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Raisonnable et humain
ok
2 août 2008 17:29
A la suite de ma discussion avec Malika K. J'ai décidé de publier la suite de ma reflexion sur les sciences humaines, et l'histoire plus particulièrement et leur rapport avec les sciences dites dures.

Cela ma semblé utile

Souvenez vous:

Les tactiques du chronos d'Etienne Klein.

[www.yabiladi.com]

Mon professeur m'a fait remarquer que je n'avais par marquer les références biblio (infra). peut être que je réactualiserai mon sujet pour le faire.

Le second opus traitera logiquement du rapport qu'il existe entre la biologie et l'histoire.


Il s'agit d'un ouvrage d'Axel Khan intitulé Raisonnable et humain.


J'ai des problèmes d'encodage avec le fichier que j'ai. Je le recopierai sur word pad pour qu'il soit publiable.

En attendant.

[www.payot.ch]

[fr.youtube.com]


Dernière vidéo à voir!!!eye popping smiley

[fr.youtube.com]
ok
3 août 2008 16:47
sujet reporté à plus tard... Un virus a éffacé le contenu de ma clef USB!
5 août 2008 04:28
dis moi? ce virus? ... chnou ti jik?

moi aussi, j'ai eu des problémes de virus qui vident ma clef USB sans faire de copie de sauvegarde... mais bon, dur de lui en vouloir.
L
5 août 2008 18:15
je trouve que c'est une secrée marmelade de metre en relation la(les) théories des cordes (modélisation de concepts pas du tout encore établis) et Freud

je suis assez dubitatif sur cela, comment pourrais tu me dissuader des aprioris que j'ai sur ce thème ou certes je suis vraiment ignorant

ps : je dis marmelade mais c'est pas péjoratif pour la marmelade grinning smiley
ok
6 août 2008 17:32
J'aime bien la marmelade!!


Tout est relation. Si ce n'est pas le cas, fais le moi savoir, car c'est essentiellement pour cette raison que je met mes travaux en ligne.A condition que la critique soit constructive et raisonné . Il s'agit dans ce cas de faire la relation entre les différentes structures de la connaissance, pour établir un nouveau concept historique, une nouvelle vision de l'histoire si tu veux.

mon professeur, ma demandé de travailler tout d'abord sur le temps! Quand elle parlait du temps bien évidemment elle voulait parlait du temps humain, celui que l'on étudie en histoire. mais comme elle est assez permissive, elle nous a autoriser à travailler sur le temps en général. j'en ai profité pour voir le point de vu d'un physicien sur le sujet. Il se trouve que cela modifi nos sens des réalités, même en sciences humaine, ou l'on a encore "des croyances". parce que le système universitaire est hyperspécialisé dans le milieu de la recherche, et qu'une main peu facilement ignorée ce que fait l'autre, malgrè les nombreuses conférences qui sont organisées dans ces domaines. Il est utile de revisiter.

Moi non plus je ne connais pas grand choses à ces théories. Pour les comprendre un temps soit peu, j'ai discuté quelques temps avec un lycéen en S passionné par ces choses la. Il se trouve aussi que Mr Klein est un bon vulgarisateur dans son domaine, et assez imaginatif pour communiquer assez justement ses idées. Axel Khan, est un utopiste. J'ai quelques connaissances en biologie que je maitrise plus que la physique (niveau 2nd)!!! La biologie, ce n'est pas de la psychologie. Pour y arriver, il faudrait d'abord que la vie emerge de la matière inerte. Car c'est la que nous avons laissés les choses...



Cette publication ne comportera pas de notes infrapaginales, dans le seul but d'énerver ceux qui voudront essayer le copier coller sans reflexion...



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ok
6 août 2008 17:35
SOMMAIRE


Citations.

Préface.

Partie I-Résumé-

I/La chose, le vivant et l'humain .

II/ Vivre et Mourir.

III/ Etre raisonnable: une perspective évolutive.

IV/Nécessité et liberté.

V/ Humain et inhumain.

VI/ La querelle de l'humanisme.

VII/ Science et Progrés.

VIII/ Sang impure et déraison.

IX/ Naître et être handicapé.

X/Femmes.

Postface (de l'auteur).

Partie 2- critiques

Critiques.

Partie 3.- Objectifs à venir.

Mes objectifs à venir. .

Annexes.



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6 août 2008 17:37
Citations (pour faire réfléchir ou se divertir...)


"Apprendre à connaître les hommes ce n'est pas apprendre à les aimer."


Une des nombreuses épitaphe de la tombe de Jean Brun Bayle (ou il ne fut pas entérré!) « Philanthrope, Philosophe et Libre penseur » gallarguois de la fin du XIX ème siècle.


«Chaque année des millions d'êtres humains naissent sur Terre. Ils transforment des tonnes de viandes, de fruits et de légumes en tonnes d'excréments. Ils s'agitent, ils se reproduisent puis ils meurent. Ça n'a rien d'extraordinaire mais là réside le sens de notre existence: Naître. Manger. S'agiter. Se reproduire. Crever.
Entre-temps on a l'impression d'être important parce qu'on fait du bruit avec notre bouche, des mouvements avec nos jambes et nos bras. Moi je dis: nous sommes peu de chose et nous sommes amenés à devenir pourriture puis poussière »

Source: individu interrogé dans la rue au hasard d'un micro-trottoir.
Cité par Bernard WERBER dans son roman L'Empire des anges, édition Albin Michel, club Le Grand Livre du Mois, 2000 P18 vous pouvez aussi lire quelques autres passages pertinents de ce roman: P52,66,96,226 (l'idéosphére), 230, 272.



