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Rapport IER : la réponse de la société civile
H
10 février 2006 23:10
Rapport IER : la réponse de la société civile
Dans le tumulte de la « tournée-marketing » de Benzekri, et pour faire ressortir ses positions vis-à-vis du rapport de l'IER, la société civile réagit.




La tournée européenne et américaine que les nouveaux « propagandistes » de la monarchie marocaine (Driss Benzekri, Ahmed Harzenni, Salah Elouadie et autres Yazami) sont en train d'effectuer pour promouvoir le bilan de l'IER, donne une impression de déjà-vu. Juin 2001, un article publié dans les colonnes du "Monde", intitulé « En attendant Mohammed VI », avait fait l'effet d'un tremblement de terre parmi les structures du « nouveau Makhzen ». Cette tournée-marketing, dite « opération tournesols » était menée par Samira Sitaïl, directrice de l'information à 2M, ainsi que par certains « journalistes ». Elle avait probablement pour objectif de sensibiliser les rédactions françaises afin de les amener à « sympathiser » avec le nouveau roi.

Processus contesté

Cinq ans plus tard, la promotion du « travail » de l'Instance Equité et Réconciliation est, cette fois, menée par d'anciens prisonniers politiques, ceux-là même qui ont mené ce processus -très contesté- de bout en bout. Entièrement financée par le Palais royal, la tournée de Benzekri est supervisée par Fouad Ali El Himma, ministre délégué à l'Intérieur et un des hommes les plus proches du chef de l'Etat. Alors qu'il n'a accordé aucun entretien à la presse écrite marocaine, l'ex-président de l'IER semble consacrer l'essentiel de sa communication à la presse étrangère. L'objectif de toute cette opération, par ailleurs très coûteuse, est simple : convaincre les responsables gouvernementaux européens et américains ainsi que les relais médiatiques qui peuvent influer sur le processus de décision qu'une page vient d'être tournée au Maroc, celle des violations des droits de l'Homme qui avaient marqué le règne de Hassan II. C'est pour faire face à tout cela que le « Comité de suivi des violations graves des droits humains » (symposium mis en place, en novembre 2001, par l'Organisation marocaine des droits de l'Homme (OMDH), le Forum Vérité et Justice (FVJ) et l'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH)) a tenu une réunion le 17 janvier 2006, au siège de l'OMDH. « Il nous fallait de la distance pour évaluer de manière honnête ces résultats. La conclusion était on ne peut plus claire : cette page est encore loin d'être tournée », souligne d'emblée Abdelhamid Amine, président de l'AMDH. Le contenu du communiqué qui a été publié au lendemain de cette réunion est très critique à l'égard du rapport de l'IER. Ainsi, le Comité de suivi (pour la petite anecdote, Benzekri avait signé, au nom du FVJ dont il était président, en novembre 2001, le document final qui rejette l'impunité, avant de changer totalement de position à la veille de la mise en place de l'IER en juin 2003) exprime, dans son communiqué du 18 janvier 2006, « son étonnement face à l'absence de toute indication relative aux violations graves des droits humains dans le Rif, au moins dans la synthèse du rapport, de même qu'il exprime son étonnement face à la limitation des victimes des violations graves au Sahara aux victimes des affrontements armés ». Et concernant la -très symbolique- affaire Ben Barka, le communiqué du comité tripartite (AMDH, OMDH et FVJ) a le mérite de la clarté : « Le comité souligne la carence de l'IER pour l'établissement de la vérité concernant les investigations relatives au dossier de Mehdi Ben Barka, avec toute sa signification politique et sa symbolique au niveau national et international ». Par ailleurs, dans le même communiqué, le comité de suivi recommande notamment à l'Etat marocain de « présenter ses excuses officiellement et publiquement aux victimes, à leurs familles et au peuple marocain pour les violations graves commises en matière des droits humains ».

