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QUAND LE PRESIDENT UTILISE NOS MOTS POUR CALMER NOTRE COLERE
s
15 novembre 2005 10:28
QUAND LE PRESIDENT UTILISE NOS MOTS POUR CALMER NOTRE COLERE
"Mes chers compatriotes,
Les événements que nous venons de vivre sont graves. Ils ont entraîné des drames humains et des pertes matérielles considérables. La justice est saisie : elle fera toute la lumière, elle sera sans faiblesse. Les procédures d’indemnisation seront accélérées. A toutes les victimes, à leurs familles, je veux dire ma peine et la solidarité de la nation tout entière.

Ces événements témoignent d’un malaise profond. Certains ont provoqué des incendies dans les quartiers mêmes où ils habitent, ils ont brûlé les voitures de leurs voisins, de leurs proches, ils s’en sont pris à leurs écoles, à leurs gymnases.

C’est une crise de sens, une crise de repères, c’est une crise d’identité.

Nous y répondrons en étant fermes, en étant justes, en étant fidèles aux valeurs de la France.

Face aux violences des dernières semaines, face aux souffrances et aux difficultés de tant de nos concitoyens, notamment parmi les plus vulnérables, la première nécessité, c’est de rétablir l’ordre public. J’ai donné au gouvernement les moyens d’agir. J’ai notamment décidé de proposer au Parlement de proroger, pour une durée limitée, l’application de la loi du 3 avril 1955. Ceux qui s’attaquent aux biens et aux personnes doivent savoir qu’en République on ne viole pas la loi sans être appréhendé, poursuivi et sanctionné. Et je veux rendre hommage aux forces de l’ordre, aux policiers, aux gendarmes, aux pompiers, aux maires et aux élus, aux magistrats, aux travailleurs sociaux, aux enseignants, aux associations qui se sont mobilisés pour ramener le calme et la tranquillité. Ils font honneur à la République.

Des problèmes, des difficultés, beaucoup de Français en ont. Mais la violence ne règle jamais rien. Quand on appartient à notre communauté nationale, on en respecte les règles.

Les enfants, les adolescents ont besoin de valeurs, de repères. L’autorité parentale est capitale. Les familles doivent prendre toute leur responsabilité. Celles qui s’y refusent doivent être sanctionnées, comme la loi le prévoit. Celles qui connaissent de grandes difficultés doivent en revanche être activement soutenues.

Ce qui est en jeu c’est le respect de la loi mais aussi la réussite de notre politique d’intégration. Il faut être strict dans l’application des règles du regroupement familial. Il faut renforcer la lutte contre l’immigration irrégulière et les trafics qu’elle génère. Il faut intensifier l’action contre les filières de travail clandestin, cette forme moderne de l’esclavage.

Mais l’adhésion à la loi et aux valeurs de la République passe nécessairement par la justice, la fraternité, la générosité. C’est ce qui fait que l’on appartient à une communauté nationale. C’est dans les mots et les regards, avec le cœur et dans les faits, que se marque le respect auquel chacun a droit. Et je veux dire aux enfants des quartiers difficiles, quelles que soient leurs origines, qu’ils sont tous les filles et les fils de la République.

Nous ne construirons rien de durable sans le respect. Nous ne construirons rien de durable si nous laissons monter, d’où qu’ils viennent, le racisme, l’intolérance, l’injure, l’outrage.

Nous ne construirons rien de durable sans combattre ce poison pour la société que sont les discriminations.

Nous ne construirons rien de durable si nous ne reconnaissons pas et n’assumons pas la diversité de la société française. Elle est inscrite dans notre Histoire. C’est une richesse et c’est une force.