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6 août 2008 17:39
Préface.

Pourquoi faire une fiche de lecture sur Raisonnable et humain? d'Axel Khan?

Je n'aime pas faire de césure dans le sens ou l'on conçoit quelque chose dans un état d'esprit particulier au moment ou l'on écrit. Mais j'ai voulu aussi être en continuité avec ce que j'ai pu faire auparavant, et qui n'est pas encore achevé.

Au vu de ce que j'ai pu trouver au sein de ces archives. Ainsi que sur un plus long terme, dans le cursus de la Licence Histoire (géographie), au cour duquel le manque de source pour des recherches quelconques m'a « forcé » à faire preuve d'ingéniosité quelque fois hasardeuse, pour creuser des problèmes par des chemins divers, quelque fois détournés.

Je me suis rendu compte que pour comprendre et traiter d'un problème (même isolé), il fallait pouvoir le resituer dans son ensemble. C'est à dire tenir compte à la fois des structures qui coexistent au sein d'un document quelqu'il soit, ainsi que des détails qui le peuple, même hors sujet en apparence. Car cela permet parfois de faire quelques découvertes surprenantes, et surtout de donner une cohérence à un objet d'étude «particulier» qui pouvait sembler à l'origine sans consistance. Ceci dans le but de pouvoir en faire une synthése intelligible et tangible tant pour soi même que pour les autres.

Dans cette esprit de synthése, à la fois avec le contenu du cursus, ainsi qu'avec celui de ma recherche personnel.
Il m'a donc semblé assez logique de faire une fiche de lecture sur un théme connexe avec les temps conjoncturels. Je tien à rappeler qu'Etienne Klein dans Les tactiques du Chronos détermine les limites du physicien face aux sciences du vivant et plus particulièrement de la biologie. Hors le point de vu adopter dans cet ouvrage est celle d'un médecin et généticien. Ce qui permet de faire un pont entre les deux sujets.
Cela peut aussi être liée à la problèmatique des changements sociaux adoptée au travers du thème des progrès de la technique et des problèmes sociaux et éthiques que cela pose. Corrélativement à la fiche de lecture croisé concernant ce thème.
Au travers des problèmes posés on retrouve tout un ensemble de thèmes traités dans nos séminaires. Notamment celui de la partialité du chercheur, de sa prise de position. Celle ci est elle même liée à l'époque dans laquelle il se trouve, sa situation particulière lié à sa condition.... D'homme! La boucle est bouclé.

Cela ne signifiant pas pour autant qu'il ne puisse pas y avoir de suite. Bien au contraire.
L'histoire commence avec la vie de l'auteur et son départ de la République centrafricaine en 1968 pour le Quartier latin à Paris. En effet, son père était attiré par le bouillonement intellectuel de Paris du moment. Quoique déçu, ce professeur de lettre et de philosophie tenta (en vain) de mettre en application ses idéaux concernant l'éducation. L'auteur nous dit que par la suite, alors qu'il était interne en hématologie, le 17 Avril 1970, ce dernier apprend la mort de son père qui s'est suicidé. Laissant derrière lui une lettre qui lui est destiné, se terminant par « cette ultime injonction: « sois raisonnable et humain! ». »



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6 août 2008 17:40
Axel Kahn, Raisonnable et humain?

Introduction:

Cet ouvrage est tout aussi comtemporain que l'ouvrage de Klein, dont la vision particulière qu'il a du monde est convergente avec ce dernier sur certains point. En effet, tout comme Etienne Klein, Axel Khan a fait des études scientifiques mais cette fois ci dans le domaine de la médecine et de la génétique. Directeur de l'institu Cochin il est surtout membre du membre consultatif nationale d'éthique (CCNE) et a présidé entre autre, la Commission du génie biomoléculaire et le groupe des experts de haut niveau en sciences et de la vie auprès de la Commission européenne. Cette formation scientifiques, n'est pas sans rapport avec l'orientation de l'ouvrage, révélant sous couvert de problèmes éthiques, avant tout des problèmes humains. C'est à la fois le questionnement des origines de la vie et de l'homme et des limites, de la distinction entre l'humain et l'inhumain, le bien et le mal, la vie et la mort, une méthodologie du discernement mais aussi un pamphlet pour la tolérance. Le fil de conducteur de son ouvrage et la mort du père de l'auteur et l'injonction que ce dernier lui aurait faite dans une lettre qui lui était destiné: «sois raisonnable et humain ». Le sens de cette injonction est un questionnement auquel l'auteur s'éfforce de répondre au travers de tout l'ouvrage nous interpel en fin de compte. La démonstration a t'elle pour but pédagogique? Philosophique? Ou l'auteur a t'il cherché uniquement à soulager sa conscience? Peut on considérer ce questionnement comme un pont avec les sciences sociales? Peut on établir un lien entre l'histoire et les objectifs fixés par l'auteur? Si oui, lesquels? Le résumé respecte globalement la structure de l'ouvrage, elle n'est pas linéaire dans le sens ou l'on ne peut diviser en parties qui seraient objectivement distinctes, bien qu'on puisse dire qu'il y a une première partie plus technique que l'autre dans le cheminement des idées, qui s'étend progressivement de l' « objectifisme » scientifique à des questions de sociétés et d'actualité en rapport avec le métier de l'auteur.