« L'etat c'est le roi »

Concrètement, que signifie cette recommandation ? Que le Premier ministre, comme le souligne le rapport de l'IER, se présente face au peuple et, au nom de l'Etat, présente des excuses ? « Non, rétorque A. Amine, l'Etat au Maroc, c'est le roi, et c'est lui qui doit présenter des excuses à la société ». Cette position n'est pas partagée totalement par Mohammed Sebbar, président du FVJ : « En réalité, au Forum, cette question n'a pas été tranchée. On estime que sur le plan juridique, le Premier ministre, qui représente l'Etat devant la justice, peut présenter des excuses au nom de ce même Etat. Mais sur les plans politique et juridique, c'est le chef de l'Etat qui doit le faire. Ma position personnelle, qui n'engage en rien le Forum, est la suivante : qu'il s'agisse du roi ou du Premier ministre, c'est une formalité ; elle ne mérite donc pas mon combat ». La question du pardon reste cependant très présente, car elle met en avant un enjeu de taille : la non-répétition des excès. Si l'excuse « émane du roi, la garantie pour que les violations ne se reproduisent plus aura une dimension symbolique plus forte. Car le régime marocain, comme nous le savons tous, est un régime où le principe de séparation des pouvoirs n'existe pas. Il reste de ce fait un régime absolu », conclut A. Amine.

Omar Brouksy
Le Journal.
z
11 février 2006 03:11
Source....> ?

Ahhh, tout s'explique smiling smiley
N
11 février 2006 09:33
En plus dans cette affaire le palais royale joue le role d'accusé, acteur principale, superviseur des démarches, et arbitre.
H
11 février 2006 19:50
Tout a fait.
La meme chose dans le cas du rapport du cinquantenaire. Il est l'acteur principale et arbitre. Dans les deux cas il juge lui même son propre bilan. Heuuuu ! un petit conflit d'interets...
z
11 février 2006 20:08
Comprehensible, ce qui derange c'est que des actions d'envergure et en toute transparence avec l'approbation et le soutien des acteurs concernes en premier lieu soient inities par le palais. Ca coupe l'herbe sous les pieds pour certains, genre : "mais comment le roi se permet-il de faire bouger les choses et de parler de reconcialition et de droits de l'homme aussi librement? Ne sait-il pas que ca a ete tjs ete le role de l'opposition?"

Ces derniers doivent se rabattre sur de nouvelles accusations qui tiennent de la surenchere politique comme un "regime qui subventionne la prosptitution" etc etc...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/02/06 20:16 par zaki7.
b
11 février 2006 20:12
il y a ce fameux adage qui dit la caravane passe et les chiens aboient et qui s'applique ici dans le plein de son sens.

le "journal" dont francois soudan dit avec justesse qu'il ne devrait meme pas porter ce nom se specialise dans les tires dans le vent. jusque la il n'a livre aucun, mais aucun effort, aucun travail journalistique ou investigatif digne de ce nom, pour tomber l'ier mediatiquement comme il le souhaiterait tant.

ce n'est pas choses facile quand des petits-bourgeois arrivistes commencent a insulter des militants qui ont passe 17 ans de leur vie en prison ou qui criaient jusqu'a recement a bas le roi. ce nihilisme risque de se reveiller avec une gueulle de bois. a. amine qu'il cite en haut par exemple etai au palais royal lors de l'audition avec le roi et tout dit qu'il s'agite nerveusement sans trop de conviction et que peu de tendresse poltique lui suffirait pour leur tourner un en plein la gueulle comme un herzenni.

premier signe, telquel qui avait consacre tout un article ou il regarde le doigt au lieu de la lune commence a relativiser:

"Savez-vous qu’en Afrique du Sud, un Prix Nobel de la Paix salue l'expérience marocaine de justice transitionnelle ou que le parlement britannique a voté, pour la première fois en 40 ans, une “motion de soutien au royaume du Maroc” ? Ces informations-clés ont été noyées dans le trop-plein de communication de l’IER. Hélas !" [www.telquel-online.com]

voila, a force de regarder dans le vide on finit dans le vide.
t
ted
11 février 2006 20:16
[annahjaddimocrati.org]


Le 27 décembre 2005


LA FAMILLE DU DISPARU MAROCAIN REJETTE LES CONCLUSIONS
DE L’IER FOURNIES PAR L’UN DE SES MEMBRES A ALAYAM



Dans ces déclarations à ALAYAM n°211 en date de 25 décembre 2005, M.Benayoub a livré les conclusions de l'IER concernant la disparition de notre fils Omar EL OUASSOULI. Selon Benayoub, nous citons ‘’ en se basant sur les informations et les investigations, nous avons déduit à la- non-existence de preuve irréfutable que la personne en question a subit la disparition forcée et dans tous les cas, nous avons recommandé la poursuite des recherches pour permettre à la famille de le contacter et de mettre fin au flou qui entoure cette catastrophe’’.

