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Important : Les references en Islam
M
22 août 2005 16:17
Assalamou alaykoum wa rahmatou lah


En islam, ce n'est ni un homme (hormis le Prophète, sur lui la paix), ni un groupe d'hommes qui constituent les références suprêmes en matière de droit comme en matière de croyances. En islam, ce sont des textes, le Coran et la Sunna (les Hadîths), qui constituent les références suprêmes.


Les musulmans sont convaincus qu'une vie sans référence à Dieu et à ce qu'Il veut d'eux est vie d'égarement, d'insatisfaction et d'absence de sérénité. Nous musulmanes et musulmans voulons que notre vie sur terre soit menée devant et avec Dieu. C'est là d'ailleurs ce que requiert de nous l'islam, que nous avons accepté et qui veut dire "soumission", sous-entendu "à Dieu". Car ce terme de langue arabe signifie bien que nous cherchons, plus que la simple rectitude morale, un accord réel avec ce que Dieu veut de nous ; que nous voulons agir en bien et nous rapprocher de Dieu, mais ce en suivant les normes qu'Il a Lui-même agréées.


Ces normes se trouvent contenues dans deux sources : le Coran et la Sunna. Dieu l'a clairement dit : "Et obéissez à Dieu et obéissez à Son Messager..." (Coran 64/12). Le Prophète Muhammad a dit la même chose : "J'ai laissé parmi vous deux choses avec lesquelles vous ne vous égarerez pas : le Livre de Dieu et ma Sunna." (rapporté par Al-Hâkim). Le Livre de Dieu mentionné ici est le Coran, et la Sunna est pour sa part l'ensemble des Hadîths, c'est-à-dire l'ensemble de ce que le Prophète (sur lui la paix) a dit, a fait et a approuvé.
Le Coran et la Sunna contiennent des éléments de Droit, mais également de croyances, de spiritualité, de civisme, etc.




Contenu du Coran



Le contenu du Coran peut être classé en 5 grands groupes thématiques :


1) Le Coran contient des descriptions des œuvres de la Création. Celle-ci n’est pas marquée négativement, mais constitue au contraire un ensemble de "signes", dont l’agencement et les lois témoignent de la Présence d’un Créateur, d’un Législateur intelligent.


2) Le Coran invite également ses lecteurs à considérer l’histoire des hommes, dont il narre certains événements liés à la vie de peuples passés. Ces histoires témoignent quant à elles d’un sens de la marche de l’humanité, et de l’Existence d’un Dieu qui guide les hommes, les honore, et parfois anéantit ceux d’entre eux qui agissent mal.


3) Le Coran décrit aussi cet Au-delà auquel il invite le lecteur à croire, l’au-delà où chacun sera rétribué pour ses actes terrestres. Il décrit des scènes du Jugement. Il brosse des tableaux du Paradis tout en précisant que "nul ne sait ce qui [y] a été caché comme bonheur", laissant entendre que ce ne sont que des approches à l’égard de l’esprit des hommes. Il décrit les horreurs de l’Enfer.


4) Le Coran contient aussi des règlements juridiques : environ 3 % des versets du Coran traitent du droit. Il y a des principes du droit cultuel, matrimonial, familial, successoral, pénal, inter-étatique...


5) Le Coran, enfin, entreprend de discuter avec ceux qui ne sont pas musulmans : avec les polythéistes, avec les juifs, avec les chrétiens, et avec les hypocrites (hommes qui, à l’époque du Prophète, se déclaraient musulmans pour des raisons sociales, mais ne l’étaient pas au fond d’eux-mêmes).




Contenu de la Sunna



La Sunna, pour sa part, comporte des récits narrant certains épisodes de la vie du Prophète (siyar), des règles de civisme et de bienséance (âdâb), des explications de certains versets du Coran (tafsîr), des croyances ('aqâïde), des prédictions concernant des troubles (fitan) et des signes de la fin des temps (ashrât), des règles du droit (ahkâm) et des vertus (manâqib) relatives à certains Compagnons du Prophète (sur lui la paix).