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6 août 2008 17:42
Partie I- Résumé.

I/La chose, le vivant et l'humain.

La première chose avant d'être raisonnable et humain c'est d'être tout bonnement vivant. C'est pourquoi l'auteur tente de determiner en premier lieu, l'émergence de la vie, en essayant de déterminer ce qui va faire de la chose, le vivant et l'humain dans l'histoire de la terre.

La terre avant la vie.

Le système solaire s'est formé il y a 4, 567 Milliards d'années par condensation de gaz, de poussières et de petits corps rocheux tournant autour du soleil. 30 millions d'années après la condensation de la terre, celle ci est percuté par une planète de la taille de Mars appellé Théia de la coalescence des débrits tournant autour de la terre naît la Lune. La terre qui est encore chaude se refroidie en quelques millions d'années. Ainsi l'eau apparaît, puis les océans, il y a de cela 4,4 Milliards d'années. Les molécules organiques sont probablement déjà présentes1. De la, se pose la question de l'origine de la vie, et de ce qui la précéde: c'est le domaine de la protobiologie, pour étudier la synthése de molécules biologiques ainsi que leurs propriétés afin de tenter de déterminer les origines de la vie. Quoi qu'il en soit, tout les scénarios de l'apparition de la vie se situent en milieux aqueux (en absence d'atmosphére, forcément...). Bien entendu, il est impossible pour l'instant de trancher entre ces scénarios.

Qu'est ce que la vie?

Tout comme le temps, la vie est une définition dite primitive 2 bien qu'on puisse en determiner des signes distinctifs:
la première caractéristique est l'existance d'un génome. Qui peut être constitué de deux types d'acides nucléiques formés notamment d'un sucre particulier, soit le désoxyribose (ADN), soit le ribose (ARN). Les virus cancérigènes et du sida ont un génome ARN, tandis que les animaux, les plantes et les microbes ont un génome ADN. On pense que l'ARN a précédé l'ADN quoiqu'il soit probable que le programme génétique originel ait été bien différent, moins complexe. De cette structure on serait passé aux ARN. Les ARN comme les ADN étant sensibles à la modification, l'évolution et la diversification des êtres vivants devient possible.
Seconde caractéristique, la compatimentation des cellules, tout en permettant des échanges et des perceptions de signaux. Troisième caractéristique, la présence dans cette espace cellulaire d'un métabolisme. Ensuite, celle ci se distingue par un processus réplicatif, finalement il faut de l'energie. On distingue donc les premières traces de l'apparition de la vie il y a environ 3,5 Milliards d'années3.

Evolution et diversification des êtres vivants.

Emergeant de son environnement prébiotique, la cellule vivante s'est multiplié et a mutée pour survivre et se reproduire. Ce processus, va aboutir à la diversité des êtres vivants qui ont peuplés la terre pendant 3,5 Milliards d'années.

Du gène à l'humain

On distingue l'homme des autres êtres vivants par le génome. Paradoxalement c'est aussi celui ci permet de le rapprocher de ces êtres tel que le singe ou la souris, en recherchant des ancêtres communs. Le problème se pose alors de savoir ce qui différencie tant Homo Sapiens des autres espéces de par ses potentialités? L'erreur serait de parler de déterminisme génétique dans ce domaine, car celle-ci procéde aussi de mécanismes relevant d'une véritable sociologie cellulaire et du jeu complexe des interactions avec l'environnement. Bien que dans ces phénomènes la génétique y joue un rôle déterminant. Il y a discontinuité entre la biologie et l'originalité de son univers mental, mais non rupture. On peut constater dans l'évolution humaine, en paralléle de l'évolution biologique, l'émergence d'un phénomène auto-amplificateur toujours accéléré. Avec au bout du compte une autonomisation des phénomènes culturels et une déconnexion entre l'évolution biologique et technico-culturel tout en étant à la base dépendant. Cela reste une condition sine qua non.

Divinité, continuité et discontinuité.

On a au travers de ces observateurs, deux types de positions: les matérialistes et ceux qui pensent qu'une volonté organisatrice est à l'oeuvre. A qui donner raison? En fait il faut sortir de ce schéma et se rappeler avant tout que la matière dont sont constitués les êtres vivant est complexe. Celle ci est est créatrice de propriétés nouvelles qui procèdent de modifications interactives des constituant élémentaires et l'emergence de signifiants combinatoires. De la, le matérialiste et le croyant y trouvent leur compte. Les deux approches sont cependant indispensables à la connaissance. L'auteur affirme finalement que la vie a surgit de sauts qualitatifs.



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6 août 2008 17:44
II/ Vivre et Mourir.

L'invention évolutive de la mort.