M. Benayoub a ettayé cette déclaration par l'apport de plusieurs éléments que nous citons intégralement (voir aussi texte en arabe1):

la famille n’a plus eu de contact avec lui depuis fevrier 1984
a obtenu un passeport n°C6138 délivré par la province d’Agadir en date 24 mai 1984,
qu’il l’a utilisé pour se rendre :
en Espagne en novembre 1985,
algérie en mai 1986,
une nouvelle fois en Espagne en juin 1986,
Omar a été arrêté par les autorités marocaine au poste frontière de Ggouge BGHAL le 18 mai 1986 suite à son extradition par les autorités Algériennes,
Que Omar a été arrêté par les autorités Espagnoles à Valence et qu’il a été remis aux autorités marocaines via Ceuta en juin 1986, et a été détenu par les services de police à Tétouan et il a été libéré le 7 juin 1988,
plusieurs témoins ont affirmé qu’un ouvrier marocain en Libye avait rencontrer Omar en Libye en 1994.
S'il nous est actuellement impossible de faire une évaluation globale sur le degré de pertinence des données collectées par l'IER et auprès du pouvoir, nous tenons à rétablir auprès de l'opinion un certain nombre de précisions quant aux éléments présentés par M.Benayoub et qui conduisent notre famille à rejeter les conclusions de l'IER.
Comme vous allez le voir, les éléments présentés par M. Benayoub et après corrections et commentaires, nous conduisent à conclure à la responsabilité de l'état dans la disparition de notre fils. En effet, l'élément chronologique le plus récent dans la déclaration de Benayoub est la citation du témoin qui a déclaré qu'il aurait vu Omar en Libye EN 1994, or et après vérification (le 26/12/05) le témoin maintient qu'il avait déclaré à l'IER que c'était en 1987. IL est vrai que nous n'avons pas accordé de crédit à ce témoignage, car nous étions soumis de la part des autorités à l'intoxication soit par voie de rumeurs, soit par la voie d'agents de la DST et par la voie de témoignages divers et variés. Mais nous avons soumis ce témoignage comme celui qui a déclaré qu'il aurait vu OMAR à ERRACHIDIA à l'IER pour vérification.
Or M. Benayoub a aussi révélé (en tout cas c’est un élément nouveau pour nous) que OMAR a été remis par les autorités Espagnoles aux autorités Marocaines via Ceuta en juin 1986 et il a été incarcéré par les autorités de Tétouan jusqu'au 7 juin 1988, date à laquelle il serait libérer (le conditionnel est de notre part) après avoir déclaré la perte de son passeport. (Deux ans de détention pour déclarer la perte d'un passeport!!!!). Comme tout esprit sait il est facile de déduire que Omar ne pouvait donc se trouvait simultanément détenu à Tétouan et présent physiquement en Libye.
Cependant, dans les éléments présentés par M. Benayoub, nous allons retenir cet nouvel aveu des autorités marocaines, de l'avoir réceptionné en juin 1986 et puis de l'avoir détenu. Mais dans cet aveu, nous doutons que OMAR ait été libéré depuis. Notre doute n'est en aucun guidé par le fait de prendre des désirs pour des réalités. Nous ne voulons faire de lui ni un héro, ni un brave, nous voulons simplement la vérité mais toute la vérité. Cependant, note doute est légitimé par des interrogations et des questions restées sans réponses.
De plus, la situation de OMAR a fait l'objet de plusieurs articles dans la presse et de diverses informations véhiculées par le NET. Comment se fait-il alors que personne ne l'a vu et reconnu? Comment se fait-il qu'il n'a jamais réagit?
La seule indication qui aurait pu lancer la piste de sa libération en 1988, est maintenant caduque puisque le témoin affirme qu'il l'aurait vu en 1987 et non en 1994 comme l'a indiqué M. Benayoub.
Par ailleurs, Omar aurait été arrêté aussi à la frontière algérienne en 1986, mais M. Benzekri nous a informé en juin 2004, que Omar a été arrêté à cette frontière par deux fois dont la dernière aurait été en 1987. Mais cette dernière ne figure pas dans les éléments fournis à ALAYAME par M. Benayoub et pour cause !! Mais remarquons la coïncidence avec la fausse piste libyenne et alors que selon ce nouvel aveu il était détenu à Tétouan. Rappelons aussi qu'il avait fait l'objet de séquestration et ayant été soumis à la torture à Rabat durant 27 jours en 1980.
L'élément nouveau pour nous est cette arrestation en 1986, mais pour nous et pour les raisons indiquées plus haut, nous ne pouvons trouver que suspect une date donnée comme preuve par les autorités marocaine et qui tende à accréditer la thèse des autorités à savoir que Omar jouie de toute sa liberté.
Si nous pensons que son arrestation en juin 1996 par les autorités marocaines est plausible, car c’est un élément à charge fourni par les autorités elles-même, la thèse de sa libération nous paraît suspecte car il n’existe actuellement aucun élément qui puisse fournir le moindre indice dans ce sens.
Pour notre famille Omar est toujours victime du crime de la disparition forcée et nous demandons aux autorités de la libérer immédiatement. Pour la famille et comme nous l’avons toujours affirmé la seule preuve acceptable est Omar lui-même. Mais de grâce arrêtez le massacre en nous permettant d’accéder à toutes les informations collectées par l’IER afin que nous puissions effectuer les vérifications nécessaires et avancer vers le chemin de la Vérité.
Encore une fois, les autorités marocaines nous imposent un combat dure et acharné, nous avons choisi de le mener jusqu’au bout et sans concession et nous sommes prêts à payer le prix.


