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religion et femmes indisposées
n
31 octobre 2003 10:38
salama aleikoum

voila je suis une fille qui pratique je respecte le plus de chose possible dans ma religion et donc quand je suis indisposée je me sens rejettée par ma religion de plus tellement je sui habitué à faire des chose en etant "propre " que pendant cette periode j'ai du mal a me mettre dans la tete de ne pas le faire en particulier celle qui me derange le plus c'est de ne pas pouvoir lire quelque versets du coran entre la priere de l'fajr et s'bah
donc si quelqu'un peut me repondre sur:
"comment les femmes indisposées sont consideré dans la religion ?"

merci d'avance à tous
salama aleikoum
n
31 octobre 2003 12:28
le judaisme considére la femme dans ses cas là comme impure, la femme qui accouchent est sale et impure pendant 40 jours!

l'islam , ce n'est pas ça, la femme qui a ses régles perd du sand , donc du fer, il faut manger pour compencer les pértes.

la femme qui allaite peut en cas de fatigue ne pas jeûner, la femme qui a ses regles , et pour des questions d'hygienne ne fait pas sa prieres mais tu peux lire le coran, faire des dou3a, etre en constante relation avec Allah!!
ta religion ne te rejette pas, c'est tout le contraire, elle te facilite les choses, et comment..............smiling smiley
a
31 octobre 2003 12:51
Euh, le judaïsme ou plutôt les hommes clercs juifs de l'époque.

Dieu est amour. Il aime autant toutes ses créatures vivantes ou non vivantes. Il l'aime comme ce père dans la parabole de l'enfant prodigue donnée par le Christ.

Tu l'as connait? Sinon, je te donne le résumé. Un père avait 2 enfants mais l'un voulu voler de ses propres ailes et demander à avoir son héritage pour partir. Le père lui donna et ne lui edmanda rien. Il le fit jsute par amour.

Le fils parti sans donner de nouvelles. Le père continua à l'aimer comme son autre fils avec tout l'amour infini qu'un père peut donner.

Un jour, de longues années après son départ, l'enfant prodigue ayant tout perdu, ayant vécu dans la luxure et le pêché revient pauvre et affamé. Il craignait la colère de son père. Mais, son père l'accueilli avec une joie immense, il le nourrit et ne lui demanda rien. Il fit une immense fête en l'honneur de son retour. Son père garda son fils près de lui et continua de l'aimer et le chérir comme son frère.

Et, le Christ voulu que tous comprennent que Dieu ne juge pas, il ne demande rien en échange de son amour, il aime d'un amour infini et qui ne faibli pas même si on le blesse, l'injure ou le tue, il aime et il aime tous et tout comme ce père pour ses enfants.

Et, le jour où on le retrouvera aux portes du Royaume des Cieux, il ne demandera rien, juste si on veut l'y suivre et quelque soit la réponse, il nous aimera de cet amour infini et indéflectible. C'est le message principale du Christ. Ce message est à connaitre pour tout musulman et surtout à reconnaitre.

En résumé quelquesoit ce que l'on fait on est pardonné et Dieu ne nous en veux pas si on ne le reconnait pas ou le renie, Dieu se contente d'être triste mais il sait aussi reconnaitre nos limites et pardonne nos fautes
n
31 octobre 2003 13:02
merci nadina ta reponse m'apporte beaucoup mais juste une derniere chose en etant indisposé ai je le droit de lire le coran normalement on m'a toujours appris qu'en etant indisposé j'ai pas droit d'y toucher?merci encore une fois j'attend une eventuelle reponse de ta part avec impatience.salam

s
31 octobre 2003 13:15
salam,

tu peux lire le Coran en Français (puisque ce ne qu'une traduction, une interprétation) mais pas en arabe...
Dieu connait notre nature, pendant le randam la petite "pause périodique" nous met d'aplomb....pour mieux pratiquer

Dieu t'aime et quand tu es indisposée, et que tu ne peux pas prier, tu peux donner des sous ou autres aux pauvres, reconforter ceux qui ont en besoin...même simplement avec des mots...

