Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
question sur les fetes
m
29 octobre 2006 14:00
salam
c'est quoi les fetes en islam? quand ont-elles lieu? que représentent-elles?
excusez mon ignorance mais je ne suis pas musulmane et ej cherche a en apprendre un peu plus..
sinon si vous pouviez me renseigner sur des livres a lire, mais je prefere quand meme dialoguer pour en apprendre plus smiling smiley
s
31 octobre 2006 10:10
Citation
missathena a écrit:
salam
c'est quoi les fetes en islam? quand ont-elles lieu? que représentent-elles?
excusez mon ignorance mais je ne suis pas musulmane et ej cherche a en apprendre un peu plus..
sinon si vous pouviez me renseigner sur des livres a lire, mais je prefere quand meme dialoguer pour en apprendre plus smiling smiley

salam missathena,

En attendant d'autres réponses.

Il y a deux fêtes principalement.

- la fête de l'aïd el fitr qu'on appelle au maghreb aïd el sghir (petite fête)
Ca dure un jour, le lendemaain du dernier jour du mois de ramadan. C'est en fait le premier jour du mois suivant Ramadan et qui s'appelle Chawal. La journée de l'aïd se passe ainsi : tôt le matin, on va à la mosquée (surtout les hommes) pour prier une prière spécial suivi d'un sermon. Puis on s'embrasse en se souhaitant bonne fête. Le reste de la journée, on se fait beau et on reçoit ou on va voir du monde en particulier la famille pour se voir et boire du thé et manger des gateaux (faut bien se rattraper).

- la fête de l'aïd el adha, fête du sacrifice appelé aussi aïd el kabir (grande fête)
Ca dure 4 jours mais le plus marquant reste le premier jour.
Ca a lieu 2 mois et 10 jours après le ramadan soit cette année ça tombe le 31 décembre à peu près.
La première journée, pareil, tôt le matin, prière spécial et sermon suivi rapidement de séance de démoutonnage que bcp font dans leur jardin ou leur cour (ce qui est interdit en théorie mais les places en abattoir sont très limitées). Suivi de découpage, cuisage, bouffage toute la journée en famille en visitant ou se faisant visiter par des proches.
Pareil, on se fait beau tout plein.

Ces deux fêtes sont aussi souvent une occasion de se pardonner, ainsi il est souvent arrivé à mes oncles de se reparler après ces fêtes (sachant qu'ils se disputent souvent, c'est pratique).

smiling smiley
f
31 octobre 2006 10:26
Citation
srnit a écrit:
Citation
missathena a écrit:
salam
c'est quoi les fetes en islam? quand ont-elles lieu? que représentent-elles?
excusez mon ignorance mais je ne suis pas musulmane et ej cherche a en apprendre un peu plus..
sinon si vous pouviez me renseigner sur des livres a lire, mais je prefere quand meme dialoguer pour en apprendre plus smiling smiley

salam missathena,

En attendant d'autres réponses.

Il y a deux fêtes principalement.

- la fête de l'aïd el fitr qu'on appelle au maghreb aïd el sghir (petite fête)
Ca dure un jour, le lendemaain du dernier jour du mois de ramadan. C'est en fait le premier jour du mois suivant Ramadan et qui s'appelle Chawal. La journée de l'aïd se passe ainsi : tôt le matin, on va à la mosquée (surtout les hommes) pour prier une prière spécial suivi d'un sermon. Puis on s'embrasse en se souhaitant bonne fête. Le reste de la journée, on se fait beau et on reçoit ou on va voir du monde en particulier la famille pour se voir et boire du thé et manger des gateaux (faut bien se rattraper).

- la fête de l'aïd el adha, fête du sacrifice appelé aussi aïd el kabir (grande fête)
Ca dure 4 jours mais le plus marquant reste le premier jour.
Ca a lieu 2 mois et 10 jours après le ramadan soit cette année ça tombe le 31 décembre à peu près.
La première journée, pareil, tôt le matin, prière spécial et sermon suivi rapidement de séance de démoutonnage que bcp font dans leur jardin ou leur cour (ce qui est interdit en théorie mais les places en abattoir sont très limitées). Suivi de découpage, cuisage, bouffage toute la journée en famille en visitant ou se faisant visiter par des proches.
Pareil, on se fait beau tout plein.