(1) ÇáÃíÇã ÇáÚÏÏ 211 –25 - 31 ÏÌäÈÑ 2005
áÞÏ ÇäÞØÚÊ ÃÎÈÇÑ ÚãÑ ÇáæÓæáí Úä ÃÓÑÊå æ ÈÕÝÉ äåÇÆíÉ ãäÐ ÝÈÑÇíÑ 1984 áßäå ÊÃßÏ áÏíäÇ Çäå Ùá ÍÑÇ ØáíÞÇ ÍíË æÞÝÊ ÇáåíÆÉ Úáì ÌæÇÒ ÓÝÑ ÑÞã C6138 Óáã áå ÈÚãÇáÉ ÇßÇÏíÑ íæã 24 ãÇí 1984 æ ÓÇÝÑ Èå ãÑÊíä Åáí ÃÓÈÇäíÇ Ýí äæäÈÑ 1985 æ Ýí ÔåÑ íæäíæ 1986 ßãÇ ÓÇÝÑ Åáì ÇáÌÒÇÆÑ Ýí ãÇí 1986
æ ÃÊÖÍ Çäå ÓÈÞ Ãä ÇÚÊÞá ÈÊÇÑíÎ 18 ãÇí 1986 ÈãäØÞÉ ÒæÌ ÈÛÇá ÈÇáãäØÞÉ ÇáÍÏæÏíÉ Úáì ÇËÑ ØÑÏå ãä ØÑÝ ÇáÓáØÇÊ ÇáÌÒÇÆÑíÉ áíØáÞ ÓÑÇÍå ÈÚÏ Ðáß
æ ÊæÞÝäÇ Úáì ÈíÇäÇÊ ÊÄßÏ ÊæÇÌÏå Ýí ãÏíäÉ ÝáÇäÓíÇ ÍíË Êã ÇÚÊÞÇáå ãä ØÑÝ ÇáÓáØÇÊ ÇáÃÓÈÇäíÉ æ Êã ÊÑÍíáå Çáì ÇáãÛÑÈ Ýí íæäíæ 1986 ÚÈÑ ÇáãÑßÒ ÇáÍÏæÏí ÈÇÈ ÓÈÊÉ æ ÇÚÊÞáÊå ãÕÇáÍ ÇáÔÑØÉ ÈÊØæÇä æ ÃØáÞ ÓÑÇÍå Ýí 7 íæäíæ 1988 ÈÚÏ Åä ÇÈáÛ ÈÖíÇÚ ÌæÇÒ ÓÝÑå.
æ ÊÝíÏ ÇáÚÏíÏ ãä ÇáÔåÇÏÇÊ Ãä ÚÇãáÇ ãÛÑÈíÇ ÈáíÈíÇ ÇáÊÞÇÄå ÓäÉ 1994 ÈáíÈíÇ æÇäå ÇÎÈÑ ÇÍÏ ÃÝÑÇÏ ÚÇÆáÊå.
ßãÇ áã ÊÊãßä ÇáåíÆÉ ãä ÇáÊËÈÊ ããÇ ÑÇÌ Íæá ÊæÇÌÏå ÈãÏíäÉ ÇáÑÇÔÏíÉ æ ÇÑÝæÏ Ýí ÔåÑ ÝÈÑÇíÑ 2004 æ áÞÇÁå ÈÃÍÏ ÃÕÏÞÇÆå ÇáÞÏÇãì
æ ÈäÇÁ Úáì ÇáãÚáæãÇÊ æ ÇáÊÍÑíÇÊ æ ÞÏ ÇÓÊäÊÌÊÇ ÇäÚÏÇã Ïáíá ÞÇØÚ Úáì ÊÚÑÖ ÇáãÚäí ÈÇáÃãÑ ááÇÎÊÝÇÁ ÇáÞÓÑí æ Ýí ßá ÇáÃÍæÇá áÞÏ ÃæÕíäÇ ÈãæÇÕáÉ ÇáÈÍË áÊãßíä ÇáÚÇÆáÉ ãä ÇáÇÊÕÇá Èå æ æÖÚ ÍÏ ááÛãæÖ ÇáãÍíØ ÈåÐå ÇáäÇÒáÉ.
b
11 février 2006 20:26
a propos de ben barka:

[permanent.nouvelobs.com]

MEHDI BEN BARKA
Le Maroc veut savoir la vérité

Le ministre marocain de la Justice demande à Paris la remise à la justice française des informations concernant la disparition de Ben Barka en 1965.

Tous les documents que possède le gouvernement français au sujet de l'enlèvement en octobre 1965 à Paris de Mehdi Ben Barka, leader de la gauche marocaine, doivent être remis à la justice française, selon le ministre marocain de la Justice le vendredi 10 février.
Mohamed Bouzoubaâ, le ministre socialiste en question, a rappelé dans un entretien avec le journal Assahifa que "l'enlèvement a eu lieu sur le territoire français, de la part de Français en relation avec les services de renseignements de leur pays". Et d'ajouter : "parmi les demandes pressantes, il y a la nécessité que le gouvernement français remette à sa justice tous les documents en sa possession" au sujet de cet enlèvement.

Le secret-défense levé

Le juge d'instruction français chargé de l'enquête a pu avoir accès aux documents qu'il souhaitait après que Paris ait accepté en 2004 de lever le secret-défense les protégeant.

"Je pense qu'il y a d'autres archives, chez d'autres services français, qui pourraient aider à établir la vérité", a accusé récemment Béchir, le fils du célèbre opposant au roi Hassan II.

Le ministre de la Justice a annoncé son souhait que "l'Instance marocaine équité et réconciliation, de par les enquêtes qu'elle a menées et les moyens dont elle a été dotée, parvienne à dévoiler la part de vérité concernant le Maroc dans cette affaire". "Mais cela n'a pas été le cas", a-t-il regretté.
"Je tiendrai à ce qu'il y ait coopération entre les justices marocaine et française, car cette affaire a trop tardé et il faut qu'on parvienne à la vérité", a confirmé Mohamed Bouzoubaâ.

Le corps de Mehdi Ben Barka n'a jamais été retrouvé après son enlèvement en octobre 1965 à Paris.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/02/06 20:27 par bikhir.
z
11 février 2006 20:31
LE TRAVAIL DE L’IER "UNE INITIATIVE RÉVOLUTIONNAIRE", SELON UNE ALLIANCE MONDIALE DE LA SOCIÉTÉ CIVILE


L’Alliance mondiale pour la participation citoyenne (Civicus) a qualifié d’"initiative révolutionnaire" le travail de l’Instance Equité et Réconciliation (IER) et la décision de SM le Roi Mohammed VI d’en publier le rapport final.

"L’initiative des autorités marocaines d’établir cette instance et de publier son rapport final est révolutionnaire si l’on considère les abus des droits de l’Homme qui continuent" en Afrique et à travers le monde, a indiqué M. Chrysantus Ayangafac, responsable du "Civil Society watch international", l’un des organes de cette alliance.

Créée en 1993 aux Etats Unis avant de déplacer son siége en Afrique du sud, CIVICUS est un réseau international d’ONG appartenant à 150 pays. Il se fixe pour principal objectif de "renforcer l’action citoyenne et la société civile dans le monde" M. Ayangafac a notamment mis en exergue l’importance des auditions publiques des victimes des violations passées des droits de l’Homme qu’a connues le Maroc entre 1956 et 1999, ainsi que le processus d’indemnisation des victimes ou leurs ayants-droit.

Pour CIVICUS, la réussite de ce genre de Commission de vérité passe par "une culture de pardon conjuguée à la franchise et la transparence plus que par des indemnités bien que ces deux facteurs soient complémentaires", a-t-il fait remarquer.