Mes chers compatriotes, le devoir de la République, c’est d’offrir partout et à chacun les mêmes chances. Grâce à l’école, grâce au travail des enseignants, un nombre considérable de jeunes issus des quartiers difficiles réussissent dans tous les domaines. Mais certains territoires cumulent trop de handicaps, trop de difficultés. Des territoires confrontés à la violence et au trafic. Des territoires où le chômage est massif et l’urbanisme inhumain. Des territoires où des enfants sont déscolarisés, où trop de jeunes peinent à trouver un emploi, même lorsqu’ils ont réussi leurs études.

Aux racines des événements que nous venons de vivre, il y a évidemment cette situation.

Nous sommes à l’œuvre pour y répondre. Beaucoup a déjà été entrepris : les zones franches urbaines pour ramener de l’emploi dans les quartiers ; le plan de rénovation urbaine pour remplacer les barres et les tours par un habitat plus humain ; le plan de cohésion sociale pour lever un à un les handicaps dont souffrent les plus vulnérables ; des mesures fortes pour permettre aux familles surendettées de s’en sortir ; le contrat d’accueil et d’intégration. La loi sur l’école entre en application : elle donnera à chaque élève les moyens d’acquérir le socle des connaissances indispensables et permettra de lutter plus efficacement contre le fléau de l’illettrisme.

Et le gouvernement vient de prendre des décisions nouvelles pour aider davantage les personnes et les territoires qui ont moins d’atouts que les autres.

Sachez que cette volonté politique et cet engagement financier majeur de la France sont sans précédent. Ils commencent à apporter des réponses aux problèmes des quartiers difficiles. Mais il s’agit nécessairement d’un effort de longue haleine.

Cependant, mes chers compatriotes, nous ne changerons pas les choses en profondeur sans l’engagement de chacun. Sans une profonde évolution des esprits.

Nous appartenons à une grande Nation, par son Histoire, mais aussi par les principes sur lesquels elle est fondée. Une Nation qui rayonne dans le monde.

Et ce soir je veux dire aux Françaises et aux Français, et plus particulièrement aux plus jeunes, que par delà les doutes et les difficultés que chacun peut connaître, nous devons tous être fiers d’appartenir à une communauté qui a la volonté de faire vivre les principes d’égalité et de solidarité, et qui fait pour cela des efforts considérables. C’est une chance d’appartenir à la communauté française. Chacun doit en avoir conscience et agir en conséquence.

Mais je veux dire aussi à tous les Français que pour que ce modèle singulier continue à vivre, pour qu’il garde toute sa force, nous ne pouvons transiger avec certains principes.

Nous le savons bien, les discriminations sapent les fondements même de notre République. Une Haute autorité de lutte contre les discriminations a été créée. Ses pouvoirs sont considérables, puisqu’elle pourra désormais infliger des sanctions. Mais ne nous y trompons pas. Ce combat ne pourra être gagné que si chacune et chacun d’entre nous s’y engage vraiment et personnellement.

Les entreprises et les organisations syndicales doivent se mobiliser aussi sur la question essentielle de la diversité et de l’emploi des jeunes issus des quartiers en difficulté. Il n’est pas question d’entrer dans la logique des quotas, qui montre en quelque sorte du doigt ceux qui en bénéficient et qui est injuste pour ceux qui n’y ont pas droit. Il s’agit de donner aux jeunes les mêmes chances face à l’emploi. Combien de Curriculum Vitae passent encore à la corbeille en raison du nom ou de l’adresse de l’intéressé ? Je rencontrerai sur cette question les représentants des partenaires sociaux dans les prochains jours.

Pour mieux aider les jeunes, notamment les jeunes en difficulté, à aller vers l’emploi, j’ai décidé de créer un service civil volontaire, associant accompagnement et formation. Il concernera 50.000 jeunes en 2007.

J’appelle aussi tous les représentants des communes à respecter la loi qui leur impose d’avoir 20 % au moins de logements sociaux. Oh, j’ai conscience des difficultés. Mais on ne sortira pas de la situation actuelle, si l’on ne met pas en cohérence les discours et les actes.