Ces deux fêtes sont aussi souvent une occasion de se pardonner, ainsi il est souvent arrivé à mes oncles de se reparler après ces fêtes (sachant qu'ils se disputent souvent, c'est pratique).

smiling smiley


salem petite rectification concernant ""surtout les hommes"",il est obligatoire meme à la femme de se rendre prier,celle ki a ses menstrues aussi,car c'est un moment ou toute la communauté se retrouve..moi je decore la maison,j'achete des cadeaux;pour les parents et surtout les enfants.dans le kartier de mes parents les enfants tocc chez les voisins leur souhaiter bonne fete,occasion de leur distribuer des bonbons.....
r
31 octobre 2006 10:33
les autres accasions de rencontre des musulmans st:

jour de l'an hégire qui sera incha allah le 20janvier 2007

achoura le 29 janvier

naissance de prophete (sas) le 31 mars 2007

israa wa almiraj le 11aout 2007


smiling smiley
s
31 octobre 2006 10:48
barakaAllah o fik cat's eyes pour la rectification
m
31 octobre 2006 21:34
Citation
romh a écrit:
les autres accasions de rencontre des musulmans st:

jour de l'an hégire qui sera incha allah le 20janvier 2007

achoura le 29 janvier

naissance de prophete (sas) le 31 mars 2007

israa wa almiraj le 11aout 2007


smiling smiley

salam aleykoum la naissance du prophete est une innovation et tte innovation est un egarement comme l'a dit le prophete salalah aleyi wa salam.

naissance du Prophète
Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ



- Le mercredi 28 avril 2004, par Ibn Abdel-Hâdî

BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm


Question :

Est-ce que célébrer l’anniversaire du Prophète est permis [Hallâl] ou interdit [Harâm] ?

Réponse :

Célébrer l’anniversaire du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) ou celui de tout autre personne est une innovation [Bid’ah]. Certes il a été authentifié que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit :

« Quiconque introduit quelque chose dans notre affaire qui n’en fait pas partie, alors cela sera rejeté » [1]. [2]

Question :

Quel est l’avis concernant la célébration de l’anniversaire du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) dans le mois de Rabî’ al-Awwal pour le glorifier (sallallahu ’alayhi wa sallam) ?

Réponse :

La glorification du Prophète et le fait de le respecter consiste à : croire à tout ce avec quoi il est venu de la part d’Allâh, suivre sa Charî’ah [Loi Islamique], sa ’Aqîda [Croyance], ses dires, ses actions et son comportement ; [cela consiste] dans le délaissement de l’innovation dans la religion, et fait partie de l’innovation dans la religion le fait de célébrer l’anniversaire du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam). [3]

Question :

Quel est l’avis sur le fait de célébrer l’anniversaire du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) et penser que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) assiste à cela [physiquement ou spirituellement] ?

Réponse :

Quant au respect porté à l’égard du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) et son hommage, cela ne consiste que dans la foi [Imân] en sa mission et ses actions provenant de la part d’Allâh. Quant à la célébration de son anniversaire, cela n’est qu’une innovation [Bid’ah] ajoutée dans la religion, et certes il a été authentifié du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) qu’il a dit :

« Quiconque introduit quelque chose dans notre affaire qui n’en fait pas partie, alors cela sera rejeté » [4].

Et il n’est pas prouvé que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) visite [ou rejoint] quiconque [après sa mort] parmi les gens ; et le principe de base [al-Asl] est que cela ne se réalise pas, par conséquent, il est obligatoire de rester sur ceci jusqu’à ce qu’une preuve évidente [ad-Dalîl] indique [les choses] autrement. [5]

Question :

Est-il permis de participer à la célébration du souvenir de al-Mi’râdj [le voyage nocturne du Prophète] ?

