Pourriez vous me donner le titre et si vous avez aussi un lien du poème d'un Africain qui parle dans ces vers sur la couleur de la peau. En gros toi l'homme blanc tu deviens rouge quand....tu deviens vert.... tu deviens bleu.....etc...avec a chaque fois et une explication et de dire qui es l'homme de couleur.
Quand je suis né, j'étais noir ! Quand j'ai grandi, j'étais noir ! Quand j'ai peur, je suis noir ! Quand je vais au soleil, je suis noir ! Quand je suis malade, je suis noir ! Tandis que toi, homme blanc, Quand tu es né, tu étais rose ! Quand tu as grandi, tu es devenu blanc ! Quand tu vas au soleil, tu deviens rouge ! Quand tu as froid, tu deviens bleu ! Quand tu as peur, tu deviens vert ! Quand tu es malade, tu deviens jaune !
Et après tout ça,
Tu oses m'appeler, "Homme de couleur" ! !
Voici le lien : www.formatage.org/branches/realisations/beauxtextes/sarlet-homdecouleur.html
Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/11/06 21:56 par Petite_flechette.
La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder :)
POTION POÉTIQUE CONTRE POISON RACISTE De la pelure à la lumière Parfois on est péché par l’esprit par la pensée Qui se reconnaît dans le noème et la sémantique Péché par me garde par omission par tradition Donc sans vouloir poser aucun acte méchant Qui serait conforme à ce que la pensée prétend
Préjugé ou préjudice par innocence ou culpabilité Qui se transmet par le courant puissant de la tradition Dans la famille, la collectivité, l’ethnie ou l’école Se transformant en une arme cruelle pour clouer l’autre Dans l’angle mort de la discrimination et du rejet Un virus ou un poison provoquant l’épidémie ou l’hécatombe À destination directe de la guerre de la morgue ou de la tombe
Souvent dans le Devoir quelqu’un voit en noir Parfois dans le Journal de Montréal, quelqu’un voit en noir Par accident dans la Presse quelqu’un voit en noir Attaqué par syndrome nébuleux de la stérile pelure En jouant le jeu de l’ombre dans la caverne de la couleur
Dans l’article«Les Chinois sévères face au régime» Sous-titré «La République populaire de Chine a 60 ans L’Auteur Tristan De Bourdon a écrit dans la Presse Dans un style confus : «Ses yeux en brillent encore, j’en ai pleuré La Place Tiananmen était noire de monde»
Quelque logique, quelque rhétorique pour ramener l’ombre à la clarté En Chine le monde est Jaune Par noir, donc image inappropriée Tiananmen rappelle l’horreur, la violence, le sang Partout la couleur du sang est rouge Pas noir, donc image inappropriée
Mais par l’arbitraire de l’obsession pour la pelure Des gens dictateurs attribuent au crime la couleur noire Est-ce pour rappeler la scène de crime Qu’on parle de la Place Tiananmen noire de monde Si l’emploi est justifié à l’occasion, en ce cas La tradition qui le prescrit reste cependant erronée Erreur, pas noir, donc image inappropriée
L’expression vague Place noire de monde Que veut-elle dire en soi par là Par définition en compréhension ou extension Par prétention ou par extrapolation Est-ce le fruit d’une nouvelle invention lexicale Est-ce que la couleur de la foule est noire Est-ce que ce monde était habillé de noir Est-ce la foule était animée de tendance criminelle Est-ce que la couleur d’une foule victime est noire Est-ce que l’encombrement ou l’entassement est noir
Toujours dans la rubrique ridicule de la pelure Toujours de la superficialité fantaisiste parfois nocive Tout compte fait, «Place Tiananmen noire de monde» Relève d’une image vague et inappropriée Sémantique toujours réservé au mot noir Pour exprimer le négatif, le péjoratif, le pessimisme Le crime, l’horreur, la douleur, le deuil, la mort Bref noir un mot fourre-tout, donc vidé de tout contenu ou sens
Contrairement à l’arbitraire obsessionnel dictateur Qui voit le noir par la pelure la couleur de la peau Par la superficialité de la façade de la vue de l’œil Par la pénombre de la caverne, de la cave épidermique
Noir est comme toutes les autres races humaines Un être de lumière et de profondeur Un être de rêve et du courage pour l’assumer Un être de talent pour se charger de son moyen de subsistance Un être d’action pour actualiser son rêve Un être de raison qui le guide dans ses choix et décision Un être de conscience qui le rend pratique et réflexif à la réalité Un être d’amour qui le porte à fraterniser avec l’autre Un être de sagesse qui le met en harmonie avec lui-même et l’autre En harmonie avec la nature, en harmonie avec la volonté du créateur divin 1er octobre 2009
L'homme qui te ressemble, de René Philombe (08/01/2006)
(Né en 1930 à Batchenga, René Philombe est un des pères de la littérature Camerounaise. Retour sur un de ses poèmes, véritable appel à la rencontre entre les hommes, par-delà ce qui les sépare. )
Par Réné Philombe
J’ai frappé à ta porte J’ai frappé à ton cœur Pour avoir un bon lit Pour avoir un bon feu Pourquoi me repousser? Ouvre-moi mon frère !…
Pourquoi me demander Si je suis d’Afrique Si je suis d’Amérique Si je suis d’Asie Si je suis d’Europe ? Ouvre moi mon frère !.. .
Pourquoi me demander La longueur de mon nez L’épaisseur de ma bouche La couleur de ma peau Et le nom de mes dieux, Ouvre-moi mon frère !…
Je ne suis pas un noir Je ne suis pas un rouge Je ne suis pas un jaune Je ne suis pas un blanc Mais je ne suis qu’un homme Ouvre-moi mon frère !…
Ouvre-moi ta porte Ouvre-moi ton cœur Car je suis un homme L’homme de tous les temps L’homme de tous les cieux L’homme qui te ressemble !…