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Quelques leçons du Maroc pour réduire la pauvreté
h
27 août 2010 01:42
post interdit aux rabat-joie .... Oups

Citation
a écrit:
Durant la dernière décennie, le Maroc a enregistré une diminution impressionnante de la pauvreté. Aujourd’hui, moins de 9% des Marocains sont qualifiés comme « pauvres » contre 16,2% une décennie plus tôt.

Certes ce n’est pas un modèle parfait. Mais il constitue un bon exemple que les autres pays arabes aux ressources naturelles limitées comme la Syrie ou l’Egypte devraient étudier.

Cet accomplissement remarquable, dans un pays de 32 millions d’habitants ne possédant pas de ressources naturelles significatives, repose sur six facteurs : un ralentissement de la croissance démographique, un investissement intensif et ciblé dans l’infrastructure, un système fiscal efficace et une utilisation stratégique des revenus de la privatisation, un secteur de microcrédit fort, des transferts de capitaux très élevés de la part des populations émigrés et une implication dynamique des organisations de la société civile.

Entre 1980 et 2010, la fertilité au Maroc a diminué de 5 à 2,4 enfants par femme adulte, une diminution bien supérieure à celle enregistrée en Egypte et en Syrie. Cette baisse a relâché la pression sur les dépenses publiques courantes, a permis d’avoir plus de liquidité pour l’infrastructure publique et entraîné une augmentation du PIB par tête de 3,6% durant la dernière décennie à comparer aux 2,8% et 1,6% en Egypte et en Syrie, respectivement.

Durant cette période l’Etat a investi dans l’infrastructure de base des zones rurales. L’expansion des réseaux d’eau potable et d’électricité a contribué à améliorer le bien-être des communautés pauvres.

L’exemple de Fatna est très parlant. Avant la construction de la tour d’eau dans son village, cette mère de 22 ans, devait marcher plus de deux kilomètres pour trouver de l’eau, trois à quatre fois par jour. Depuis que l’eau est disponible à la maison, le niveau de vie s’est sensiblement amélioré.

Le développement d’une grille d’électricité dans les zones rurales a permis un plus grand accès à l’information et a créé des opportunités pour les individus et les petites entreprises. Naima, une femme de 43 ans, a signalé l’impact positif que l’électricité a eu sur sa vie. Elle peut maintenant préparer et préserver la nourriture dans le réfrigérateur pendant que sa fille étudie durant la soirée. Pour Mohammad, un agriculteur de 35 ans, l'électricité est synonyme de sécurité. Avant, dit-il, « nous étions une cible facile pour les voleurs de bétail durant l’hiver où les nuits sont longues ».
assalam o alykoum
h
27 août 2010 01:44
Citation
a écrit:
Les routes rurales ont créé des opportunités pour les conducteurs de taxi et les transporteurs de marchandises et ont rendu les marchés plus accessibles pour le commerce de produits agricoles ; se déplacer pour aller au travail ainsi qu’accéder aux services de la santé et de l’éducation sont d’autres tâches qui ont été grandement facilité.

Les investissements publics dans l’infrastructure n’auraient pas été possibles sans une stabilité des ressources fiscales. Le Maroc a commencé à réformer son système fiscal durant les années 1980 en rationalisant les exemptions et renforçant l’administration fiscale. Actuellement les revenus fiscaux représentent 24% du PIB contre 15% en Egypte et 11% en Syrie. De plus, les autorités marocaines ont créé un fonds dans lesquels la moitié des revenus de la privatisation est canalisée. Jusqu’en 2009, le fonds avait accumulé plus de 4 milliards de dollars américains pour financer des investissements publics.

Les microcrédits octroyés par des associations sont un autre dispositif qui a permis de réduire la pauvreté. Au niveau des pays arabes, le Maroc est en position de leader du microcrédit avec 59% du total des crédits octroyés dans la région. Les microcrédits aident à échapper à la pauvreté en fondant une petite entreprise ou bien en consolidant une entreprise existante. Comme l’a dit Adam Smith, « l’argent fait de l’argent, quand vous en avez un peu, il est souvent facile d’en avoir plus. La plus grande difficulté est d’avoir ce peu ». Le nombre des bénéficiaires de microcrédits a atteint 1,3 million. Contrairement aux crédits bancaires limités aux zones urbaines, les microcrédits bénéficient aux personnes vivant dans des villages petits et isolés.

De même, les populations marocaines qui travaillent à l’étranger jouent un rôle très important dans la réduction des taux de pauvreté à travers le transfert de capitaux à leurs familles. En moyenne, chaque marocain résidant à l’étranger envoie mensuellement l’équivalant de 100 dollars américains à sa famille. L’émigration d’un ou de plusieurs membres de la famille devient, de plus en plus, une stratégie clé du ménage. Au niveau macroéconomique, les transferts représentent 8% du PIB au Maroc, 5% en Egypte et moins de 3% en Syrie.

Enfin, l’implication active des organisations locales de la société civile contribue à la diminution de la pauvreté dans le pays. Au début, l’Etat tolérait l’action des ONG en tant qu’organisations se focalisant sur la distribution de services uniquement sans s’engager dans aucun débat politique. Le partenariat des ONG avec l’Etat et les conseils locaux, pour fournir de l’électricité, de l’eau et au niveau des campagnes d’alphabétisation, a renforcé leur position. Ensuite, un amendement du cadre légal des associations en 2002 a permis aux ONG marocaines de bénéficier directement des fonds étrangers.

Durant la dernière décennie, 1,7 millions de marocains sont sortis de la pauvreté; le défi, aujourd’hui, est de prévenir qu’ils n’y rentrent de nouveau et de soutenir cette tendance. L’accomplissement de ces objectifs requiert que le combat contre l’analphabétisme soit placé en haute priorité, qu’il y ait plus de politiques de redistributions fiscales et des incitations adéquates pour que les entrepreneurs informels rejoignent l’économie formelle.

Pour les autorités politiques d’autres pays arabes, l’expérience marocaine représente un exemple de taille: des progrès sérieux contre la pauvreté peuvent être atteints même dans les pays avec de larges populations et sans d’importantes richesses en pétrole et en gaz.

[lecercle.lesechos.fr]

Par Lahcen_ACHY

Economiste au Carnegie Middle East Center à Beyrouth
assalam o alykoum
a
27 août 2010 04:28
salam habib

parait que l'abus de lakrafass dans lahrira est tres nossif pour la neurones a sidi habib.

"De même, les populations marocaines qui travaillent à l’étranger jouent un rôle très important dans la réduction des taux de pauvreté à travers le transfert de capitaux à leurs familles"

donc la leçon que le maroc doit donner aux autres pays dial ba3 pour sortire de la pauvreté c'est d'envoyer les 3/4 de leurs populations comme immigrés?

wallah yahdi makhla9 oussafi.
h
27 août 2010 05:55
Citation
amiro a écrit:
salam habib

parait que l'abus de lakrafass dans lahrira est tres nossif pour la neurones a sidi habib.

"De même, les populations marocaines qui travaillent à l’étranger jouent un rôle très important dans la réduction des taux de pauvreté à travers le transfert de capitaux à leurs familles"

donc la leçon que le maroc doit donner aux autres pays dial ba3 pour sortire de la pauvreté c'est d'envoyer les 3/4 de leurs populations comme immigrés?

wallah yahdi makhla9 oussafi.

l'analyste a comparé des pays qui ont une economie similaire ... maroc, egypte et syrie ... ces pays la ont leur zmagria ...

tu n'as pas vu d'autres efforts fait en interne?

je me demande qui abuse de lkrafss ? moi je prend que l7souwa ..
assalam o alykoum
c
27 août 2010 16:03
Citation
habib75 a écrit:
post interdit aux rabat-joie .... Oups

Citation
a écrit:
Durant la dernière décennie, le Maroc a enregistré une diminution impressionnante de la pauvreté. Aujourd’hui, moins de 9% des Marocains sont qualifiés comme « pauvres » contre 16,2% une décennie plus tôt.

Certes ce n’est pas un modèle parfait. Mais il constitue un bon exemple que les autres pays arabes aux ressources naturelles limitées comme la Syrie ou l’Egypte devraient étudier.

Cet accomplissement remarquable, dans un pays de 32 millions d’habitants ne possédant pas de ressources naturelles significatives, repose sur six facteurs : un ralentissement de la croissance démographique, un investissement intensif et ciblé dans l’infrastructure, un système fiscal efficace et une utilisation stratégique des revenus de la privatisation, un secteur de microcrédit fort, des transferts de capitaux très élevés de la part des populations émigrés et une implication dynamique des organisations de la société civile.

Entre 1980 et 2010, la fertilité au Maroc a diminué de 5 à 2,4 enfants par femme adulte, une diminution bien supérieure à celle enregistrée en Egypte et en Syrie. Cette baisse a relâché la pression sur les dépenses publiques courantes, a permis d’avoir plus de liquidité pour l’infrastructure publique et entraîné une augmentation du PIB par tête de 3,6% durant la dernière décennie à comparer aux 2,8% et 1,6% en Egypte et en Syrie, respectivement.

Durant cette période l’Etat a investi dans l’infrastructure de base des zones rurales. L’expansion des réseaux d’eau potable et d’électricité a contribué à améliorer le bien-être des communautés pauvres.

L’exemple de Fatna est très parlant. Avant la construction de la tour d’eau dans son village, cette mère de 22 ans, devait marcher plus de deux kilomètres pour trouver de l’eau, trois à quatre fois par jour. Depuis que l’eau est disponible à la maison, le niveau de vie s’est sensiblement amélioré.

Le développement d’une grille d’électricité dans les zones rurales a permis un plus grand accès à l’information et a créé des opportunités pour les individus et les petites entreprises. Naima, une femme de 43 ans, a signalé l’impact positif que l’électricité a eu sur sa vie. Elle peut maintenant préparer et préserver la nourriture dans le réfrigérateur pendant que sa fille étudie durant la soirée. Pour Mohammad, un agriculteur de 35 ans, l'électricité est synonyme de sécurité. Avant, dit-il, « nous étions une cible facile pour les voleurs de bétail durant l’hiver où les nuits sont longues ».

3500 Km (la mer) une mer ..
Phosphate
3.5 millions de marocains a l'etranger (1/10)
proximité de l'europe
vente de teerain aux etrangers ( cession du Maroc)
La drogue ( 2 producteur)
27 août 2010 16:43
Il est où lmajdoub? et ce journaliste il n'est pas payé lui? grinning smiley
h
27 août 2010 16:47
pourquoi lmajdoub??

de quel journaliste dont tu parle?
assalam o alykoum
s
27 août 2010 21:59
Citation
boutrioult1 a écrit:
Il est où lmajdoub? et ce journaliste il n'est pas payé lui? grinning smiley

bonsoir bout
la dernière tu as passé (marra alkirame sur le smic) tu as de la mémoire quant même? tu voilà tu insinue notre camarade Imajedouble

Le maroc la gouvernance est bloquée entre le refonte la politique dirigiste et rigide en
éducation
sociale,
économique
administrative
les 4 secteurs demandent un courage politique pour la modernisation vraie franche est adapté
plus d'1/3 de la population ne cotisent pas et en cas d'hospitalisation c'est l'état qui le prend en charge
les fonctionnaires ne sont pas rentables ni à cours terme ni à long terme un exemple comment est ce possible? à nos jours pour faire fonctionner le bureau de l'état civil ou des affaires courantes municipales il faut 5 fonctionnaires pour un seul acte de naissance ou un extrait d'acte de naissance
quant à l'éducation notre système est dépassé surannée comment un diplômer en science (biologie chimie sociologie technologie ne trouvent plus de travail parce que les universités marocaines ne collaborent pas avec le monde du travail c'est totalement décalée
donc Mr Bout l'économie d'un pays est calculée sur la richesse produite par le travail
la fonction publique pompe presque tout tous les jeunes marocains rêvent d'avoir une fonction publique plus encore le planning familiale est mal structuré
mais en comparaison avec les pays émergents je t'assure Mr Bout Nous sommes les meilleurs tu vas te fâcher mais c'est la vérité
bonne soirée
Ps je ne détiens pas la vérité
je hais l'hypocrisie
k
30 août 2010 13:32
Rabat-joie et fier de l'être !

@ Habib : Dis à ton "analyste" (un gros mot) qu'il fasse comprendre Mohammed que ce n'est pas en multipliant les klaxons qu'on évite les embouteillages ! Euh,j'aurai vu Fatna et Naima à berrechid ptdrptdr
s
31 août 2010 21:43
où le Grand Bout?
tu as disparu? j'attends ta réponse
je hais l'hypocrisie
 
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