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RASSEMBLEMENT A LA MEMOIRE DE MEHDI BEN BARKA CE DIMANCE 29!!!
S
29 octobre 2006 14:07
Désolé de vous transmettre tardivement cette info!!!!
Je viens de la recevoir par le réseau des "indigènes de la République!!!

En effet l'année dernière la ville de Paris et l'institut M. Benbarka ont inauguré une Place dans le 6arrt de Paris et une stele devant le Café-brasserie, Bld St.-Germain des - Prés où Mehdi a été kidnappé par des barbouzes franco-marocains et sionistes. Il a été torturé et tué par la suite...!!!

A toi, à ta famille et à toutes celles et ceux qui partagent à jamais ton noble combat et la sauvegarde intacte de tes idéaux de justice, de fraternité et de paix entre les peuplesthumbs up
!
Sanrival



[www.indigenes-republique.org]

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Rassemblement
29 octobre 1965 - 29 octobre 2006
41ème anniversaire de l’enlèvement de Mehdi Ben Barka
vendredi 27 octobre 2006

L’Institut Mehdi Ben Barka - Mémoire Vivante

et le

SNES - FSU

appellent à un rassemblement à sa mémoire

41 ans après, la vérité n’est toujours pas établie ni en France ni au Maroc

Le Dimanche 29 Octobre 2006 à 17H00, Boulevard Saint-Germain face à la Brasserie LIPP, Métro : Saint-Germain-des-Prés
Avec le soutien de
: (premiers signataires) Association des Marocains en France (AMF), Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Association des Parents et Amis des Disparus au Maroc (APADAM), Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM), Forum Marocain Vérité et Justice - France ( FVJ-France), Association Mémoire Vérité Justice sur les assassinats politiques en France (MVJ), La Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), La Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié des Peuples (MRAP), Association Al Wasl, Parti Communiste Français (PCF),...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/10/06 14:11 par Sanrival.
w
29 octobre 2006 15:03
tout se passe malheureusement a PAris...bon couragz a vous..
w
29 octobre 2006 20:52
dommage qu il n y est pas plus de gens comme lui aujourd hui.
S
29 octobre 2006 23:05
Citation
wlidi17 a écrit:
tout se passe malheureusement a PAris...bon couragz a vous..

Qui vous empêche d'organiser une comémoration dans sa ville natale...
Ou bien en province, si c'est le cas...
Et de renforcer les comités qui cherchent à rétablir la vérité sur ceS CRIMES SORDIDES ???
S
31 octobre 2006 00:47
APPRENDRE L'HISTOIRE DU COMBAT DE NOS AINES...
POUR NE PAS MOURIR DANS DESESPOIR ET LA MEDIOCRITE...


Pour lire la suite de l'article ci-dessous...thumbs up

Sanrival...>>>

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Internationalisme et luttes de libération
Mehdi Ben Barka et la Tricontinentale
Par René Gallissot
dimanche 29 octobre 2006

Lors de son enlèvement à Paris, le 29 octobre 1965, Mehdi Ben Barka préparait la conférence tricontinentale, qui s’est tenue à La Havane en janvier 1966. C’est cette dimension moins connue de l’activité du dirigeant socialiste marocain - animateur des mouvements révolutionnaires du tiers-monde - que nous évoquons à l’occasion du quarantième anniversaire de son assassinat.
L’année 1956 fut vertigineuse : secousses du bloc communiste, expédition franco-britannique de Suez. Le 26 juillet, en Egypte, le président Gamal Abdel Nasser a nationalisé la Compagnie du canal de Suez. On attend l’effondrement de l’Egypte ; c’est le contraire qui se produit, avec la poussée des luttes d’indépendance. La conférence de Bandung, en avril 1955 (1), avait annoncé l’essor des mouvements d’émancipation nationale d’Asie et d’Afrique avant que l’embrasement ne se propage en Amérique latine, puis gagne les colonies portugaises d’Afrique et, à terme, l’Afrique du Sud.

Qui se souvient aujourd’hui du 14 juillet 1958, quand la République est proclamée à Bagdad, éclatante, sans voiles religieux, renouvelant la déclaration de 1789, séculière, fédérant les minorités, promettant le pluralisme de pensée et d’expression ? La guerre française d’Algérie n’en finit pas, mais la lutte algérienne tient jusqu’au bout. Pour l’Afrique, le centre de gravité se situe au Congo, qui sort de la domination de la Belgique. La Tricontinentale existe d’abord de fait.

