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Qualité des logements : l'anarchie totale
4 février 2013 11:37
Si les promoteurs s'acquittent aujourd'hui du minimum exigible pour garantir la sécurité, beaucoup reste à faire en matière de qualité. Fissures, humidité, absence d’isolation phonique et thermique..., les vices sont nombreux même dans le haut standing.




Rares sont les occupants de logements au Maroc qui peuvent se dire pleinement satisfaits de la qualité de leurs habitations. Entre les défauts dont on s’accommode tant bien que mal (absences d’isolation phonique et thermique, peinture qui se craquelle, humidité…) et ceux plus inquiétants (fissures aux murs…), il y a effectivement de quoi être frustré. Et ce ne sont pas les architectes et bureaux d’études qui diront le contraire. «Si les habitations au Maroc s’acquittent aujourd’hui du minimum de qualité exigible pour garantir la sécurité, beaucoup reste à faire en matière de confort», expliquent ces professionnels.

Il faut dire que les exigences en matière de stabilité des ouvrages sont encadrées par un imposant arsenal juridique, dont le non-respect est passible de lourdes sanctions pénales. A l’inverse, un vide persiste autour des exigences minimales à respecter en termes de confort. Dès lors, «l’immobilier au Maroc étant d’abord un marché de prix, les promoteurs visent avant tout la réduction des coûts de construction, ce qui nuit dans la majorité des cas au confort», s’empresse-t-on de justifier. Certes, fabriquer des logements confortables coûte plus cher mais plusieurs malfaçons dans les biens immobiliers peuvent être attribuées à des défauts dans le processus de conception ou encore au mode d’exécution des travaux de construction.

Les cachets de certains architectes se louent et des plans préconçus sont vendus !

Les architectes, les bureaux d’études, les laboratoires de contrôle et les topographes sont généralement les principaux intervenants dans la phase de conception. «Déjà, cela reste nettement moindre par rapport au nombre de corps de métier qui interviennent dans un projet immobilier dans les pays développés. Ils peuvent dépasser la centaine...», assure un professionnel. Et encore, le recours à tous ces organismes reste l’apanage d’une petite frange de développeurs de projets qui réalisent tout au plus 15% des constructions au niveau national, selon les spécialistes. Pour la grande partie des promoteurs, représentant jusqu’à 60% des constructions, même le simple recours à un architecte et à un bureau d’étude est loin d’être acquis. «A vrai dire, ces professionnels sont bien sollicités comme l’impose la loi, mais leur intervention est contenue à une participation de façade», confie un professionnel.

Une pratique sur le marché consiste, en effet, à louer les services d’architectes qui se contentent de signer pour valider des plans élaborés par autrui, ce qui est bien évidemment interdit et sanctionné par la loi. Certains professionnels dénoncent même un business de location de cachets d’architectes. Cela peut donner lieu à des situations cocasses : «A un certain moment, des plans ont été mis en circulation avec le cachet d’un architecte décédé depuis longtemps». Les mêmes dépassements sont observables du côté des bureaux d’études. «Les maîtres d’œuvre se contentent d’avancer un coût de revient cible et réclament du bureau d’études la seule élaboration d’un plan mettant de côté toutes les autres missions pourtant incontournables», dénonce un architecte. Cela marginalise systématiquement les visites de terrain que sont supposés mener les architectes et les bureaux d’études. «Il m’est arrivé de ne rencontrer des clients pour la première fois qu’à l’occasion de problèmes apparus en fin de chantier», avoue un directeur de bureau d’études.

Ceci alors que le suivi est plus qu’indispensable, à voir la réalisation très imparfaite des travaux au niveau des chantiers.

