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A QUAND L'UNION ?
A
30 novembre 2004 17:40
C’est pour quand l’union des Etats de Tamazgha?

Alors que la mondialisation avance à grands pas, pour englober tous les domaines de la vie des hommes dans tous les pays du monde, ceux-ci pour tirer profit de cette mondialisation et éviter ses inconvénients, ne cessent pas de se regrouper en construisant des régions mondialisées solides capables de défendre les intérêts de leurs membres. A quand l'union des états de Tamazgha?

Mais, il semble que les Etats, comme les êtres humains, ne sont pas tous intelligents pour prendre les mesures nécessaires pour garantir un avenir mieux que le présent. C'est le cas des Etats de Tamazgha, du Grand Maghreb qui refusent d'ouvrir les yeux pour affronter la réalité atroce de la mondialisation. Ce qui est pire dans cette situation c'est leur destination à s'allier politiquement, culturellement et socialement avec un Machrek qui ne présente aucune perspective réelle de développement de nos Etats. Le moment est venu pour faire sortir la vérité au soleil: La coopération étroite que les Etats du Maghreb (Tamazgha) tissent avec le camp du Machrek est désastreuse pour la société de l'Afrique du Nord (Imazighen surtout). L'hypocrisie de la ligue arabe et ses théories du nationalisme arabe ne tient plus debout.

Il est temps que le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Mauritanie et la Libye se retirent immédiatement de cette institution fantôme et rejettent pour toujours les fantasmes du Machrek qui n'ont rien à faire sur la terre du Maghreb. Dores et déjà il faut s'occuper des vrais questions qui se passent à nous sans complexe. Les exemples autour de nous ne manquent pas: l'union européenne qui compte désormais 25 membres et nous tourne brutalement le dos; MERCOSUR (qui regroupe le Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay, Chili et Bolivie) qui essayent de bâtir une communauté régionale solide face aux Etats-Unis. Il y a aussi tout récemment le groupement régional qui s'appelle la communauté économique eurasienne (Russie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan) pour faire contrepoids à l'union européenne.

Il y a aussi l'association des nation du Sud-est asiatique (Ansea) qui regroupe Thaïlande, Philippine, Malaisie, Singapour, Indonésie, Vietnam, Laos, Cambodge, (qui va accueillir la Chine, le Japon et la Corée du sud). Chaque Etat cité ci-dessus fait des efforts considérables pour s'intégrer dans sa communauté régionale. Les observateurs internationaux dans la géopolitique estiment très sérieusement que ces communautés régionales seront les prochains acteurs politiques et économiques mondiaux face à l'Amérique du nord et l'union européenne. Chaque région connaît bien sûr les problèmes sans fin provoqués par les deux puissances américaine et européenne, mais heureusement il existe dans chacune dans ces communautés régionales un Etat fort qui résiste pour sauvegarder la continuité de la communauté, ainsi pour le Mercosur, c'est le Brésil qui tient le rôle, au sein de l'ensemble, au sein de l'eurasienne c'est la Russie et la Biélorussie qui garantissent aux autres Etats membres la continuité du modèle et enfin au sein de l'Ansea on attend avec impatience l'entrée de la Chine et du Japon pour dynamiser encore plus la région asiatique.

Devant ce mouvement international de regroupement, les Etats du Maghreb croisent les bras et attendent que l'occident leur verse quelques dollars ou quelques euros, non pas pour les aider, mais pour consolider encore leur subordination à lui. En plus, ils suivent des théories d'u Machrek qui n'a d'existence réelle que par le pétrole qu'il produit. A part ça, il n'a que l'obscurantisme et la décadence perpétuelle à nous envoyer. Devant ce constat, que faut-il faire pour sortir notre terre de ce désastre dans lequel elle s'enlise de plus en plus profondément?

La réponse à cette question est à la fois facile et compliquée. Facile parce que la région du Maghreb a plusieurs atouts considérables qui lui permettent de devenir un acteur mondial, et compliquée parce que la classe dirigeante des Etats du Maghreb ne sont prêts du tout à bouger pour changer les chose, alors que la construction d'une communauté régionale quelconque doit être garantie par des Etats forts capables de jouer leur rôle de régulation et de protection. Mais lorsqu'on parle de la construction du Maghreb aujourd'hui, on ne trouve rien à dire, tout simplement parce que le Maghreb en tant que tel n'existe pas. Il n'a jamais existé. Ce n'est pas la rencontre sourde de souverains réunis dans des conseils qui crée une entité. Il faut véritablement créer le Maghreb, qu'il se manifeste à lui-même d'abord et au monde après et qu'il ait confiance dans son propre avenir.