Je rencontrerai également l’ensemble des responsables de l’audiovisuel. Les médias doivent mieux refléter la réalité française d’aujourd’hui.

Et j’invite les chefs des partis politiques à prendre leur part de responsabilité : les élus, la représentation nationale doivent eux aussi refléter la diversité de la France. C’est une exigence pour faire vivre notre démocratie.

Mes chers compatriotes, soyons lucides. Soyons courageux. Sachons tirer toutes les leçons de cette crise. Chacun doit respecter les règles, chacun doit savoir que l’on ne viole pas impunément la loi. Mais sachons aussi nous rassembler pour agir dans la fidélité aux principes qui font la France : la communauté nationale tout entière en sortira meilleure et plus forte.

Et vous pouvez compter sur ma détermination.

Vive la République ! Vive la France !"


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Vous aurez noté l’effort dans la communication, ils se sont arrachés !!!

Jacques Chriac apparaît avec des lunettes sobres :
Effet assuré : "affaiblir" et humaniser son image.

Pas de dorures dans le décor dérrière lui
Effet : diminuer le fossé Rue/Elysée.

Adoucissement de la voix lorsqu’ils s’adressent aux "fils et filles de la République"
Il se présente ainsi comme le garant des valeurs -on ne lui en voudra, c’est son rôle- le grand-père de tous ces enfants.

Une fois de plus le Président se déresponsabilise, ne JUSTIFIE en RIEN le recours à la loi de 1955. Il utilise avec une facilité DECONCERTANTE le double discours racoleur, la justice à deux vitesses et des promesses, toujours des promesses !

C’est HONTEUX, DEMAGO, DANGEREUX et ANTI DEMOCRATIQUE !

> Mais je veux dire aussi à tous les Français que pour que ce modèle singulier continue à vivre, pour qu’il garde toute sa force, nous ne pouvons transiger avec certains principes.

ABERATION parmis les abérations, puisque c’est bein l’échec de ce "modèle singulier" qui nous a conduit dans cette crise, c’est bien ce modèle anti-démocratique, ségrégationniste et liberticide que nous condamnons et que voulons changer !

Excusez ma vulgarité mais son discours c’est : Acceptez la vaseline, le cactus passera mieux !!!


siryne
r
15 novembre 2005 10:52
il s'est elu sur le mot "la fracture sociale " aujourd'hui on voie le resultat.


des mots creux qui ne resonnent pas vrai car il n'y a pas de concret ...


A
15 novembre 2005 10:55
je prefere son discours à celui de Sarkozy

au moins il a le merite de savoir choisir les mots justes qui rassemblent au lieu de diviser et de blesser les plus vulnerables

Chirac est un excellent orateur et un "bon" politicien, il faut le reconnaitre
s
15 novembre 2005 11:10
Normal que son discours soit plus fin que le sarko , le monde le regarde , c'est un chef d'etat et non un petit ministre ,

Maintenant c'est quoi le resultat ?

Rien , et toujour la meme rengaine !

Il connait tout les problemes des jeunes , qu'a-t-il fait jusqu'à maintenant pour remedier ?

siryne
r
15 novembre 2005 12:01
salut

chirac n'a jamis rien fait pour les jeunes et les quartiers en detresses
en 95 il a été élu sur le slogan de la fracture sociale; pourtant cette même fracture n'a eu de cesse de se fissurer davantage

en 2002 , on se souvient tous comment chirac a tiré profit de la tuerie de nanterre et a choisi son slogan de campagne: l'insécurité
résultat: lepen au second tout et chirac avec 82 % de voix

le meilleurs allié de l'extrème droitr reste encore ............la droite

et n'oublions pas son discours à marseille ds les année 80 :" le bruit et les odeurs" en faisant référance aux immigrés

et maintenant il chausse ses lunettes de papy et il voudrait nous faire la morale avec ses services civils volontaire

laissez moi rire smiling smiley smiling smiley smiling smiley smiling smiley smiling smiley smiling smiley smiling smiley


chirac est le maitre de sarkosy ne nous y trompons pas

la gauche a intéret à se réveiller sinon sa sera de plus en plus mal
t
15 novembre 2005 12:19
en entendant hier soir le discour de chirac, on ai sûr que la France connait un très grave problèmesad smiley(
s
15 novembre 2005 14:18
URGENT : Respect et dignité pour TOUS nos concitoyens, s’il vous plait !