Réponse :

Il n’est pas permis de célébrer l’anniversaire du Prophète, ni-même « al-Mi’râdj » comme il n’est pas permis d’y participer, parce que c’est une innovation [Bid’ah] dans la religion. Et il a été authentifié du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) qu’il a dit :

« Quiconque introduit quelque chose dans notre affaire qui n’en fait pas partie, alors cela sera rejeté » [6]. [7]

Notes
[1] Rapporté par al-Bukhârî et Muslim

[2] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, vol-3 p.39

[3] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, vol-3 p.23

[4] Rapporté par al-Bukhârî et Muslim

[5] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, vol-3 p.28

[6] Rapporté par al-Bukhârî et Muslim

[
m
1 novembre 2006 11:54
merci de vous reponses, smiling smiley
heu mohammed.B je n'ai pas tout compris mais bon...
m
1 novembre 2006 12:19
salam aleykoum

tt d'abord feter la naissance de notre prophete mohalmmed salalah aleyi wa salam, n'a aucune origine dans l'islam, ni le prophete salalah aleyi wa salam, ni ses compagnons ne l'on feté , dans l'islam, on appelle innovation ce qui n'existait pas au temp du prophete mais uniquemen comme innovation religieuse, é la celebrer sa naissance en fait partie

et a propos des innovations, le prophete sallalah aleyi wa salam é été claire il nous a dit:

"Toute innovation est un égarement" donc c'est aussi simple que cela, ce qu'a fait le prophete et ses compagnons comme pratique religieuse on le fait, ce qu'il n'a po fait on ne le fait po, cdar il etait celui qui a recu la revelation divine qui é composé du coran et de la sounnah
m
1 novembre 2006 12:25
oui mais c'était un homme, et un homme peu faire des erreures, de plus il vit dans son temps et nous le notre! seule notre raison dont nous a doté allah peu nous faire voir les choses qui ne sont plus bonne et celles qui le sont encore!
au risuq ede gener certaines personnes qui ne pensent pas comme moi!
m
1 novembre 2006 15:00
Citation
missathena a écrit:
oui mais c'était un homme, et un homme peu faire des erreures, de plus il vit dans son temps et nous le notre! seule notre raison dont nous a doté allah peu nous faire voir les choses qui ne sont plus bonne et celles qui le sont encore!
au risuq ede gener certaines personnes qui ne pensent pas comme moi!

dc tu pense mieux savoir que notre prophete salalah aletyi wa, salam, je suis d'accord que c'etai un homme mais il ne paralait pas de son propre chef, edc si il y avait un bien dedans alors il nous aurai devancé
m
1 novembre 2006 15:03
Citation
mohammed.B a écrit:
Citation
missathena a écrit:
oui mais c'était un homme, et un homme peu faire des erreures, de plus il vit dans son temps et nous le notre! seule notre raison dont nous a doté allah peu nous faire voir les choses qui ne sont plus bonne et celles qui le sont encore!
au risuq ede gener certaines personnes qui ne pensent pas comme moi!

dc tu pense mieux savoir que notre prophete salalah aletyi wa, salam, je suis d'accord que c'etai un homme mais il ne paralait pas de son propre chef, edc si il y avait un bien dedans alors il nous aurai devancé

ouvre ce lien stp, ca t'expliquera plus en detail

[isstiqama1.neuf.fr]
p
1 novembre 2006 15:25
Citation
cat's eyes a écrit:
Citation
srnit a écrit:
Citation
missathena a écrit:
salam
c'est quoi les fetes en islam? quand ont-elles lieu? que représentent-elles?
excusez mon ignorance mais je ne suis pas musulmane et ej cherche a en apprendre un peu plus..
sinon si vous pouviez me renseigner sur des livres a lire, mais je prefere quand meme dialoguer pour en apprendre plus smiling smiley

salam missathena,

En attendant d'autres réponses.

Il y a deux fêtes principalement.

- la fête de l'aïd el fitr qu'on appelle au maghreb aïd el sghir (petite fête)
Ca dure un jour, le lendemaain du dernier jour du mois de ramadan. C'est en fait le premier jour du mois suivant Ramadan et qui s'appelle Chawal. La journée de l'aïd se passe ainsi : tôt le matin, on va à la mosquée (surtout les hommes) pour prier une prière spécial suivi d'un sermon. Puis on s'embrasse en se souhaitant bonne fête. Le reste de la journée, on se fait beau et on reçoit ou on va voir du monde en particulier la famille pour se voir et boire du thé et manger des gateaux (faut bien se rattraper).