Lorsqu'on parle du Maghreb, on parle de Tamazgha, cet espace géographique riche par sa diversité climatique, ses ressources, sa beauté et ses habitants. Cet espace a été habité depuis la nuit du temps par les caspiennes à l'époque paléolithique moyen. Ensuite c'est une civilisation néolithique fantastique qui va s'épanouir au Sahara d'Algérie (A l'époque le Sahara d'aujourd'hui n'avait pas d'existence). Du XIX au IV siècle avant Jésus Christ, imazighen entrent en contact avec les peuples de la mer, ce qui leur permettait de s'ouvrir au monde qu'ils découvrent avec leurs voisins méditerranéens. En 1250 av.j.c les carthaginois vont dominer les côtes de Tamazgha, alors que l'intérieur est dominé par les chefs de Numidie en Algérie et au Maroc.

Ces derniers vont s'unifier pour bâtir le royaume de Numidie en 203 av.j.c sous l'autorité de Masinissa qui allait du territoire de Carthage jusqu'à la Moulouya à lest du Maroc. Dans ce dernier c'est le même peuple amazigh qui règne mais sous un deuxième royaume, la Mauritanie. Puis c'est l'annexion romaine qui va commencer. En 429 av.j.c c'est l'invasion vandale qui va prendre le relais. En 533 ap.j.c ce sont les byzantins qui vont essayer leur domination à leur tour. En 680 ap.j.c c'est la conquête arabe qui va rencontrer comme les autres envahisseurs, la résistance amazighe jusqu'au VIII siècle. Depuis c'est une succession de dynasties arabes ou amazighes musulmanes qui vont régner sur la région (Rustumide, aghlabide, kharidjite, fatimide, almohade, almoravide, hafside, marînide….) jusqu'à la dynastie alaouite au Maroc et les régimes républicains en Algérie, Tunisie, Mauritanie et Libye en 2003.

Ainsi l'histoire de Tamazgha nous permet de dire et d'affirmer avec confiance que toutes les sociétés vivant aujourd'hui sur cette terre ont la même identité et la base culturelle nécessaire pour commencer la construction du grand Maghreb. Tout d'abord, il faut se mettre d'accord sur certains principes sacrés pour ne pas commettre les erreurs d'hier. Ainsi, il faut adopter dans toute déclaration, discours ou projet concernant celle-ci l'appellation authentique et originel de cette terre sur laquelle nous vivons, c'est-à-dire "Tamazgha" parce que toute autre dénomination rendra inutile tous les efforts qui doivent être effectués en la matière. Parce que ce nom est un gage de respect extrême à tous ceux qui ont sacrifié leur vie et biens pour garder sa dignité et sa liberté depuis le début de l'histoire. Seule cette reconnaissance de tamazgha permettra de garantir un autre principe, celui d'égalité de tous les citoyens de Tamzgha quelque soit leur origine ethnique (amazighe ou arabe) et quelque soit leur nationalité. Seul le respect de ce principe permet le passage en douceur d'une identité nationale à identité de lieu.

De quelque côté qu'on se trouve, dans la situation actuelle de Tamazgha, on ne rencontre que les impasses, qu'il s'agisse des problèmes incessants autour du Sahara entre l'Algérie et le Maroc, de la continuation des massacres sanglants de la population civile en Algérie, de la folie exagérée de la classe dirigeante libyenne, de la place même de tamazgha dans l'Afrique continentale et dans le monde: une action concrète et résolue, portant sur un point limité mais décisif, qui entraîne sur ce point un changement fondamental et modifie les termes mêmes de l'ensemble des problèmes.