Les exécutants manquent de qualification

«Les erreurs d’exécution sur les chantiers sont tellement nombreuses que c’est toujours un calvaire de faire des visites sur place», confie un architecte. Les exemples cités par les professionnels ne manquent pas. Il peut s’agir d’ouvriers qui n’attendent pas les directives de l’architecte pour vérifier l’agencement d’éléments déterminants (gaines…) et qui avancent quand même dans les travaux. Même quand il s’agit d’installer des pièces complexes (tissu d’isolation thermique…), les ouvriers s’y prennent en suivant leur intuition, quitte à devoir refaire les travaux le plus souvent à la hâte, ce qui peut entraîner l’apparition de défauts. Il faut dire que la formation fait grandement défaut aux exécutants. Faut-il du reste s’en étonner vu l’important taux de rotation parmi la main-d’œuvre dans le secteur du bâtiment qui empêche toute accumulation d’expérience.

L’exécution est d’autant plus exposée à des risques d’erreurs, qui nuisent par la suite au confort des logements, que le travail de planification n’est pas correctement mené. L’exécution des tâches doit en effet obéir, en théorie, à un planning précis qui préserve la qualité du produit fini, comme par exemple la nécessité de respecter le temps de séchage des structures avant d’entamer le second œuvre. Mais dans la pratique, on reste loin d’une telle organisation. Une erreur courante consiste par exemple à poser des faux plafonds avant le revêtement. C’est à se demander avec tout cela comment l’on arrive à produire des logements habitables.




Qualité des logements : L'isolation thermique quasi inexistante


Que dire de l’isolation dans nos logements ? «C’est bien simple, celle thermique est quasi inexistante», assurent les professionnels. Ceci alors que le système de construction au Maroc expose par nature à d’importants transferts de température extérieure. En effet, les promoteurs nationaux favorisent les structures en poutre-poteaux-remplissage, pratiques quand il s’agit de faire des réagencements, mais inefficaces pour préserver du chaud ou du froid. Il s’agirait donc de changer de système pour passer à celui du mur porteur adopté par exemple en France. Un effort que tous les promoteurs ne sont pas disposés à fournir, surtout ceux spécialisés dans le social. Pour ce segment, déjà les cloisons ne dépassent pas 20 cm d’épaisseur, alors que le minimum nécessaire pour pouvoir incorporer des tissus isolants est de 25 cm. En revanche, les professionnels s’étonnent que les promoteurs du haut standing ne s’y soient pas déjà mis au vu des prix de vente pratiqués, surtout qu’en termes de qualité et de coût des structures, tous les standings se valent au Maroc.
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
4 février 2013 11:51
Encore un coup des sionistes
a
4 février 2013 12:23
Bonjour à toutes et à tous

Les cloisons sont des éléments de séparation de 5cm à 10cm,par contre les éléments de 20cm à 25cm sont des murs porteurs ou de remplissage obligatoire pour l’extérieur.

En France il n'y a pas d'obligation d'avoir recours à un architecte pour une construction de moins de 170m2
pas plus d' obligations de faire appel à un bureau d'études.

Les tribunaux Français sont encombrés par des litiges entre constructeurs et propriétaires pour des malfaçons.

Les Marocains savent qu'il existe des matériaux d'isolation mais ils ne veulent pas mettre le prix, ils préfèrent se les gelées l'hiver et transpirer un bon coup l'été.

Quand aux compétences et contrôle sur les chantiers le Maroc est fidèle à ses habitudes on s'arrange puis ni vu ni connu.
N
4 février 2013 12:58
Bonjour ,

Un truc qui m'avait surpris et m'avais montré la qualité de l'état des appartements à réceptionner , c'était avant la livraison il fallait signer un document et en lisant le document il est cité dans le même sens : nous reconnaissant être satisfait du logement reçue et nous nous engageons à ne pas poursuivre le constructeur en cas de litige , cerise sur le gâteau le document est à signer chez un avocat , et une fois signé on te livre les clés de ton appartement pour la découvrir .. n'est elle pas belle la vie ?

