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Quel bo
s
11 novembre 2005 11:26
Bonjour,

J'ai regardé attentivement l'émission (la tribune) offerte hier par Arlette à Sarko, voilà un couple en devenir. Devant un panel venu pour faire de la figuration et servir de marche pied (ou de talon) au petit Sarko. Sur la forme, j'ai noté quelques lapsus et beaucoup de caresses:
- Deux fois la langue du petit a fourché quand il a prononcé le mot Cité!
- Un homme qui regarde trop la caméra quand il parle ne peut être sincère
- Les arguments du petit concernant les musulmans, j'ai contribué au CFCM, et à donner aux musulmans des lieux de culte respectables; je suis le premier à avoir paler de discrimination positive,etc.. me rappellent étrangement des arguments de lepénistes notoires: je ne suis pas raciste mon employé est noir ou encore je ne suis pas raciste j'ai aidé un maghrébin dans ses démarches administratives
Sur le fond,
Depuis 1984, la politique française vit bien de discours racistes et xénophobes, les immigrés de toutes origines ou même les français d'origine étrangère subissent ces discours et pendant ce temps la lepenisation des esprits a fait son chemin, et pour certains il devient de plus en plus difficile de trouver sa place.
Jamais une communauté arrivée en france n'a eu à faire face à un discours national raciste et xénophobe pendant son installation. Voilà donc des gens en situation défavorable soumis à une pression raciste latente qui doivent se frayer leurs chemins.
Je trouve qu'après tout et malgré des obstacles de toutes natures beaucoup de personnes issues de l'immigration ont réussi à trouver leurs places et il est temps que les français issus de l'immigration soient un peu plus solidaires. Certes ils ne forment pas une communauté homogène comme le furent à d'autres époques espagnols, italiens, portugais, polonais ou pied-noirs mais tout espoir est permis.
Concernant les violences, c'est contre productif, du moment que des gens qui partagent toutes les misères partagent une de plus qu'est la violence, c'est triste.
Dans le tas beaucoup de "jeunes" brulaient les voitutes ou les écoles bêtement, même si au début c'était suite à le mort de deux gamins. Rien ne justifie une pareil violence, violence anti-modestes. Il ne faut pas faire le jeu du petit qui se rêve déjà président et veut ratisser large du français issu de l'immigration * à l'extrême lepéniste, ce type ne vit que par les sondages et il est près à toutes les provocations, comme par exemple quand il propose d'expulser tous les étrangers arrêtés lors des violences qu'ils soient clandestins ou avec un titre de séjour, il n'a pas ajouté des étrangers même français une chance.

* Je ne sais pas pourquoi cette appellation colle aux maghrébins et aux noirs. Sans doute, comme dirait le petit, il est plus facile d'intégrer un suédois qu'un maghrébin sans blague.
b
11 novembre 2005 12:07
bonjour lbachir,

je ne vis pas en france mais de "loin" je trouve que tu as tres bien ecrit.
le petit (comme tu le nommes bien) a l'instinct du pouvoir. quand les flammes des emeutes etaient a leur haut il se tenait derriere un devillepin soucieux de solidarite des rangs dans son gouvernement. maintenant, le silence de chirac aidant, il ressent qu'il peut redecoller en doublant les deux, pire en trounant meme ces evenement a son profit. pour cela il mise sur le populisme et la demagogie, deux des ses premieres comptences. une belle majorite serait prete a mon avis a souligner ses propos et a le supporter. une bonne partie de la france cedera alors a un communautarisme securitaire.


[www.lemonde.fr]

Nicolas Sarkozy continue de villipender "racailles et voyous"
LEMONDE.FR | 11.11.05 | 09h02 • Mis à jour le 11.11.05 | 11h25

Ce sont des voyous, des racailles, je persiste et je signe", a déclaré Nicolas Sarkozy, jeudi soir sur France 2, lors d'une émission spéciale "A vous de juger" consacrée à la crise des banlieues, retrouvant le ton très offensif abandonné ces derniers jours. Et le ministre de l'intérieur entend bien en débarrasser le pays au nom des "braves gens qui veulent avoir la paix".



M. Sarkozy a utilisé le terme "racaille" trois fois, et celui de "voyou" bien plus encore, tout en précisant que ces adjectifs étaient appropriés pour une "infime minorité" de jeunes. Interrogé sur ce vocabulaire, dénoncé jusqu'au sein du gouvernement comme une des causes des violences urbaines des deux dernières semaines, il n'a pas vacillé : "J'aimerais bien que l'on vienne me dire bien en face, quelqu'un qui ose frapper un pompier, qui jette des pierres sur un pompier, qui balance du haut de la tour une machine à laver sur un pompier, on l'appelle comment ? Jeune homme ? Monsieur ? On l'appelle un voyou parce que c'est un voyou". "Quand je dis il y a des racailles, eux-mêmes s'appellent comme cela. Arrêtez de les appeler des jeunes", a-t-il insisté. Quant au footballeur Lilian Thuram, "énervé" par ces termes, il "gagne très bien sa vie", n'est pas "concerné" par cela et "n'habite plus dans ces quartiers" depuis longtemps, a conclu le numéro deux du gouvernement.


"LES RAISONS STRUCTURELLES NE SONT PAS RÉSOLUES"
Se voulant le porte-parole des habitants des cités dans lesquelles il s'est rendu toutes les nuits "depuis quatorze jours", Nicolas Sarkozy a évoqué leur sentiment d'insécurité, qui les conduit à l'abstention car "on ne croit plus dans le discours des hommes politiques". Rappelant la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2002, puis la victoire du non au référendum sur la Constitution européenne, il a raconté avoir entendu : "Débarrassez-nous des trafics, des trafiquants, de ceux qui demandent aux mineurs de faire le guet pour le trafic de la drogue (...), qui nous empoisonnent la vie." "Vous croyez que c'est amusant de rentrer chez soi la peur au ventre ?", a-t-il insisté.


Sur la diminution progressive des violences depuis trois jours, le ministre de l'intérieur s'est gardé de tout triomphalisme : "Cela ne veut pas dire que cela ne peut pas repartir car les raisons structurelles ne sont pas résolues", a-t-il dit. Dans certaines cités, les habitants ont toujours "peur des bandes, des caïds", qui vivent notamment du "trafic de drogue et des voitures volées", a-t-il assuré. Dans ces quartiers, "où la police fait le tour et ne rentre pas", le premier problème, c'est "le sentiment d'impunité". "Il y a vingt-cinq ou trente ans, on ne faisait pas brûler la voiture de son voisin", a-t-il considéré.

Après la suspension de huit policiers de Seine-Saint-Denis pour des "coups illégitimes" sur un jeune de 19 ans à La Courneuve, lundi, le ministre de l'intérieur a affirmé qu'il n'accepterait "aucun débordement des forces de l'ordre", et invité à porter plainte "chaque fois qu'il y aura quelque chose qui n'ira pas".


Avec AFP
o
11 novembre 2005 16:48


Je viens de sortir d'une longue réponse sur un autre sujet, donc plus envie de m'étaler sur un autre truc.

Une petite chose cependant : le petit.

Moi, je propose le beau (de Villepin) et le nabot (sarko)

Amitiés
 
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