Le post concerne le coup d'état de Sissi en Egypte.
Plus particulièrement, de ceux qui, au nom de la religion, ont soutenu les massacres sanglants de l'armée. La vidéo qui est postée est un discours visant à légitimer le meurtre d'innoncents et ainsi à encourager l'armée à tirer sur la foule.
Le premier "poème" reflète l'esprit de certains discours, qui n'accordent aucune importance à la vie, et ce, pour leur intérêt propre. Le soldat n'étant que le dernier maillon de la chaîne.
Le second poème est un condensé du discours. Faire un rêve, qui plus est du prophète (paix et bénédiction sur lui), qui est une miséricorde pour le monde, pour en tirer un message sanguinaire, à la gloire d'un despote et au mépris de toute humanité.
Invocation en faveur du tyran Hommes, femmes et enfants Oppressé et tué injustement Hommes libres d'un temps
Devant la noble Kaaba Devant les pélerins d'ici et là Devant le monde, devant les rois La sentence tomba, il prononça la du3a
O peuple libre, meurs et ne soit que souvenirs O armée ! Tire en plein coeur sur cette foule en délire Contre ton frère et ta soeur, il faudra sévir L'occident et l'Amérique viendront bientôt t'applaudir
Pendant que tes puissants cousins D'une noble terre, d'une noble contrée Invoquerons le Roi, en faveur des rois Les rois oppresseurs, bientôt enterrés et jugés Par un Roi juste et Clément, soutien des opprimés
Les « juges » ont tranché. Ce sera la mort par pendaison. Ces tartuffes emmitouflés De fourrure maculée, Condamnent pour trahison
Les serviteurs du peuple et de leur Créateur, Qui derrière les barreaux Sourient à leurs bourreaux, Apaisés, fortifiés dans leur for intérieur.
Une tragédie infâme, orchestrée par Sissi, Virtuose du mensonge et de la barbarie, Qui pour plume a opté pour la lame Du sabre et pour encre Le sang des plus nobles des âmes.
Il aura marqué de son sceau l’Histoire, Une encre indélébile sur un parchemin noir, Reflétant la laideur de son dessein coupable, Parsemé de martyrs aux parfums délectables.
Le théâtre est ignoble, la perfidie atroce. Vus de Paris, où coule la Seine, Mon âme a de la peine A soutenir la complaisante indifférence.
Maudit despote voué à la déchéance, Ton heure trépigne d’impatience… Sens-tu…tout près, l’incandescence !
Mes frères, votre force inspire, Transcende les frontières. Je partage, de loin, vos combats et vos peines, A jamais c’est le Nil, qui coule dans mes veines.