Autre sens du terme "Sunna"



Dans son utilisation mentionnée ci-dessus, le mot "sunna" renvoie, nous l'avons dit, à l'ensemble des Hadîths, autrement dit à l'ensemble de ce que le Prophète Muhammad (sur lui la paix) a dit, a fait, ou a approuvé.
Ce même mot "sunna" a également un sens voisin : il renvoie alors à tout ce qui est conforme à l'authenticité musulmane, que ce soit mentionné dans le Coran ou dans les Hadîths (cf. Al-Muwâfaqât, Ash-Shâtibî, tome 2 p. 390). Dans cette utilisation, le mot "sunna" s'oppose alors à "bid'a", qui désigne, au contraire, tout acte rajouté et non-conforme à l'authenticité. Ainsi, le Prophète (sur lui la paix) a dit : "... Et celui d'entre vous qui vivra verra beaucoup de divergences. Attachez-vous alors fermement à ma sunna et à la voie des califes bien guidés après moi. Et faites attention aux innovations (bid'a), car toute innovation est un égarement." (rapporté par At-Tirmidhî)



Source www.maison-islam.com



Voici à présent un bref commentaire illustré de quelques paroles de Savants a ce sujet :

(Ibni Qayyim al-djawzi) dit : La science, c'est Allah a dit, le prophète a dit, les compagnons ont dit. (Ibni Qayyim al-djawzi)

La religion et la foi c'est de dire, de faire et de s'accorder à la Sounnah. ( Ibni taymmiyya)


La référence fait partie des exigences de la religion, parce que sans elle n'importe qui peut avancer n'importe quoi. (Imam Mouslim)


Combien d'hommes voulaient faire du bien mais ils ont échoué. Cela signifie qu'une intention ne suffit pas a amander ou réformer un acte mais il faut que cet acte soit conforme à la loi. (Ibni Mass'oud)


ALLAH dit dans le Coran : " Suivez ce qu'il vous a été révélé par Dieu, et ne suivez personne en dehors de Lui". (Coran S7, v3).
Il dit aussi : "Celui qui suit Ma voie (guidance) ne se perdra point, et ne sera pas malheureux" (Coran S20, v133).

Ainsi, Suivre les recommandations prophétiques est donc un impératif divin. Le Prophète dit:
"Celui qui d'entre vous vivra, verra beaucoup de divisions. Lorsqu'il en sera ainsi, agrippez - vous à ma Sunna et à celle des Bien-guidés qui viendront après moi. Tenez-y bien. Et faites attention aux innovations dans les rituels d'adoration. De tels innovations sont blâmables".

(Note : Les bien guides dont il est fait mention ici se referent aux 4 qualifes ayant gouverners les musulmans apres la mort du Prophete que l on appel : Al Khulafa Arrashidoun et il s agit des nobles compagnons suivants : Abou Bakr Assiddiq, Umar Ibn Al khattab , Aliy et Uthman Ibn Affan)

Qu'Allah nous compte parmis ceux qui suivent le Haqq et qui recoivent Son entiere Satisfaction amine
N
22 août 2005 16:22
Salamoun alaïcoum,

Barak ALLAH hou fikoum.

Cela est un trés bon rappel ; En l'occurence pour ceux qui igniorent d'ou proviennent les lois Musulmanes et penses que ce sont nos Oulemas et nos savants qui décident du d'illite et de l'illicite.

Je me permettrez de complementariser votre étude par le raisonnement en Islam.

L’Islam n’est pas une religion qui s’intéresse uniquement à un aspect de l’être humain. L'Islam ne prend pas non plus en considération certaines parties de la vie humaine, en omettant d’autres. Il s'intéresse au contraire à l’homme dans son intégralité: aussi bien à son âme et à tout ce qui s’y rapporte, qu’à son corps matériel, les besoins de ce corps etc… Ainsi, on trouve dans les préceptes islamiques des directives portant sur tous les aspects de la vie, aussi bien sur la vie privée que sur la vie en société, mais aussi des directives concernant le genre de relation qui doit unir l’homme aux autres créatures qui l’entourent. Le Prophète Mouhammad (Paix et bénédiction d'Allah soient sur lui) a ainsi donné un enseignement on ne peut plus complet à ses Compagnons (R.A.) , et par leur intermédiaire, à l’Humanité entière.

