Sondage : 68 % des Juifs israéliens refusent d’habiter dans le même bâtiment qu’un Arabe. Eli Ashkenazi
publié le mercredi 22 mars 2006
Alors que l’on signale la montée du racisme en France, un institut de sondage israélien constate la montée préoccupante du racisme en Israël.
68 % des Israéliens juifs refuseraient de vivre dans le même immeuble qu’un Israélien arabe selon les résultats d’un sondage annuel rendu public ce jour 22 mars 2006 par le Centre de Lutte contre le Racisme.
L’"Index du Racisme contre les Citoyens palestiniens d’Israël" établi par Geocartographia, a montré que 26 % des Juifs en Israël accepteraient de vivre avec des voisins arabes dans le même bâtiment.
49 % des Juifs refuseraient de laisser un Arabe entrer dans leur foyer mais 50 % accueilleraient un visiteur arabe. 41 % des Juifs approuvent la ségrégation entre Juifs et Arabes et 52% s’y opposeraient.
La tendance à la ségrégation augmente quand le niveau de revenus des sondés baisse et quand le niveau de pratique religieuse augmente.
Le choix de la ségrégation entre Juifs et Arabes est aussi plus élevé chez les Juifs originaires du Moyen Orient, contrairement aux Juifs d’origine européenne.
"Le racisme devient la norme. Quand les gens parlent de transfert ou qu’ils disent que les Arabes sont une bombe démographique, personne n’élève la voix contre ces déclarations. C’est un phénomène préoccupant." a dit Bachar Uouda, directeur du Centre de Lutte contre le Racisme. Le rapport couvre l’année 2005 et le centre présentera à l’avenir des rapports mensuels et bi annuels.
Eli Ashkenazi, Correspondant de Haaretz
Traduction et intro : C. Léostic, Afps
Article imprimé à partir du site de l'Association France Palestine Solidarité : [www.france-palestine.org]
C'est bizarre,on nous casse la tete avec le racisme des arabes contre les juifs(qui est moins etendu qu'on le dit)mais les medias ne parlent jamais desjuifs raciste te qui en plus occupent un territoire qui n'est pas à eux mais aux palestiniens.En fait on trouve ca meme plutot normal chez les occidentaux.
Les médiats français sont inpartiales et orianté afin de diaboliser une certaine frange de la société française, à censurer certaine grandes gueu.les etc...
Par contre je ne vois pas pourquoi on verrai c sondage en france alor que sa conserne israel.
Contrairement aux apparences, les élections cette semaine sont importantes, parce qu'elles exposeront le véritable visage de la société israélienne et de ses ambitions cachées. Plus de 100 candidats élus seront envoyés à la Knesset sur la base d'un ticket - le ticket du racisme. Si nous avions l'habitude de penser qu'un Israélien sur deux avait trois avis, maintenant il sera évident que presque chaque Israélien a une opinion : le racisme. Les élections 2006 rendront cela plus clair que jamais.
Une majorité absolue des députés de la 17ème Knesset aura une position basée sur un mensonge : Qu'Israel n'a pas de partenaire pour la paix.
Une majorité absolue des députés de la prochaine Knesset ne croient pas à la paix, et ne la veulent même pas - tout comme leurs électeurs - et pire que cela, ils ne voient pas les Palestiniens comme des êtres humains égaux.
Le racisme n'a jamais eu autant de supporters. C'est le véritable succès de cette campagne électorale.
Nul besoin d'être Avigdor Lieberman pour être un raciste. La "paix" proposée par Ehud Olmert n'est pas moins raciste. Lieberman veut les éloigner de nos frontières, Olmert et ses potes veulent les éloigner de notre conscience.
Personne ne parle de paix avec eux, personne ne la veut vraiment. Une seule ambition réunit tout le monde ; se débarasser d'eux, d'une façon ou d'une autre. Le transfert ou le mur, le "désengagement" ou la "convergence" – il faut qu'ils sortent de notre vue.