Salam
h
31 octobre 2003 15:50
salam aleykum ma soeur


à mon avis, c est l ecoulement de sang qui est incompatible avec certaines pratiques religieuses ( ex. la priere ).
ainsi, meme un homme doit quitter la priere si au cours de celle ci intervient un saignement du nez. il y a des hadith qui disent cela !
tu pourrais aller dans une librairie musulmane, il existe beaucoup de livres ecrits par des théologiens qui traitent du statut de la femme indisposée en islam avec arguments à l appui.
wa ALLAHOU a'lem

bon ramadan
L
Lin
31 octobre 2003 20:04
Salam Oualikoum


Les ulémas - Puisse Allah leur accorder Sa miséricorde - sont divisés sur ce sujet. La majorité des ulémas ont interdit la lecture du Coran à une femme qui voit sa menstruation, jusqu'à ce qu’elle redevienne propre. Cependant, Il y a quelques exceptions comme, par exemple l’invocation et la formulation des prières ou la prononciation de : “Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux; Nous sommes à Allah et à Lui nous retournerons, ô Seigneur donne le bien dans ce bas monde”, etc... Et tout ce qui est venu dans le Coran comme invocation.

Les ulémas ont interdit cette lecture sur la base de ces différents arguments :

Elle est dans la même situation que l’homme souillé, qui doit se laver. Il est rapporté dans un hadith d’ Ali ibn Abi Talib que le Messager d’Allah leur enseignait le Coran et que rien excepté la souillure ne l’en empêchait [ Rapporté par Abu Dawoud, Tirmidhi ,An-Nissaï, Ibn Mâdja, Ahmad, Ibn Khouzayma, At-Tarmidhi l’a jugé authentique ]



Certains savants disent qu’il y’a la possibilité pour une femme en période de menstruation de lire le Coran; ceci est la doctrine de Malik. Ibn Taymiya a choici l’avis d’Ahmed . Shaoukni aussi l’a préféré pour les arguments suivants :

1 - Le statut originel des chose veut qu’elle fasse l’objet une permission jusqu’à ce qu’on ait une preuve de leur interdiction. Cependant, il n’y a pas de preuve pour interdire à la femme en période de sa menstruation de lire le Coran. Ibn Taymiya a dit : « Il n y’a pas de textes clairs et vrais pour interdire à la femme en période de sa menstruation de lire le Coran .» Puis il poursuit en disant : « Les femmes qui voyaient leur menstruation à l’époque du Messager d’Allah étaient autorisées par le Prophète à lire le Coran, à invoquer Allah et à formuler des prières .»



2 - Allah a demandé qu’on lise le Coran et récompensera celui qui le fait. Il a promis de bonnes et grandes récompenses dont on ne doit priver personne sans preuves. Cependant, il n’y a pas de preuves pour interdire à la femme qui voit sa menstruation de lire le Coran.



3 - La comparaison entre celle qui voit sa menstruation et celui qui a la souillure, pour ce qui concerne l’interdiction de la lecture du Coran, est une comparaison invalide parce que le souillé peut enlever cet obstacle en se lavant contrairement à celle qui voit sa menstruation. Aussi, la durée de la menstruation peut être longue, en générale, contrairement au souillé qui doit se laver avant l’heure de la prière.



4 - Il y a dans l’interdiction de lecture du Coran à la femme en période de sa menstruation une privation des récompenses auxquelles elle a droit. Il est possible qu’elle oublie quelque chose du Coran ou qu’elle ait besoin de le lire pour enseigner ou apprendre. Il est évident que tout ce qui est passé est l’argument de ceux qui considèrent que la femme en période de menstruation peut lire le Coran. Si la femme prend des précautions pour uniquement lire le Coran afin de ne pas l’oublier, cela lui est autorisé.

La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.
L
Lin
31 octobre 2003 20:16
Salam Oualikoum


Voici des questions réponses sur la femme pendant ces menstruations :

Question 1 : Qu'est-ce que les menstrues ? Quelle est leur quantité, quelle est leur durée la plus courte ?
Réponse : Al-hayd (menstrues, règles), signifie "écoulement". Étymologiquement, les arabes disent : " L'arbre est en menstruation, s'il dégage du mucilage " et " La rivière est en menstruation, si elle coule".

En jurisprudence, la menstruation est l'écoulement périodique du sang provenant de la surface de la muqueuse utérine. Les menstrues sont provoquées par des réactions naturelles à des moments déterminés, mais qui varient d'une femme à l'autre, d'un cycle à l'autre. Quant à la durée minimale de la période menstruelle, elle est d'un jour et une nuit en continu ; cela signifie que la durée entre le début de l'écoulement du sang et la purification est supérieure à un jour et une nuit. Si elle lui est inférieure, c'est un cas de ménorragie (istihâda). La femme doit alors accomplir les prières antérieures, correspondant à cette période.

