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Quand les CRI font competition.
a
12 juillet 2006 10:01
2 article sur les CRI de casa et sttate, que ce que vous en penser?

Investissement à Casablanca

Le CRI simplifie les procédures pour les MRE

· La création d’entreprises réduite à 24 heures

· Bientôt, une stratégie de communication dédiée

Le Maroc compte sur l’investissement de ses ressortissants à l’étranger. Ceux-ci sont d’ailleurs de plus en plus attirés par le retour au pays, ou simplement par les opportunités qu’offre le marché marocain. Le souci reste donc de canaliser cet investissement et de l’orienter vers les secteurs les plus demandeurs, sans oublier l’effort de promotion et les mesures d’accompagnement à renforcer.
A ce niveau, le CRI de Casablanca (centre régional de l’investissement) a franchi un pas en instaurant une procédure simplifiée pour les MRE. Eut égard à sa période de séjour limitée au Maroc, l’investisseur peut emprunter ce “Fast way” et créer son entreprise en seulement 24 heures. Ce n’est d’ailleurs que cette année que les services du CRI pourront constituer une base statistique concernant la part d’investissement de MRE à Casablanca, leur répartition géographique, leurs modes de financement… En effet, nulles données chiffrées ne sont disponibles pour le moment, “pour une simple raison d’organisation. Les formulaires que remplissent les clients ne font pas de différence entre Marocains d’ici et Marocains d’ailleurs mais seulement entre Marocains et étrangers”, explique-t-on au CRI. Néanmoins, Hamid Ben Elafdil, son directeur, précise que des constats sont déjà à formuler, notamment sur le changement des tendances de l’investissement. Il indique que “c’est d’une évolution qualitative qu’il s’agit. Auparavant intéressés par les créations de cafés, d’auto-écoles, de garages mécaniques…, les MRE se dirigent actuellement vers les secteurs de la communication, des nouvelles technologies de l’information, de la logistique et des télécommunication”.
L’évolution s’explique par le changement des tendances migratoires. En effet, contrairement aux premières vagues de migrants qui s’appuyaient sur les compétences manuelles, les dernières générations bénéficient de formations pointues dans les secteurs les plus modernes. Aussi, selon Ben Elafdil, ce ne sont pas simplement les investissements des MRE qui sont intéressants mais surtout leurs compétences, leurs expériences et leur vision novatrice. “L’approche des MRE en tant que “diaspora” a été longtemps négligée, c’est seulement leur fonction d’importateur de devise qui importait”, regrette le directeur, ajoutant qu’actuellement, “les TME sont nos talents à l’étranger non pas nos travailleurs à l’étranger”. En tout cas, le CRI a décidé de passer à l’action en élaborant toute une stratégie de communication visant la concrétisation de ces idées. “Les MRE peuvent, en plus d’investir eux-mêmes dans leur pays, attirer les capitaux étrangers en faisant la promotion de la destination Maroc”, précise Ben Elafdil. Aussi, le CRI prévoit de se pencher sur l’identification parmi les MRE, des hommes et des femmes clés afin de tisser une toile de “correspondants” et de “représentants” à travers le monde.

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Une agence… pourquoi faire?



Le président du club des investisseurs proposait, il y a quelques semaines, la création d’une agence spécialisée dans l’encouragement des investissements MRE. Selon lui, les services des CRI ne répondent pas aux attentes des investisseurs. Le centre de Casablanca ne voit pas, lui, la nécessité d’une telle création. “Les CRI puisent leur force dans leur représentation régionale qui permet une bonne connaissance du marché local et un meilleur ciblage des secteurs porteurs”, estime Ben Elafdil, ajoutant “qu’au lieu d’engager d’énormes dépenses pour la création d’une telle instance, dont l’efficacité n’est pas sûre, il est préférable de renforcer les moyens des CRI”.

