Actualité du Maroc et du Monde

Yabiladi

Annonces

Général

Actualité du Maroc et du Monde

Voyages & vacances

Culture, Histoire et régions du Maroc

Aide, astuces & bons plans

Formalités administratives & aide juridique

Sports

Halka : Blagues, poèmes, jeux, détente

Yabiladies

Mariage et administration

Organisation mariage # Maroc

Organisation mariage # International

Relations sentimentales

Problèmes de couple

Relations familiales et sociales

En attendant bébé...

Bébés, enfants, et éducation

Mode & beauté

Santé, psychologie & diététique

Ch'hiwates : Cuisine & gastronomie

Islam

Apprendre l'islam : prière, dou3a, hadith...

Islam & pensées religieuses

Ramadan 2024

Interprétation des rêves, roqya, djinn

MediaTIC

Informatique, téléphonie & multimédia

TV, Ciné, musique, people

International

Foro de Marruecos y de Marroquíes

Morocco # English board

منتدى المغرب و المغاربة حول العالم

«Je suis flic et je m'appelle Sihem Souid. C'est un nom tunisien, comme le sont mes parents. Mais moi je suis française», dit d'abord cette fonctionnaire âgée de 29 ans. Après trois années passées à la police aux frontières (PAF) d'Orly, elle décrit les coulisses policières d'un grand aéroport parisien. «Un œil sur le visage du passager, l'autre sur son passeport. Tout est en règle. Un coup de tampon. Au suivant. Visage, passeport, photo, tampon. Au suivant.»

De ces gestes répétitifs, le livre de Sihem Souid donne les ressorts cachés. Il explore cet univers policier marqué par une double discrimination. Primo, les «abus de pouvoir» visant certains étrangers qui se présentent aux guérites, spécialement lorsqu'ils arrivent du continent africain et même s'ils sont «en règle»... Secundo, les discriminations infligées dans la police à certains fonctionnaires – en fonction de leur origine ethnique ou de leur orientation sexuelle.

Ce récit de l'intérieur sur la PAF, signé sous son nom par une «femme flic», est sans précédent. Non sans risque pour sa carrière, puisque Sihem Souid est toujours en poste dans la police (elle a quitté la PAF d'Orly pour se retrouver, fin 2009, dans une cellule d'aide aux victimes de la préfecture de police de Paris). «Avec ce livre, il est possible que je perde mon emploi. Mais si la vérité est à ce prix, je n'aurai aucun regret», assume-t-elle.

[www.dailymotion.com]


Source Mediapart



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/10/10 21:50 par Salaheddine.

Je lui tire mon chapeau, bravo, voilà une Dame, une vraie.
Je vais acheter son livre, juste parce-qu'elle risque de perdre son poste (elle est convoquée par la commission disciplinaire).

Citation
Djemila75 a écrit:
Je lui tire mon chapeau, bravo, voilà une Dame, une vraie.
Je vais acheter son livre, juste parce-qu'elle risque de perdre son poste (elle est convoquée par la commission disciplinaire).

Quel beau geste de charité ! Au moins, elle aura de quoi payer son ticket de métro !

Citation
amir-al-bahr a écrit:

Citation
Djemila75 a écrit:
Je lui tire mon chapeau, bravo, voilà une Dame, une vraie.
Je vais acheter son livre, juste parce-qu'elle risque de perdre son poste (elle est convoquée par la commission disciplinaire).

Quel beau geste de charité ! Au moins, elle aura de quoi payer son ticket de métro !

Non ?! Au moins le ticket semaine quand même ?

Citation
Salaheddine a écrit:
«Je suis flic et je m'appelle Sihem Souid. C'est un nom tunisien, comme le sont mes parents. Mais moi je suis française», dit d'abord cette fonctionnaire âgée de 29 ans. Après trois années passées à la police aux frontières (PAF) d'Orly, elle décrit les coulisses policières d'un grand aéroport parisien. «Un œil sur le visage du passager, l'autre sur son passeport. Tout est en règle. Un coup de tampon. Au suivant. Visage, passeport, photo, tampon. Au suivant.»