- la fête de l'aïd el adha, fête du sacrifice appelé aussi aïd el kabir (grande fête)
Ca dure 4 jours mais le plus marquant reste le premier jour.
Ca a lieu 2 mois et 10 jours après le ramadan soit cette année ça tombe le 31 décembre à peu près.
La première journée, pareil, tôt le matin, prière spécial et sermon suivi rapidement de séance de démoutonnage que bcp font dans leur jardin ou leur cour (ce qui est interdit en théorie mais les places en abattoir sont très limitées). Suivi de découpage, cuisage, bouffage toute la journée en famille en visitant ou se faisant visiter par des proches.
Pareil, on se fait beau tout plein.

Ces deux fêtes sont aussi souvent une occasion de se pardonner, ainsi il est souvent arrivé à mes oncles de se reparler après ces fêtes (sachant qu'ils se disputent souvent, c'est pratique).

smiling smiley


salem petite rectification concernant ""surtout les hommes"",il est obligatoire meme à la femme de se rendre prier,celle ki a ses menstrues aussi,car c'est un moment ou toute la communauté se retrouve..moi je decore la maison,j'achete des cadeaux;pour les parents et surtout les enfants.dans le kartier de mes parents les enfants tocc chez les voisins leur souhaiter bonne fete,occasion de leur distribuer des bonbons.....

salam cat's eyes

t'en est sur ?

à ce que je saches il n'est pas permis de se rendre ds une mosquée pr une femme qui a ses menstrues !
f
1 novembre 2006 19:01
salem aleykom,certaine,car la priere de l'aid se fait dans une massallah et non à la moskée,je vais chercher les hadith et je reviens...
m
1 novembre 2006 20:54
A propos du ‘Id




Son obligation :
La prière du ‘Id est obligatoire pour les hommes et les femmes, car le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) l’a constamment accomplie et qu’il a ordonné aux femmes de sortir de chez elles pour y assister. Umm ‘Atiyyah rapporte : « On nous a ordonné de faire sortir les vieilles femmes ainsi que les jeunes filles. » (Al-Bukhârî et Muslim)

Hafsah bint Sîrîn rapporte : « Nous interdisions à nos jeunes filles de sortir pour se rendre à la prière du ‘Id. Une femme vint et elle s’installa à la citadelle de Banî Khalf. Je me rendis auprès d’elle et elle m’informa que le mari de sa soeur avait participé à douze batailles avec le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam), et que sa sœur était avec lui dans six de ces batailles. Elle lui dit : « Nous nous occupions des malades et des blessés. » Elle dit : « Ô Messager d'Allah ! Y a-t-il un mal à ce que l’une d’entre nous ne se rende pas à la prière du ‘Id si elle ne trouve pas de Jilbab ? » Il dit : « Qu’une de ses sœurs la vêtisse d’un de ses jilbabs, et qu’elles assistent au bien et aux invocations des croyants. » (Al-Bukhârî et Muslim)

Son temps :
Zayd ibn Khumayr Ar-Rahabî rapporte : « ‘Abd Allah ibn Bisr, le compagnon du Messager d'Allah (salallahu’ alayhi wa salam) sortit en compagnie des gens le jour du ‘Id de la rupture (du jeûne) ou du sacrifice et il réprouva le retard de l’imam. Il dit : « A cette heure, nous avions déjà fini (à l’époque du Prophète) » Et c’était lorsque le soleil se levait clairement dans le ciel (At-Tasbîh). » (Sahîh Abû Dâwûd)

Accomplir la prière à la Musallâ (plutôt qu’à la mosquée) :
Les hadiths précédents nous montrent que le lieu d’accomplissement de la prière du ‘Id est un lieu vaste en dehors de la ville (Al-Khalâ’) et non la mosquée. Le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) l’accomplissait là-bas, lui et ceux qui l’ont suivi.

Fait-on l’adhan et l’iqâmah ?
Ibn ‘Abbâs et Jâbir ibn ‘Abd Allah rapportent : « On ne faisait l’adhân ni le jour de la rupture (du jeûne), ni le jour du sacrifice. » (Al-Bukhârî et Muslim)
Jâbir rapporte : « Le jour de la rupture (du jeûne), il n’y a pas d’adhân lorsque l’imam arrive, ni après qu’il soit arrivé. Il n’y a pas non plus d’iqâmah, d’appel ou quoi que ce soit, ni appel ni iqâmah » (Muslim)

Description de la prière :
La prière du ‘Id est composée de deux Raka’ât dans lesquelles on prononce douze takbîr (Allahu Akbar) : sept dans la première, après le takbir d’ouverture et avant la lecture, et cinq dans la deuxième avant la lecture :