Ichrak MOUBSIT
a
12 juillet 2006 10:02
Settat vise la création de 15.000 emplois par an

· Le CRI se positionne en maître d’ouvrage

· Plus de 540 projets d’entreprise réalisé en 3 ans

Le Centre régional d’investissement (CRI) de Settat vient d’organiser une journée économique sur la promotion de l’investissement dans la région Chaouia-Ouardigha. Cette rencontre a été l’occasion d’évaluer d’une part, le bilan du CRI et d’autre part, de débattre de la vision stratégique pour le développement durable, définie par la Région, à la suite des concertations entre les différents partenaires locaux.
L’objectif était de susciter le débat entre les décideurs et les représentants de secteur sur le bilan des efforts accomplis, notamment par la mise en place du CRI. Efforts qui font que la vision 2015 pour le développement de Chaouia-Ouardigha ( www.leconomiste.com) va plus loin dans la mesure où la région fait de cette partie du Royaume un pôle d’attraction urbanistique et d’investissement.
La stratégie retenue par cette vision ambitionne la création de 275.000 nouveaux emplois sur 10 ans, soit une moyenne de 27.500 emplois par an, la réponse notamment au taux de croissance du chômage. Réaliser cet objectif c’est déjà assurer le minimum garanti pour la réussite du plan stratégique de développement ainsi défini. De fait, et selon les responsables du CRI, les concepteurs de la vision 2015 ont mis toutes les chances de leurs côtés en ce sens qu’ils ont élaboré leur projet sur la base de ce qui existe déjà et aussi en restant relativement modérés dans leurs projections des investissements futurs.
On a ainsi tablé sur la création de 35 grands projets par an générateurs de 15.000 emplois ( soit 150.000 sur 10 ans ) ceci grâce à des investissements directs étrangers (I.D.E).
Les exportations occupent elles aussi une place de choix dans cette stratégie. Elles doivent atteindre 60% du PIB industriel de la région. Objectif à la portée de la région où 2.500 hectares sont déjà répertoriés comme sites pouvant accueillir des investissements.
Par la même occasion, un bilan retraçant les activités du CRI au cours de la période 2003-2005 a été présenté. A ce titre, il est à rappeler que les créations d’entreprises ayant été réalisées ont atteint un chiffre de 539 créations. 48% de ces créations ont été enregistrées dans le secteur des services, 29% dans le secteur de commerce , 12% dans le secteur du BTP et 9% dans le secteur de l’industrie.
S’agissant de la forme juridique des entreprises créées, 57% sont des personnes physiques, 31% des SARL et 11% des SNC. La forme juridique SA détient seulement 1% des statuts choisis.
En terme d’investissement, la commission régionale d’investissement a instruit favorablement 406 projets d’investissement au cours de la période 2003-2005, chiffrant un montant d’investissement global de prés de 21 milliards de DH et susceptibles de générer 23.229 postes d’emplois. 47% de ces projets (191 projets) relèvent du secteur industriel, avec 51% des investissements projetés, soit 10,7 milliards de DH et 60% des emplois prévus (14.033 postes d’emploi).
Le secteur des BTP intervient avec 21% des projets agréés (87 projets), 10% du montant d’investissement global (2,2 milliards de DH ) et 15% des emplois prévus (3426 emplois). Quant au secteur des services, il représente 16% des projets agréés (64 projets), 7% du montant d’investissement global (1,4 milliard de DH) et 13 % des emplois prévus (2949 emplois). Le tourisme enregistre quand même 14% des projets agréés (56 projets), 45% du montant d’investissement global (6,5 milliards de DH) et 11% des emplois prévus (2441 emplois).
A signaler par ailleurs, la mise en place d’un comité de pilotage qui aura pour mission d’accompagner la mise en œuvre des actions concernant la stratégie de développement économique de la région Chaouia-Ouardigha. Il y a aussi la création d’un centre de médiation et d’arbitrage relatif au règlement des différents et des litiges liés au commerce et à l’investissement.
A l’issue de cette journée économique, deux conventions de partenariat ont été signées entre le CRI et la Chambre de commerce, de l’industrie et de services de Settat d’une part et le CRI et la faculté des sciences et techniques de l’université Hassan Ier, d’autre part.
La première porte sur la promotion des investissements et de l’auto-emploi des jeunes lauréats de la région. Quant à la seconde, elle a pour objet de formaliser et de renforcer les rapports de coopération entre les deux institutions particulièrement en matière d’aide à la création d’entreprise.

A. E. C.
 
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