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qui a rédigé le Coran ?
J
JD
21 décembre 2003 11:04
bonjour à tous

qui a rédigé le Coran ?

Cette question peut vous sembler stupide mais pour le non musulman cartésien que je suis, c'est une vraie question.
Je m'explique :

Personne à ma connaissnce ne possède le manuscrit original rédigé de la main même du Prophète.
Alors qui l'a rédigé ?

Si ce n'est pas le Prophète lui même comment peut t on dire que le texte que l'on connait actuellement représente bien le message authentique du fondateur de l'Islam ?

merci de vos éclaircissements
t
21 décembre 2003 11:21
C'est une trés bonne question.
Je n'est pas la réponse mais je c que des scientifiques américains ont émis un rapport qui a été jetté aux oubliettes.Ce rapport stipulé que les plus vieux coran traduit en langues diverses (arabes, persans,turc..) présentait une traduction tellement parfaite pour l'époque qu'ils leur étaient difficille de croire que ce soit le fait de simple hommes. Plutot que d'admettre la révelation divine du coran ,ils ont préférés ne pas conclure l'étude (surtout il faut signaler que l'étude avait été faite par des scientifiques et historien américains athés)
S
21 décembre 2003 14:18
Salam a'laykoum

Bismillah,

Le coran n'a pas été rédigé par le prophète (asws) mais par ses scribes. Je m'éxplique : quand une sourate été revelée au saint prophète, des dizaines de personnes la mémorisaient immédiatement, de facon à ce que plusieurs sources puissent la connaitre. Le prophète asws avait un scribe particulier chargé d'écrire les versets révélés sur un support. Le coran à été compilé au temps du Calife Othman (ra) après avoir rassemblé tous les manuscrits. La vesrion du coran ainsi rassemblée à recu l'approbation de la plupart des compagnons qui connaissaient le livre saint par coeur.


Wa salam
r
21 décembre 2003 15:07
la question est d'importance. merci mille fois a toi JD de l'avoir posee. je connais l'historique mais j'exhorte plutot les freres musulmans plus savants que moi a apporter leurs commentaires tel que l'a fait aussi clairement et simplement Salah-Din.
f
21 décembre 2003 16:35
L’histoire de la Révélation du Coran
dans la Tradition islamique