Intuitivement, tout nous semble avoir un terme, toute chose est éphémère, le temps altère ce qu'il entraine dans son cours. A l'échelle du monde inanimé, la marque celle de la forme, de l'énergie, de l'organisation. En termes thermodynamiques, cela correspond à l'augmentation inéluctable de l'entropie de l'ensemble, à moins qu'elle ne soit contrecarré par un apport d'énergie exterieur, on ne peut toutefois en faire une application universelle. Au niveau des êtres vivants et de leur situation face à la mort, il est indispensable de distinguer d'un côté les populations à divisions symétriques, de l'autre, les individus. On parle des populations à division symétrique, lorsqu'une cellule bactérienne se scinde en deux par scissiparité parfaite; le concept de longévité ne s'applique pas et on ne peut faire état que de la persistance de la colonie. Pour parler de la durée de vie d'un individu et non d'une population , il faut que les parents soient différents des descendants, ce qui implique division asymétrique, pas necessairement sexuelle, comme on peut le voir par exemple pour la levure. L'énergie nécessaire étant fournie, on peut imaginer que des êtres vivants réparent, régénérent, reconstituent, remplacent sans fin et ne meurent pas. Alors pourquoi le moteur de l'évolution ne priviligie pas ces êtres? Car ces mutations génétiques aléatoires sont basés sur le processus reproductif. Bien que des êtres vivent plus longtemps que leur maximas reproductifs. Comme par exemple, les oiseaux et les mammifères. Peut être est ce pour qu'ils puissent s'occuper de ses petits.

L'homme devant la mort la sienne et celle des autres.

Il y a une opposition entre la banalité biologique de la mort et le caractére inouï de l'interruption brutale de l'univers mentale de la personne. La spécificité de la mort humaine est le fait qu'elle soit aussi une extinction de l'esprit. De la s'explique l'éveil du sentiment religieux chez l'homme il y a 100 000 ans. L'auteur qui est agnostique y voit la une survivance de l'esprit et du corps face à la béance de la mort. Toutefois le rituel n'est pas considéré comme sans interêt. Car de cette façon l'on peut voir que le défunt a laissé une trace, une transmission de la pensé selon lui un élément déterminant de la naissance des civilisations. Il défini donc le rite funéraire comme une sorte de passage de témoin, de transfert de mémoire et de valeur. De la il oppose sa position agnostique aux biologistes matérialistes (paradoxalement) en mettant en avant l'étrangeté de notre espéce.

La liberté de mourir.

La question de la liberté de mourir remonte à l'antiquité, présente dans de nombreux mouvements philosophiques . Ex: les suicides stoïques émaillent l'histoire romaine. L'auteur donne par la suite sa position face à la liberté de mourir. Il dit que les deux sont antinomiques car la liberté repose sur la revendication du libre arbitre tandis que la mort marque l'interruption définitive de ce dernier, car elle est irrémédiable, donc irrévocable.



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6 août 2008 17:45
III/ Etre raisonnable: une perspective évolutive.

L'auteur dans ce chapitre s'interroge sur l'évolution et l'émergence de la conscience humaine. Il fait le rapprochement de l'homme avec ses plus proches cousins génétiques: les singes . Il met en rapport l'utilisation de la technique, de l'innovation et de la sociabilité chez ces derniers. Et surtout du langage qui finalement ne semble pas être uniquement le propre de l'homme, le partageant avec d'autres espèces utilisant des formes de language tout aussi complexe comme le dauphin ou la baleine. Avec qui il partage de même l'évolution des capacités mentales. Mais l'homme a un outillage plus élaboré qui lui permet à l'aide de la combinaison d'un nombre fini de symboles, de créer un nombre illimité de concepts1.
Dans ce sens l'on peut se questionner sur ce qui fait notre spécificité. Doit on la chercher dans les gènes? Oui, mais surtout dans leurs aspects qualitatifs que quantitatifs. En fait, beaucoup plus que des changements des gènes, ce sont des modifications dans la cinétique, l'intensité et la localisation tissulaire de leur expression qui sont le plus probablement en cause dans l'évolution rapide des capacités cognitives dans le lignage humain.
Dans un autre sens, on peut aussi s'interroger sur le pourquoi de la conscience dans ce processus évolutif? Simplement parce qu'il permet de se projetter dans l'avenir, ce qui a permis à l'homme d'avoir un avantage selectif. Tandis que chez les autres espèces restent dans l'instant présent. L'homme partage cette conscience de soi avec les chimpanzés et les Bonobos. L'hominisation a permis à l'homme d'avoir l'outillage biologique pour s'humaniser qui lui même débouche d'un processus d'acculturation d'un homme interagissant avec les autres au sein d'une culture humaine. On ne peut donner de déterminisme biologique à ce processus qui éclate entre 150 000 ans et 40000 ans lors de la révolution du paléolithique supérieur. Du paléolithique à nos jours la révolution est éssentiellement culturelle. C'est finalement celle ci qui différencie singulièrement les hommes (et certains singes) des autres animaux. C'est aussi ce qui le rend responsable en partie.



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6 août 2008 17:48
IV. Necessité et liberté.

C'est sous l'influence dominante de la pensé libérale, qu'on tend à subsituer la notion de liberté par celle d'autonomie, issu elle même de la thése centrale de Wilson2 et Dawkins entre autre. Des mécanismes naturels imparables entraineraient l'édification de la société de consomation, comme soumis à une main invisible. Expliquant que les vices privés soient les garants des vertus publiques3. Ce déterminisme radical est fort ancien, et on en trouve un bon développement chez Spinoza pour qui la liberté n'existe que pour Dieu, tandis que les hommes sont déterminés par ce qu'ils font et ce qu'ils sont. Il substitu ainsi la liberté par la libre nécessité. Pour Kant, il y a une autre forme de déterminisme, il est basé sur la raison de l'homme qui le place hors du champ de la nature lui permet d'identifier ce qui est necessaire et constitu un impératif catégorique. A ces deux determinismes s'oppose Hume pour qui remet en cause la valeur même de la connaissance issu de l'experience issu de la recherche de l'interêt et du plaisir.
Ces trois philosphies vont questionner la base même de toute notion de liberté dans les processus mentaux qui aboutissent à cette dernière. Somme nous réellement libre? Ceci renvoi au principe de causalité. Le choix a des causes positives multiples, reflet des propriétés biologiques d'un être édifié par la relation intersubjective au sein d'une société humaine. Pourtant toute cause n'a pas qu'un seul effet comme on pourrait le croire. Il faut pour cela se rappeler le principe d'incertitude d'Heisenberg et des systèmes chaotiques. La trop grande diversité des determinants des choix rend la prévisibilité dans l'absolue, chose impossible. Mais a t'on réellement le choix? Pas si sûr. L'auteur pense que la liberté est une illusion car bien que des determinants et une série de causes jouent dans un choix, ce dernier soit finalement fait aléatoirement. Cela remet en cause la notion de responsabilité, bien que nous en soyons conscient.