‘Amr ibn Shu’ayb rapporte d’après son père, d’après son grand-père que le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) a prononcé sept takbîr dans la première raka’a et cinq dans la deuxième. (Sahîh Ibn Mâjah)

‘A’ishah rapporte : « Pour (les prières) de la rupture (du jeûne) et du sacrifice, le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) a prononcé sept et cinq takbir, sans compter les deux takbir de l’inclinaison. » (Al-Irwâ, 639)

Que doit-on y réciter ?
An-Nu’mân ibn Bashîr rapporte : « Le Messager d'Allah lisait pour les prières des deux ‘Id et du vendredi, (les sourates) Al-‘Alâ et Al-Ghâshiyah. » (Al-Irwâ, 644)

‘Ubayd Allah ibn ‘Abd Allah rapporte : « ‘Umar sortit pour la prière du ‘Id et il envoyait quelqu’un demander à Abû Wâqid Al-Laythî : Que récitait le Prophète en ce jour ? Il dit : « (Les sourates) Qâf et Al-Qamar. » (Al-Irwâ, 3/118)

Le sermon se fait après la prière (au contraire de la prière du vendredi) :
Ibn ‘Abbâs rapporte : « J’ai assisté à la prière du ‘Id avec le Messager d'Allah, Abû Bakr, ‘Umar et ‘Uthmân, et tous priaient avant le sermon. » (Al-Bukhârî et Muslim)

Prier avant et après :
Ibn ‘Abbâs rapporte : « Le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) accomplit deux raka’ât le jour de la rupture (du jeûne), sans prier ni avant ni après. » (Al-Bukhârî et Muslim)

Les actes recommandés :
1) Prendre un bain (Ghusl) : On interrogea ‘Alî à propos du Ghusl, il dit : « [Il est bon de l’accomplir) le vendredi, le jour de ‘Arafah, le jour de la rupture (du jeûne), et le jour du sacrifice. » (Al-Bukhârî et Muslim)

2) Porter de beaux vêtements : Ibn ‘Abbâs rapporte : « Au jour du ‘Id, le Messager d'Allah portait une tunique rouge. » (As-Sahîhah)

3) Manger avant de se rendre à la prière le jour de la rupture (du jeûne) : Anas rapporte : « Au jour de la rupture (du jeûne), le Messager d'Allah (salallahu’ alayhi wa salam) ne sortait pas sans avoir mangé des dattes. » (Sahîh At-Tirmidhî)

4) S’abstenir de manger, le jour du sacrifice, jusqu’à revenir (de la prière) et manger ensuite de la bête sacrifiée : Abû Buraydah rapporte qu’au jour de la rupture du jeûne, le Messager d'Allah (salallahu’ alayhi wa salam) ne sortait pas sans avoir mangé, et au jour du sacrifice il ne mangeait pas jusqu’à avoir sacrifié. » (Sahîh At-Tirmidhî)

5) Emprunter deux chemins : Jâbir rapporte : « Au jour du ‘Id, le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) empruntait deux chemins différents (pour se rendre et revenir de la prière). » (Al-Mishkâh)

6) Prononcer le takbîr :
Allah dit : « afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants ! » (Al-Baqarah, 185) Et cela concerne le jour de la rupture (du jeûne).
Et concernant le jour du sacrifice, Il dit :
« Invoquez Allah pendant un nombre de jours déterminés » (Al-Baqarah, 203)
« Ainsi vous les a-t-Il soumis (les animaux), afin que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidés » (Al-Hajj, 37)

Au jour de la rupture (du jeûne), le takbîr débute lorsqu’on sort pour se rendre à la Musallâ (ou à défaut à la mosquée) et on le prononce jusqu’à ce qu’on accomplisse la prière :

Ibn Abî Shaybah rapporte d’après Zayd ibn Hârûn, d’après Ibn Abî Dhi’b, d’après Az-Zuhrî : « Le Messager d'Allah se rendait à la prière le jour de la rupture (du jeûne) et il prononçait le takbîr jusqu’à arriver à la Musallâ et accomplir la prière. Lorsqu’il l’avait accomplie, il cessait de prononcer le takbîr. » (As-Sahîhah) […]

Au jour du sacrifice, le takbîr débute à l’aube du jour de ‘Arafah et dure jusqu’au ‘Asr du dernier jour de tashrîq (3 jours après le ‘Id). Cela est rapporté authentiquement de ‘Alî, Ibn ‘Abbâs et Ibn Mas’ûd.