Crdlt
a
4 février 2013 13:06
Ce qui me frappe c'est que souvent l'origine d'une large palette de desordres sociaux, economiques, medicaux ou juridiques trouvent leur source d'abord dans un mangue de rigueur ethique, de moralité et d'intégrité. Bref, dans un manque d'education.
Je reste stupéfait de voir tant de vices corrompre une société qui se definit comme musulmane à tout bout de champs et qui viole allegrement tous les principes musulmans d'honneteté au quotidien.
Corrompus jusqu'à l'os. Pourris.

Je crois que les danois ou les norvegiens sont plus musulmans dans leur quotidiens que nous.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/02/13 13:07 par axis7.
4 février 2013 13:17
Axis

Tu n'as pas tort, tous les maux du maroc viennent de la mentalité qui y règne...

L'Etat aussi est responsable de par son inaction ou son incompétence à eduquer ou à faire justice...

Aujourd'hui au maroc c'est un chaos organisé, une jungle où celui qui à les dents les plus grossent mort les plus petit.

Depuis que L'ETAT marocain à autorisé l'extradition des plus-value de l'immobilier au étranger c'est la follie plus moyen d'investir pour le peuple dans un logement correct sans se faire etranger à cout de crédit variable à 8%

le pire c'est que même le lobbyisme des banques à réussi à faire capoter l'entrer des banques islamique au maroc.

La faute à l'ETAT qui a foutu le bordel pour contenter les "profiteurs"
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
a
4 février 2013 14:26
Bonjour à toutes et à tous

cro-magnon, tu es loin d'être naïf pour ne pas comprendre que les lois dans les pays capitalistes et les pays où le despotisme règne ce ne sont pas les représentants du peuple ou les gouvernements qui rédigent les lois hélas tout est décidé et rédigé par les industriels et financiers,exemple les laboratoires pharmaceutiques.
Il ne faut pas croire que le député sort de sa manche telle ou telle proposition de loi,il ne fait qu’exécuter les ordres surtout au Maroc.
Que pensez-vous des MRE qui se plaignent des conditions de logement dans les cités en France, quand ils rentrent au Maroc ils n'hésitent pas à payer le prix fort un appartement moins bien que celui qu'ils occupent en France.
a
4 février 2013 14:51
Citation
Nail2009 a écrit:
Bonjour ,

Un truc qui m'avait surpris et m'avais montré la qualité de l'état des appartements à réceptionner , c'était avant la livraison il fallait signer un document et en lisant le document il est cité dans le même sens : nous reconnaissant être satisfait du logement reçue et nous nous engageons à ne pas poursuivre le constructeur en cas de litige , cerise sur le gâteau le document est à signer chez un avocat , et une fois signé on te livre les clés de ton appartement pour la découvrir .. n'est elle pas belle la vie ?

Crdlt

Il faut eviter d'acheter sur plan.
a
4 février 2013 14:58
Citation
cro-magnon a écrit:
Axis

Tu n'as pas tort, tous les maux du maroc viennent de la mentalité qui y règne...

L'Etat aussi est responsable de par son inaction ou son incompétence à eduquer ou à faire justice...

Aujourd'hui au maroc c'est un chaos organisé, une jungle où celui qui à les dents les plus grossent mort les plus petit.

Depuis que L'ETAT marocain à autorisé l'extradition des plus-value de l'immobilier au étranger c'est la follie plus moyen d'investir pour le peuple dans un logement correct sans se faire etranger à cout de crédit variable à 8%

le pire c'est que même le lobbyisme des banques à réussi à faire capoter l'entrer des banques islamique au maroc.

La faute à l'ETAT qui a foutu le bordel pour contenter les "profiteurs"

Je crois que mêmes les banques dites islamiques ne regleront rien s'il n' y a pas un assainissement de nos mentalités cupides.
C'est quand même dingue que la corruption qui n'est que du vol et du trafic d'influence metastase toutes les couches de la société. Je suis d'utant plus choqué que même le prophète a maudit le corrompus et le corrupteur....
Je precise que je ne suis pas un integriste ni un frere musulman ou du pjd.... Je reste simplement degouté devant tant de manque basique de morale.