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6 août 2008 17:49
V/ Humain et inhumain.


Le propre de l'homme et d'être humain. Cependant le contraire n'est pas vrai. On ne peut taxer un animal (si féroce soit-il) d'inhumain, car l'inhumanité ne peut émerger que d'un esprit ayant acquis une certaine autonomie psychologique et culturelle, vis à vis des mécanismes de nature. Le mal est donc par conséquent le propre de l'homme. La recherche du plaisir en est un bon exemple. La complexité du phénomène peut expliquer les attitudes diverses (et difficilement prévisibles) de l'homme face au plaisir ce qui fait sa singularité. L'homme peut se montrer extrémement violent, rien n'est plus contagieux que la rage d'une foule qui massacre ses semblables pour des raisons en apparence futiles, le plus souvent religieux ou ethniques. Au total l'inhumanité est consubstantielle de l'humanité, et lui est même spécifique.
Après une longue aparté sur des précisions concernant le conflit israélo-palestinien, l'auteur revient sur la notion de mal qu'il considère comme fondatrice du bien, bien que cela semble paradoxal en apparence, d'ou il défini le comportement humain. Il met en relation le bien avec la notion d'inter subjectivité et de la solidarité. Celle ci se construit d'abord en cercle fermé au sein du groupe du clan, de la tribu rejetant ceux qui sont au dehors avant de s'étendre à l'ensemble des humains. Bien que cette affirmation reste encore aujourd'hui incertaine.
Puis il met en paralléle la solidarité avec la notion de famille et de fraternité qui, elle aussi lie les hommes de façon plus ou moins large selon que l'on rétrecisse ou élargisse leur champs. Toutefois la notion de solidarité ne recoupe pas (forcément) la notion de fraternité, bien que cela y joue pour beaucoup dans son implication. Dans son analyse, on perçoit toujours en filigrane, une vision quelque peux biologique de la solidarité voir sociobiologique.



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6 août 2008 17:50
VI/ La querelle de l'humanisme

On regroupe en général sous le terme humanisme l'ensemble des doctrines qui se fixent pour fin la personne humaine et son épanouissement. A cela se rajoute depuis l'antiquité, un anthropocentrisme basé sur l'idée que l'homme est un être supérieur. La théologie, mais surtout la rationalité forment la base de cette humanisme reprit bien après lors de la renaissance du XV ème siècle. Cependant la révolution copernicienne et son héliocentrisme aboutissent à un premier décentrage de l'homme. Toutefois encore au XVIII eme siècle le Progrés est à la base d'un nouvel humanisme initié par Francis Bacon et Descartes : « le savoir est pouvoir » tout en y insérant des principes de précautions... On est alors dans une période d'optimisme du progrés reposant sur la certitude du progrés de l'éducation, des sciences et des techniques pour le bonheur et l'épanouissement de l'homme. C'est durant cette période que naît et ce développe le positivisme, ce mouvement va donner un mouvement religieux (dont il reste encore quelques églises au Brésil d'ailleurs). La raison humaine en constitue le fondement le moteur, l'homme en demeure la finalité, comme on peut le voir dans la philosophie kantienne2; Cependant la philosophie utilitariste pronée par David Hume va remettre en cause cette humanisme basé sur la notion de dignité par la notion d'interêt. Celui d'accéder au plaisir et ne pas souffrir remettant en cause la limitation des droits aux hommes. Le XIX ème siècle est celui du darwinisme et néo-darwinisme, aboutissant sur un déterminisme du Progrés qui est une necessité pour une plus grande perfection et plus grand bonheur. Mais apparaît de même de façon progressive un décentrage de l'homme. L'homme qui agirait finalement qu'au travers de ses gènes, comme la développé Richard Dawkins dans son ouvrage de vulgarisation Le Gène égoïste2. Selon cette approche d'un réductionnisme radical de la théorie de l'Evolution, les phénomènes individuels et sociaux ne sont que des artifices destinés à faciliter la diffusion des gènes entre lesquels s'opère, en réalité, la selection. Ce qui illustre bien le divorce entre la vision de l'homme de l'humanisme classique et de la tradition chrétienne. Ces théories évolutionistes ont été utilisés pour justifier le libéralisme sur les bases du progrés, et a dérivé vers l'eugénisme et le racisme. Ce racisme ne se fonde pas uniquement sur des préjugés biologiques, mais surtout culturel, reposant sur la dominance culturelle ou le replis communautaire. L'antiracisme n'est pourtant pas l'apanage des biologistes car fondé surtout sur des valeurs morales (celle de la dignité humaine entre autre). L'ébranlement humaniste débouche sur une interprétation trop utilitariste de l'homme pronant la libération animale et ses conséquences: pratiques ex: xenogreffes et philosophiques: relativisme de la « valeur humaine » (et de la vie humaine par conséquent!) liée au niveau de la conscience de soi, pouvant entrainer des situations ubuesques... A l'inverse Certain pensent que seul le développement de la technique permettrait à l'homme d'accéder à un état supérieur qui justifierai l'accés à un droit exlusif. En fait ni l'une ni l'autre des solution ne semble convaincre. Ce sont les qualités intrinséques à la nature humaine qui lui a permis d'accéder au savoir, mais il a apprit qu'il n'est pas le centre du monde, avec une asymétrie entre un être responsable des conséquences de l'exercice de son pouvoir sur un monde de nature qui n'est en rien responsable, ni de lui, ni de nous1.