Nous savons par ailleurs que la faculté la plus importante de l’être humain, celle qui le distingue des autres animaux, est l’intelligence. L’animal n’agit qu’en fonction de ce que lui dicte son instinct, tandis que l’homme, lui, n'agira pas sans avoir préalablement observé, recueilli des informations, analysé ces dernières. En d'autres mots, l'être humain n'agit pas sans réfléchir: C’est justement son intelligence, sa raison qui guide ses actions. Ce que je vous propose d’aborder au travers de ces quelques lignes, c’est la position de l’Islam face à cette faculté spécifique de l'homme: la raison. L'Islam s'intéressant à l'homme dans son intégralité, il est donc tout à fait logique qu’il ait aussi pris en considération cette faculté.

On considère généralement que ces deux éléments, la foi et la raison, sont totalement incompatibles, et donc qu’il n’est pas possible de les concilier. Ce qui mène à croire d'un coté, que celui qui est croyant ne peut que condamner systématiquement toute forme de rationalité, et d'un autre coté, que la foi et l'appartenance à une religion représentent un frein au développement intellectuel et au progrès. En fait, cet état d’esprit existant aujourd’hui n'est que le fruit et le résultat de plusieurs siècles de conflits qui ont opposé les partisans de l’autonomie de la raison , ceux là même qui refusent toute soumission envers une quelconque entité suprême , aux adeptes de certaines religions, qui eux proclament leur soumission à Dieu. Et l’histoire nous montre que ces conflits ont parfois été très violents.

Mais l'Islam se démarque des autres religions sur ce point. Non seulement ce conflit entre la raison et la foi n’existe pas dans l’Islam, mais mieux encore, de nombreux versets du Qour'aane montrent une certaine complémentarité entre elles. Par exemple, Allah déclare dans un verset du Saint-Qour'aane: " Il y a certes dans la création des cieux et de la terre, dans la succession des nuits et des jours des signes pour ceux qui sont doués d’intelligence. "(Sourate "La famille d'Amram - Verset 190)

En d'autres mots, une observation attentive et "intelligente" des divers éléments de la création , ne peut que mener vers la foi, ou permettre au croyant de la raffermir. Ce verset est confirmé par un certain nombre d'autres versets, dans lesquels Allah invite à chaque fois l’homme à l'observation et à la méditation.

Il est donc clair que le Qour'aane n’interdit pas ou ne limite pas la réflexion et le raisonnement , en prêchant une soumission "aveugle". Le célèbre savant musulman, Al-Ghazâli r.a. déclare pour sa part dans son célèbre livre " Revivification des Sciences Religieuses " , que la raison et l’intelligence sont des compléments de la foi.

L'Islam encourage aussi l'homme à explorer tous les domaines de la connaissance; les savants musulmans des premiers siècles de l’Islam l'avaient bien compris. Il existait chez eux un esprit de recherche extraordinaire et une soif inégalée pour toute forme de connaissances: religieuses bien sûr , mais aussi profanes. C’est ce qui leur avait permis de réaliser des progrès fulgurants dans des domaines aussi diversifiés que les sciences, l’astronomie, la médecine, la géographie, l’architecture, la littérature, la philosophie etc.

Nous connaissons aussi l'ampleur des efforts d’interprétations (Idjtihâd) fait par les savants musulmans dans le domaine juridique. Ils ont ainsi émis des centaines de milliers d’avis juridiques et de Masâ’il, couvrant la totalité de la vie de l’homme. Tout cela prouve bien que l’Islam ne met pas la religion et l’intellect humain en conflit, mais qu’il montre la façon de concilier les deux.