Rappelant l’importance de donner suite aux recommandations importantes de l’IER, il a salué le ferme engagement de SM le Roi de "tourner la page du passé".

"La question de savoir dans quelle mesure si cette instance et son rapport final permettront de renforcer davantage la culture des droits de l’Homme que connaît le Maroc dépendra en effet du traitement réservé aux recommandations finales", a-t-il insisté.

Le Camerounais Ayangafac a enfin émis l’espoir que l’expérience du Maroc et celle de l’Afrique du sud, avec la Commission Vérité et réconciliation (TRC), doivent servir de "modèles" pour les autres pays africains.

"L’expérience de l’Afrique du sud et celle du Maroc doivent être considérées comme des modèles pour d’autres pays du continent dans leur quête pour une véritable démocratie basée sur la culture des droits de l’Homme, la réconciliation et la justice".

Le programme "Civil Society watch international" de Civicus a pour mission de "développer une capacité de réaction rapide et efficace pour faire face aux situations dans lesquelles les droits fondamentaux de la société civile et les droits liés à la participation citoyenne +liberté d’expression, d’association et d’organisation+ sont menacés". L’un de ses objectifs est d’oeuvrer pour "une société saine dans laquelle il y a une relation équitable entre les citoyens, leurs association et fondations, le monde des affaires et les gouvernements". Pretoria, 12 Jan (MAP)
a
11 février 2006 20:47
au fait si on compare l initiative du nmaroc avec les pays du tiers monde on ne peut qu applaudire.

mais si on compare la situation du maroc avec la suede 2006 il est vrai que le maroc est blamable.

a chacun de choisir son positionnement celui qui compare le maroc au tiers monde est logique et je comprend que zaki et bikhir applaudissent.

mais ceux qui le comparent a la suede 2006 ou bien ils sont stupides et la il font comme un fils de pauvre qui reprocherait a son pere de ne pas le faire vivre comme le fils de cresus.
ou bien ils le font expret et la c est de la propagande mais pour qui ?
on a un element de reponse quand on sait que leurs positions ressemblent au politiquement correct dez l occident a savoir: :::
ce n est pas a cause des inegaux rapports nord sud que resultent la misere du tiers monde mais c est a cause de l incompetence de leurs dirigants .ce qui permet au tenant de cette vision largement repandu et dans les medias occidentaux et dans les medias dit independants(le journal,telquel...ect) de facilement renversé les gov du tiers monde qui ne collaborrerais pas assez au interets de ceux qui detiennent les medias.
l histoire des carricatures le demontre largement vous n avez qu a aller voir ce qu en dit notre presse dites indepandante (seulement du gouvernement marocains mais largement depandante du politiquement correct ,de la protection et de l argent de l occident)
t
ted
11 février 2006 20:55
[www.yabiladi.com]


20.01.2006 | 17h20
C’est avec beaucoup d’attention que nous avons pris connaissance du rapport final de l’IER.
La partie consacrée à Mehdi Ben Barka suscite de notre part les remarques suivantes.


C’est avec beaucoup d’attention que nous avons pris connaissance du rapport final de l’IER.
La partie consacrée à Mehdi Ben Barka suscite de notre part les remarques suivantes.
L’appréciation des conclusions de l’IER doit se faire qu’à la lumière des objectifs que s’est fixés cette instance mais aussi des exigences (surtout en matière de vérité) des victimes, de leurs familles, du mouvement des droits humains et de toute la société marocaine pour un réel dépassement des années de plomb.

Nous avions enregistré la décision de l’IER de s’auto-saisir du dossier de l’enlèvement et l’assassinat de Mehdi Ben Barka, comme dossier symbolique et emblématique du phénomène des enlèvements et de la disparition forcée au Maroc.

Lors de la rencontre que des représentants de la famille de Mehdi Ben Barka et son avocat, Maître Buttin, ont eue avec l’IER, en avril 2004, son président et les autres membres ont réaffirmé les intentions de l’Instance dans ce dossier : leur volonté affirmée d’aller loin dans la recherche de la vérité.

Cette première rencontre, « officielle » et de prise de contact, devait être suivie d’autres réunions de travail, pour approfondir les différents aspects de l’affaire auprès des membres de l’IER chargés du dossier. Il n’en a rien été. Seuls quelques contacts épisodiques avec certains membres de l’IER ont eu lieu.

