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Rapport mondial sur la compétitivité du Forum de Davos
a
2 novembre 2007 01:07
ASSALAM ALAYKOUM:

La Tunisie améliore son classement

- Classée 32e sur 131 pays, la Tunisie devance tous les pays africains, la Chine, l'Afrique du Sud et la Turquie.


- Au plan des sous-rubriques, le rapport classe la Tunisie 14e au plan de la confiance du public dans les politiciens et 26e au monde dans le domaine de l'innovation.


Au niveau macroéconomique, la Tunisie, dont l'économie est sur une courbe ascendante, devance des pays de la zone euro comme la Grèce (65e), l'Italie (46e), la Slovaquie (41e) et le Portugal (40e).

Au Maghreb, elle devance le Maroc (64e), l'Algérie (81e) et la Libye (88e). Dans le monde arabe, la Tunisie se positionne juste après le Koweït (30e) et le Qatar (31e) et devance l'Arabie Saoudite (35e), les Emirats arabes unis (37e), Oman (42e), Bahreïn (43e), Jordanie (49e) et l' Egypte (77e).

Elle précède également des pays comme la Chine (34e), l'Afrique du Sud (44e), l'Inde (84e), la Turquie (35e) et le Brésil (72e).


Le rapport mondial sur la compétitivité du Forum de Davos (2007-2008) a classé la Tunisie première au Maghreb et en Afrique, 3e dans le monde arabe et 32e au niveau mondial, et ce, sur un total de 131 pays.

La Tunisie améliore ainsi d'un point son classement de l'année dernière (33e) et réalise de bons scores dans des sous-rubriques fort significatives. Elle est classée première d'Afrique et du monde arabe dans les domaines de l'environnement des affaires (25e dans le monde), de l'innovation (26e au niveau mondial)et de l'enseignement supérieur et de la formation (30e dans le monde).

Elle est classée 2e dans sa région (monde arabe et Afrique) pour la bonne gestion des dépenses publiques contre 67e pour l'Egypte.

Le Global Competitiveness Report, qui fait autorité dans le monde des affaires, établit chaque année ce classement sur la base d'indices de développement technologiques, de performance des institutions publiques et de la qualité de l'environnement macroéconomique.

Quelque 11.000 hommes d'affaires opérant dans 131 pays ont été interrogés à cette fin.

Ce rapport a été élaboré, cette année, sur la base d'un nouveau mode de calcul comportant une douzaine de déterminants contre 9 une année auparavant. Les trois nouveaux critères sont l'efficacité du marché du travail, la performance du marché financier et la taille du marché.


Au plan des sous-rubriques, le rapport classe la Tunisie 4e en matière d'acquisition par le gouvernement de produits technologiques, 7e pour le poids de la réglementation gouvernementales, 11e pour le non-favoritisme dans les décisions des responsables gouvernementaux, 13e pour la transparence dans la prise de décision et 14e pour la confiance de l'opinion publique dans les politiciens.

La Tunisie a réalisé de bons scores en matière de performance des institutions (21e), de santé et d'enseignement primaire (24e) et d'efficience des marchés des biens (31e).

Elle a été classée 32e pour les trois volets : indépendance de la justice, infrastructure et disponibilité des technologies de pointe, 34e pour les droits de propriété, 35e pour la sophistication des affaires et la protection intellectuelle.

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La Presse (Tunis)
1 Novembre 2007
a
2 novembre 2007 01:18
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un classement controversé remet les USA en tête

Les Etats-Unis ont retrouvé cette année la première place du classement de la compétitivité publié mercredi par le Forum économique mondial, dont la méthode de calcul est très controversée.

La France (18ème rang) doit son maintien dans les 20 premiers surtout à ses excellentes infrastructures (2ème), notamment pour le transport et les communications, mais continue à pâtir de la rigidité de son marché du travail (129ème sur 131 pays).

Le Forum a "amélioré sa méthode de calcul de la compétitivité en se basant désormais sur 12 +piliers+ (ensembles de critères) d'évaluation", a expliqué à l'AFP un porte-parole de ce club très fermé qui organise des rencontres annuelles de leaders politiques et économiques du monde entier à Davos, dans les Alpes suisses.

Au classement publié l'année dernière, les Etats-Unis étaient relégués au 6ème rang mondial tandis que la Suisse prenait la première place. Selon la nouvelle méthode de calcul, les Etats-Unis n'auraient en fait jamais dû quitter le haut du classement, et la Suisse était en réalité l'année dernière en 4ème position.

"Le classement du Forum économique mondial c'est 80% de sondages d'opinion auprès de chefs d'entreprise et, au mieux, 20% de statistiques. En plus, ils changent tout le temps de méthodologie: on y perd son latin et il n'est pas possible de comparer les résultats d'une année à l'autre", a déclaré à l'AFP M. Stéphane Garelli, directeur du Centre pour la compétitivité mondiale à l'école d'études commerciales IMD de Lausanne.

"Le classement de cette année du Forum économique mondial nous donne raison a posteriori: nous avions dit l'année dernière que les Etats-Unis restaient le pays le plus compétitif du monde", a ironisé M. Garelli, dont le centre publie un classement mondial de compétitivité depuis une vingtaine d'années.

Selon le classement de 131 pays publié mercredi par le Forum économique mondial, les Etats-Unis sont en tête malgré la crise des "subprime".

La Suisse, qui perd son éphémère place de leader, talonne cependant les Etats-Unis. La Suisse et les Etats-Unis partagent une "excellente capacité d'innovation" grâce à des centres de recherche de haut niveau et de fortes dépenses en recherche et développement, relèvent les experts du Forum.

Le "potentiel de compétitivité" des Etats-Unis, avantagés par "la seule taille de leur économie intérieure", est "toujours menacé par des déséquilibres macro-économiques" a mis en garde le Forum.

"L'efficacité de ses marchés, la sophistication de sa communauté d'affaires, l'impressionnante capacité d'innovation que recèle son système d'universités et de centres de recherche de premier ordre sont autant d'éléments qui contribuent à faire des Etats-Unis une économie particulièrement compétitive", relèvent les experts du Forum.

"Il n'en demeure pas moins que certaines faiblesses, liées en particulier aux déséquilibres macro-économiques, continuent de représenter un risque pour la compétitivité générale du pays, et pour l'économie mondiale dans son ensemble. Ce risque a été illustré très récemment par la débâcle causée par la crise des crédits immobiliers +subprime+ et par la chute du marché mondial du crédit qui a suivi", a expliqué Xavier Sala-i-Martin, Professeur d'économie à l'Université de Columbia et co-auteur du rapport.

La Suisse et les Etats-Unis sont suivis, dans l'ordre, par le Danemark, la Suède, l'Allemagne, la Finlande et Singapour.

Le Chili est le pays d'Amérique latine le mieux classé, avant le Mexique et le Costa Rica, tandis que la Chine et l'Inde sont toujours en tête des grandes économies émergentes. En Afrique sub-saharienne, seules l'Afrique du Sud et l'Ile Maurice apparaissent dans la première moitié du tableau
 
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