Nous sommes au mois de Ramadan de l’an 610. Le futur Prophète de l’islam, Mohamed (Paix Soit Sur Lui), a pris l’habitude de s’isoler pour méditer et chercher la voie de Dieu, dans une caverne proche de la Mecque, sur le mont Hira. Plusieurs semaines passent. Et puis, la nuit qui précède le 27 ème jour du mois, soudain, une apparition : un être de lumière.
Ecoutons 1e récit du Prophète Mohammad (SAW) lui-même: “Il m’apprit qu’il était l’ange Gabriel, que Dieu l’avait envoyé pour m’annoncer qu’il m’avait choisi pour son messager L’ange m’apprit à faire mes ablutions, et lorsque je revins le corps purifié, il me demanda de lire. Je répondis : “ Je ne sais pas lire “. Il me prit dans ses bras et me serra très fort, et me laissant ensuite, il me demanda encore une fois de lire. Je lui dis “Mais je ne sais lire”. Il me serra de nouveau et plus fort, puis me demanda de lire, et je répondis que je ne savais pas lire. Il me prit dans ses bras pour la troisième fois et m’ayant serré encore plus fort qu’avant, il me lâcha et dit :
“Lis au nom de ton Seigneur qui a créé ! Qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis ! Car ton Seigneur est le Très-Généreux, Qui a enseigné par le calame, Qui a enseigné à l’homme ce qu’il ignorait”
Et Gabriel s’en fut, laissant Mohammad (SAW) en état de choc.
L’événement marque pourlui le début de la Prophétie, à 40 ans. Mais il devra attendre trois longues années avant que de nouveau la révélation divine le touche. Car il s’agit bien, comme son récit en témoigne, d’une révélation et non d’une simple inspiration d’écrivain. Le Coran, tout comme les autres textes sacrés reconnus comme tels (la Torah et ‘Evangile par exemple) est “révélé” en ce sens précis qu’il est comme dicté mot à mot au Prophète Mohammad (SAW), qui doit restituer fidèlement le message divin à son Peuple.
Après trois ans de silence donc, les révélations reprennent, et s’étaleront dans le temps sur les vingt dernières années de Mohammad (SAW), dont les dix dernières se dérouleront à Medine. En effet, le Coran n’apparaîtra pas soudain d’un bloc, construit et définitif. Mais il se révèlera aux hommes par fragments, au grè des circonstances, apportant tel éclaircissement ou telle voie à suivre lorsque le besoin d’être guidé se fera sentir.
Pour autant, les lecteurs du Coran savent que celui-ci n’est pas une suite de versets sans queue ni tête, mais au contraire un ensemble homogène de 114 sourates. L’explication de ce mystère nous est donnée dans le Coran lui-même “Nous avons fragmenté le Coran pour que tu ne le récites aux hommes que peu à peu, mais certes nous l’avons révélé”. (sourate 17, verset 107)
Mohammad (SAW) qui ne savait ni lire ni écrire, insiste d’abord auprès de ses compagnons pour que les versets soient appris par coeur au fur et à mesure des révélations : on les récitera aux prières liturgiques. En particulier, le Prophète Mohammad (SAW) a pris l’habitude, durant le mois de Ramadan, de réciter la totalité du Coran alors connue, lors de prières supplémentaires, les prières du Tarawih. Sous la surveillance de Gabriel, la mémoire de Mohammad (SAW) devenait “plus féconde que le vent portant la pluie”.
Et pendant le dernier Ramadan de Mohammad (SAW), Gabriel lui fera réciter par deux fois la totalité du Coran, lui signifiant ainsi doublement l’achèvement de sa mission et sa mort prochaine. La tradition d’apprendre le Coran par coeur est donc bien ancrée dans le coeur des musulmans.
Mais les compagnons lettrés prennent également l’habitude de noter les versets par écrit. A partir de quelle date exactement, on ne le sait. Toujours est-il que cinq ans après la première révélation, des traces écrites existent déjà. Et de cela on en est sûr, car c’est à cette époque que le futur Calife Omar, séduit par la lecture de la sourate 20, se convertit à l’islam.
Cette transcription du Coran, alors qu’à cette époque, n’existe par écrit en langue arabe qu’un petit nombre de poèmes, trouve somme toute son bien fondé dans le fait que la première révélation parle déjà de l’importance de l’écrit, de l’enseignement par le calame.
Tout comme le Prophète (SAW) faisait réciter ses Compagnons, il dicte aux scribes les versets, faute de papier (il n’est pas encore inventé) tous les matériaux sont bons : morceaux de parchemin, cuir tanné, tablettes de bois, omoplates de chameaux, morceaux de poterie, nervures médianes des dattiers... Au fur et à mesure, les versets, comme un puzzle s’agenceront, le Prophète Mohammad (SAW) précisant l’emplacement des versets dans les sourates, et des sourates dans l’ensemble du Livre. En effet, si quelquefois, toute une sourate fut révélée d’un coup, à d’autres occasions, les fragments d’un même chapitre vinrent avec des intervalles, à d’autres encore, plusieurs sourates étaient commencées simultanément et se poursuivaient avec des interruptions.
Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte. Les mémoires défaillantes peuvent s’appuyer sur un texte écrit, et dans l’autre sens, les erreurs de copie sont corrigés grâce à la mémorisation du texte.
Ainsi, pas un iota du texte sacré ne pourra être modifié par erreur.
Lorsque le Prophète Mohammad (SAW) quitte ce monde, plusieurs Compagnons ont la chance d’avoir retenu par coeur la totalité des versets. Par contre, il n’existe pas de texte complet du Coran. Sur le coup, personne ne s’en émeut outre mesure. La bataille de Yamâma va faire prendre conscience de ce manque.
Là, cinq cents d’un groupe de trois mille musulmans de la première heure et comptant parmi les plus connaisseurs du Coran, trouvent la mort. Omar prend alors conscience du danger et s’en va trouver le Calife Abou-Bakar.
“Les compagnons de l’Envoyé de Dieu tombent à Yamâma à la façon de papillons dans le feu, et je crains qu’ils le fassent toujours s’ils rencontraient une occasion pareille de se faire tuer, cependant qu’ils sont les porteurs du Coran. Ainsi le Coran sera perdu et oublié. Si tu le réunissais et le faisais écrire?”
Pendant les dernières années de sa vie, le Prophète (SAW) employait de manière officielle des secrétaires, les uns pour les tâches courantes, d’autres pour la transcription de la révélation coranique. Le jeune Zaïd ibn Thâbit faisait partie de ce groupe. Il était même devenu le scribe principal de Mohammad (SAW) et comptait parmi les personnes qui connaissaient la totalité du Coran par coeur.
Tout naturellement, le Calife Abou-Bakar le chargera donc de réunir le Coran dans son ensemble. Mais le Calife, avec le scrupule qui le caractérise, tient à ce que les précautions soient prises : pour chaque verset, Zaïd devra trouver au moins deux témoignages écrits, avant de l’inclure dans la copie définitive. Et le calife demandera aux habitants de Médine d’apporter les fragments écrits qu’ils possèdent. Sur la totalité du Coran, la Tradition nous apprend que seuls deux versets ne se trouvèrent par écrit que chez une seule personne. Cette copie appelée Mushaf (feuilles réunies), sera conservée par le Calife Abou-Bakar et après lui par son successeur Omar.