Quant à la manière de prononcer ce takbîr, il y a une certaine largesse en cela, « On a rapporté d’Ibn Mas’ûd qu’il le prononçait deux fois (de cette manière) : Allahu Akbar, Allahu Akbar, Lâ ilâha Illallah, Allahu Akbar, Allahu Akbar, wa Lillahi Al-Hamd. » […] on rapporte également qu’il le prononçait trois fois : Allahu Akbar, Allahu Akbar, Allahu Akbar, Lâ ilâha Illallah, Allahu Akbar, Allahu Akbar, Allahu Akbar, wa Lillahi Al-Hamd. » (Al-Irwâ, 3/125).

Source : Al-Wajîz, p.156-160.


Quiconque médite sur la manière dont une grande partie des musulmans pratiquent leur religion constate qu’il y a un décalage évident entre les Textes et leur application. C’est particulièrement le cas pour les deux ‘Id que la plupart des gens considèrent comme des fêtes alors qu’elles sont avant tout des actes d’adorations dont l’élément principal est l’accomplissement de la prière.

Écouter shaykh Albânî à ce sujet :

Question : « En ce qui concerne le fait de fêter le jour du ‘Id. Je vous rappelle le hadith de ‘Aishah dans lequel le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) est entré chez elle et qu’elle avait auprès d’elle deux petites filles qui chantaient. »

Réponse : Premièrement, dire « fêter le ‘Id » n’est pas une expression islamique. Il n’y a pas de fête (dans le sens de festivités), c’est une chose importée en islam, il n’y a qu’un ‘Id comme l’a dit le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) à Abû Bakr dans l’histoire à laquelle tu as fait référence : « Laisse-les Abû Bakr. Chaque communauté a son ‘Id, et ce jour est notre ‘Id. » Avant toute chose, les musulmans doivent s’attacher à accomplir la prière du ‘Id à la Musallâ si cela est possible, et s’ils ne le peuvent pas, alors à la mosquée, en fonction de leur possibilités. Quant aux choses permises, elles le sont à tout moment et en tout lieu. Mais par Sa grande sagesse, le Seigneur a permis de jouer uniquement du Duff (tambour ne produisant qu’un son) et rien d’autre pour les mariages et le jour du ‘Id. Mais cela ne veut pas dire que nous devons organiser des fêtes comme le font les Européens et comme nous avons pu le constater sur les places publiques : ils amènent des instruments de musique, des orchestres et d’autres choses semblables, ils dansent, ils jouent de la musique et d’autres choses encore. Il n’y a rien de tout cela en islam. Cette permission qu’a donnée le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) est une permission individuelle, comme tu as pu le lire dans le hadith des deux petites filles. Le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) n’a pas fêté, Abû Bakr n’a pas fêté, ‘Umar n’a pas fêté, si on peut utiliser ce terme de « fête ». Seulement, si une petite fille veut jouer du Duff, et uniquement du Duff, il n’est pas permis aux adultes de le lui interdire. Voilà ce qui s’est passé, ce qui doit être accepté et qu’il n’est pas permis de réfuter. Mais de là à en tirer que l’on peut organiser des fêtes, jouer de la musique, et d’autres choses encore, c’est là une exagération qui n’est pas légiférée, et ce à l’unanimité des savants. »


Shaykh Mashûr Salmân dit : « Les actes répréhensibles dans la vie des musulmans pendant les jours de ‘Id sont très nombreux, une partie de ces actes sont également commis en dehors de ces deux jours, mais ils s’amplifient et augmentent en ces jours. Parmi ceci : « s’embellir » en se rasant la barbe, serrer la main des étrangères (toute femme qui n’est pas interdite au mariage d’une manière définitive), le fait que les femmes se découvrent, qu’elles sortent au marché et ailleurs, l’imitation des mécréants et des occidentaux dans leur vêtements, écouter de la musique, visiter spécifiquement les tombes en ce jour, distribuer des bonbons et de la nourriture dans les cimetières, s’asseoir sur les tombes, la mixité, se dévoiler sans pudeur, se lamenter sur la disparition des morts, entrer chez des femmes qui ne sont pas interdites définitivement au mariage, l’excès et le gaspillage sans limite et sans bienfait, et d’autres actes interdits encore. » (Al-Qawl Al-Mubîn, p.399-400)


