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Relation père-fille :La souffrance des filles
15 février 2018 08:49
A travers son père, une fille découvre ce qu’est un homme, comment il fonctionne. Elle apprend à gérer la force masculine, à l’apprivoiser, l’amadouer, la confronter parfois. Elle apprend à le relativiser, à savoir qu'il a ses failles et que ce n'est pas grave. Dans le désaccord ou la confrontation elle apprend à poser ses limites, à dire oui ou non.

La fille, qui a construit une partie de son intériorité dans la fusion maternelle initiale protectrice, acquière avec son père la possibilité de mettre sa personnalité en jeu dans le social, à s’extérioriser, à prendre place dans le monde. Elle saura peut-être, grâce à cela, se positionner clairement dans ses relations affectives, amicales et professionnelles.

Grâce au père, et dans de bonnes conditions bien sûr, les filles apprennent à construire peu à peu une relation homme-femme de partenariat, de reconnaissance mutuelle et donc d'égalité de valeur.

La fille dont le père a été absent pour quelque raison, sera en manque de cette affectivité dynamique, constructive et stimulante dont elle a besoin pour grandir. Elle saura moins se positionner dans l’affectivité, sera moins autonome et plus dépendante. Elle cherchera parfois longtemps un homme qui soit aussi son père symboliquement, biaisant la relation amoureuse dès son début. Car une fois devenue adulte affectivement, ce qui adviendra parfois grâce à son couple, elle rompra souvent comme elle aurait rompu le lien filial pour prendre sa vie en main.

L’absence du père nourrit l’attente du Prince Charmant, dont on sait qu’il est un leurre. La fille n’aura pas pu apprendre à relativiser le père, à être en désaccord, voire à être déçue - ce qui est indispensable pour se construire sur ses propres bases. Si elle reconduit cette attente dans le couple, la déception inévitable ne sera pas un facteur de croissance mais d’échec du couple vécu comme un échec personnel, avec ce que cela suppose de perte d’estime de soi et de culpabilité.

Les filles sans père rêvent leur vie, mais n’ont pas eu de modèle pour trouver comment réaliser leurs rêves.

Les filles sans père pleurent souvent tout bas, même quand elles sourient. Elles rêvent de quelque chose qu’elles n’ont pas eu, et qu’elle ne savent pas où retrouver. Car jamais un mari ou un compagnon ne pourra leur apporter cette force initiale du père.

Ce n’est pas son rôle, ce n'est pas son temps.

Mon article sur "hommes libres" Juin 2008.
Mahrez.
15 février 2018 09:28
Je pense que tu as mal compris, il parle plutôt de l'importance d'un père pour une fille et son impact dans les relations.
15 février 2018 09:51
Toutes les filels rêvent du prince charmant. Alors échec de l'éducation islamique ?
« Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail. » Jean Jaurès.
15 février 2018 09:58
Ca serait quoi ta reponse si tu savais que je suis éduqué en din notement legislation islamique mieux que toi ?!
Soyez attentif frere . Bye
15 février 2018 10:02
Tu inventes et tu prêtes des sentiments aux filles et il me semble bien que tu es loin de connaître les pensées des filles. Les hommes connaissent-ils les femmes ?
« Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail. » Jean Jaurès.
15 février 2018 10:32
SLM. C'est ma pause café, j'en profite donc pour intervenir sur ce sujet. smiling smiley
Et par avance merci pour le bon niveau.


Que de belles réflexions dans cet article !
Que de belles réflexions ! Posteur.
Sans aucune ironie car il y a tellement de vrai dans ces propos.

Mais je souhaiterais souligner, ce petit passage : grinning smiley
"Grâce au père et DANS DE BONNE CONDITION…"


Tu n'es pas sans savoir, posteur, que globalement, lorsqu'une fille se construit avec l'absence d'un père, c'est statistiquement dans le cas d'un divorce de ses parents.

Tu n'es pas sans savoir, également, que des chiffres incroyables sur le divorce circulent car nous somme souvent analyse par des experts, les démographes.

Et je ne donnerais qu'un seul chiffre éloquent : Le divorce est à 70 % demandé par l'épouse.
Pourquoi à ton avis perplexe

Non pas, pour des futilités, car nous sommes tous très conscients, que lorsqu'une femme (dans la majorité des cas) vit sa vie de couple dans la sérénité et la justice, elle fera tout pour sauver son mariage.