Pendant ce temps, l’enseignement du Coran est encouragé dans tout l’empire musulman, qui ne cesse de s’accroître. Omar, toujours perspicace, entrevoit le besoin d’envoyer des copies du Mushaf dans les principaux centres, afin d’éviter tout risque de déviation, et d'erreurs de prononciation dans les pays non-arabes. Mais il n’en aura pas le temps, et c’est le troisième Calife Osman qui s’en chargera.
Il demandera à une commission présidée par le même Zaïd ibn Thâbit d’établir sept copies à partir du Mushaf, en autorisant la révision de l’orthographe dans le sens d’une plus grande lisibilité du texte, en particulier pour les non arabophones.
Après lecture publique de la nouvelle édition devant les savants du Coran que compte Médine, ces copies sont envoyées aux quatre coins de l’empire, avec ordre du calife de détruire tout texte ne correspondant pas au texte officiel. En effet, certaines divergences existaient du fait d’erreurs de copie, ou encore de la prise en compte d’un commentaire comme faisant partie du texte. Et il importait que ces textes inexacts soient détruits.
Des copies envoyées par Osman, il en reste de nos jours une, complète, que l’on peut admirer au musée Topkapi d’lstanboul, et une autre où il manque quelques feuillets à Tachkent. Et entre ces copies et les millions d’exemplaires éditées de nos jours, aucune différence... Ou plutôt si, une différence existe, quant à l’orthographe. En effet, à l’époque de la révélation, l’écrit venait à peine de faire son apparition. Pour les vingt huit lettres que compte l’alphabet, seuls quinze signes différents existaient. Ainsi le b, le t, le th, le n et le y avaient presque la même façon de s ‘écrire et n’étaient pas différenciés par ce qu’on appelle des signes diacritiques : les points sur ou sous les lettres en arabe, les accents en français. On reconnaissait donc les lettres selon le contexte, leur emplacement dans le mot. De même, si en arabe, les voyelles longues sont représentées, les voyelles courtes et d’autres signes ne le sont qu’exceptionnellement, quand il y a ambiguïté. Ce sont en effet les fonctions grammaticales des mots qui permettent de les deviner. Tel est encore le cas dans l’arabe écrit courant. Cette écriture ne permet donc pas à une personne non arabophone de lire le texte phonétiquement (pis-aller malgré tout nécessaire pour le croyant).
Le Coran bénéficia donc jusqu’à la deuxième moitié du premier siècle de l’Hégire de différentes réformes orthographiques pour être tel que nous le connaissons actuellement.

F. OMARJEE
Courtoisie “ESPACE DE L’ISLAM”
T
21 décembre 2003 19:54
Ce texte que nous apporte Flifla me paraît bien résumer les choses. A part qu'il n'est pas sûr que le Prophète était illettré. Car le terme "ummî", souvent employé à son propos, désignait en fait "celui qui ne possède pas le Livre", par comparaison aux "gens du livre" (les juifs et les chrétiens)". Autrement dit, les "Ummîyin" désignaient les Arabes, "ceux qui n'avaient pas reçu la révélation".

Par ailleurs, le Coran emploie régulièrement le terme "lis", à commencer par le premier verset révélé à notre Prophète (même s'il n'est qu'à la sourate 96) : "Lis, au nom de ton Seigneur".

Enfin, Mohammed est né et a été élevé, par son grand père et son oncle, dans une famille qui, semble-t-il, était pauvre mais instruite. Il a épousé une femme riche Khadîja, qui l'a comblé de biens et lui a transmis tout ce qu'elle savait . On peut penser qu'il était donc loin de ne pas savoir lire. Par contre, bien que déjà très pieux avant la révélation, il n'avait peut être pas de formation théologique et spirituelle.
S
22 décembre 2003 12:08
Le prophète (asws) était bel et bien illétré, comme rapporté par certains de ses proches.

Tu cites le verset "Lis au nom de ton seigneur" mais il faut préciser certaines choses à propos de ce verset.

Je crois que c'est le premier verset revelé. L'ange Gabriel (as) à dit au prophète (asws) "Lis". Muhammad asws lui a dit " je ne sais pas lire" (cela montre bien que Muhammad (asws) était illétré).

Après que Gibril (as) lui ai demandé plusieurs fois de lire en le serrant très très fort entre ses ailes, Muhammad asws se mit à lire par la Grace d'Allah.
Ce fut donc un miracle!

Wa salam
T
22 décembre 2003 21:16
Très franchement, je ne sais pas si le Prophète (Paix et Bénédiction sur lui) savait lire... J'ai juste donné quelques arguments, en faveur de l'hypothèse qu'il savait peut être lire.