La durée maximale des règles est de quinze jours, nuits comprises même si le sang ne s'écoule pas de façon continue. Ce qui importe c'est quinze nuits, même si la femme n'est pas sûre que le saignement constaté le premier jour n'est pas en fait apparu la nuit précédente. Par exemple, lorsqu'elle constate la perte de sang à son réveil.

Quant à l'avis qui dit « La durée minimale des menstrues est de trois jours et celle maximale de dix jours », ceci est un avis faible. Dans la majorité des cas les menstrues durent six jours. Professeurs Hamza et Mâjid.



Question 3 : Est-il licite de manger avec une femme en état de menstruation ou de lochies ?
Réponse : Rien n'interdit de manger le repas préparé par une femme qui a ses menstrues, ni de boire dans le même verre qu'elle.

Anas (que Dieu soit satisfait de lui) rapporte que, chez les Juifs, les hommes ne mangent pas avec leurs femmes quand celles-ci ont leurs menstrues et s'abstiennent aussi d'avoir des rapports sexuels avec elles. Mais, ils cohabitent dans les mêmes demeures.

Les Compagnons du Prophète ont interrogé celui-ci à propos de cette question, suite à quoi Dieu lui a révélé : " Tenez-vous à l'écart des femmes pendant les menstrues" (Sourate 2, verset 222).

L'Envoyé de Dieu a dit alors : " Faites tout sauf les rapports sexuels " (rapporté par Mouslim).

Aïcha (que Dieu soit satisfait d'elle) a dit : " Je buvais alors que j'avais mes menstrues et je donnais à boire au Prophète qui buvait, posant ses lèvres là où j'avais mis les miennes" (rapporté par Mouslim).

'Abdallâh Ibn Mas'oûd (que Dieu soit satisfait de lui) a dit : J'ai interrogé l'Envoyé de Dieu au sujet de se mettre à table avec sa femme quand elle a ses menstrues. Il a dit " Mange avec elle" (rapporté par at-Tirmidhî et Ahmad).



Question 4 : Quels sont les actes illicites pour une femme en état de menstruation et de lochies ?
Réponse : A cause des menstrues et de l'accouchement, huit choses sont illicites :

1 - La prière ainsi que la prosternation lors de la lecture du Coran pour remercier Dieu ; le Prophète a dit : " Si les menstrues arrivent, renonce à la prière" (rapporté par les deux cheikhs - al-Boukhârî et Mouslim). 2 - Le jeûne qu'il soit obligatoire ou surrérogatoire. 3 - La lecture du Coran (cet avis est divisé par les ulamas). 4 - Porter le moushaf (Coran). 5 - Toucher le moushaf 6 - Entrer dans une mosquée. 7 - Faire la tournée processionnelle autour de la Ka'ba (at-tawâf). 8 - Avoir des rapports sexuels. Professeurs Hamza et Mâjid



Question 5 : Est-il autorisé à l'homme d'avoir des rapports sexuels avec sa femme pendant les menstrues ?
Réponse : Ce que l'on entend par menstrues ici c'est le sang qui provient de l'utérus de la femme, alors qu'elle n'est pas atteinte d'une maladie qui provoquerait cet écoulement. Les règles apparaissent normalement à la puberté. Leur couleur est noire, rouge ou jaunâtre. Il y a normalement un cycle par mois. Le sang des menstrues se distingue des autres, il se reconnaît par les femmes.

Il est interdit au mari d'avoir des rapports sexuels avec sa femme pendant ses menstrues. Cela a été décrété dans le Coran et la pure tradition prophétique. Dans la sourate al-Baqara (la vache) Dieu dit : " Ils t'interrogent sur les menstrues, dis : c'est un mal. Tenez-vous à l'écart des femmes pendant leur menstruation ; ne les approchez pas, tant qu'elles ne sont pas pures. Lorsqu'elles sont pures, allez à elles, comme Dieu vous l'a ordonné. Dieu aime ceux qui reviennent sans cesse vers lui, Il aime ceux qui se purifient" (Sourate 2, verset 222).

Il est permis au mari de jouir de sa femme pendant sa menstruation s'il le désire, en dehors de l'acte conjugal. On a interrogé 'Aïcha sur ce qui est permis à l'homme de faire avec sa femme quand elle a ses menstrues. Elle a répondu : " Tout, sauf l'acte sexuel ". Docteur Ahmad Charabâsî



Question 6 : Que penser de la femme dont la période habituelle de menstruation est de 6 à 7 jours et qui se prolonge à 10 jours, ou plus, mais dont l'écoulement de sang s'interrompt durant une seule nuit puis reprend ensuite ! Doit-elle se laver et faire sa prière ou doit-elle attendre jusqu'à sa purification totale étant donné qu'elle a dépassé sa période habituelle, se trouvant alors en situation de ménorragie ?
Réponse : Si la réalité est conforme à ce qui a été dit - arrêt des menstrues une seule journée ou une seule nuit durant la période de menstruation - elle doit se laver et une fois purifiée, accomplir les prières qu'elle a manquées. Ceci parce que Ibn 'Abbâs a dit : " Si elle constate que le sang est bien celui des règles, elle ne prie pas, et si elle constate qu'il s'est arrêté durant une heure, qu'elle se lave ".