Il faut changer le cours des événements. Pour cela, il faut changer l'esprit des hommes. Les paroles n'y suffisent pas. Seule une action profonde, réelle, immédiate portant sur un point essentiel peut changer l'état statique actuel. A vrai dire, il est tout à fait absurde que des sociétés ayant les mêmes origines ethniques, culturelles et linguistiques, et qui pratiquent presque la même religion, et qui ont la même histoire et qui vivent depuis des siècles sur le même espace géographique n'arrivent pas à communiquer librement entre eux sans préjugés ni complexe. Il est tout à fait absurde que des Etats aussi identiques que les notre pratiquent le dialogue des sourds entre eux. Certes, chaque Etat a le devoir suprême de protéger son intégrité territoriale en traçant des frontières précises et claires délimitant les débuts et la fin de leur souveraineté nationale.

Mais cela ne veut pas dire rester enfermé dans ses frontières. C'est le problème politique délicat. Comment transcender la frontière sans heurter la sensibilité des Etats? Comment transformer al frontière comme ligne de partage en zone de contact? D'échange et de solidarité entre les Etats et les peuples. Bien sûr, il ne s'agit pas ici d'effacer les frontières ethniques et politiques. Elles sont une donnée de l'histoire, et nous n'avons la prétention de corriger l'histoire. Ce que nous voulons, c'est enlever aux frontières leur rigidité, leurs caractères hostiles. Pour arriver à ce but, nous devons cultiver une conscience fondée sur le fait que l'existence des Etats et les peuples de Tamazgha est en jeu. Alors c'est pour quand l'union de tamazgha tant désirée pour lutter contre la peste noire: l'onscurantisme islamiste, et la peste blanche: la corruption de l'Etat.

