ce que je n'arrive pas à comprendre c'est cette dualité que nous avons avec notre voisin alors que nous pourrions nous associé avec eux dans plein de domaine. je viens de lire cette article d'un journal Algérien qui est plutot sérieux et me demande si nous aussi nous avons des satellites? si tel n'est pas le cas pourquoi rester au banc de la conquète spatial?
Extrait du numéro 2593, du quotidien d'oran.
L’Algérie lancera à la fin 2004 et dans le courant du mois de mai 2005 deux nouveaux satellites, Alsat2 et Alsat3. Alsat2 sera aussi petit que le premier, Alsat1, et sera mis au bénéfice des secteurs de l’environnement et de l’aménagement du territoire et de l’agriculture.
Il sera spécialisé dans la cartographie. Le troisième satellite est destiné, quant à lui, à renforcer le secteur des télécommunications. Ces deux nouveaux satellites seront conçus totalement par des spécialistes algériens.
«Avec l’expérience acquise avec Alsat1, grâce au partenariat avec l’agence britannique de Surrey, le Centre national des techniques spatiales (Oran) s’estime en mesure de concevoir à 100% les nouveaux satellites et de réaliser une partie de leurs composants», a déclaré, hier, à Alger, à l’ouverture des journées d’étude sur le programme spatial national, M. Oussedik, directeur de l’Agence spatiale algérienne (ASAL) qui vient d’être créée. Le directeur de l’ASAL a indiqué, par ailleurs, qu’un avis d’appel d’offres est lancé pour une étude sur la réalisation d’une unité de production de micro-satellites. «Cela fait parti du programme qui intègre la formation, la conception, la réalisation et l’exploitation spatiale», a-t-il souligné.
Les résultats enregistrés depuis le lancement, le 28 novembre 2002, d’Alsat1 sont encourageants, en ce sens qu’ils permettent une exploitation très large des images fournies. En effet, les images prises par Alsat1, des différentes régions du pays, fournissent un matériau et des données fiables, précises et précieuses dont beaucoup d’institutions ont besoin pour mener leurs études. C’est le cas notamment des institutions chargées de l’élaboration des programmes de développement. Une raison qui a incité les décideurs à miser dans l’industrie spatiale. Par ailleurs, ASAL, en collaboration avec le CRAAG et le Centre national de cartographie, est chargée d’établir la carte sismique du pays. Interrogé sur le partenariat entre le centre de Surrey et l’ASAL, M. John Cooksley, chargé d’études au sein du centre de recherche britannique, a indiqué que le rôle des Britanniques se limite au transfert de technologie. «Les chercheurs algériens sont compétents en matière de conception, mais l’Angleterre dispose d’une industrie spatiale, c’est là où nous intervenons», a-t-il précisé. M. Oussedik a indiqué, pour sa part, que «cette collaboration va se réduire quand les Algériens auront une maîtrise suffisante de l’industrie spatiale».
Inauguration du nouveau centre de télédétection spatiale à Rabat L'odyssée de l'espace
Bachir thiam
SM le Roi Mohammed VI a inauguré, le 17 décembre 2001 à Rabat, le nouveau siège du Centre royal de télédétection spatiale. L'ambition du Maroc pour la maîtrise de l'espace ne fait aucun doute. Créé en 1989, comme institution gouvernementale pour promouvoir, développer et coordonner les activités en matière de télédétection spatiale à l'échelle nationale, les ingénieurs du CRTS ont déjà mis sur orbite le premier satellite marocain. “Saoufa natahakkam fil fadae". Ainsi s'égosillait un confrère arabophone d'une des deux chaînes de télévisions nationale -avec ce satellite nous sommes à mesure de maîtriser l'espace. Après l'envoi d'expériences scientifiques à bord de la navette spatiale américaine Endeavour de Cap Canaveral, c'est l'espace que les scientifiques marocains ont conquis. L'histoire retiendra.
Partenariat
Le premier satellite marocain a été lancé, avec succès, à l'aide de la fusée russe Zenit-2 sur une orbite circulaire basse à 1000 Km, tirée à partir du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. Lundi 10 décembre 2001 à 17h19 GMT. La conception, la construction des sous-systèmes, le montage et l'intégration de l'ensemble de ce satellite baptisé Zarkae Al Yamama par feu SM Hassan II ont été réalisés localement par des chercheurs marocains. Les tests ont été réalisés grâce au partenariat avec l'université technique de Berlin en Allemagne. Zarkae Al Yamama est un satellite à défilement c'est à dire qu'il effectue chaque jour quatorze révolutions autour de la terre, dont quatre au-dessus du Maroc. A noter que les chercheurs et les cadres marocains ont supervisé la réalisation et le lancement du satellite. Le satellite marocain est censé opérer pendant un peu plus de deux ans, pour des missions scientifiques d'essais de technologies nouvelles. Par ailleurs, le CRTS est chargé de distribuer et d'archiver les données, d'assister les utilisateurs, d'appuyer la formation et la recherche dans ce domaine et représente aussi le Royaume à l'étranger. Depuis la création du Centre royal de télédétection spatiale -CRTS- plusieurs projets ont été mis en œuvre intégrant la télédétection spatiale pour répondre aux besoins en matière d'inventaire et de gestion des ressources naturelles, de protection de l'environnement et d'aménagement du territoire, qui s'inscrivent dans les programmes nationaux de développement.
Formation
Le centre dispose aussi de plusieurs types de données pouvant être exploitées dans les projets de développement durables. Ces données sont des images acquises par différents satellites. Le centre dispose aussi des bases de données réalisées à travers des projets en utilisant les systèmes d'information géographique. À l'instar des autres institutions scientifiques et académiques du Royaume, en matière de formation s'entend, le centre organise des sessions de formation sur les applications de la télédétection, des systèmes d'information géographique et sur les technologies spatiales. Le centre organise également des sessions de formation au profit des utilisateurs ou en faveur des organismes régionaux ou internationaux. Il publie aussi une revue scientifique “Géo Observateur" contenant des articles sur les travaux et recherches réalisés dans les pays africains et arabes, comme il diffuse régulièrement une lettre d'information sur les activités spatiales.
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