Il est cependant nécessaire d'apporter une précision concernant la sphère d'utilisation de la raison humaine. L'intellect humain possède les mêmes caractéristiques que les toutes les facultés et les autres sens de l'homme. Il est ainsi limité et peut être induit en erreur. Il n'est donc pas possible de tout comprendre et assimiler avec la seule raison. Il existe ainsi certaines branches où la raison seule ne peut apporter des réponses. Pourquoi avons-nous été crée? Qui nous a crée? Quel est le but de notre existence? Qu'y a-t-il après la mort? Etc… Voici le genre de questions auxquelles nous ne pourrons répondre qu'à partir d'une source d’information extérieure , qui soit sûre et à l’abri de l’erreur. Dieu nous l'a fourni : il s'agit du "Wahi", la Révélation Divine.

Pour conclure , on pourrait donc résumer ces quelques lignes en disant que l'Islam reconnaît effectivement la primauté de la raison, mais dans les domaines qui lui sont propres; après quoi la Révélation se charge de guider l'être humain.

Wa Allâhou A'lam !

Et Allah est Plus Savant !


Sources : Mohamed Patel


Salamoun alaïcoum wa rahmatoul'Ahi wa barakatou.




Modifié 2 fois. Dernière modification le 22/08/05 16:25 par Neith.
'
16 septembre 2005 12:14
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




Bârakallâhou fîkoum.

Je me permets d'apporter, in châ Allâh, une humble contribution à ce "post" aussi important qu'enrichissant. Le texte suivant, s'il est assimilé correctement (en tenant compte de tous les articles vers lesquels il renvoie), sera, s'il plaît à Allâh, très utile et complémentaire pour une bonne compréhension des 2 textes préçédents (postés par MuslimLilleh et Neith):










La nécessité de rester lié à la communauté de foi ("al Djamâ'ah"winking smiley...





Nous l'avons dit : en islam, ce n'est ni un homme, ni un groupe d'hommes qui constituent les références suprêmes, ce sont les textes du Coran et des Hadîths (cliquez içi pour relire l'article: [www.maison-islam.com]).

Cependant, pour éviter les déviances à propos de l'interprétation de ces textes, le Prophète Muhammad (sur lui la paix) a enjoint les musulmans de rester liés à la "Djamâ'ah". Il a dit :


* "… Et cette ummah se divisera en 73 branches. 72 seront dans le Feu, et 1 dans le Paradis ; il s'agit de la "Djamâ'ah…"" (rapporté par Aboû Dâoûd, n° 4597) ;

* "Je vous enjoint 5 choses : la "Djamâ'ah" (...). Et celui qui sort de la "Djamâ'ah" ne serait-ce que d'un empan, celui-là a retiré de son cou l'appartenance à l'islam (faqad khala'a ribqat al-islâm min 'unuqih)" (rapporté par At-Tirmidhî, n° 2863) ;

* "... Et choisis la "Djamâ'ah" ; car c'est l'agneau éloigné que le loup dévore" (rapporté par Aboû Dâoûd, n° 547).

Al-Bukhârî a d'ailleurs, dans son livre Al-Jâmi' us-Sahîh, écrit ce titre :
"De l'ordre du Prophète que l'on reste lié à la "Djamâ'ah"winking smiley" (99/19)








- Que représente le mot "Djamâ'ah" dans ces Hadîths ?


Différentes explications ont été formulées au sujet de ce que ce mot "Djamâ'ah" signifie :




a) "… les Compagnons du Prophète" (cf. Al-I'tisâm 2/262, Fat'h ul-bârî 13/47) :

Selon cette interprétation, les Hadîths cités ci-dessus demandent de rester attaché au modèle des Compagnons, et donc de ne pas en dévier par des innovations (bid'a) etc. Et ce non pas parce que ces Compagnons formeraient une sorte de groupe chargé de guider les vivants (l'islam rejette ce genre de croyances), mais bien parce que ces Compagnons, ayant vécu en compagnie du Messager de Dieu lors de la période même de la révélation, étaient, comme l'a dit Ibn Mas'oûd, "ceux qui possédaient les sciences de l'islam avec le plus de profondeur".