Ici on parle d'appartements mais qui n'a pas vu des vendeurs d'huile d'olives vendre du melange au prix de l'huile ou un flic recevoir 50 dh pour fermer les yeux ou un autre donner une fiche d'etat civil plus vite à l'un qu'à l'autre....

Je crois qu'il n'y pas d'education civique tout court.
Que l'education islamique est tellement absconse et divulguée dans une langue arabe classique ardue que peu maitrisent même en etant allés à l'ecole.
Du coup il n' y a plus de transmission de valeurs ni par la famille ni par l'ecole et encore moins par nos médias qui parlent une langue qui n'est pas vivante de fait car non utilisée dans la vie courante..
C'est d'autan plus dramatique que le maroc profond est largement bérbére et que même la darija nest pas evidente dans certaines regions....

Bref on marche à l'envers.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 04/02/13 15:02 par axis7.
a
4 février 2013 16:27
De la corruption même parmi les.... oulémas!!!!

[www.yabiladi.com]
4 février 2013 17:01
akounkou acheter addoha c de la folie
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
a
4 février 2013 19:56
Salam,

- De la mer-de !

Pas besoin d'une enquête, suffit de regarder ! Deux minutes d'observation suffisent...

Des architectes à la c-on, des bricoleurs, des notaires qui sont là pour décorer la galerie, des matériaux de construction à la qualité plus que douteuse, une plomberie scandaleuse,... le tout avec des regards hautains ! "Corps de métiers, monsieur !"

[www.yabiladi.com]

- Mais même ici, les Marocains lorsqu'ils rénovent choisissent (presque) toujours ce qui est le moins cher. Et je vous parle pas des vendeurs brico... La plomberie, par exemple, ils l'achètent au kg, si pas à la tonne chez les chinois ! Et revendent - ils osent - chaque pièce - 30 %, - 70 % moins cher qu'une pièce Grohe... Donc ça va ! 50 euros pour une pièce qu'ils achètent au départ 7 ou 8 euros! On fait fortune ! Et puis après qq mois, vous revenez pour vous plaindre, et le vendeur, ou plutôt l'escroc, vous répond : bizarre, j'ai la même chez moi et jamais aucun problème...

[www.grohe.com]

[www.grohe.com]
5 février 2013 12:16
Le patron d'ADDOHA est devenu milliardaire en Dollars,

Et quand on ecoute les professionnels de l'immobilier il jure sur leur mère que dans le social il n'y a pas de marge de manoeuvre et que le benefice est limiter

toz
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
b
5 février 2013 15:20
Citation
Nail2009 a écrit:
Bonjour ,

Un truc qui m'avait surpris et m'avais montré la qualité de l'état des appartements à réceptionner , c'était avant la livraison il fallait signer un document et en lisant le document il est cité dans le même sens : nous reconnaissant être satisfait du logement reçue et nous nous engageons à ne pas poursuivre le constructeur en cas de litige , cerise sur le gâteau le document est à signer chez un avocat , et une fois signé on te livre les clés de ton appartement pour la découvrir .. n'est elle pas belle la vie ?

Crdlt

Cette clause "léonnienne" même signée est nulle et non avenue, car elle contredit la garantie contre les vices cachés ...
En tout état de cause, il faut en annexe à la décharge et remise des clés, un inventaire ou état des lieux signé par les deux parties qui porte sur des éléments visibles mobiliers.
La décharge vise principalement à couvrir le promoteur contre des allégations fantaisistes et mensongères de clients douteux, portant sur des éléments visibles : par exemple un client qui après la réception, prétend l'absence d’éléments : robinetterie, chauffe-eau, éviers, lavabos etc ...

Mais cette décharge ne peut en aucun cas être opposée à toute demande relative aux vices cachés et malfaçons.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/02/13 15:25 par blagueur l.
 
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