Une des actes les plus répandus est sans doute celui qu’évoque shaykh Al-Albânî dans le passage suivant :

Écouter le shaykh

« Nous disons, le fait que les vivants visitent les morts (spécifiquement le jour du ‘Id) est une innovation, mais il n’y a aucun Texte sur cela dans la Sunna et encore moins dans le Coran qui dise (textuellement) : « le fait que les vivants visitent les morts, spécifiquement le jour du ‘Id, est une innovation », il n’y a rien de tout cela. Et on peut dire cela de toutes les innovations. Et malheureusement, bien que le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) ait dit : « toute innovation est un égarement », on ne trouve pas un seul texte dans lequel le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) aurait dit d’une chose qu’elle est une innovation. Malgré tout, les savants sont unanimes pour dire qu’il y a des milliers d’innovations apparues après le Prophète (salallahu’ alayhi wa salam). Comment pouvons-nous dire qu’il s’agit d’une innovation alors que nous n’avons pas de texte disant (textuellement) que c’est une innovation ou interdit ? Par cette courte phrase indiquée par de nombreuses preuves du Coran et de la Sunna et qui est : « Si c’était un bien, ils (le Prophète et les compagnons) nous auraient précédé en cela. » Parmi les preuves, (on peut citer) la Parole d’Allah : « Et quiconque rentre en désaccord avec le Messager, après que le droit chemin lui est apparu et suit un autre sentier que celui des croyants, alors Nous le laisserons comme il s’est détourné, et le brûlerons en Enfer. Et quelle mauvaise destination ! » (An-Nisâ, v.115) Ce n’est pas la voie des croyants que de visiter les tombes le jour du ‘Id, et puisqu’il en est ainsi, nous résumons cette preuve et d’autres pour les gens afin qu’ils s’éloignent de toute chose inventée en disant : « Si c’était un bien, ils (le Prophète et les compagnons) nous auraient précédé en cela. »

La visite des tombes en soi est un bien, et il n’y a aucun doute en cela, mais la coutume des gens venus après les compagnons, en spécifiant cette visite au jour du ‘Id parmi tous les jours de l’année, a fait de cette visite une innovation dans la religion à laquelle nous opposons cette phrase bénie : « Si c’était un bien, ils (le Prophète et les compagnons) nous auraient précédé en cela. ». Ainsi, il est légiféré à la base que les vivants visitent les morts, et nul besoin d’en rappeler les preuves. Et de la même manière, il est légiféré que les vivants visitent les vivants, il n’y a aucune divergence sur cela. Lorsque quelqu’un vient aux gens et leur rappelle la voie du Prophète (salallahu’ alayhi wa salam) et des salafs qui l’ont suivi à la perfection, en leur disant : « Le fait que les vivants visitent les vivants le jour du ‘Id est en tout point semblable au fait que les vivants visitent les morts le jour du ‘Id. » Si tu demandes une preuve sur cela, nous te rappelons la preuve de ce que nous venons d’évoquer et qui est : le fait que les vivants visitent les morts le jour du ‘Id est une innovation. Et je pense que maintenant nous sommes tous d’accord sur ce point et totalement convaincus par cette règle que nous venons de rappeler. Nous ne pouvons délaisser cette règle et nous en détourner, car par habitude nous sommes étrangers (à la voie des croyants) et suivons les coutumes d’une manière semblable à la coutume que nous réprouvons ici et qui est que nous avons pris l’habitude de visiter les musulmans à l’occasion du ‘Id.