C’est pour mettre en convergence les mouvements de libération du tiers-monde que Mehdi Ben Barka (2), au moment de son assassinat, en octobre 1965, préparait la conférence tricontinentale, qui devait se tenir à La Havane du 3 au 13 janvier 1966. L’Organisation de solidarité des peuples d’Afrique et d’Asie (OSPAA) s’était réunie pour la première fois à Accra, au Ghana, dès 1957. Près de cinq cents délégués venus de trente-cinq pays représentaient les mouvements de libération et les partis plus que les Etats - une sorte de mouvement international. Ismaël Touré, frère du président de la Guinée (Conakry) Ahmed Sékou Touré, présidait le conseil gérant le fonds de solidarité, assisté de trois vice-présidents, dont Ben Barka. La question posée dans les réunions de l’OSPAA était de savoir si le mouvement afro-asiatique devait s’élargir à Cuba, aux Caraïbes et à l’Amérique latine. Elle fut de nouveau posée au Caire, en mars 1961, par la nouvelle commission, intitulée commission sur le néocolonialisme, présidée par Ben Barka.

L’institutionnalisation des régimes issus des indépendances soulève de nouveaux problèmes et amène à établir une différence entre ce qui relève d’une stratégie de pouvoirs étatiques et ce qui relève d’une internationale de mouvements de libération. En 1961, face aux gouvernements « modérés », le groupe de Casablanca réunit les Etats dits progressistes : l’Egypte, le Ghana (qui pousse à l’unité africaine sous l’impulsion de Kwame Nkrumah), la Guinée, le Mali, la Libye (comme lieu de rencontre ou refuge) et le Maroc, au bénéfice du gouvernement de gauche d’Abdallah Ibrahim, qui vient cependant d’être renvoyé.

Ce groupe disparaît à la proclamation en 1963 de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), qui se dote, au congrès d’Addis-Abeba, d’une charte liant les Etats. Sa mission impérative est de préserver « l’intégrité territoriale » : un Etat, un peuple, un territoire. Parler au nom de l’Etat, c’est parler au nom du peuple et se l’approprier. Le populisme d’Etat est donc le fondement idéologique de l’organisation. L’action de l’OSPAA vise, en revanche, à donner aux indépendances un projet national de développement et à rompre l’enfermement nationaliste par la solidarité.

En raison de deux condamnations à mort au Maroc, Ben Barka se trouvait en exil entre Le Caire et Genève. Durant les quelque six mois passés à Alger en 1964, il s’emploie à donner une perspective internationaliste à la conjonction des luttes de libération nationale. L’inspiration ne fait pas seulement écho aux éclats de colère de Frantz Fanon (3) ; elle vient de plus loin, du Discours sur le colonialisme d’Aimé Césaire, de l’ouvrage d’Albert Memmi Portrait du colonisé, précédé de Portrait du colonisateur (1957). Elle s’est nourrie dans les échanges avec la pensée contestatrice de la puissance impériale britannique en Afrique (Jomo Kenyatta, Kwame Nkrumah, Julius Nyerere).

La capitale algérienne était devenue le foyer intellectuel de la contestation révolutionnaire internationale. On y retrouvait les dirigeants des mouvements de libération et, en premier lieu, après les troubles en Angola (1961), en Guinée-Bissau (1963) et au Mozambique (1964), les exilés des colonies portugaises. Métis et minoritaires, les intellectuels capverdiens, notamment Amilcar Cabral (4), faisaient écho aux courants libérateurs venus du continent américain. L’une des figures les plus puissantes du mouvement noir aux Etats-Unis, Malcolm X, séjournait à Alger en 1964 ; Ernesto Che Guevara, avant d’aller au contact des maquis du Congo, y passe également au printemps 1965.

Rompre le sous-développement est non seulement un projet national, mais aussi une action concertée contre la dépendance du système capitaliste, dont les pôles dominants sont divers tout en étant liés à l’hégémonie économique et politique des Etats-Unis. « L’Afrique est l’Amérique latine de l’Europe », répète Ben Barka. Travailler à fédérer le Maghreb et l’Afrique prend une dimension anti-impérialiste. On sort du national-développementalisme, qui va murer la gauche dans le cadre des nouveaux Etats et la lier à leur service tant par nationalisme que par élitisme technocratique. Le mouvement tricontinental n’appartient pas à la mouvance soviétique, ce qui provoque des frictions avec les partis communistes, pas plus qu’il ne sacrifie au maoïsme. Ben Barka entend développer une dynamique autonome ; son tour de force est de trouver le point d’équilibre entre la Chine et l’URSS pour s’assurer leur aide. Assassinats politiques et coups d’Etat

La suite>>>

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Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/10/06 00:54 par Sanrival.
 
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