Après des mois sans aucun contact avec l’IER, nous constatons que les conclusions et les recommandations à propos de l’enlèvement et l’assassinat de Mehdi Ben Barka sont très en deçà des déclarations et des intentions initiales.
La présentation sommaire, incomplète et tendancieuse des faits aboutit à la déformation de la réalité historique et prépare ainsi à la conclusion du rapport sur l’impossibilité d’avancer dans la recherche de la vérité et de confier la poursuite de cette tâche à un organisme qui n’a aucune qualité pour la mener.

Aussi bien le président de l’IER qu’un certain nombre de ses membres ont une bonne (sinon très bonne) connaissance du dossier de l’« affaire Ben Barka », des responsabilités politiques marocaines à l’origine de la disparition de Mehdi Ben Barka et des implications des uns et des autres.

Comment l’IER peut-elle alors écrire dans un rapport destiné à éclairer l’opinion marocaine sur l’un des crimes des plus graves commis durant les années de plomb qu’« il y a un soupçon de l’implication d’un service sécuritaire marocain » ? Comment peut-elle minimiser ainsi de manière aussi caricaturale la responsabilité marocaine dans ce crime politique ?
Pourquoi l’IER n’a-t-elle pas rappelé les condamnations prononcées par un tribunal français à l’encontre d’un ministre marocain en exercice, et d’agents des services spéciaux marocains ?

Comment peut-elle omettre de signaler que les « personnes de nationalité française » dont elle indique la présence au Maroc « pendant un certain temps » sont des truands notoires et qu’ils ont bénéficié durant tout leur séjour au Maroc de la protection des services spéciaux marocains pour poursuivre leur affaires de tenanciers de bars et d’« hôtels ».

Par les documents que la famille Ben Barka leur a fournis, les membres de l’IER connaissent les conditions du « décès » de ces truands après leur enlèvement et leur incarcération au PF3. A ce sujet, nous avons appris par une interview du président de l’IER qu’il a pu visiter le PF3. Seulement, sans procéder à une quelconque fouille, il a tout simplement décrété qu’il n’y avait rien d’intéressant en cet endroit et qu’il n’y avait pas lieu de mener d’autres investigations.
Est-ce là la méthodologie appropriée pour avancer dans la recherche de la vérité ? A trop tarder, n’y a-t-il pas un risque de voir disparaître les éléments matériels ?

Il est certain que l’on ne trouvera rien là où on aura décidé de ne pas effectuer de recherches, ou si on laisse « le temps » effacer d’éventuelles traces.

On peut cependant souligner que lorsque l’IER s’en donne les moyens, elle peut avoir plus de pouvoir que la justice marocaine : elle a pu trouver l’adresse d’anciens responsables des services secrets marocains et les entendre ; ce qu’aucun juge d’instruction marocain n’a pu encore réaliser dans le cadre des commissions rogatoires internationales.

Dans ces conditions et avec les moyens qu’elle aurait pu se donner, on s’étonne que l’IER n’ait pas pu mener plus en avant ses investigations.

Avant même la publication du rapport final, certains membres de l’IER ont en fait le commentaire dans les médias. On a pu ainsi entendre comme justification à la faillite de l’IER dans le dossier de la disparition de Mehdi Ben Barka qu’il faudrait attendre que les autorités françaises fassent des avancées de leur côté dans la recherche de la vérité.

Dans ce crime d’états, il est moralement insupportable et politiquement scandaleux de laisser entendre que l’une des parties responsables ne ferait un pas vers la vérité que si les autres parties en faisaient autant. C’est un chantage odieux au moment où des témoins peuvent être entendus au Maroc, où des investigations peuvent être menées en des endroits bien repérés.

En refusant de pointer les réelles responsabilités qui ont amené à l’enlèvement et l’assassinat de Mehdi Ben Barka, en refusant de préciser les obstacles dressés au nom de la raison d’états depuis quarante ans, en essayant d’éluder les insuffisances de son travail d’investigation dans cette affaire en la confiant à un organisme qui n’en a pas la qualité, l’IER a pris le risque de voir enterrer définitivement le dossier sans que se fasse toute la lumière sur les circonstances de la disparition de la victime ni sur sa sépulture ?
Ce n’est pas le meilleur moyen de rendre hommage à la mémoire de Mehdi Ben Barka et à son œuvre politique, ni la voie pour que le peuple marocain se réconcilie durablement avec son passé. La mémoire collective se nourrit de vérité et de clarté.