De ces gestes répétitifs, le livre de Sihem Souid donne les ressorts cachés. Il explore cet univers policier marqué par une double discrimination. Primo, les «abus de pouvoir» visant certains étrangers qui se présentent aux guérites, spécialement lorsqu'ils arrivent du continent africain et même s'ils sont «en règle»... Secundo, les discriminations infligées dans la police à certains fonctionnaires – en fonction de leur origine ethnique ou de leur orientation sexuelle.

Ce récit de l'intérieur sur la PAF, signé sous son nom par une «femme flic», est sans précédent. Non sans risque pour sa carrière, puisque Sihem Souid est toujours en poste dans la police (elle a quitté la PAF d'Orly pour se retrouver, fin 2009, dans une cellule d'aide aux victimes de la préfecture de police de Paris). «Avec ce livre, il est possible que je perde mon emploi. Mais si la vérité est à ce prix, je n'aurai aucun regret», assume-t-elle.

[www.dailymotion.com]


Source Mediapart

Le prix est un bon caché dû à l'édition de ce livre torchon victimaire à souhait.
Tous les services de douanes du monde pratique le contrôle au faciès....un touriste français au look punk a plus de risque de passer 2 heures de contrôle douanier au port tanger-med que les autres surtout s'il est passer par chefchaoun et c'est normal.

Il faut que les arabes de France arrête de pleurnicher et qu'il éduquent bien leurs enfants, sinon qu'ils rentrent au bercail.

Le souci n'est pas là Elmajdoub.
Je crois pas que ce soit normal de te faire traiter de nègre, déshabiller et filmer sur portable alors qu'on a que ta couleur de peau à te reprocher.
Je crois pas non plus qu'il faille banaliser les propos racistes entre collègues ("on va cueillir un avion de bou gnoules" ).
Non, je crois au contraire qu'il ne faut plus rien laisser passer, surtout quand c'est le fait de représentants de l'Etat.

Citation
lmajdoub20600 a écrit:

Source Mediapart

Le prix est un bon caché dû à l'édition de ce livre torchon victimaire à souhait.
Tous les services de douanes du monde pratique le contrôle au faciès....un touriste français au look punk a plus de risque de passer 2 heures de contrôle douanier au port tanger-med que les autres surtout s'il est passer par chefchaoun et c'est normal.

Il faut que les arabes de France arrête de pleurnicher et qu'il éduquent bien leurs enfants, sinon qu'ils rentrent au bercail.[/quote]


Ce n'est pas un livre torchon comme tu dis ou comme tu crois. C'est un livre courageux et cette femme a du cran pour dénoncer les actes et comportements racistes qui se traduisent souvent par ce que les médias appellent "bavures". Lorsque l'on est élevé à la haine et au mépris de l'autre cela se traduit forcément par le passage à l'acte.
Ces policiers, sont armés, et se comportent tels des cow-boys, des types au dessus des lois, couverts par une hiérarchie sans cesse à leur rescousse.
Le fait de traiter les gens arrivant dans un avion de tous les noms, en présence des personnes ayant les mêmes origines que ces voyageurs est non seulement un manque d'éducation mais aussi un délit manifeste, car je te rappelle que le racisme n'est pas une opinion, c'est bel et bien un délit.
le contrôle au faciès comme tu dis, n'est pas le sujet ici. Alors ne mélange pas les faits.
Si un touriste français se présente à Tanger, contrairement à ce que tu avances, il est mieux accueilli que les marocains, on ouvre aux européens des files d'attentes plus rapides que pour les marocains. C'est une réalité.
Si ce français a un look de drogué, il est normal qu'il soit contrôlé, son faciès n'a rien à voir dans l'affaire, c'est le métier des contrôleurs de douane qui l'exige. Mais dans tous les cas, il ne sera jamais traiter de tous les noms.
Si éducation doit se faire, c'est bien du côté des cow-boys qu'il faut l'administrer.