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Recours à l’Arbitrage : l’échec des idéologies importées …
b
6 avril 2015 15:04
Salut,
Depuis peu, la scène politique marocaine est aussi animée et pittoresque que la place de Jama3 Al Fna, en agora : harangueurs, charlatans, marchands à la criée, conteurs, charmeurs, troubadours sans tambours ni trompettes se succèdent mêlant l’hymne à la joie à l’internationale en un requiem saluant une opposition moribonde, en perte de mémoire, de programme et d’arguments …
Un cirque avec ses équilibristes en monocycle et jongleurs, piètres cyclistes d’opérette, ses illusionnistes du visuel, ses magiciens des comptes, ses manipulateurs de cartes électorales, ses costumiers et maquilleurs, ses cancres à courte vue, ses convertis aux idéologies importées en hybrides débridés, ses intrépides et inconscients trapézistes sans filets, ni fil conducteur si ce n’est celui d’un téléphone qui se perd au loin, là-bas, au-delà des nuages et des frontières …
Lectures partisanes du rôle des Institutions, qui garantissent l’égalité des chances à toutes les formations politiques, indépendamment des pressions et des vœux des lobbys, des idéologies et puissances étrangères, réinterprétées en une récupération tacite par les uns, sollicitant Arbitrage et Grâce en secours pour d’autres …
Une agitation dans l’aire arabo-musulmane, qui témoigne que nous traversons une période critique et décisive, un tournant de l’Histoire exacerbant les antagonismes, les clivages et les dissensions, celle où les lobbys, les puissances ou encore les marginalités dangereuses instrumentalisées s’activent en période pré-électorale, pour faire basculer la balance des urnes, comme en Tunisie.
Une période de transition, celle qui accompagne les réformes profondes et structurelles, au cours de laquelle des vitesses différentielles de développement prennent naissance entre les différentes composantes ou "classes" formant le tissu social.
Assurer la stabilité dans le changement pour tous les laissés pour compte, les inadaptés, ceux qui ont ratés le train de la modernisation, pris dans les tourbillons au voisinage des traditionnelles berges, ou qui se sont échoués dans le flot tumultueux du développement ne peut-être le fruit d’une politique de rupture de continuité : les partis d’opposition naufragés l’ont bien ressenti en sollicitant un recours en secours.
L’ont-ils pour autant compris, en s’adaptant aux changements en devenir, au citoyen, en remettant en question leur propre histoire, cause de leurs échecs, des récentes exclusions et des divisions qui les guettent et les secouent, en révisant leurs pratiques et idéologies importées, éculées, inadaptées à la spécificité culturelle, en s’inscrivant dans cette identité millénaire, dans un jeu démocratique où présentement la composante à background musulman, appuyée par la coalition gouvernementale, incluant le PPS et le MP devient porteuse du changement de l’intérieur ?



Modifié 3 fois. Dernière modification le 06/04/15 16:02 par blagueur.
b
7 avril 2015 14:32
Salut,
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hespress

Un point de vue respectable, apportant un autre éclairage, soucieux de la forme et des procédures, aseptisé, pragmatique et réaliste, car ne traitant ni du contexte régional ou mondial, qu'il soit économique ou politique, pas plus que du lourd passif traîné par les uns, en casserole ...

Un système isolé en ring, sans parti apparemment pris - hormis l'allusion aux engagements pré-électoraux non tenus - avec des partis, à la sainte virginité retrouvée.
Des partis, dont certains, depuis des lustres, au lieu de s'adapter au milieu, en tailleurs, certains de leur haute facture, ont déployé leurs efforts à confectionner un costume raté, à l'occidentale, en camisole.
Du fait que le costume en série, ne convenait pas aux clients ainsi fagotés, ces partis reprochèrent, aux citoyens, d'être difformes par naissance, origine et "nature".

Blague à part, il est grand temps que les partis retroussent les manches de leurs djellabas, afin de satisfaire le citoyen et non les observateurs étrangers, les lobbys ou les ONG.

Quelles sont les visions à long terme, les goals, les chemins qui y mènent, les programmes "budgétisés", les ressources et les emplois ?
Entre l'Istiqlal d'un Fassi, d'un Kadiri, les vues d'un cheikh Mekki Naciri ou d'un Docteur Al Khatib protégeant un naissant PJD, Allah y Rhemhoum où se situent les clivages et antagonismes idéologiques et philosophiques irréductibles entre PI et PJD ?
Un flou identitaire partisan exacerbé par un narcissisme maladif ?
Qu'est ce qui fait l'identité d'un parti ? Wa Tractor bel mazout ... Wa Rose ou chouk ti chki ? ... La Lamba .da ? ... La Balançoire ? ... La couleur ?

Il est grand temps de redescendre sur terre, le chômage ne laisse aucun répit ...

Recourir à l'arbitrage pour des vétilles et des broutilles, c'est la solution facile, comme cela constitue une atteinte au statut même des Institutions et au respect de leur rôle, traduisant une impuissance, comme le contournement d'un jeu démocratique sain.

Poussant plus loin ce raisonnement absurde : une opposition qui souhaiterait gouverner par procuration des seules et véritables Institutions unanimement reconnues ?
Une approche dénaturant le sens et le rôle des urnes ?...

Partis : 3ariou 3la dra3koum, ou khedmou li salih lblad ...
Une opposition forte de propositions alternatives fondées sur des données objectives, contrôlables vs une opposition actuellement formelle et larmoyante ...

Les commentaires sont clairs : les marocains votent pour la droiture, la franchise, le respect des identités, la volonté de réformer et de faire progresser le pays, la redistribution des richesses, l'égalité des chances et non pour les discours ou les idéologies éculés, invariables depuis l’avènement de l'indépendance.

Les partis sont des forces nationales de proposition et non des tribus sectaires assistées aux logiques importées ..



Modifié 3 fois. Dernière modification le 07/04/15 14:42 par blagueur.
 
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