La seule stratégie, 'l'arrangement unilatéral', est non seulement basée sur le mensonge qu'il n'y a pas de partenaire, est non seulement basée exclusivement sur notre "besoin" en raison d'un sentiment de supériorité, mais mène également à un mode de comportement dangereux qui ignore totalement l'existence de l'autre nation.
Le problème est que ce sentiment est fondé entièrement sur une hypothèse illusoire. Les Palestiniens sont ici, tout comme nous. Ils seront donc forcés de continuer à nous rappeler leur existence de la seule façon qu'eux et nous connaissons : par la violence et la terreur.
Ce chapitre noir dans l'histoire d'Israel a commencé à Camp David, quand Ehud Barak a réussi à installer le mensonge qu'il n'y a personne à qui parler du côté palestinien, que nous leur avons offert le ciel et qu'ils ont répondu par la violence.
Alors, sont venues les principales attaques terroristes et la société israélienne s'est abandonnée à une maladie d'apathie qu'elle n'avait jamais connue.
Alors qu'elle était utilisée pour montrer une totale indifférence envers la souffrance des Palestiniens, cette apathie s'est propagée et s'est intensifiée pour inclure les Israéliens faibles : les Arabes, les pauvres, les malades.
De ce point de vue, la campagne électoral actuelle, plus ennuyeuse que jamais, semble presque comme une expression d'état d'aide publique.
Rien ne peut réveiller les Israéliens de leur coma - ni l'emprisonnement de la nation de la porte d'à côté, ni la mort et la destruction que nous semons dans leur société et ni la souffrance des faibles parmi nous.
Qui aurait cru que dans l'Israel de 2006, le meurtre d'une fillette de 8 ans, abattue à bout portant, comme cela s'est produit la semaine dernière à Yamoun, serait à peine mentionné; que la tentative impitoyable d'expulser un Ethiopien malade du SIDA qui est marié à une Israélienne, seulement parce qu'il n'est pas Juif, ne soulèverait pas un tollé; et que les résultats d'un sondage montrant qu'une majorité d'Israéliens – 68% - ne veulent pas vivre à côté d'un Arabe, ne donnerait pas la nausée.
Si en 1981, des tomates étaient jetées sur Shimon Peres et en 1995, il y avait des provocations contre Yitzhak Rabin, maintenant il n'y a aucune tomate, aucune provocation et même pas de rassemblements électoraux.
Rien ne peut faire sortir les Israéliens dans les rues, rien ne peut les mettre en colère. Une élection sans participation et intérêt est plus dangereuse pour la démocratie que n'importe quelle tomate. C'est une manifestation d'apathie et d'indifférence, que le régime peut exploiter pour faire ce qu'il veut.
Le fait qu'il n'y a aucune véritable différence entre les trois principaux partis, avec l'un disant que presque le pays entier est à moi, et l'autre qu'on disant que presque le pays entier est à moi, est une mauvaise nouvelle pour la démocratie.
Les prochaines élections ont été déjà décidées. Une majorité massive votera pour l'arrangement raciste qui ignore les Palestiniens, comme proposé par Kadima, le Likud et, les Travaillistes.
Aucun d'eux n'a tenté de proposer une paix juste; leurs chefs n'ont jamais dit un mot au sujet des crimes de guerre et de la souffrance provoquée par Israel.
Ils seront rejoints par l'Extrême-Droite et les Ultra-Orthodoxes, et là vous l'avez : Une nation dans laquelle le racisme est le véritable dénominateur commun qui nous réunit tous.
Presque tout le monde dira non à la paix, oui à la poursuite de l'occupation (même si c'est dans un nouveau camouflage) et oui à la totale concentration sur nous-mêmes.
La moralité est devenue un sale boulot, et la pire corruption dans l'histoire du pays, l'occupation, n'a été jamais mentionnée.
Seules des cartes avec une seule face, semblables les unes aux autres, comprenant toutes les immondes "blocs de colonies", un retrait basé sur "nos besoins", avec un mur de séparation et l'air effrayant de l'indifférence planant au-dessus de lui.
Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression. (Préambule de la Déclaration des Droits de l'Homme à laquelle israel est signataire.)
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