Si la jeune fille se construit sans la présence d'un père, c'est parfois un mal pour un grand bien.

Car il est prouvé études à l’appuie qu'une enfance se développant dans un foyer conflictuel, est parfois plus lourd de conséquences que ce qui est cité dans cet article et (soit dit en passant) que je trouve très juste s'agissant du rôle d'un père dans un foyer.
15 février 2018 12:09
Je ne sais pas si l'article initial est plus étoffé mais ce qui est présenté ici me parait assez court en terme d'analyse.

Je ne suis pas sûre que souffrir de l'absence d'un père soit genrée. Un garçon ne souffrirait-il donc pas de l'absence d'un père? Ne serait-il pas amené à vivre les mêmes manquements qu'une fille?

Que fais-tu donc des conséquences de l'absence du père quand bien même il vit sous le même toit que le reste de sa famille? Les souffrances seraient-elles différentes parce que le père est théoriquement présent mais physiquement ou mentalement indisponible pour x raisons?

La présence d'un parent (le terme me semble plus pertinent que l'absence), peu importe lequel, que ce soit le père ou la mère est toujours primordiale pour l'équilibre affectif de l'enfant pour autant bien entendu que cette présence soit saine et bienveillante. Des parents présents mais qui font subir une ambiance toxique aux enfants n'est pas des plus propices à l'épanouissement psychologique ou physique. Alors quelle serait la solution?

Le mythe du prince charmant est "has been" me semble-t-il et peu de filles s'y réfèrent pour y chercher la figure paternelle. Tout comme les garçons ne se référent plus à la fragile et délicate princesse comme référence de la figure maternelle. La société a évolué et avec elle les valeurs et les références. Les familles mono-parentales sont presque une norme dans certaines sociétés. La figure paternelle ou maternelle (avec tout ce qu'elles représentent) ne sont plus ce qu'elles étaient jadis et beaucoup d'enfant grandissent sans ses repères et prennent comme référence l'oncle, le grand frère, le grand-père, le voisin, l'instit...
Ex Rêve d'un Songe
15 février 2018 12:30
smiling smiley
Très bonne argumentation posteuse !

Tu développes précisément avec pertinence une évidente réalité.

Même si certaines reflexions ne sont pas bien acceptées dans notre communauté car la politique de l'autruche est parfois plus simple que d'analyse des causes de beaucoup de maux.

Citation
Ephémère* a écrit:
Je ne sais pas si l'article initial est plus étoffé mais ce qui est présenté ici me parait assez court en terme d'analyse.

Je ne suis pas sûre que souffrir de l'absence d'un père soit genrée. Un garçon ne souffrirait-il donc pas de l'absence d'un père? Ne serait-il pas amené à vivre les mêmes manquements qu'une fille?

Que fais-tu donc des conséquences de l'absence du père quand bien même il vit sous le même toit que le reste de sa famille? Les souffrances seraient-elles différentes parce que le père est théoriquement présent mais physiquement ou mentalement indisponible pour x raisons?

La présence d'un parent (le terme me semble plus pertinent que l'absence), peu importe lequel, que ce soit le père ou la mère est toujours primordiale pour l'équilibre affectif de l'enfant pour autant bien entendu que cette présence soit saine et bienveillante. Des parents présents mais qui font subir une ambiance toxique aux enfants n'est pas des plus propices à l'épanouissement psychologique ou physique. Alors quelle serait la solution?

Le mythe du prince charmant est "has been" me semble-t-il et peu de filles s'y réfèrent pour y chercher la figure paternelle. Tout comme les garçons ne se référent plus à la fragile et délicate princesse comme référence de la figure maternelle. La société a évolué et avec elle les valeurs et les références. Les familles mono-parentales sont presque une norme dans certaines sociétés. La figure paternelle ou maternelle (avec tout ce qu'elles représentent) ne sont plus ce qu'elles étaient jadis et beaucoup d'enfant grandissent sans ses repères et prennent comme référence l'oncle, le grand frère, le grand-père, le voisin, l'instit...
15 février 2018 12:55
Nb qu'ici j'avais parlé de la relation père-fille , la prochaine je parlerai de la la relation mére-fils (souffrance des mamans) Danse
15 février 2018 13:05
La souffrance des mères ?

Et en plus tu utilises l’émoticône qui jubile en dansant.