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ok
6 août 2008 17:52
VII/Science et Progrés.

Au niveau du XX ème siècle, le bilan est contrasté. D'un côté un accroissement gigantesque des savoirs, des techniques, de la production de richesse. D'un autre, des conflits mondiaux hautement technicisés, des génocides, des accidents nucléaires, la pollution, l'explosion des inégalités. La nouveauté par rapport aux siècles précédents, c'est le recule général de l'espoir que le Progrés, inéluctable, parviendra à donner aux hommes la maîtrise d'un destin enfin libéré des excès de la violence et propice à l'épanouissement de chacun. Le problème c'est qu'aujourd'hui l'idée d'un avenir est compromis voir incertain, c'est surtout le constat de l'echec du modèle dominant américano-européen modèle de la mondialisation culturelle et économique que l'on voit. Il semblerait judicieux dans ce sens de réorienter l'usage de la connaissance et les activités humaines. La méthode de raisonnement scientifique a été établi pour la première fois par les grecques, mais ils ont aussi établis la notion de Justice et de solidarité (cf discours de Protagoras2). En tant que possesseur du savoir, de son aptitude au jugement moral l'homme est à l'apprentissage de la liberté, l'homme est responsable de ses actes et de ses choix. On en déduit que le Vrai n'est pas mécaniquement le Bien , qui lui est irréductible.
La technique est le propre de l'homme est a participé au processus d'hominisation. A l'inverse, le caractére innovant d'une technique, le progrés scientifique qu'elle représente n'ont aucune incidence sur l'analyse nécessaire des conséquences de sa mise en oeuvre. La norme éthique ne vaut que si elle est compatible avec l'intérêt général et le respect de l'Autre dans son bien être, son autonomie, sa sécurité et sa dignité.
L'artificialisation du corps dans ce domaine ex: le clonage constitu dans ce sens une problèmatique connexe. L'auteur a choisi de développer le thème de l'éthique du sport. Les performances sportives deviennent si importantes que l'on peut s'interroger quant à sont but: le sport est-il une activité pour l'homme ou l'homme n'est-il que l'un des moyens nécessaire au succès des spectacles sportifs?
La science constitue l'un des fleurons de la raison humaine. Sa quête de la vérité, son soucis d'objectivité, son ouverture à la réfutation par autrui en font un modèle attractif de relation sociale, au moins entre pairs. Aujourd'hui le statu de la science est remis en cause de part ces usages, notamment pour certaine de ces applications ex: plantes transgéniques et le clonage. On a longtemps statuée sur la question et la notion même de clonage thérapeutique. Cette polémique est née lors de l'affaire Dolly. Depuis 1990, la loi anglaise autorisait la création d'embryon humains pour la recheche dans le domaine de la stérilité et des maladies génétiques, à condition de les détruire avant le quatorziéme jour. En 1996, on a du étendre le champ d'application de la loi de 1990, en rajoutant les recherches sur les cellules souches embryonnaires pour leur usage médical. On en conclu l'irréalisme des stratégies médicales reposant sur « le clonage thérapeutique ». Autre fausse idée, celle des arguments fallacieux reposant sur la souffrance d'autrui. Les discours sur le clonage continu aujourd'hui de façon plus ouverte bien qu'il faut y faire attention.
Il faut tout de même remarquer que dans cet engrenage du progrés à ses tares sociales, notamment celle de créer des inégalités entre riche et pauvre. Celle ci est exponentielle au fur et à mesure que la science progresse. C'est un cercle vicieux car lié aux profits. Pour que cela profite aux populations les plus défavorisés il faut un projet et une volonté. Les mécaniques internes des pays riches n'y ménent pas spontanément. A cette crise interieur, il faut enjoindre une crise interne, celle de la desaffection des jeunes vis à vis des carrières technico-scientifiques. On interroge le rôle de la science, son implication, ses conséquences, pour un usage plus juste.



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6 août 2008 17:52
VIII/Sang impure et déraison.

