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Quand changer de job?
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7 juin 2008 12:03
salam alaykoum:

Fuyez!
Car tout va bien dans votre job... C'est le : « Je t'aime, donc je te quitte », appliqué à la gestion de carrière. Cynisme cruel ?

« Le bon moment de partir est celui qui précède la lassitude », affirme Denis Mayer, consultant mobilité et recrutement à l'Apec. C'est-à-dire quand la pêche n'est pas entamée par un désintéressement pour son poste, que l'on a pleine confiance en son efficacité, sa valeur, etc., explique-t-il. « Lorsque tout va mal, ajoute Éric Le Touzé, directeur général de Michael Page France, il est déjà trop tard. Mieux vaut se poser les bonnes questions avant, être capable d'envisager un changement quand tout va bien. »

En somme, à l'heure où l'on n'a pas vraiment envie de partir... Difficile. Voire très difficile ! L'Apec essaye de faire passer le message suivant : « Restez en veille permanente, repérez les entreprises pouvant offrir des opportunités, etc. » D'autant qu'elles préfèrent « débaucher » que recruter un candidat en recherche d'emploi, qui en a ras la cravate de son job, en posture moins solide...

« C'est paradoxal, mais constitutif de la fonction de cadre, selon un sociologue qui a réalisé une étude pour l'Apec, précise Denis Mayer. Un cadre est un collaborateur qui réfléchit toujours à la valeur de revente de ce qu'il fait. »

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Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/06/08 12:04 par aberosabil.
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7 juin 2008 12:04
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Mûr, mais pas mou

On n'a cependant pas toujours cette lucidité, cette force d'anticipation, cette détermination, surtout lorsque l'on se trouve dans un tourbillon de stress et de surcharge de travail. « Souvent un cadre sent qu'il est mûr pour d'autres aventures lorsqu'il n'a plus de plaisir dans son job, ni de satisfaction, qu'il part le matin avec des pieds de plomb », ajoute Éric Le Touzé.

Pis, quand sa « santé mentale ou physique est en danger, dit Philippe Lesage, consultant et coach chez Alexandre Tic, qu'il ne dort plus ou très mal, que les relations avec son supérieur hiérarchique sont exécrables, etc. ». Bref, quand le travail devient destructeur. Et qu'il ne s'agit pas seulement d'une crise ponctuelle...

Car pour convaincre, le candidat doit expliquer les raisons de son changement de cap. Dire : « J'en ai ras le bol, mon patron n'est pas sympa, j'habite trop loin de mon bureau, etc. » ne suffit pas, met en garde Isabelle Mounier-Kuhn, directeur associé d'EOS Conseils.
a
7 juin 2008 12:06
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Un projet clair plutôt que l'expérience

En revanche, argumenter en affirmant : « j'adore mon métier, mais ma famille ne supporte plus que je rentre trop tard à cause de mes trajets, voici ce qui va, voici ce qui ne va pas, les raisons pour lesquelles je veux bouger, etc. » tient la route, indique-t-elle.

« Et la première question d'un recruteur est : que voulez-vous faire ? Il faut avancer de sérieux arguments, tels que progresser, découvrir une autre culture, être clair sur ce que l'on sait et veut faire. Tout ceci compte plus que le temps passé dans un job. »

Pourtant, qui n'a pas entendu qu'il fallait changer tous les trois ans pour être un cadre dynamique prenant sa carrière en main ?

Un axiome reposant sur l'idée qu'il est difficile de juger une expérience trop courte, sachant que la première année sert à « observer », la seconde à proposer des améliorations ou actions, qui se concrétiseront la troisième, explique Éric Le Touzé. « En deçà de trois ans, le recruteur se pose plus de questions, conclut-il. Et au-delà, il observe les différents projets menés, vérifie que le collaborateur n'a pas piétiné pendant dix ans. Mais tout mérite explication. »
 
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