Chirac s’est longtemps flatté de « réduire la fracture sociale » avec sa politique d’intégration des minorités. Les violences urbaines qui ont éclaté apportent un démenti péremptoire à ses illusions naïves en la matière. Il y a urgence, encore faut-il savoir laquelle !


Le fait d’avoir rétabli l’état d’urgence comme du temps de la guerre d’Algérie est un aveu cinglant de l’échec de sa politique et de son concept, critiqué par les autres pays qui ont choisi, eux, de laisser plus d’espaces de liberté à leurs minorités, et de ne pas mépriser leur existence ni étouffer leurs aspirations légitimes à la justice sociale et à l’égalité économique. Là encore, le coq gaulois chante les leçons qu’il veut donner aux autres, les deux pieds enfonçés dans le fumier qu’il laisse s’accumuler sous lui, fier et ridicule, gaussé par les medias internationaux.

Exhumer un texte de loi de 1955 pour tenter de contenir une situation qui sanctionne 25 ans de politique erronée est une réponse lamentable qui, loin de calmer le jeu, jette de l’huile sur le feu et promet des retours de flammes dans les mois qui suivront. Une riposte doit toujours être proportionnelle à une attaque, et le fait de donner dans la démesure est symptomatique de l’incurie d’un gouvernement qui ne sait pas adapter le niveau de ses actions correctives. Même en Mai 68, où la situation était incomparablement plus critique, l’état d’exception n’avait pas été rétabli. C,est dire le désarroi d’une classe politique dépassée par les évènements, et la déliquescence de ce régime inféodé au capitalisme et à des pseudo valeurs républicaines.

On tremble à l’idée qu’un tel gouvernement perde la tête si un jour une situation d’une extrême gravité se présentait, du style des missiles de Cuba. Villepin appuierait sur le bouton atomique, pour le moins. Certes, l’état d’urgence recueille les suffrages d’une majorité des Français, la peur étant mauvaise conseillère. Selon un sondage CSA, 73 % des Français sont favorables au couvre feu.

Les bêtises et les erreurs se succèdent, comme dans toute situation un peu tendue où des soi-disant responsables perdent la tête, par faute de manque de sang-froid et de mesure. Sarkozy, qui n’en n’est pas à un paradoxe près ou à une incohérence de plus, juste après s’être prononçé contre la double peine, propose d’expulser les étrangers impliqués dans les émeutes, même ceux qui sont titulaires d’un titre de séjour en bonne et due forme. On pourrait aussi les empaler au passage, comme cela, on les aurait punis trois fois ! Et pourquoi pas au final leur inoculer avant de les éjecter le virus du sida, comme ça on serait sûrs de ne plus les revoir...

De Gaulle avait choisi de dissoudre le parlement au lendemain des émeutes de Mai 68, pour marquer le changement d’une politique qui avait clairement échoué et repartir sur un autre pied. On ne s’attend guère à ce que Chirac ait le courage d’en faire autant, ni de démissionner, la tête haute et la queue entre les jambes...

On voit aujourd’hui de façon éclatante qu’avec la politique de Chirac la France sait à l’occasion fabriquer des papiers d’identité mais presque jamais des citoyens. Et les « mesures » promises par Villepin agiront comme des cataplasmes sur une jambe de bois, des habillages de surface, des caricatures de mesures destinées à faire illusion, sans s’attaquer au fond du problème.