Par: Laaziman Abdelaziz Anwal (Meknass), www.tawiza.net
A
30 novembre 2004 18:03

«Monde arabe», la fin d'un mythe

Par Pierre VERMEREN

Pierre Vermeren professeur agrégé d'histoire
à Bordeaux

Après 1945 et 1967, il se pourrait que 2001 ait engagé le monde arabe et, à travers lui, le nationalisme arabe, dans une crise conduisant à son implosion. Dernier ouvrage paru : la Formation des élites marocaines et tunisiennes, des nationalistes aux islamistes, 1920-2000. éd. la Découverte (2002).
L'accord de décembre 2003 entre Kadhafi et les Etats-Unis, après des mois de transactions secrètes, confirme l'ampleur et la vitesse du processus de décomposition du «monde arabe». Le colonel libyen, depuis des années, a marqué son dépit vis-à-vis des «Arabes», et dit leur préférer les «Africains». Sa diplomatie, naguère proarabe, est devenue africaine et maghrébine. En 2003, Kadhafi a annoncé qu'il quittait la Ligue arabe (dont il est le plus vieux dirigeant), tandis que ses diplomates ont créé de graves incidents avec les pays du Golfe. Par ailleurs, le colonel solde ses comptes avec les Anglo-Saxons (Lockerbie, ADM, renseignements sur Al-Qaeda), et maintenant la France. Après avoir combattu ses alliés dans les sables du Tchad, il propose aujourd'hui à celle-ci un partenariat de coopération en Afrique...
Ce renversement d'alliance n'est pas un événement mineur. Il a pour effet de couper en deux le monde arabe, dont la Libye est le trait d'union entre Maghreb et Machrek, entre Afrique du Nord et Proche-Orient. De manière délibérée et brutale, Kadhafi précipite la destruction du «monde arabe», dont il fut l'un des derniers mentors.
Le monde arabe a été le grand mythe politique de la rive sud de la Méditerranée au XXe siècle. Cette vaste région du monde a été bousculée par l'impérialisme franco-britannique, de l'expédition d'Egypte en 1798 à la fin de l'Algérie française en 1962. Face à une colonisation jugée humiliante, les hommes du Sud, souvent marqués par la culture révolutionnaire et nationale française, ont forgé un formidable outil de résistance et de mobilisation populaire, le nationalisme arabe. Or la France a été un puissant catalyseur de ce vaste mouvement politique.
La politique arabe de la France, dite du «royaume arabe», est mise sur pied par Napoléon III. Elle vise la protection des chrétiens d'Orient, et anticipe la révolte du nationalisme arabe contre la domination ottomane. Lorsque Bismarck constitue la Triplice (l'alliance des Empires centraux), il s'assure la fidélité du Grand Turc, qui se résout mal à la perte de ses provinces arabes au profit de la France et de l'Angleterre. Les deux guerres mondiales perpétuent ces alliances. Mais l'irruption des Etats-Unis en Méditerranée change radicalement la donne.
La première nation anticoloniale du monde (telle qu'elle se présente) se positionne aux côtés des peuples colonisés, et s'attache de solides fidélités arabes. Lorsqu'émerge l'entité «monde arabe» en 1945, par la proclamation de la Ligue arabe au Caire, un vaste retournement d'alliances se met en place. L'alliance contrainte (par la colonisation), entre démocraties européennes et leaders arabes, vole en éclats, au bénéfice des deux super-grands. De Suez en 1956 aux accords d'Evian en 1962, la nouvelle configuration se prolonge. C'est l'apogée du nationalisme arabe et l'heure de gloire de Nasser. Le monde arabe connaît plusieurs tentatives d'unions bilatérales qui échouent.
1967 annonce un nouveau retournement d'alliance, où l'Amérique et la France échangent leurs places. Fidèle alliée d'Israël qu'elle a doté de l'arme nucléaire, la France se rapproche des régimes arabes et s'éloigne d'Israël. De Gaulle ressuscite la politique arabe de Napoléon III. Au Maghreb, puis au Proche-Orient et en Irak, la France noue (ou renoue) des relations solides, intenses et durables. A l'inverse, le soutien américain à Israël éloigne les jeunes nationalistes arabes de l'Amérique, qui se contente de ses puissants alliés bédouins du Golfe (et, depuis 1978, de l'alliance égyptienne).
Le monde arabe se rassemble dans l'hostilité à Israël et à l'Amérique. La cause palestinienne devient, au fil des ans, le symbole et le coeur de l'identité arabe, telle que véhiculée, aujourd'hui, dans les télévisions satellitaires arabes. Mais les régimes arabes se montrent incapables de «rejeter Israël à la mer», et une nouvelle génération d'activistes islamistes se prépare à la lutte. Après l'Afghanistan et la guerre du Golfe de 1990-91, la lutte se retourne contre «l'Occident».
De ce point de vue, les attentats du 11 septembre 2001 constituent un apogée. Mais, après 1945 et 1967, il se pourrait que 2001 ait engagé le monde arabe, et à travers lui, le nationalisme arabe, dans une crise conduisant à son implosion. La catastrophe causée par les islamistes d'Al-Qaeda, enfants illégitimes, mais enfants tout de même, du nationalisme arabe, marque, en effet, pour l'Amérique une ligne rouge et sans retour.
Or, qu'en est-il aujourd'hui du monde arabe, derrière les foucades libyennes? A l'ouest, l'ancienne Berbérie : de nombreux signes y témoignent de la remise en cause des fondements de l'arabité, à commencer par le monopole de la langue arabe, jusque-là tabou. Insurrection kabyle depuis deux ans, reconnaissance du berbère en Algérie et au Maroc, et réflexion sur son enseignement, développement des langues nationales pour faciliter l'alphabétisation, conférence au musée de l'Homme à Paris en mai 2003 sur la «langue marocaine», promotion de la langue française et de ses grands auteurs dans l'enseignement tunisien depuis dix ans, développement de l'enseignement privé anglophone (Ifrane) et francophone au Maroc, en Tunisie, et maintenant en Algérie (ouverture du Lycée international). Et cet éditorial du journal de l'USFP (socialistes marocains, historiquement proches du Baas proche-oriental) intitulé «Les chiffonnières du paysage audiovisuel arabe», qui attaque de manière virulente les chaînes du Golfe. Même la Mauritanie s'évertue depuis deux ans à devenir le champion de la lutte contre Al-Qaeda et le Baas réunis.
A l'est, deux ans après le 11 septembre, le Proche-Orient arabe semble démembré. Le Soudan, poussé par l'Amérique, tente de se réconcilier avec ses chrétiens et animistes du Sud. L'Egypte, plus que jamais sous tension, tient bon grâce aux dollars, et tente à toute force de rester le «bon élève» du monde arabe : rapprochement étatique avec Israël, engagement dans le processus de paix, chasse à Al-Qaeda... tandis qu'une association d'intellectuels égyptiens vient de se constituer pour «désarabiser l'Egypte»... Le Liban savoure la paix retrouvée, la Syrie est dans l'oeil du tigre, tandis que l'Irak, foyer du baasisme (parti politique qui a repris le flambeau du nationalisme arabe à Nasser), est en cours de partage entre chiites (qui regardent à l'Est) et Kurdes (qui seront attirés par une Turquie démocratique). Les monarchies du Golfe sous-peuplées, mais de plus en plus «asiatiques» par leurs immigrés, dépendent plus que jamais de l'Amérique, tant la menace d'Al-Qaeda est forte.
L'unité du monde arabe est brisée. Non seulement du fait de la crise profonde du nationalisme arabe, mais aussi parce le territoire du monde arabe se fragmente et se dérobe. La renaissance berbère à l'Ouest et kurde à l'Est, le tropisme africain de la Libye, du Maroc et de l'Algérie (qui pilote le Nepad), l'échec du Maghreb arabe (l'UMA, dont le sommet vient à nouveau d'être annulé), le chacun pour soi au Proche-Orient, tout cela converge. Reste Al-Qods (Jérusalem) et les Palestiniens, alors qu'un premier plan de paix et de partage abouti vient d'être mis sur la table à Genève.
Si, par chance et par nécessité, le Dôme du Rocher revient à la Palestine, et que les réfugiés palestiniens se fixent définitivement dans leur pays d'accueil, alors la cause palestinienne, ferment de l'unité arabe, aura vécu. Et le monde arabe, dans sa composante uniforme, totalisante et homogène avec lui.
Restera un monde riche de multiples histoires, d'expériences et de différences, avide de développement et de libertés, à l'instar de ses jeunes gens qui surfent sur l'Internet, et rêvent devant les télévisions satellitaires du monde
N
30 novembre 2004 18:30