Je trouve cela pathétique, posteur, sachant que tu dis avoir parlé d'un sujet pour lequel tu n'as fait que poster un article déjà élaboré, sans argumentation...
Citation
Hammmouda1983 a écrit:
Nb qu'ici j'avais parlé de la relation père-fille , la prochaine je parlerai de la la relation mére-fils (souffrance des mamans) Danse
15 février 2018 14:12
Mais ou est le probleme si je mets un emoticone dansant ?!
De plus c'etait mon article depuis 2008 c'et a dire que j'avais defendu mes idées souvent et je je veux pas que je me trouve en argumentation deja depassée . alors la je poste , vous argumentez et je m'amuze Bye
15 février 2018 14:19
Si tu permets...
Une première remarque quant à la formulation de ton titre : si ce sont les retours des ressentis, témoignages des "filles" qui t'intéressent, la formulation correcte serait plutôt : relation fille- père. La parole est donnée à l'enfant et non au géniteur. Sinon, l'on serait tenté de comprendre le contraire. La remarque vaut pour ta réflexion "relation mère-garçon".

Une deuxième remarque: le terme "relation" ne me semble pas approprié, puisque tu présentes justement l'absence de relation, la difficulté de se construire dans l'absence d'un référent. Si la personne est absente comment parler de relation? De plus, il me semble que c'est plus l'aspect psychologique de l'absence que tu interroges, bien plus que la relation ou l’inexistence de relation...

Sinon, je maintiens que je ne vois pas l'utilité de scinder ressenti fille/garçon, les carences affectives, les frustrations, etc... sont les mêmes, vécus de la même manière simplement chacun à sa stratégie de contournement pour transcender ces manquements.

Pourquoi cibler :
la souffrance des filles ? à cause de la défaillance masculine (absence de la figure masculine)?
la souffrance des mères? à cause de l'ingratitude masculine (non reconnaissance des fils)?

Cette réflexion serait -elle orientée anti-masculine?
Citation
Hammmouda1983 a écrit:
Nb qu'ici j'avais parlé de la relation père-fille , la prochaine je parlerai de la la relation mére-fils (souffrance des mamans) Danse
Ex Rêve d'un Songe
15 février 2018 14:36
Tt a fait d'accord et j'aime ta philosophie thumbs up
. pour ta question c'est une bonne remarque , j'ai mes raisons mais je suis pas féminste
15 février 2018 14:47
Il y a beaucoup d'autres points qui soulèvent questions mais bon... je trouve dommage de continuer à opposer les questions de genre comme s'il fallait perpétuer cette scission indéfiniment. Hors la société a évolué et avec elle les valeurs, les principes éducatifs, les moeurs, les visions de vie,...

Parler de souffrances dues à une absence est un cliché parce qu'il permettrait de justifier une dépendance affective, hors beaucoup d'enfants grandissent sans parents ou dans l'indifférence de ces derniers et ne sont pas nécessairement pour autant des handicapés émotionnels comme cette réflexion le laisse supposer.

La réflexion mériterait beaucoup plus de profondeur que les sempiternelles aprioris réchauffés. Enfin c'est mon avis.
Citation
Femme! a écrit:
smiling smiley
Très bonne argumentation posteuse !

Tu développes précisément avec pertinence une évidente réalité.

Même si certaines reflexions ne sont pas bien acceptées dans notre communauté car la politique de l'autruche est parfois plus simple que d'analyse des causes de beaucoup de maux.
Ex Rêve d'un Songe
15 février 2018 15:09
@ Hammmouda1983

Eh bien posteur, je vois qu'Ephémère* vient de te tendre la perche pour échanger sur un sujet de haut niveau.
Alors au lieu de te contenter de lui répondre un : " Tout à fait d'accord avec toi".
et vouloir t'amuser de nos réponses ; eh bien vas-y, tapes sur ton clavier et rebondi sur les propos qu'elle vient d'envoyer au lieu de dire que tu comptes t'amuser en lisant nos réactions.

Je n'ai pas de temps à perdre aujourd'hui...



Désolée Ephémère, mais ce genre de comportement moqueur est pathétique.
Par contre, bravo ! Welcome pour ton discernement et ta manière de faire monter le niveau sur le forum.
Citation
Ephémère* a écrit:
Il y a beaucoup d'autres points qui soulèvent questions mais bon... je trouve dommage de continuer à opposer les questions de genre comme s'il fallait perpétuer cette scission indéfiniment. Hors la société a évolué et avec elle les valeurs, les principes éducatifs, les moeurs, les visions de vie,...

