ont pas assumé leurs responsabilités historiques lors du sommet, eux non plus. Je pense qu'ils regretteront longtemps leur incapacité à répondre au président Clinton par des propositions plus ouvertes et globales - à Camp David et après.

Enfin, Camp David ne s'est pas tenu dans la précipitation. On peut reprocher au sommet d'avoir été mal préparé, d'avoir été trop peu formel, d'avoir manqué de vraies positions de repli, mais sûrement pas d'avoir été prématuré. Dès le printemps 2000, n'importe quel analyste israélien, palestinien ou américain sérieux prédisait une explosion de violence palestinienne en l'absence d'une avancée majeure du processus de paix. Oslo avait suivi son cours ; la décision de s'attaquer au délicat problème du statut définitif des territoires est plutôt venue trop tard que trop tôt.

La façon dont les deux camps ont choisi de considérer ce que le passé a été déterminera en grande partie leur comportement de demain. Si elles ne sont pas contestées, les interprétations de chacun vont progressivement se durcir pour donner des versions divergentes de la réalité et des vérités inexpugnables - l'idée, par exemple, que Yasser Arafat est incapable de parvenir à un accord final ou qu'Israël a l'intention de perpétuer un régime d'oppression. Tandis que, de part et d'autre, on continue de débattre de ce qui a fait capoter Camp David, il est important que les leçons de ce sommet soient tirées.

Robert malley est ancien conseiller spécial du président Bill Clinton pour les questions israélo-arabes. Il est membre d'honneur du Council for Foreign Relations de New York. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Sylvette Gleize.

par Robert Malley


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18 décembre 2004 18:32
Merci hux02.
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
 
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