Il a aussi été rapporté que si l'état de pureté dure moins d'un jour, on ne le prend pas en compte car 'Aicha (que Dieu soit satisfait d'elle) a dit : " Ne vous pressez pas jusqu'à ce que vous constatiez que la serviette (ou le morceau de coton) soit blanche".

Comme le sang coule en discontinuité, l'état de pureté ne s'établit pas par un arrêt qui dure moins d'une heure. Tel est le choix de l'auteur du livre "Moughnî al-Hanbali". Cheikh 'Abd al-'Azîz Ibn Bâz



Question 7 : Que penser de la perte de sang en dehors de la période de menstruation
Réponse : L'écoulement du sang en dehors de la période de menstruation et de lochies indique une ménorragie, dont on se purifie en accomplissant les petites ablutions avant chaque prière. S'il est plus abondant on le considère comme de l'incontinence urinaire. La règle de purification des menstrues dans ce cas est la même que celle de l'impureté mineure ; les ablutions sont annulées dès que l'écoulement se produit avant la prochaine prière. Dans le cas contraire, cela est considéré comme une incontinence urinaire excusable, ne nécessitant pas de refaire les ablutions. Cheikh Moûsâ Sâlih Charaf



Question 8 : Qu'est-ce que la ménorragie ? Quelles sont ses règles ?
Réponse : La ménorragie est une perte de sang - due à une affection - qui provient de la rupture des petits vaisseaux sanguins qui tapissent le bas de l'utérus, ceci suite aux menstrues, à l'accouchement, etc.

D'ordinaire, on ne qualifie de ménorragie que le sang qui suit les menstrues. Elle engendre les obligations suivantes :

1 - La femme atteinte de ménorragie doit faire sa toilette intime avant d'accomplir ses ablutions avec de l'eau ou du sable, si elle pratique les ablutions pulvérales (tayammoum). Ensuite elle se protège d'une serviette, de tampons, etc. Comme c'est une purification nécessaire, elle doit faire ses ablutions juste avant d'accomplir sa prière.

2 - Elle doit renouveler ses ablutions à chaque prière obligatoire et même pour accomplir des prières surrérogatoires. Elle peut faire autant de prières qu'elle le désire.

3 - Elle doit changer de serviette à chaque prière obligatoire.

4 - Son mari peut avoir des rapports sexuels avec elle, même si les saignements persistent.

5 - Sa règle est la même que celle des femmes non atteinte de ménorragie. Elle prie, jeûne, peut effectuer une retraite spirituelle à condition de ne pas souiller la mosquée. Elle peut lire le Coran, toucher le moushaf, et accomplir toutes les adorations. Professeurs Hamza et Mâjid



Question 9 : Quelles sont les règles des lochies ?
Réponse : Les lochies (an-nifâs) sont l'écoulement du sang suite à l'accouchement. Elles l'accompagnent, le suivent ou le précèdent de deux ou trois jours avec les douleurs. Cheikh al Islâm Ibn Taymiyya a dit: " C'est ce qu'elle constate au moment où commencent les douleurs de l'accouchement. Telles sont les lochies ". Les deux ou trois jours ne sont pas posés comme condition. Cela désigne simplement les douleurs qui précèdent la naissance, sinon ce ne serait pas une perte de sang liée à l'accouchement. Les savants ne sont pas d'accord au sujet de sa durée minimale. Ibn Taymiyya a dit : " Le sang des couches n'a pas de durée maximale ou minimale. S'il arrive qu'une femme constate qu'elle perde du sang à plus de quarante, soixante ou soixante-dix jours puis qu'il cesse, c'est un "sang" de couches. Mais s'il continue à s'écouler, c'est un saignement pathologique. La durée du sang de couches est fixée, selon le consensus, à quarante jours.

