Comme nous l'avions annoncé précédemment, le jugement du porte parole de Droits devant, Jean-Claude AMARA, accusé « de violences volontaires à agent de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions, aggravée en réunion » le 13 avril 2006, lors de l'occupation de l'ex musée des colonies de la Porte Dorée, aura lieu le :
VENDREDI 10 NOVEMBRE A 13 H 30 10ème CHAMBRE DU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE PALAIS DE JUSTICE, BD DU PALAIS METRO : CITE
Jean-Claude Amara sera défendu par Me Irène TERREL et Sohil BOUDJELLAL. Plusieurs témoins comparaîtront à ses côtés,
notamment Mgr Jacques GAILLOT , Pr Albert JACQUARD, Me Jean-Jacques DE FELICE, Alain LIPIETZ (député européen, présent lors de l'occupation)
Tenant compte de l'exiguïté de la salle d'audience (environ 40 places) et de la durée du jugement (environ 3 heures), nous demandons à chaque association, organisation ou collectif qui envisagent de se déplacer au procès de déléguer chacun 2 à 3 personnes (RDV à 13 H 00 devant la salle de la 10ème chambre).' Pour les autres, grâce à l'intermédiaire du réseau « Co-errances », la direction du cinéma « Espace Saint-Michel » (Place St-Michel, face à la fontaine) a décidé de nous soutenir en nous prêtant le foyer du cinéma de 14 H 30 à 20 H 00 ce vendredi 10 novembre.
Films (Michael Hoare…, expo, débats auront lieu à cette occasion, autour notamment de l'action conjointe sans papiers-étudiants qui a eu lieu du 18 mars au 14 avril 06, lors du squat des locaux de l'ex SSAE, rue Auguste Perret dans le 13ème arrondissement de Paris, durant lequel J.C. Amara a été mis en garde à vue et inculpé...et ce en plein bataille anti-CPE!!!
Cet énième jugement s'inscrit dans la lignée sinistre d'une répression tout azimut orchestrée par la « Sarkozy and co », relayée par une justice coloniale, d'exception et d'abattage aux ordres, s'acharnant à éradiquer toute tentative de SOLIDARITE, D'INSOUMISSION ET DE REBELLION!
Qu'ils soient sans papiers ou paysans opposés aux OGM (tel le dernier procès en date envers Jean-Emile Sanchez et la CONFEDERATION PAYSANNE), sans logis ou étudiants, sans emploi ou salariés précaires, jeunes des cités ou syndicaliste... Aucun mouvement... aucun citoyen en lutte ne doit échapper à cette globalisation de la répression à laquelle, plus que jamais, il convient d'opposer le socle local, national et mondial de nos résistances.