Je me demande s’il se trouve aujourd’hui quelqu’un de bonne foi pour juger que ce gouvernement sait gouverner, au quotidien ou dans l’urgence. Pas d’épuration du budget de l’État, pas de politique vis-à-vis des minorités qui, soit dit en passant, seront peut-être un jour des majorités, et pas de sens de mesure et d’à propos en situation d’urgence !

Alors que les banlieues ont un besoin viscéral d’égalité, de respect et de justice, on leur colle en travers de la gorge un état d’exception, héritage d’une époque colonialiste, avec droit de perquisition à toute heure et couvre-feu imposé et dont toute déviation sera sévèrement sanctionnée.

Il se trouve de nombreux imbéciles pour affirmer que les chantres de la prévention ont eu leur chance pour régler le problème des banlieues, c’est aussi faux qu’irresponsable. On a laissé délibérément, par laxisme et par inconscience, une situation s’installer et se dégrader, avec des ghettos, des centaines de milliers d’enfants en échec scolaire et livrés à eux-mêmes dans la rue, sans structures adéquates pour les protéger et les guider, sans éducateurs spécialisés en nombre suffisant. On a réduit les aides aux associations de quartier.

Enfin, on a traîné dans la boue l’honneur de ces « misérables du XXI ème siècle » au sens où les aurait décrit Victor Hugo, en les traitant de « racaille », en les menaçant de les décaper au Karcher, en ignorant leur existence, les laissant à leur triste sort dans l’indifférence générale d’une société plus nantie.

La première urgence, ce n’est pas de rétablir une situation d’urgence ou de la prolonger à loisir. Il y a urgence, c’est vrai. Il est urgent de respecter ceux dont certains viennent d’envoyer un message douloureux, dans l’espoir qu’on s’intéresse enfin à leur détresse. « Il n’est point de méchants, il n’est que des souffrants » a dit admirablement quelqu’un qui avait compris la nature humaine.

Il est urgent d’écouter les besoins de ces désespérés, de les aider. Ils ne veulent pas être « intégrés », puisqu’ils font déjà partie de la population française, non ? Ils veulent qu’on leur parle comme à n’importe quel autre citoyen, que l’on ne les tutoie pas ni qu’on les rudoie lorsqu’on les suspecte systématiquement d’un délit de sale gueule.

Ne pas mettre à l’écart quelqu’un c’est l’avoir « intégré » de facto. Pas besoin de baratin inutile, de logorrhée politicienne, de grands airs, de menaces, d’insultes et de mesures iniques. Les aimer comme n’importe quel autre citoyen puisqu’ils sont citoyens ou possèdent un statut assimilé, les respecter, les laisser vivre au sein de la communauté française, tout en les laissant pratiquer dans le respect et la dignité les attributs de leur propre communauté d’origine. S’occuper de leurs enfants, comme de n’importe lequel des autres citoyens qui vivent dans le même pays. Plus peut-être, car leur cas est plus sensible, à cause d’erreurs néfastes accumulées depuis plus d’une génération.

La rue qui gronde, les incendies de voitures et les dégradations qui font peur aux petits Français légitimement dépassés par la situation sont plus le chant douloureux de ceux qui veulent qu’on les écoute qu’un désir de déstabiliser une république engonçée dans son incapacité à harmoniser son tissu social.

Ça devient urgent de le comprendre, et urgent de le faire, enfin ! Quand la société française tiendra ce discours et agira à bon escient, l’espoir naîtra et le calme règnera. Et ceux qui ont profité de ce terreau pour commettre des exactions en seront pour leurs frais. Autant que les politiciens qui surfent sur les évènements pour pousser leur candidature à leur petit profit électoral.

La sagesse serait, pour un gouvernement responsable, de savoir trier le bon grain de l’ivraie. On verrait que le bon grain serait largement majoritaire. Mais ceux qui feignent de nous gouverner, myopes et incapables, n’en seront malheureusement pas capable, j’en gage !

Ashoka.

siryne
 
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