Entre 1981 et 1985, une affaire très grave frappe la médecine: la contamination massive des hémophiles et des polytransfusés par l'agent du sida. Ce désastre va avoir des conséquences assez étonantes engrangées par la peur de la maladie. Notamment le retour d'une approche moralisatrice de la réalité des faits, une totale incapacité à envisager séparément la question du Vrai et du Bien, du mal, c'est à dire de la maladie et de la souffrance, et du Mal. Ce qui va avoir des conséquences assez importantes. Notamment au travers de la question des donneurs de sang et de plasma qui en France ne suivait de depistage systématique car le sang de ces derniers était « vertueux » donc pur... Grave erreur! A l'inverse le modèle américain privilégiant des donneurs rémunérés et lui aussi exposé de par le fait que ces derniers le font pour des raisons éssentiellement économiques, appartenant à des couches à risque.
Pour comprendre l'importance de cette contamination il faut rappeller la situation. La maladie du sida est rapportée pour la première fois en 1981, chez des homosexuels. Très rapidement cette maladie ce diffuse. En 1983, on voit les premiers cas chez des transfusés. Les hémophiles ont peur (et ils ont raison). C'est la France qui fait en premier la description de ce rétrovirus, on diffuse une lettre circulaire qui donne des instructions quant aux transfusés, mais pas appliquées. Une nouvelle lettre rappelle la directive en 1985. Mais trop tard le mal est déjà fait. La solution choisie fut celle du chauffage des concentrés de facteur VIII . Des erreurs sont encores faites, on attend , et on continu malgrè tout à donné des fractions non chauffés (donc contaminés). L'ampleur du desastre peut être imputé à l'économie de marché et à sa logique, car en défavorisant les cryocongelés (méthode ancienne, mais moins dangereuse) durant cette période on a largement amplifié le desastre. De la même façon on a favorisé les farines animales dans l'alimentation des vaches, et je rajouterai qu'on est sur le point de recommencer!
Autre type d'erreur qui a fait que la France a eu un chiffre record de sida post-transfusionnel. Des reflexes protectionistes ont retardés la venu du test américain, à cela se rajoute la peur des faux négatifs (et positifs aussi...). Ce qui a largement retardé la mise en place du depistage obligatoire. Finalement, l'annonce par Laurent Fabius le 19 Juin 1985, de l'institution du test obligatoire de tous les dons de sang fut une décision politique répondant à l'inquiétude de l'opinion et ne correspond à rien qui ressemble à l'aboutissement d'une information normale des décideurs politiques par des experts conscients et responsables. La France a t'elle retenue la leçon? Apparamment non, au vu de ce qui s'est produit lors de l'été 2003.



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6 août 2008 17:52
IX/ Naître et être handicapé.

La question du libre arbitre se pose en ce qui concerne les handicapés, notamment ceux qui sont prévisibles par un depistage prénatal. Doit on les laissés vivre? Cela est-il humain? Le débat est contrasté car le handicap est avant tout une épreuve subite par la personne elle même ainsi que son entourage.

La naissance est la première étape, la naissance de l'être humain qui est forcément une construction individuelle,collective. Biologique, psychologique et social. C'est aussi une promesse, fragile soit, car le gachi reste possible. De là découle le désir de liberté condition de la responsabilité et de la créativité. Maix paradoxalement, c'est accéder à la certitude de la fin. Mais parfois cette naissance, incertitude boulversante et exaltante, laisse place à des perspectives plus étriqués. Celles du handicap.

Qui plus que la mère ?

La loi du 17 Janvier 1975 sur l'interuption volontaire de grossesse pour motif thérapeutique défini les conditions dans lesquelles le diagnostique in utero d'un handicap avéré ou probable peut conduire la mère à une telle interruption. Elle constitue une avancée de l'exercice de la liberté de choix sous entendant (de façon implicite) les progès de l'amélioration continue des moyens de depistage et l'amélioration des conditions d'acceuil des personnes handicapés. Cependant, tant pour des raisons materiels que social, ces deux conditions ne sont pas réunis. Les situations sont diverses et très fluctantes selon les personnes interessés.

L'affaire P et la jurisprudence

Quand est il d'un point de vu pénal? Qui est responsable devant la loi lorsque par exemple une erreur de diagnostique s'imisce dans le depistage prénatal. L'exemple de l'affaire P va donné à cet aspect des choses un tout autre signification. Des erreurs d'interprétation du taux d'anticorps chez une femme enceinte en 1982 va conduire à la conclusion en 2001 qu'il y a eu préjudice porté de la part du médecin et du laboratoire. Que dire?Un homme peut il reprocher à son medecin d'être vivant?( avant même que ce dernier ne puisse exercer son libre arbitre). Apparament oui, car ce cas va faire jurisprudence.
Le 15 Mars 2001, le comité consultatif national d'éthique est saisi sur cette question.

Une tentative d'approche raisonnable est humaine.

Le cas de l'affaire P est assez interessante car elle montre de quelle façon les legislateurs ont interprétés la loi du 17 Janvier 1975. Dans ce cas c'est le point de vu eugéniste qui a prit le dessus, alors que la loi sur l'IVG n'avait pas prit ce sens. C'est ce que va réajuster le comité d'éthique le 29 Mai 2001 et la loi du 22 Fevrier 2002 en mettant en avant le devoir du social des français de s'occuper de ses handicapés assuré independamment de toute réparation judiciaire. Même si celle ci peut exister. Auquel cas, il faut en fixer les limites.Celui de la responsabilité sur la vie du patient en est une. On ne limite cette réparation au préjudice sans y inclure les charges particulières découlant tout au long de la vie de l'enfant.

Cependant l'affaire P a fait des remous, beaucoup de jeunes professionnels renoncent en masse à pratiquer l'écographie de peur du risque. Le débat existe encore aujourd'hui ( c'est d'ailleurs un sujet d'actualité) et il est avant tout publique et médiatique. A la fin du chapitre l'auteur s'interroge: « La complexité des situations humaines et la motivation de ceux qui y participent laissent-elles une place à l'ambition d'une approche raisonnable et humaine?