A mon avis, si l'écoulement du sang dépasse quarante jours et qu'elle a l'habitude de constater que le sang ne coule pas de façon continue, elle doit attendre jusqu'à son arrêt complet. Sinon, elle se lave après quarante jours, sauf si cela coïncide avec la période de ses menstrues, dans ce cas elle doit attendre la fin de ses menstrues. Le moment de l'arrêt du saignement doit être considéré comme une règle personnelle dont la femme doit tenir compte ultérieurement. Si le sang continue à couler, alors elle est en ménorragie. Elle doit appliquer les règles relatives à cela, et qui ont déjà été évoquées.

Si l'écoulement du sang s'arrête avant la fin des quarante jours, elle doit se laver puis prier ; elle peut jeûner et avoir des rapports sexuels avec son mari. Si l'arrêt a duré moins d'un jour, cette règle ne s'applique pas.

L'enfantement ne s'affirme que si elle accouche de ce que l'on peut considérer comme une créature humaine. Si elle accouche d'un embryon dont on ne peut distinguer la forme humaine, son sang n'est pas considéré comme des lochies mais comme un saignement pathologique. On applique alors la règle de la femme atteinte de ménorragie. La période la plus courte pour considérer le foetus comme créature humaine est de quatre vingt jours à partir de la constatation de la grossesse. Souvent, cette période est de 90 jours.

Ibn Taymiyya a dit : " Si elle constate l'apparition de sang avant les douleurs elle ne doit pas en tenir compte. Si c'est après, elle doit cesser de faire la prière et de jeûner. Mais si, après l'accouchement, il s'avère que le sang qui les a précédées n'était pas celui des lochies, elle doit rattraper ce qu'elle n'a pas accompli. Sinon, la femme purifiée n'a rien à rattraper". Cheikh Mohammad Sâlih al-'Outhaymin



Question 10 : Quelle est la récompense de la femme décédée en couches ?
Réponse : 'Oubâda Ibn as-Sâmit rapporte que l'Envoyé de Dieu a dit : " Qui considérez-vous comme martyr ? " On a répondu : " Celui qui combat et meurt dans la voie de Dieu ". L'Envoyé de Dieu a répondu: "Alors les martyrs de ma communauté ne sont pas nombreux ! Le mort dans la voie de Dieu est un martyr. Celui qui a été poignardé est un martyr, celui qui est décédé d'un mal de ventre est un martyr, la femme décédée en couches est une martyre".

Selon une autre version, 'Oubâda Ibn as-Sâmit rapporte que l'Envoyé de Dieu a dit : " Celui qui est mort dans la voie de Dieu est un martyr, à cause d'un mal de ventre est un martyr, noyé est un martyr, la femme morte en couches est une martyre ». Cheikh Ibn al-Jawei

La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.
F
31 octobre 2003 20:54
Bismillah

As-Salamou 'alaikoum

Pour répondre à ta question de façon résumé:

Tu peux lire le Coran durant tes règles. Ce qui est interdit, c'est de toucher au Moushaf (le Coran lui-même). Mais tu peux lire sans le toucher, soit de ta mémoire, soit en lisant et en demandant à quelqu'un de tourner les pages pour toi.

Les savants qui ont interdit à la femme de lire se basent sur des Hadiths qui se réfèrent à l'état de Janabah (impurtés après les rapports sexuels). Mais les savants vérificateurs ont clarifier que l'analogie entre l'état de Janabah et les règles est incorrete pour plusieurs raisons. Par exemple, la personne qui est Jounoub peux se purifier, mais la femme qui a ses règles doit attendre que ses règles soit terminé. Je crois que Lin à parler de cela en détail dans ses messages. Je voulait uniquement résumé la position.

P.S. Il est interdit à la personne Jounoub de lire le Coran et de toucher au Moushaf.

Allahou A'lam.

áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå
s
1 novembre 2003 00:40
Salam oualeykoum!

Je voudrais juste avoir une confirmation: la femme qui a ses mentrues ne peut prier, si j'ai bien compris elle doit rattraper ses prières. Admettons que ces règles durent 6jours, cela fait 30 prières à rattraper, 30 prières à rattraper ce n'est pas dûr, a t-elle une limite de temps pour les rattraper?
Merci à toutes ces personnes qui m'ont apporté beaucoup d'info très interressante.

A bientôt Inch'Allah. Slama.
n
1 novembre 2003 00:50
non, on ne rattrappe pas les priéres!
s
1 novembre 2003 00:57
Ah bon, désolée, j'étais pratiquement persuadée. Merci bcp Nadina. Slama
n
1 novembre 2003 00:59
bonne nuit Sabinesmiling smiley
s
1 novembre 2003 01:06
merci toi aussi, encore merci.
 
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