Par contre, il est sûr qu'il n'était pas savant (ni théoligien, ni prédicateur... ) mais un homme déjà très pieux, croyant déjà en un Dieu unique, avec, comme, on dirait aujourd'hui, la "foi du charbonnier".

D'ailleurs, tu noteras que Dieu n'a jamais choisi de savants pour pour être son prophète...

Amicalement
K
23 décembre 2003 00:28
Le prophète était orphelin dès son jeune âge. Il a été accueilli par un oncle et a gagné sa vie comme caravanier. Le prophète était illétré.

Don dès qu'un fragment de texte sacré était donné au prophète par l'archange Gabriel, le Prophète appelait l'un de ses compagnons et le lui dictait en indiquant quelle serait sa place dans le livre sacré. Il se faisait ensuite relire pour revérifier les versets qui venaient d'être inscrits. Et chaque année au mois de Ramadan, il récitait, pour en faire la révision, la totalité de ce qui lui avait été révélé jusqu'à ce moment. Et en l'absence de papier, ses compagnons transcrivait les versets sur des pierres, du parchemin, des morceaux de cuir, des tablettes de bois... Ce n'était pas la même personne qui avait toutes ces transcriptions. Ils remirent le tout ensemble bien après.

Certains ont essayé d'ajouter des versets mais ils ont été tt de suite découvert. Le Coran est protégé. JD, tu peux trouver de l'information sur ce sujet en cherchant sur le net à propos du Miracle mathématique du Coran.

Aussi JD, je te propose la lecture du livre: Découverte de l'Islam par Roger Pasquier. Il n'est pas trop long mais contient bien de l'information pour ceux qui ne connaissent pas l'Islam. Je suis certaine que tu trouveras de nombreuses réponses à tes questions dans ce livre.

La vie a plus d'imagination que n'en porte nos rêves.
h
25 décembre 2003 01:49
au d'allah le clement le misericordieux celui qu'a fait descendre sa parole

sacre sur le coeur de son prophete infaillible, eleve sur tout secret de la

creation qui a ete redige dans son livre infaillible qui peu le comprendre et

le sauvegarder qu'un infaillible.

wasalat wa salam sur son prophete et sa sainte famille infaillible au

nombre que s etends sa science jusqu'au jour de la resurrection.

donc nous avons entendu ou lu ce qu'on dit les differents freres sur la

facon dont il a ete redige le coran sacre.

Ecoutes nous ce qu'on te dit:le coran est infaillible, le prophete est infaillible

donc celui qui la redige est infaillible et celui qui le sauvegarderas jusqu'a la

fin des temps est infaillible.


Retour a l'histoire ,sachons qu'apres la mort du prophete [salawatollah halihi

wa alihi]l'imam ali [halihi salam] s est assis chez lui pendant 6mois et a

ramasse le coran a lui seul sans devoir ramasser des manuscrits ou des

temoignages ,mais quand il l a presente au musulmans,ils l'ont refuse car il

contenait des explications,qu'ils ne voulaient pas connaitre ou se rapeller

donc il ont ordonnes a otman le troisieme kalif de le rassembler comme l'ont

cite les freres,avec la confirmation de son authenticite par l'imam infaillible

ali [halihi salam] et de la par transmission repete qui ne laisse aucun doute

que s est toujours le mm coran jusqu'a notre temps.Qu'on apelle ''tawator''.

wa salam.

la voix de qom
M
25 décembre 2003 18:59
Bonjour,
J'ai lu ton annonce et ta question est tout à fait légitime.

En fait pour être plus claire Qu'est ce qui prouve l'origine divine du coran ?
Parole de Dieu ou de Mohamed ?

Ces diverses interrogations relèvent en fait de la notion de défi dans le coran : Le défi linguistique, historique, scientifique et juridique. Cette notion est appelée en Arabe "i'jaz" soit (en gros) l'inimitabilité du coran.

L'historique du Coran relève de l'analyse externe du Coran : son mode de conservation à l'époque du prophète, mémorisation, la rédaction du coran en une seule copie à l'époque du 1er calife "Abu Bakr" un an après la mort du prophète (paix sur Lui), publication des diverses copies, transmission etc...


Si tu souhaites d'avantages de renseignements sur ce sujet voici une adresse. Sur le menu, clique sur CIENCES ISLAMIQUES puis sur ETUDE CORANIQUE. Ce sont des cours du Centre de Recherches et d'Etudes sur l'Islam. je reste également à ta disposition. Bonne étude, l'Islam est passionnant lorsqu'il est compris. Et n'oublions pas que le premier ordre de Dieu donné à Mohamed (Paix sur Lui) fut "Lis".

A bientôt
[www.fleurislam.net]
 
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