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La rage de sortir les jeunes du ghetto
t
8 décembre 2007 12:29
salam

un exemple... à suivre smiling smiley


Youssef Aberbri, la rage de sortir les jeunes du ghetto



L’association PLADJ accomplit un travail immense d’aide et de soutien aux initiatives économiques dans les quartiers. Son président, Youssef Aberbri conseiller en gestion d’entreprise, aide les jeunes à concrétiser leurs projets professionnels. Pourtant cette association ne bénéficie que d’une faible subvention.

À 29 ans, Youssef Aberbri, diplômé d’un master d’études financières à Paris XIII, partage son temps entre son entreprise de conseil en affaires et gestion qui emploie trois salariés, et son association dans le quartier de la Vigne Blanche où il vit. Depuis 1997, date à laquelle il a créé Pour l’avenir des jeunes, Youssef Aberbri aide toutes les initiatives économiques issues des quartiers. Persuadé que « les décideurs politiques et les principaux subventionneurs ne connaissent pas les besoins et les attentes des habitants » des cités de banlieue, il mène depuis dix ans une action discrète et efficace qui peut s’apparenter à du coaching professionnel.

Coach des cités

Avec une formation juridique et financière solide, le président de PLADJ dispense gratuitement tous les conseils utiles aux jeunes qui souhaitent monter leur entreprise : dans le nettoyage, le bâtiment ou la restauration, plusieurs Muriautins lui doivent un précieux coup de pouce. Récemment, il a même placé un agent de maintenance chez Vélib grâce à son réseau de contacts parisiens. Quotidiennement encore, il est toujours présent pour relire un curriculum vitae (une trentaine lui est adressée chaque mois), jouer le rôle de l’écrivain public, entraîner les jeunes aux entretiens d’embauche en les aidant à corriger leurs lacunes comportementales, trouver un stage ou un premier job. « L’association Les Vernes n’arrivait pas à trouver des stages pour des jeunes, ils sont venus à l’association et nous avons trouvé une solution. J’ai rencontré le préfet, il sait qu’ici nous travaillons sur le fond », introduit Youssef Aberbri. « Nous avons un partenariat avec Adia et Adecco, et je leur adresse des candidats régulièrement. C’est ainsi que l’association a aidé un jeune à passer sa licence de cariste », raconte-t-il. Au sortir de prison les anciens taulards viennent le rencontrer car il est un premier soutien dans leur réinsertion sociale. « Je me bats souvent pour eux, pour commuer des peines de prison qui ne servent à rien en travaux d’intérêt général », explique Youssef Aberbri.

Avec ses bénévoles l’association a aussi développé des heures de soutien scolaire, elle participe encore au suivi de la réussite éducative auprès des jeunes des Mureaux.

Volontaire, animé par une sourde révolte qui pointe toujours au détour d’une phrase, Youssef Aberbri se définit avant tout comme un « humaniste ». « Je ne suis pas en mal de reconnaissance, précise-t-il. Je pourrais vivre plus égoïstement. J’ai une situation professionnelle confortable. Mais il faut que je fasse quelque chose pour les jeunes de ces quartiers. » Ces jeunes se battaient encore avec la police la semaine dernière. « Ceux qui se livrent à ces actes sont désespérés. Plus personne ne va les voir, répond-il. Ils ne sont ni inscrits à la mission locale, ni à l’ANPE. Chaque matin, ils se réveillent avec une torture psychologique. Quand ils se font frapper par la police, ils le disent, la douleur physique part quelques jours après. Mais cette douleur morale, elle, reste… La prison ne leur fait plus peur, certains y ont goûté, elle devient naturelle, banale. Certains même sont prêts à mourir. »

Ce qu’il décrit, c’est l’échec ou la désinvolture de nos institutions face à cette banlieue à la dérive. La véritable « intégration » de ces jeunes, un terme qu’il rejette, passe par « le travail ». « On a l’impression que les pouvoirs publics ne veulent pas changer les choses. Je pense que la banlieue est leur fonds de commerce… » Le président d’association, à force de voir des situations de gâchis humain, a la sensibilité à fleur de peau et le propos acéré. Mais il a aussi des propositions à faire : « Pourquoi la ville ne passe-t-elle pas un accord avec les entreprises qui s’installent sur son territoire ? Les sociétés, sous condition d’embauche de jeunes originaires des quartiers, pourraient être exonérées d’impôts… Ces sociétés ont le devoir d’aller chercher des jeunes qui n’ont jamais travaillé de leur vie ! Ne pourrait-on pas créer aussi un fonds commun de placement pour la solidarité et l’aide au montage de projets ? »

Forte de sa jeunesse, on veut croire avec lui que la banlieue, est synonyme d’« énergie » et de « productivité » énorme. Et ne pas penser que ces quartiers ressembleraient à des poids que personne ne voudrait porter.

[www.courrierdemantes.com]
n
8 décembre 2007 12:32
salam,

il est bien youssef moi je suis inscrite à l'anpe et on ne m'aide pas je vais monter à mantes-la-jolie pour qu'il m'aide!!!!!!
t
8 décembre 2007 12:42
Citation
névine70 a écrit:
salam,

il est bien youssef moi je suis inscrite à l'anpe et on ne m'aide pas je vais monter à mantes-la-jolie pour qu'il m'aide!!!!!!

salam

Yousses est à les Mureaux smiling smiley


salam
8 décembre 2007 16:05
salam

merci tachi

c'est dommage que ce genre d'association n'obtienne pas plus de subvention, je serai intéressé de savoir quel type de subvention il touche, car aux Mureaux il pourrait peut etre grapouiller un peu plus je pense et voir plus haut, au niveau régional!
La vie est dure mais ..."Alhamdoulillah 3ala kouli hal":)[color=#330066]Un humain, un homme, un frére[/color] :)
g
9 décembre 2007 01:05
Bonsoir ,

juste pour vous dire que je connais un peu les Mureaux , Mantes ,

C'était industriel avec le reste , çà change , en moins bien, ici ou ailleurs,

le chomage sevit , trop de production de masse , plus les Chinois....

je suis du bord de mer , il y a la culture des huitres , c'est dur , mais il y a

des jobs , je vais moi meme en depannage , ils cherchent des volontaires aussi

dans la culture , poireaux et carottes , en Manche , ce sont des portuguais

qui viennent du Portugal, recement , et aussi dans le batiment , mais notre region

est sans amusements !!! l'été quand le temps est beau c'est bien ,

elevage des moutons, pe^che et cultures , voilà tout au tarif de base , bien entendu,

38 euros de train , aller ,

il y a des organisations de producteurs qui recrutent .

Bonne soirée .

Aziz .




Bon courage .
 
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