Amr du sous
Et toi qu'est ce que tu penses personnellement de tout ça ??

A
30 novembre 2004 21:29
Une fois, j'ai surpris la conversation de 2 hommes qui discutaient des problèmes de l'Union du Magreb Arabe.

Le 1er dit : Cette union ne marchera que lorsque le mot "Arabe" sera retiré.

Le 2nd lui répondu : Qu'est-ce-que te fait dire que ça marchera après ?


Le 1er dit : Sans le mot "Arabe" les dirigeants sauront exactement quelle est la vraie composition des populations nord-africaines : en gros berbères. Ainsi, prendre conscient qu'on a rien en commun politiquement et cuturellement avec le moyen-orient.

Le 2nd dit : Es-tu sur que nos dirigeants sont aussi intelligents que cela ?


A refléchir ....
A
30 novembre 2004 23:27
Moi je pense qu'il est tant de prendre notre destin en main et de tourner le dos au Moyen-orient ! Nous avons une richesse culturelle Arabo-Amazhig suffisante et abondante nous sommes une civilisation à part entiére, nous l'avons toujours étaient mais nous l'avions oublié ! mais poutant ce sont nos ancêtres qui ont façonnés cette grande civilisation Arabo-Andalouse qui a autant émerveillée le monde, c'est de Fez, Marrakech, Alger, Tunis que sont partis les artisans de ce grand chantier que nous appelions la civilisation Andalouse, et non de Bagdad, Damas ou du Caire ! Je ne fais pas un procés à nos cousins de l'est mais il ne faut plus que l'on nous volent notre héritage ! Regardez le monde Arabe est moribond car il n'a jamais su sunir, il se désagrége, et pourquoi devrions nous les suivrent dans leur chute ??? Nous n'avons aucun cas de conscience à avoir car avant même les probléme avec Israel il s'étaient deja disloqués, la preuve en est de tout ces noms d'êtats Arabes (syrie, irak, jordanie, Arabie saoudite, yemen etc etc ) ils auraient pu devenir les êtats unis Arabes, au lieu de cela ils ce sont combatus jusqu'à l'usure ! Il ont eu leur chances, ils l'ont ignorés !! A nous qui avons étaient épargnés et qui avons conservé notre patrimoine culturel de ne pas faire les mêmes erreures, le Maghreb unis et notre seule chance pour sortir de ce marasme économique et social !!
Tamazgha est Arabo-Amazhig, elle est un socle suffisament fertile et culturellement homogéne pour y batir notre avenir !!
A
1 décembre 2004 05:18
Ceux qui considéraient Khadafi comme un fou doivent revoir leur analyse. Certes, il était demagogue dans certains cas mais personne ne peut nier qu'il a tout tenter pour unir le maghreb.

Quand le fou avait raison...
 
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