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Reçu en Israël en homme d'Etat, M. Sarkozy s'est posé en héraut de la...
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17 décembre 2004 14:29
Reçu en Israël en homme d'Etat, M. Sarkozy s'est posé en héraut de la lutte contre l'antisémitisme
LE MONDE | 16.12.04 | 13h47
En déplacement dans l'Etat hébreu du mardi 14 au jeudi 16 décembre, le président de l'UMP a plaidé auprès d'Ariel Sharon pour le rapprochement entre les deux pays.
Jérusalem de notre envoyé spécial

Ariel Sharon et Nicolas Sarkozy se sont assurés de leurs bons sentiments respectifs, mercredi 15 décembre, au deuxième jour de la visite du président de l'UMP en Israël.

Le premier ministre de l'Etat hébreu a qualifié son hôte d'"ami d'Israël". En retour, l'ancien ministre de l'économie français a pris soin, tout au long de son voyage, de manifester sa sympathie pour l'Etat hébreu.

"Je suis venu écouter et comprendre une réalité complexe que vous vivez avec votre chair et que nous regardons avec la raison", a-t-il souligné, jeudi 16 décembre, lors de son intervention à Herzliya, devant les principaux acteurs de la vie politique et économique israélienne. "Ceux qui me connaissent savent que la première chose que j'ai faite lorsque je suis devenu ministre de l'intérieur en 2002, ce fut de reconnaître l'ampleur du problème - de l'antisémitisme - qui avait trop longtemps été sous-estimé", a-t-il ajouté.

Veillant à ne déclencher aucune polémique, M. Sarkozy a saisi l'occasion de se démarquer des autres dirigeants politiques français : "Je sais que vous avez eu le sentiment qu'en France on restait trop insensible à votre souffrance et qu'à tout le moins vous n'aviez pas ressenti notre compassion."

Tout au long de se séjour, M. Sarkozy a ainsi multiplié les signes de son empathie pour les problèmes de la communauté juive, qu'il s'agisse de la résurgence de l'antisémitisme en France et en Europe, ou de la sécurité de l'Etat d'Israël. "Je veux que vous compreniez que je vous ai compris", avait-il ainsi lancé à l'adresse des résidents français en Israël, mardi 14 décembre, dès son arrivée à Tel-Aviv.

Dès le début de la matinée de mercredi, avant d'entamer la partie politique de son voyage, le président de l'UMP a déposé une gerbe sur la tombe d'Itzhak Rabin avant de s'arrêter au Mémorial de Yad Vashem, "musée" sur l'Holocauste construit sur les hauteurs de Jérusalem. Puis il a parcouru la partie arabe de la vieille ville, s'est promené dans le souk, serrant des mains, s'arrêtant dans des boutiques, sans déclencher la cohue à laquelle ses déplacements en France l'ont habitué.

Il est vrai qu'ici, loin de Paris, dans ce dédale de rues, M. Sarkozy ne bénéficie pas - encore ? - de la popularité de Jacques Chirac. "Who is he ?", demandent la plupart des badauds. Ici, on se souvient surtout de l'altercation entre le chef de l'Etat français et les services de sécurité israéliens lors de sa visite en octobre 1996. "This is not a method, this is a provocation", avait lancé M. Chirac, menaçant de regagner la France.

Un marchand de la Vieille Ville, qui n'a pas oublié l'incident, s'interroge : "M. Chirac, il vient ?" Et le chiraquien Eric Raoult, député (UMP) de Seine-Saint-Denis qui accompagnait la délégation, de répondre : "On vous a emmené son fils."

Mais ce sont les contacts avec les hommes politiques israéliens qui ont le plus réjoui le président de l'UMP. "J'espère que cette visite contribuera à l'amélioration des relations entre la France et Israël", a commenté Ariel Sharon devant un Nicolas Sarkozy visiblement très satisfait. Les deux hommes, qui ne s'étaient jamais rencontrés, ont discuté pendant près d'une heure et demie, en présence notamment de l'ambassadeur de France en Israël, Gérard Araud.

Accueilli en véritable homme d'Etat - "selon un protocole largement au-dessus de celui réservé généralement à un chef de parti", note un diplomate à Jérusalem -, le président de l'UMP a aussi rencontré Moshe Katzav, président de l'Etat israélien. "Nous avons parlé des relations entre nos deux pays, de la situation en Europe et de l'interdiction de la chaîne Al-Manar sur les ondes françaises", a expliqué M. Katzav alors que M. Sarkozy relevait que la France était "le seul Etat à avoir adopté une telle disposition contre une chaîne de télévision antisémite".

Mais c'est le commentaire de Shimon Pérès, président du Parti travailliste, rencontré à la Knesset, qui lui sera allé droit au cœur : "C'est toujours important de recevoir les responsables politiques étrangers, a déclaré le leader de l'opposition israélienne. Il faut regarder vers le futur."

Yves Bordenave

t
17 décembre 2004 14:52
c´ est un homme de communication
f
17 décembre 2004 15:20
c pas la communication moi j'appelle ca la prostitution électorale
r
17 décembre 2004 22:54
en 2002, aux éléctions deux camps s'affrontaient, pour faire simple, les racistes et les autres. Sarko en bon avocat (il sait faire les bons calculs) a vu l'intérêt de la situation 80% (de 80% des votants), tiens ça fait combien ça? sont plutôt pour une france colorée et joyeuse ou les maghrébins (ou les gens de culture musulmane) représentent ont un certain poids..électoral et malheureusement seulement électoral enfin quand ils votent.
Mais la réalité du pouvoir, l'influence médiatique est ailleurs,
pour amadouer les uns on joue les discrimineurs positifs, les CNNFMmeur. pour séduire les autres on se recueille, on lance des phrases martiales sur l'anti..
Mais la route du palais est semée d'embuches, seule l'année 2007 nous le dira
 
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