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6 août 2008 17:53
X/Femmes.

Pour aborder ce sujet (comme tout les autres par ailleurs) Axel Khan parle de ses connaissances issus de son experience personnelle,en commençant par le rapport paternel à la femme, pour finir avec sa mère.

La puissance au féminin.

(Selon l'auteur) les femmes ont longtemps étaient victimes de la brutalité des hommes projettant leurs frustrations, notamment celle de ne pouvoir donner la vie.
Dans son équipe de travail les femmes « assurent », à valeur égal, elles ont en plus des qualités de gestion. D'hyperactivité intellectuelle, physique et affective.
Puis l'auteur s'interroge: Qu'est ce qui constitu la nature féminine au fait?
Une part d'inné, cest à dire une sexualisation précoce prénatale de certains mécanismes mentaux, complété par le rebond hormonal de la puberté et d'acquis, c'est à dire la culture, la vie en société.

Être deux.

Le rapport de la société à l'amour est critiqué. Axel Khan considère que celle ci transmet une image quelque peux schizophrène vantant au même titre le concept selon lequel les partenaires d'un couple ne feront plus qu'un, tout en rappelant combien le respect des droits, des intérêts et de la liberté de chacun est essentiel. Lorsque le déchirement se fait, c'est le plus souvent la femme qui en fait les frais. Khan parle quant à lui au sein du couple l'épanouissement individuel et la dyarchie.

Différentialisme et universalisme.

Autre inégalité cinglante dans notre société, l'accés de la femmes aux charges importantes, notamment celles de décisions, même ceux issus du vote des citoyens (la parité homme/femme n'est jamais assuré). Pour lutter contre cela alors que le bon sens et les sentiments de fraternités universelles ne suffisent pas... L'auteur est prêt à forcer les choses par la loi. Il défend ses idées avec conviction est réalisme.

Les commerces du corps.

Derniers problèmes évoqués par l'auteur dans cet ouvrage, celui des commerces du corp tout ou parti auquel l'homme n'est évidemment pas réductible. La prostitution n'est pas un problème typiquement féminin, mais ce sont en majorité les femmes qui sont le plus exposés. Mais le problème auquel nos sociétés sont confrontés est naturellement compliqué. Faut il légaliser? Incriminer? Mais qui? Le client ? Les trafiquants et souteneur? Les prostitués? Sans consensus en amont, cette question reste non résolvable. L'auteur prend la position contre la prostitution qu'il considére comme une oppression pour la majorité des femmes qui la pratique. Une forme d'exploitation de la misère (sous forme de servilité) et souvent une nécessité. Certains Etats souhaitent organiser la prostitution, plutôt que de s'échiner à pure perte à la réprimer, cependant en faisant cela on retire le statu de victime à la personne, c'est une sorte d'escroquerie intellectuelle. C'est pourquoi Axel préconise à l'image de la Suéde, son incrimination. En insistant sur le fait que le corps des êtres humains (surtout des femmes) sont traités selon le même principe que ceux régissant le commerce du bétail!

Le passage féminin vers l'avenir

Le dernier passage justifi les propos précédent de l'auteur. Quelle est la part de la femme chez l'homme (dans le sens homo)? Il est sans conteste primordial. Dans le monde animal, la femelle choisie son partenaire en fonction de caractéristiques avantageuses pour sa progéniture. De la même façon la femme chez les premiers hommes acceptaient les avances des plus intelligent. De son coté l'homme parade. Dans l'évolution la femme a donc joué un rôle de selection des capacités humaines. Puis de l'évolution biologique on est passé vers une évolution civilisationnelle de l'homme moderne. Dans ce monde l'homme a monopolisé tout les domaines cependant la femme a gardée une part de son rôle2, notamment dans l'éducation des enfants dans les premières années qui vont lui permettre de traiter les différents épisodes de l'existence. C'est dire combient la transmission par les femmes du désir de liberté, de la légitimité de la connaissance et de la valeur de l'autre conditionne l'avenir de la société.



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6 août 2008 17:53
Postface (de l'auteur):

Le but de cet ouvrage trente ans après le suicide du père d'Axel Khan est de faire le point à partir de l'exhortation de ce dernier: sois « raisonnable et humain ». Il adapte la phrase du père aux situations de la vie. En commençant par « faire durement les choses nécessaire », c'est à dire être responsable de ses actes., puis « raisonnable et humain ». Il entend par raisonnable deux choses: faire preuve de mesure, de prudence dans le sens de la phronésis grecque, et de discernement. Tandis que par humain, il comprend attentif, ouvert à autrui, solidaire, indulgent à ses médiocrités et celles des autres. Mais aussi la recherche de l'humain, de l'exploration de tout les recoins, tout les ressorts. Cependant à la différence du père, quelque peux ésotérique, le fils est plutôt matérialiste bien qu'il ne soit pas radical dans ce sens. En mode de conclusion le fils dépasse les aspirations du pére (complexe oedipien accompli?)
« Alors, pour un moment encore, je continu » dis t'il. Dans le terme continuer doit on y voir la reproduction du système d'idée qu'il connaît déjà et qu'il défend au travers de son ouvrage? Tout en contredisant certaines idées du père, il en défend toutefois les principes qu'il a lu et interprétés au travers de ses idées.



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