Parler de souffrances dues à une absence est un cliché parce qu'il permettrait de justifier une dépendance affective, hors beaucoup d'enfants grandissent sans parents ou dans l'indifférence de ces derniers et ne sont pas nécessairement pour autant des handicapés émotionnels comme cette réflexion le laisse supposer.

La réflexion mériterait beaucoup plus de profondeur que les sempiternelles aprioris réchauffés. Enfin c'est mon avis.
15 février 2018 15:25
@Femme : Mais je veux pas changer d'avis avec une personne qui m'insulte de pathetique et qui prejuge et parle de niveau des autres sans même les connaître .



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/02/18 15:26 par Hammmouda1983.
15 février 2018 15:59
Je partage beaucoup de points avec vous. J'ai déjà parlé du rôle du père n'est pas une annulation du rôle de la mère alors j'ai expliqué en blaguant à deux reprises que je pourrais publier un article sur la souffrance de la mère des enfants n'était qu'une petite énigme à l'intensité de ce que je préférais. Ensuite, j'ai aimé votre attention à la soumission quand tu m'a demandée si je me suis un partisan des mouvements féministes ou non.
Pour ce qui concerne la reponse à certaines de vos questions, j'ai essayé de ne pas m'injecter d'effets secondaires parce que je n'avais pas le temps. J'espere le soir je reponds a touts tes commentaires .
Merci .
15 février 2018 16:45
Hammouda

Citation
a écrit:
quand tu m'a demandée si je me suis un partisan des mouvements féministes ou non.

Pas besoin d'être féministe pour avoir du ressentiment envers l'un ou l'autre des parents.

On pourrait très bien comprendre le contraire, à savoir s'intéresser à la souffrance féminine pour mettre en évidence le lien de dépendance à l'égard de la figure masculine. Que ce soit le père ou le fils, la femme est prédestinée à souffrir de leurs manquements; à douter de sa propre capacité à vivre en totale autonomie et/ou harmonie en dehors de tout lien masculin...

C'est un peu confus mais je n'ai plus de temps de développer.

Bonne chance pour votre projet.
Ex Rêve d'un Songe
15 février 2018 18:09
Il est fréquent que les pères plus que les mères, soient absents ou peu présents sans la vie affective de leurs enfants. Ils n’ont sans doute pas conscience de la souffrance occasionnée par leur absence.

Une des raisons de cet éloignement vient du fait que pour certains pères, la rupture qu’impose un divorce leur est tellement douloureuse, qu’ils s’enfoncent dans un état dépressif ou alcoolique, ou mettre de la distance pour moins souffrir. De fait, centrés sur leur souffrance, ils n’ont pas conscience de ce qu’implique la responsabilité de père et « décrochent » de leur rôle.
Il y a aussi le fait que bien souvent les enfants sont confiés à la mère, ce qui laisse peu d’initiative aux pères dans l’éducation de leurs enfants.

Mais il y a une toute autre raison pour laquelle il y a absence du père, lorsque sur décision de justice pour non-paiement de pension alimentaire par exemple, ils ont interdiction de voir leurs enfants. Une aberration du système selon moi, car dans ce cas, ce n’est pas seulement le père que l’on prive de ses droits, mais les enfants aussi sont privés des leurs.

Parfois l’erreur est faite de retirer les enfants à des parents pour les placer en institution, pour cause de précarité financière ou autre. Comment dans ces conditions les parents peuvent-ils jouer leur rôle ? Comment, avant de prendre une telle décision, ne pas imaginer la souffrance endurée par les enfants liée à la séparation ?

Mais il ne faut pas négliger non plus, certains pères qui même présents, sont « absents », pour de multiples raisons ; immaturité, manque de désir d’enfant, refus des responsabilités, manque d’affirmation au sein du couple, manque d’autorité…
Citation
Ephémère* a écrit:
Hammouda

Citation
a écrit:
quand tu m'a demandée si je me suis un partisan des mouvements féministes ou non.
L
15 février 2018 20:30
Non pas toutes
Citation
kaloupile a écrit:
Toutes les filels rêvent du prince charmant. Alors échec de l'éducation islamique ?
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