Nous disons donc avec une fermeté et une conviction totale que le fait que les vivants visitent les vivants au jour du ‘Id est en tout point semblable au fait que les vivants visitent les morts je jour du ‘Id. Si quelqu’un dit : ô mon frère, le fait de se visiter le jour du ‘Id est légiféré, et comme il a été rappelé aujourd’hui (plus tôt dans la conversation), pour maintenir les liens de parenté et il est possible qu’ils ne se soient pas visités depuis un ou deux ans. Cette seule chose suffit pour montrer le mal de cette visite, car ils attendent l’un sur l’autre et négligent l’accomplissement de leur obligation, qu’il s’agisse de l’obligation de visiter les morts qui adoucit les cœurs et rappelle l’au-delà, qu’ils n’accomplissent que le jour du ‘Id. De la même manière pour le maintien des liens de parenté pour lesquels ils attendent le ‘Id, (en disant) la visite le jour du ‘Id est meilleure, car la visite est en soi légiférée et le jour du ‘Id est méritoire. Pas du tout ! « Si c’était un bien, ils (le Prophète et les compagnons) nous auraient précédé en cela. » Tout ce qui confirme la première innovation (la visite des morts le jour du ‘Id) confirme la deuxième innovation (visiter les vivants spécifiquement le jour du ‘Id). Tous ceux qui condamnent la première innovation doivent condamner la deuxième innovation. Tous ceux qui doutent du caractère innové de la deuxième innovation, doutent nécessairement de l’innovation de la première, sinon ils se contredisent. »
p
1 novembre 2006 23:16
Citation
cat's eyes a écrit:
salem aleykom,certaine,car la priere de l'aid se fait dans une massallah et non à la moskée,je vais chercher les hadith et je reviens...

j'ai trouvé cette fatwa ,et donc ça confirme qu'il n'est pas permis de prier pour une femme menstruée.
tu as peut être la chance de vivre ds une grande ville ou il y'a des mosquée ainsi des mssalah , mais chez y'en a pas ! y'a juste une mosquée même pas c'est juste un petit local ou on a amménagé pour faire la prière !






Is it better for woman to go out to the Eid prayers or to stay at home?

Question:
I know that it is better for women to pray at home, but my question has to do with the Eid prayer. Is it better for women to go out to the Eid prayer or to stay at home?.

Answer:
Praise be to Allaah.

It is better for women to go out to the Eid prayer. This was enjoined by the Prophet (peace and blessings of Allaah be upon him).

Al-Bukhaari (324) and Muslim (890) narrated that Umm ‘Atiyyah (may Allaah be pleased with her) said: The Messenger of Allaah (peace and blessings of Allaah be upon him) commanded us to bring them (women) out on (Eid) al-Fitr and (Eid) al-Adha, and to bring out adolescent girls, menstruating women and virgins, but the menstruating women were to stay away from the prayer, but were to witness goodness and the gathering of the Muslims. I said: “O Messenger of Allaah, what if one of us does not have a jilbaab?” He said: “Let her sister lend her a jilbab.”

Al-Haafiz said:

This shows that it is mustahabb for women to come out and attend the Eid prayers, whether they are young or not.

Al-Shawkaani said:

This and similar hadeeths indicate that it is prescribed in sharee’ah for women to come out to the prayer-place, with no differentiation between virgins and non-virgins, young or old, menstruating or otherwise, so long as they are not going through ‘iddah (following divorce or death of their husband) or their coming out will be a cause of fitnah or they have an excuse.

Shaykh Ibn ‘Uthaymeen was asked: what is better for a woman, to come out to the Eid prayer or to stay at home?

He replied:

It is better for them to go out to Eid prayer, because the Prophet (peace and blessings of Allaah be upon him) enjoined that the women go out to the Eid prayer, even the adolescent girls and virgins – i.e., women who do not ordinarily go out. He commanded them to go out, and he told the menstruating women to go out but to keep away from the prayer-place. So menstruating women should go out with other women for Eid, but they should not enter the place where the Eid prayer is offered, because the Eid prayer-place is a mosque and it is not permissible for a menstruating woman to stay there, but it is permissible for her to pass through or to take something she needs from it, without staying there. Based on this we say: women are commanded to go out to the Eid prayer and join the men in this prayer, because of the goodness, dhikr and du’aa’ they may experience there.

Majmoo’ Fataawa al-Shaykh Ibn ‘Uthaymeen, 16/210.

He also said:

But they must go out looking decent, not wearing adornment, makeup or perfume, so that they may combine following the Sunnah with avoiding fitnah.

What some women do of wearing adornment, makeup and perfume is because of their ignorance and negligence on the part of their guardians. This does not cancel out the general shar’i ruling, which is that women are commanded to go out to the Eid prayer.


[www.islam-qa.com]
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook