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Une jeune Britannique a été frappée à plusieurs reprises par un policier qui procédait à son arrestation à Sheffield (nord de l'Angleterre), selon les images filmées par une caméra de sécurité et diffusées jeudi par plusieurs médias britanniques. Toni Comer, 20 ans, a engagé une procédure civile contre la police.
La police avait été appelée le 30 juillet 2006 vers 02H00 du matin car Mlle Comer, qui souffre d'épilepsie, tout juste expulsée d'une boîte de nuit, vandalisait une voiture. Le film montre une poursuite entre la jeune fille, qui est métisse, et un policier, tous les deux dévalant des escaliers après avoir chuté.
Deux policiers supplémentaires et un gardien accompagné d'un chien arrivent près d'eux alors que l'on voit le premier policier, identifié comme l'agent Anthony Mulhall, frapper à cinq reprises la jeune femme au sol. Le film montre ensuite la jeune femme, menottée avec son pantalon aux chevilles, en train d'être escortée par la police.
Résistance
"Elle a commencé à envoyer des coups de pied, à cracher et à essayer de me mordre. Quand elle a dégagé ses mains, elle a tenté de saisir mes parties génitales et d'envoyer des coups de genou et de pied au même endroit", a expliqué le policier. "Je l'ai frappée aussi fort que j'ai physiquement pu avec mon poing droit pour essayer de la maîtriser. Il n'y a pas eu d'effet apparent donc je l'ai fait à deux nouvelles reprises", a-t-il poursuivi.
Face à la résistance de la jeune femme, il l'a de nouveau frappée et "à la fin, j'ai du utiliser la force brutale", a-t-il ajouté. La police s'est déclarée "satisfaite de la façon dont l'incident avait été maîtrisé et contente du comportement de l'officier, mais nous souhaitons enquêter sur les circonstances de la plainte". Toni Comer a plaidé coupable mercredi pour les dommages causés. Elle a été laissée libre mais devra payer 250 livres (367 euros) d'amende.
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Le rapport annuel de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) fait une nouvelle fois état d'une augmentation des plaintes pour des "bavures" policières et juge que certaines méthodes de la police comme la fouille à corps et le menottage sont utilisées abusivement.
La commission relate plusieurs cas d'abus policiers. Un réfugié politique algérien, arrêté après un contrôle d'identité en raison d'une rébellion et conduit au commissariat des Halles à Paris, "a été fouillé, totalement déshabillé, dans un couloir et (...) a ressenti un profond sentiment d'humiliation, qui ne faisait que décupler celui d'injustice face à un contrôle qu'il estimait déjà illégal", souligne-t-elle.
Le Monde.
a écrit:
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biggie a écrit:
voila en video pour la france [www.youtube.com]
on en a deja parlé ici >> jamel le policier
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oui il y va pas de mains morte celui la
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