Fait à Belfort le 19 janvier 2006.
Au nom de la famille de Mehdi Ben Barka : Bachir Ben Barka

Source : Communiqué de presse
a
11 février 2006 20:58
Citation
abdou_allah_ibnou_rochd a écrit:
au fait si on compare l initiative du nmaroc avec les pays du tiers monde on ne peut qu applaudire.

mais si on compare la situation du maroc avec la suede 2006 il est vrai que le maroc est blamable.

a chacun de choisir son positionnement celui qui compare le maroc au tiers monde est logique et je comprend que zaki et bikhir applaudissent.

mais ceux qui le comparent a la suede 2006 ou bien ils sont stupides et la il font comme un fils de pauvre qui reprocherait a son pere de ne pas le faire vivre comme le fils de cresus.
ou bien ils le font expret et la c est de la propagande mais pour qui ?
on a un element de reponse quand on sait que leurs positions ressemblent au politiquement correct dez l occident a savoir: :::
ce n est pas a cause des inegaux rapports nord sud que resultent la misere du tiers monde mais c est a cause de l incompetence de leurs dirigants .ce qui permet au tenant de cette vision largement repandu et dans les medias occidentaux et dans les medias dit independants(le journal,telquel...ect) de facilement renversé les gov du tiers monde qui ne collaborrerais pas assez au interets de ceux qui detiennent les medias.
l histoire des carricatures le demontre largement vous n avez qu a aller voir ce qu en dit notre presse dites indepandante (seulement du gouvernement marocains mais largement depandante du politiquement correct ,de la protection et de l argent de l occident)



tu veus eviter que les gens lisent ca et bien le revoila en dernier.
H
11 février 2006 22:01
Le Journal cite des points hélas très vrai. Si quelqu'un pensent que ces gens la se trompent qu'il prenne l'aticle et le contredit point par point au lieu de verser dans l'insulte gratuite.
H
11 février 2006 22:05
Il n'y a pas si longtemps sur ce même forum ces militants qui ont passé tant d'années en prison à l'exemple de Benzekri etait traité de gauchistes subversifs qui ont merité le sort que H2 leur a reservé. Du jour au lendemain ils sont devenu les héros de réconciliation nationale et ces même personnes qui les traitait de tous les noms hier les adules aujourd'hui... Cohérence mes amis cohérence. Arrettez de vous plier en quatre pour défendre le pouvoir coute que coute....
--------------"Généralement, les gens qui savent peu parlent beaucoup, et les gens qui savent beaucoup parlent peu." Rousseau.
t
ted
11 février 2006 22:18
ALORS que les makhzenistes comme d'habitude continue le sabotage de ce sujet...



Modifié 2 fois. Dernière modification le 11/02/06 22:37 par ted.
t
ted
11 février 2006 22:24
ALORS que les makhzenistes comme d'habitude continue le sabotage de ce sujet...
b
11 février 2006 22:43
hah! makhzeniste, voici le terme tombe. et sin on parlait de khoroto de makhnez qui vivent dans le moyen age et nous referent a un article de nahj, seule "parti" au monde qui croit encore en le marxisme leninisme?

et selon cette logique, combien sont ceux qui adherent au travail de l'ier? devrions-nous y aller par une logique de majorite?

ce sujet est bidon comme le journal.

le "journal", puisque le Maroc et sa politique l'interessent tant, devrait enfin apprendre a travaille et commencer par exemple par un effort, qui serait celui d'un travail jounalistique complet sur l'ier, une sorte de bilan approfondi qui inclut ts les aspects. si par la suite de son bilan il tire des conlusions critiques on pourrait en parler. au lieu de cela il ne fait qu'aboyer pour aboyer.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/02/06 22:44 par bikhir.
a
11 février 2006 22:48
le journal et ali lmrabet ont leur clones dans ce forum.
b
11 février 2006 23:07
un torchon qui croit savoir ce que dit la societe civile au Maroc.


Citation
abdou_allah_ibnou_rochd a écrit:
le journal et ali lmrabet ont leur clones dans ce forum.
b
11 février 2006 23:13
info qui vient de passer toute fraiche a la tele, on vient de decouvrir au nord la tombe d'une victime des annees de l'independance. deux choses:

1/ ca continue, comme je l'avais deja dit et souligne maintes fois ceux qui croient que l'ier est un paquet ferme sont aveugles et/ou ignorants.

2/ cette partie de l'histoire peut interrogee du Maroc ou les partis politiques sont les premiers acteurs dira bcp de choses encores au marocains, des choses peu agreables comme par exemple le role de certaines "icones" dans ces meurtres.
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