b) "… les Compagnons, leurs élèves et les élèves de leurs élèves" (Majmû' ul-fatâwâ 3/157-158, Mirqât ul-mafâtîh 7/215) :

C'est-à-dire qu'il s'agit de suivre l'interprétation des textes qui a fait l'objet d'un consensus entre ces trois générations. En fait il n'y a pas que le consensus de ces trois premières générations – appelées les Pieux Prédécesseurs – qui constitue un argument formel (sarîh) : le consensus explicite (sarîh) des seuls Compagnons, ou celui des ulémas d'une génération postérieure à ces trois générations, constitue lui aussi un argument formel. Il semble – wallâhu a'lam – que ce qui est lié aux trois premières générations est le consensus tacite (sukûtî) : si l'ensemble des trois premières générations de savants ayant suivi la trace des Compagnons n'a pas eu de divergence d'avis à propos d'un point donné, alors on ne peut plus "créer" un nouvel avis sur ce point.





c) "… les musulmans versés dans la connaissance de l'islam" (Sahîh Al-Bukhârî 99/19)

Selon cette interprétation, il s'agit de se renseigner auprès des "'oulémas" (savants), ces personnes qui connaissent les textes et les interprétations des Pieux Prédécesseurs. Les "'oulémas" ne forment cependant pas un groupe institutionnalisé, pour la simple raison qu'il n'existe pas de clergé en islam (cliquez içi: [www.maison-islam.com]), et qu'une pluralité d'interprétations est possible en restant dans le cadre de l'orthodoxie de l'islam (les différences d'interprétations de ce genre n'étant pas concernées par les Hadîths cités dans cet article. Cliquez içi: [www.maison-islam.com]). Pour ces "'oulémas" eux-mêmes, rester lié aux autres savants est un avantage qui va dans le même sens, puisque c'est là une mesure à même d'éviter à chacun d'eux le plus possible les erreurs dans la compréhension et / ou la transmission des enseignements des sources.






d) "… les musulmans lorsqu'ils ont choisi un dirigeant (amîr)" (cf. Al-I'tisâm 2/264, Fat'h ul-bârî 13/47) :

Selon cette interprétation, les Hadîths cités ci-dessus demandent de ne pas fomenter des troubles et d'obéir à celui qui préside la communauté, et ce dans le cadre de la propre fidélité de celui-ci au Coran et aux Hadîths.






c) "… la communauté des musulmans en général" (cf. Al-I'tisâm 2/263) :

Selon cette explication, les Hadîths cités ci-dessus demandent à chaque musulmane et musulman de ne pas couper les liens avec la Communauté des musulmans (par exemple sous prétexte qu'elle est imparfaite), mais au contraire de rester présent en elle et de travailler patiemment, pacifiquement et de l'intérieur à sa réforme.








- Quel sens revêt cette recommandation du Prophète (sur lui la paix) ?

Le Prophète (sur lui la paix) a ici voulu mettre en garde ses disciples contre les déviances pouvant survenir par rapport à la voie authentique que lui et ses Compagnons pratiquaient. En effet, la notion de clergé et de pape étant inexistante en islam, il n'y a pas de "gardiens de l'orthodoxie" ; et la liberté d'étudier les sources de l'islam étant ouverte à tout le monde, le risque est conséquent de voir apparaître des apprentis sorciers créant des tendances sectaires (cliquez içi: [www.maison-islam.com]) à l'intérieur de la Communauté des musulmans. La nécessité de rester attaché à l'orthodoxie trouve alors sa solution dans le fait de rester attaché à la "Djamâ'ah", chacun pouvant interpeller l'autre et lui rappeler l'existence de références textuelles qu'il aurait oubliées, négligées, ou mal comprises. Il s'ensuivra des débats et des approfondissements, ce qui s'apparente donc, au sein de la Communauté (ummah) des musulmans, à une démarche démocratique.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).


Source: [www.maison-islam.com]




Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
 
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